Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/08/2022)

Publié le 26 août 2022 par Michel Fraiteur

Note d’Oncle Max – 27/08/2022

Nous voici à la fin de la période estivale qui aura connu 3 pics de chaleurs et une relativement longue sécheresse. Après l’expérience de 2020, nous commençons à percevoir les effets directs et indirects sur nos colonies d’abeilles de ces périodes chaudes et sèches. On nous prédit de plus en plus de telles situations pour la décennie à venir.

Les effets directs sont le manque d’eau et le manque de nectar dans les fleurs. Les plantes coupent d’abord le « robinet » des nectaires, ensuite celui des feuilles et en dernier celui des bourgeons. Si les plantes ont eu l’occasion de produire des fleurs, les abeilles auront l’opportunité de ramener encore un peu de pollen.

Indirectement, les effets sont plus pervers. Quand il fait trop sec, toute la microfaune en souffre, c’est-à-dire tous les insectes. Dans les villages avec encore quelques élevages, les mouches résistent. Mais ailleurs, les prédateurs des insectes, à savoir les oiseaux insectivores et les insectes insectivores (libellules, frelons, etc …), sont en manque de nourriture et ont tendance à aller s’approvisionner au rucher.

Nous avons observé plus de mésanges et plus de frelons européens que d’habitude près de nos ruchers. Sans parler des frelons asiatiques, beaucoup plus nombreux cette année-ci dans le BW.  Pour les mésanges, nous avons déjà installé les mangeoires d’hiver avec du tournesol noir (plus riche en matière grasse) près du rucher. Avec les mésanges, nous avons vu également des sitelles. Elles délaissent maintenant les ruches.

Sur notre terrasse couverte par une treille avec des vignes qui servent de parasol, nous avons observé des frelons européens qui viennent attraper des guêpes qui s’en prennent déjà à nos raisins pas encore mûrs. Pour eux, attraper des guêpes affairées sur des fruits, c’est plus simple que d’attraper des abeilles au vol. Comme la sécheresse fait tomber des pommes (souvent déjà attaquées par les guêpes, je les laisse au sol pour attirer les guêpes et faciliter la prédation des frelons.*** (+ lire fin de cette note)

D’où, le nid de frelons européens qui a été repéré dans le village de Gottechain est préservé; tout comme les nids de guêpes (2 dans notre jardin) qui sont balisés afin que les enfants et petits-enfants ne s’approchent pas trop. De cette manière, nous préservons la nourriture des frelons qui laissent nos ruches en paix ainsi que la biodiversité.

Nourrisssement d’hivernage :

Comme nous avions laissé assez de réserves de nourriture début juillet, nous allons bientôt commencer le nourrissement de nos colonies : celles du RT auront préalablement une stimulation au sirop (250cc/jour pendant 8 à 10 jours) tandis que nos colonies auxquelles nous avons laissé une hausse complète de miel début juillet seront traitées de 2 manières différentes :

  • Celles qui ont moins de 3 cadres de couvain
  • Celles qui ont plus de 3 cadres de couvain

NB : celles qui en ont juste 3 seront placées dans l’un ou l’autre cas suivant la quantité de couvain par cadre.

Pour les premières (- 3 cadres de couvain), nous ferons une stimulation brève de 5 à 6 jours avant de faire un nourrissement progressif (> lire ci-après).

Pour les secondes (+ 3 cadres de couvain), nous ferons seulement un nourrissement progressif pour éviter tout blocage de ponte ; c’est-à-dire que nous donnerons +/- ½ litre de sirop pendant 3 jours, ensuite 1 litre pendant 3 jours et ensuite les 5,5 litres restants en 3 à 5 jours suivant la prise.

Timing : Pour la stimulation des colonies du RT, nous pensons commencer cette semaine (début ou fin ? à déterminer suivant la météo).

Pour le nourrissement de mes colonies, j’hésite à commencer le week-end prochain  (+/- 4 /9) ou le week-end d’après (11/9). Avec les changements climatiques et la floraison du lierre, je déciderai en fonction des réserves encore disponibles dans les ruches. Nourrir trop tôt risque de pousser les abeilles à la consommation et nourrir trop tard risque d’avoir une météo trop fraîche qui risque d’inhiber leur ardeur à transformer et stocker le sirop. La décision sera prise à la fin de la semaine prochaine avec les prévisions météo à 14 jours.

PS : les grilles à reine seront enlevées (si ce n’est déjà fait) et les partitions posées lors de la dernière visite de contrôle pour réduire les colonies sur 9 ou 8 cadres (selon la population d’abeilles) – corps et hausse – avant le nourrissement pour qu’elles stockent leurs réserves au-dessus du couvain.

*** Pour les observateurs de la nature : comme moi vous avez dû remarquer qu’à cause de la sécheresse  les chênes perdent déjà leurs (très petits) glands encore verts; de même, les sorbiers, aubépines, cornouillers, viornes et autres arbustes. Ces fruits d’hiver ne seront plus disponibles de novembre à février. Cet hiver sera une longue période de disette pour nombre d’oiseaux et de mammifères sauvages, surtout si une vague de froid descend du Nord. Tous les effets de cette sécheresse et ces fortes chaleurs ne sont pas encore bien identifiés; en tout cas les conséquences se feront sentir encore pendant plusieurs mois…. jusqu’au printemps prochain.

Les premières fleurs de lierre s’ouvrent mais nous n’avons observé très peu d’insectes butineurs… là aussi la sécheresse semble entraîner une forte réduction de nectar.

Formation Frelon Asiatique au CRA-W

Dans le cadre de la gestion en Wallonie du frelon asiatique Vespa velutina nigrithorax, le CRA-W organise une formation spécifique d’une journée sur la neutralisation des nids de frelon asiatique. Cette formation comprend à la fois un volet théorique et un volet pratique avec la manipulation d’une perche.

Les dates de formation à Gembloux sont :

    • Le 8 septembre 2022,  de 9h à 16h
    • le 9 septembre 2022,  de 9h à 16h
    • le 6 octobre 2022,  de 9h à 16h
    • le 7 octobre 2022,  de 9h à 16h

Frais de formation: 100€

Informations complémentaires et inscription sur:  https://www.cra.wallonie.be/fr/formation-frelon-asiatique

NB: la désinsectisation peut constituer une activité professionnelle complémentaire intéressante pour les apiculteurs, en plus d’être utile à nos abeilles !

Frelon asiatique: la pression s’accentue en Belgique

Un article et l’annonce d’une conférence ‘Vespa Velutina’ sur le blog Butine.info du CARI; la SRAWE et notre collègue apiculteur Gaëtan Fiévez y sont mentionnés sous le titre « Les apiculteurs se mobilisent »

A lire sur: https://butine.info/frelon-asiatique-la-pression-saccentue-en-belgique/

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (20/08/2022)

Publié le 14 août 2022 par Renaud Delfosse

Attaques de Frelons européens & asiatiques au rucher à La Hulpe ..

Un article de notre collègue apiculteur Renaud Delfosse

Avec la sécheresse que nous connaissons, les insectes et donc les proies des Frelons se font rares. Cela pourrait expliquer la forte activité de prédation des F. européens constatée cette année, dans mon rucher en tout cas …

Les F. asiatiques ne sont malheureusement pas en reste et attaquent aussi nos avettes.

Nous avons placé un filet de mailles 1.8×1.8cm autour de notre rucher, qui permet aux abeilles de passer mais les F. ne s’y risquent pas.

Cela repousse les attaques à distance des ruches et les rend moins efficaces.
Efficacité constatée à la planche de vol où les abeilles restent calmes, n’ayant pas à essuyer des raids rapprochés de la part des prédateurs…

Suivre ces liens pour des vidéos:
https://drive.google.com/file/d/1nx-tJOiPhCLTBT1-3gK8TAI3O6LJO8du/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/14P_2bfdU0X2j0u9QAIJ4MFZaolpKA61t/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/1ciGUM_ON-nw7hZtwIEqwdUjuQ3QRV_LT/view?usp=sharing

… et ailleurs

Plusieurs de nos collègues apiculteurs signalent des attaques de frelons asiatiques cette semaine:

  • Pascal à Chaumont-Gistoux
  • Joël à Baulers
  • Carole, Maximilien & Tom: 2 autres nids à Gottechain, des F.A. à Nodebais

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/08/2022)

Publié le 12 août 2022 par Michel Fraiteur

Frelons asiatiques à Gottechain & Piétrebais: suite et fin (du moins espérons-le !)

Dans nos nouvelles des 23 juillet et du 6 août, nous vous relations que des frelons asiatiques étaient présents en nombre à Gottechain et à Piétrebais.

Bonne nouvelles: ces nids ont été localisés et détruits !

Carole, Maximilien, Charles et Gaëtan ont été aidés dans leurs recherches par Tom Vrancken, un apiculteur très actif  dans ce domaine: il habite Hamme-Mille et travaille dans une grande région de Louvain, Huldenberg, Overijse, Kortenberg, ainsi que Wavre.

Tom s’informe de la présence de frelons grâce à Vespawatch et aux déclarations faites par le public (notamment les apiculteurs) sur les sites officiels: en Wallonie celui du SPW, http://observatoire.biodiversite.wallonie.be/enquetes/frelon/ )

Tom a signalé qu’il avait trouvé un nid de frelons rue des Déportés, à Gottechain, à peine à une centaine de mètres des ruches de Carole et de Maximilien, et à une hauteur de 8-10 mètres dans un arbre.

C’est également Tom qui a découvert le nid de frelons à Piétrebais, près du rucher de Charles. Ce nid là était à 27 mètres de hauteur !

Pour localiser les nids de frelon: la méthode de Jersey

Tom a déjà découvert 18 nids cette saison !!

Pour localiser les nids, il applique la méthode dite ‘de Jersey’ (utilisée sur l’île de Jersey depuis 2019): il dispose des pots à appâts, capture des frelons, les marque avec une couleur puis les relâche en regardant la direction qu’ils prennent; il mesure le temps qu’il leur faut pour se rendre à leur nid puis revenir.

Calculer: 1 minute = 100 mètres. Répéter la mesure du temps au moins 5 fois et retenir le temps le plus court; déplacer le pot plusieurs fois vers un autre endroit et  cartographier les distances et directions de vol.

NB: les frelons qui attrapent les abeilles devant les ruches ne fournissent pas d’informations fiables sur la localisation de leur nid; en effet, ils volent d’abord avec l’abeille vers un buisson ou un arbre pour la disséquer (la tête, les pattes, les ailes et l’abdomen sont mordus); cela peut prendre 5 minutes ou plus. Le frelon s’envole ensuite vers son nid avec le thorax. La direction et le temps de vol ne sont donc pas corrects. C’est pourquoi, il faut utiliser un appât sucré comme par exemple un mélange maison composé d’un tiers de vin blanc sec, d’un tiers de bière et d’un tiers de sucre/sirop.

A l’emplacement estimé du nid, Tom observe dans les arbres avec des jumelles pour voir les frelons voler aux alentours. Même en ayant localisé les nids, il était difficile de les retrouver dans la canopée en cette saison (surtout celui situé à 27m).

Pour en savoir + sur cette méthode de détection des nids de frelons asiatiques:

https://vespawatch.be/get-involved/ (en français; lire en particulier le titre ‘Mise en place d’un petit récipient avec produit attractant’)

Le projet Vespa-Watch (Surveillance de l’invasion des frelons asiatiques via des apiculteurs de loisirs et le public) est un projet initié par l’Instituut voor Natuur- en Bosonderzoek (INBO) et la Honeybee Valley (UGent) dans le cadre de l’appel «Citizen Science».

https://vlaamsbijeninstituut.be/diensten/gezondheidsdienst-aziatische-hoornaar/ (VBI – in het nederlands)

Une recommandation importante de Tom et du VBI qui va à l’encontre des réactions spontanées: il ne faut pas attraper ou tuer les frelons, sinon on ne peut pas trouver le nid ! Les frelons volants montrent le chemin du nid.

Il est préférable de placer des pots d’appâts, de localiser le nid et de le détruire complètement plutôt que d’éliminer seulement quelques individus.

La neutralisation des nids

Pour la neutralisation des nids, notre collègue apiculteur Gaëtan (‘FG-API’) a été appelé en renfort: Gaëtan a choisi cette orientation comme activité professionnelle complémentaire et il a suivi la formation spéciale donnée par le CRA.WALLONIE

(Il est tout à fait déconseillé aux apiculteurs de tenter eux-mêmes de détruire un nid de frelons asiatiques, même s’ils sont équipés de leur combinaison d’apiculteur et que le nid est à bonne hauteur, en raison du danger que cela représente)

La neutralisation du nid de Gottechain ne présentait pas trop de difficultés si ce n’est de bien viser avec la perche, mais l’autre intervention à 27 m était nettement moins facile. Dès qu’il y a un peu de vent, le nid bouge mais l’extrémité de la perche – sorte d’immense canne à pêche pas 100% rigide – n’est pas facile à diriger. Il faut idéalement être 3 opérateurs: un qui tient la perche et qui vise, un autre prêt à ouvrir les robinets pour envoyer le produit et un troisième avec des jumelles pour guider le perchiste. Le mieux pour attaquer le nid est de se mettre le plus en-dessous de lui pour garder la perche la plus verticale possible. Ce n’est pas un exercice évident, au contraire, surtout quand le nid est quasi à la limite de la dimension de la perche (30m).

Gottechain, FG-API intervient: d’abord sécuriser le lieu de l’intervention

Gottechain: Gaëtan et Tom visent le nid avec la perche télescopique

Piétrebais: localisation du nid à 27 mètres de haut

Piétrebais: localisation du nid à 27 mètres de haut

Piétrebais: Gaëtan et Tom rajoutent les extensions

Gaëtan a fait le compte-rendu de ces 2 interventions sur son site web fg-api.be:
https://fg-api.be/interventions-frelons-asiatiques-du-06-08-2022/

Note d’Oncle Max – 13/08/2022

HIVERNAGE DES COLONIES : PENSONS-Y DÉJÀ

Après vous avoir bassiné les oreilles avec le contrôle des réserves de nourritures et d’eau, le traitement contre les varroas et la lutte contre les frelons asiatiques, j’aimerais vous partager les questionnements que nous avons à propos de l’hivernage des colonies avec ces changements climatiques.

Suite à un récent échange avec André Mercier et avec Carole sur nos récentes observations de nos colonies à Gottechain (et Doiceau),  nous constatons depuis 2020 qu’après la récolte du tout début juillet et alors que nous entrons dans un trou de miellée conséquent, les colonies ne ralentissent pas fort leur développement. Dans un grand nombre de colonies, le couvain reste souvent abondant (c’est-à-dire que la reine poursuit sa ponte) au mois d’août. Il s’ensuit chez certains apiculteurs qui ont récolté tout le miel disponible (dans les hausses, bien sûr, mais pas dans le corps) un sérieux manque de réserves de nourriture à tel point que certaines colonies sont mortes de faim. La sécheresse et les périodes de canicules ne font qu’amplifier la situation.

Avec l’hivernage de colonies avec hausse, nous avons déjà laissé 2/3 ou 3/4 de hausse pleine de miel (voire une hausse complète chez moi cette année-ci) pour que les abeilles puissent estiver tranquillement jusqu’au nourrissement d’hiver.

Se posent deux questions :

  1. Comme la reine n’a pas vraiment ralenti sa ponte au mois d’août, faut-il vraiment réaliser une stimulation fin août pour assurer la production de jeunes abeilles d’hiver et éviter un blocage de ponte avec un nourrissement direct sans stimulation. Pour rappel, après une période de disette, si on nourrit directement la colonie, les abeilles vont se précipiter pour stocker le sirop partout où il y a de la place, même dans la zone de couvain, et vont provoquer un blocage de ponte. Dès lors, on pourrait seulement faire un nourrissement progressif avec ½ litre pendant 2 jours, puis un litre pendant 2 jours et ensuite 2 litres à la fois dans les réservoir CS.
  2. Si la colonie est toujours très populeuse au mois d’août et que tous les cadres du corps sont occupés par du couvain et des réserves de pollen/miel (en rive), est-il judicieux de réduire la colonie sur 8 cadres (corps et hausse) comme nous le faisions jusqu’à présent ? Avec les hivers plus doux, pourquoi ne pas prendre le risque d’hiverner sur 9 ou 10 cadres (corps et hausse ) les colonies les plus fortes et populeuses ?

Nous pensons qu’il ne faut pas être trop dogmatique mais s’adapter au mieux à chaque situation de colonie pour que les abeilles se sentent bien pour l’hivernage. Il faudra peut-être adapter sa conduite pas de manière unilatérale à toutes ses colonies mais de manière personnalisée en fonction de chaque colonie.

Personnellement, je n’ai pas encore pris de position ou fais un choix…. J’attends de suivre l’évolution des colonies ces deux prochaines semaines…. Et je consulte l’un et l’autre qui partagent les mêmes réflexions.

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (06/08/2022)

Publié le 5 août 2022 par Michel Fraiteur

Des méthodes originales pour lutter contre les frelons asiatiques

Notre collègue apiculteur Charles Schramme applique des méthodes originales pour tenter de détecter les nids de Frelons Asiatiques, et pour les éloigner de ses ruches

Une méthode pour localiser les nids de frelons asiatiques

Un nid de FA présente un risque important pour un humain qui approche à moins de 5 mètres et un risque d’attaques envers les ruchers environnants, ainsi qu’un risque de multiplication.

Mon souhait est d’obtenir l’élimination des FA que je rencontre fréquemment à Piétrebais depuis une semaine, donc de leur nid. Pour les éliminer, une tenue d’apiculteur ne suffit pas et je devrai faire appel à un des désinsectiseurs spécialisés référés sur la page Le Frelon asiatique de la SRAWE, qui ont des perches ou des drones et surtout la formation et le savoir-faire indispensable.

Mais pour cela il faut d’abord localiser le (les) nids: direction & distance ?

Je suis en contact avec quelqu’un utilisant actuellement un appareil anglais ayant permis de localiser des nids à Annecy et dans un jardin public de Genève. Il fixe une nanopuce de 0,29 grammes à un frelon et peut suivre sa localisation pendant une semaine. L’émetteur et les puces reviendraient à quelques milliers d’euros ……

J’avais également entendu que certains parvenaient à suivre le vol et la direction prise par un  frelon en lui accrochant plus simplement et plus économiquement un fil.

Attraper un FA m’est devenu relativement facile. J’appâte les frelons avec un vieux cadre sur lequel j’ai mis un peu de Nectapol. Pendant les 8 à 10 minutes que lui prend son repas, il est tellement occupé qu’il ne réagit que lorsque je place un bocal (type 1kg de miel) par dessus lui. Dès qu’il monte dans le bocal, hop,  je glisse le couvercle par dessous et le voilà capturé

Direction le congélateur (-18°) durant 8 minutes et il est figé !

A ce moment là, j’ai tout le temps de lui glisser une ficelle autour de la taille: un fil à coudre avec éventuellement un bout d’ouate pour me permettre de le suivre plus longtemps dans le ciel. Je me suis auparavant exercé avec un frelon européen mort.

J’ai remarqué qu’un nœud simple, il peut le défaire: il faut un nœud double; et si on le garde trop longtemps il finit par être capable de couper un simple fil à coudre: un fil de pécheur en nylon tressé serait mieux.

Je souhaite aussi marquer mon frelon: j’échange rapidement le couvercle de capture par un couvercle dans lequel j’ai fixé un coude dans lequel s’emboite un cylindre de marquage pour reine. Marquer avec un feutre semble moins traumatisant que de mettre une plaquette numérotée, probablement à cause de la colle.

Il me faut maintenant le réveiller: je le place dans un bocal garni d’une goutte de miel pour qu’il reprenne des forces et soit motivé à repartir.

Lorsque je le relâche, il retourne à l’appât afin d’avoir une cargaison bien remplie: pas de stress d’avoir été emprisonné, pas d’esprit de vengeance, pas d’agressivité envers moi ! Ensuite, il rentre vers son nid. Un même frelon peut travailler du matin 6h45 au soir 21 heures pratiquement non-stop pendant trois journées.

Pour déterminer la distance jusqu’à son nid,  je chronomètre jusqu’au temps de retour:  une minute = 100 mètres, quatre minutes = 400m. Le déchargement doit se faire de manière extrêmement rapide.

J’observe et je note la direction qu’il prend en retournant au nid: une fois cette direction comprise, je prends mon plateau à appât, même avec les frelons dessus, et je marche quelques mètres dans la direction du nid; puis je re-mesure temps et direction.

Une méthode pour éloigner les frelons asiatiques du rucher

Un autre petit truc pour éloigner les frelons du rucher: ayant appris que certaines abeilles asiatiques pouvaient appliquer elles-mêmes sur leur planche de vol de la bouse de vache (!) afin de masquer les phéromones guidant le FA dans ses expéditions meurtrières, j’ai enduit les entrées de mes ruches en cherchant ce qu’il faut dans une ferme bio des environs. C’est peut-être subjectif, mais depuis deux jours je vois des FA dans mes pièges, mais plus devant le rucher…

ATTENTION FAMINE DANS CERTAINES COLONIES : n’oubliez pas de surveiller les réserves de vos colonies. Plusieurs apiculteurs de la région de Walhain ont perdu des colonies mortes de faim. Leur environnement floral est particulièrement pauvre, surtout dans cette région de grandes cultures avec peu de zones boisées.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/07/2022)

Publié le 30 juillet 2022 par Michel Fraiteur

Note d’Oncle Max – 30/07/2022

Quel temps merveilleux diraient certains…. d’autres sont plutôt concernés par la sécheresse, si ce n’est par les probables canicules de ce mois d’août.

Pour le RT, nous terminerons le premier traitement ce mardi, soit la veille de 2 jours à +31°C. Donc, je pense reculer le second traitement (Apilifevar) de quelques jours.

Partisan d’un traitement au Thymol plutôt que chimique, je me pose néanmoins quelques questions (les remises en question sont nécessaires pour tenter de s’améliorer).  En effet, comme dans l’obscurité de la ruche les abeilles communiquent par vibrations mais également par les odeurs (phéromones), je me demande à quel point les abeilles ne sont pas olfactivement perturbées par les vapeurs de thymol. Pour cette raison, je ne ferme pas le plateau sous le plancher, contrairement aux recommandations des producteurs de produits au thymol. Quitte à perdre un peu en efficacité du produit.  Certains me répondront que c’est un moindre mal (et c’est ce que je me dis), sauf si les colonies ne sont pas trop touchées par le varroa ou qu’elles commencent à devenir résistantes au varroa.

Les frelons sont bien là, mais pas encore en train d’attaquer nos ruches jusqu’à présent. Seulement une abeille butineuse prise au vol à son retour vers la ruche. Et pas encore de frelons attrapés dans les belgian red trap ou dans des bouteilles double fond. Seulement 2 attrapés dans un piège à guêpes traditionnel (sorte de bouteille en verre en forme de poire, fermée au-dessus et ouverte dans le fond en son centre), mais les frelons asiatiques sont plus intelligents que les guêpes et, en fin de journée,  ils parviennent à trouver la sortie. Nous nous demandons s’ils recherchent aujourd’hui des matières sucrées ou s’ils sont déjà en transition vers la recherche de protéines.

PS: pour ces 3 derniers jours, les balances des 4 ruches indiquent une moyenne de perte de poids de 600gr, soit 200gr/jour, mais cela va de moins 125gr/jour à moins 365 gr/jour. Ces dernières sont à surveiller car à ce rythme cela arrivera à une perte de 10kg d’ici la fin du mois d’août.

Revue n° 97 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • La vie du cercle
  • Le petit mot du rédacteur
  • L’agenda chez nos collègues
  • Repérage de nids de frelons asiatiques
  • Info analyses miels au CARI
  • Deux conférences virtuelles à voir et à revoir
  • Le corps humain peut-il s’adapter à la chaleur et au réchauffement climatique, durablement ?

A lire sur: Revue N° 97 JUILLET 2022

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (23/07/2022)

Publié le 23 juillet 2022 par Maximilien de Neve

Note d’Oncle Max

Et hop voilà les 2 premiers frelons asiatiques attrapés aujourd’hui sur notre compost en train de grignoter les pelures de bananes. L’un semble être une ouvrière et l’autre, plus grand, semble être une fondatrice.

Les 2 premiers F.A. 2022 de l’Oncle Max

Frelon asiatique sur fleur de bananier (Carole C., 07/22)

Chez Carole, à quelques 200 m de chez nous c’est le fastfood avec ses petits bananiers où viennent régulièrement des frelons asiatiques. Elle en a déjà « raquetté » 5 qu’elle a mis au congélateur. Le SPW département « invasifs » est averti. Les frelons ne s’intéressent pas encore aux abeilles, en particulier aux siennes qui se trouvent à 15 m de ses bananiers. Pourtant, Carole semble en avoir vu un découper une guêpe. Brefs ils sont bien là chez nous à Gottechain.  Carole et moi avons fait un tour dans la propriété voisine pour essayer de repérer le nid, mais sans succès.

Traitement varroa : avec les changements climatiques, comme nous utilisons un produit à base de thymol (Thymovar, Apilifevar et/ou Apiguard), nous devons faire attention à ne pas traiter lorsque les températures sont supérieures à 30°C. Donc il faut un peu jongler avec le bon timing en prenant le moindre risque. Donc, comme on nous annonce 30°C pour dimanche et ensuite une baisse des températures, je vais traiter à l’Apiguard (Carole au Thymovar) ce lundi 26/7 si les prévisions se confirment et en espérant que la température ne remontera pas trop pendant la quinzaine.  Pour le second traitement, nous attendrons les futures prévisions. D’un autre côté , nous pensions attendre un peu plus tard pour éviter les réinfestations en fin de saison, mais les prévisions sont trop aléatoires.  Si nous tombons fin août et/ou début septembre avec des températures trop fraîches (ce qui serait possible) – soit moins de 15°C – ces produits à base de thymol seront moins efficaces. Déjà, ils le sont moins que les formules chimiques (Apistan ou Apivar), mais c’est un choix délibéré de ne plus employer des insecticides chimiques.

Entre-temps, j’ai ensemencé mon miel d’été et suis en train de le malaxer matin et soir jusqu’à la mise en pots. Je surveille également les réserves de mes colonies qui sont très (voire trop) populeuses avec encore beaucoup de couvain, ce qui ne laisse pas beaucoup de place pour les réserves. Et même avec la hausse que je leur ai laissée et dans laquelle j’ai pu observer quelques cadres de couvain. Comme une des colonies (sur balance) avait presque 10kg de plus qu’une autre, j’ai interchangé 2 cadres de hausse de l’une avec l’autre pour équilibrer les poids (les réserves).  Voir graphique ci-après

Que vous dire d’autre si ce n’est que nous avons la chance d’avoir les 2 hectares de luzerne et trèfles – trifolium pratense – (blancs et roses) en fleurs près de nos ruchers, ce qui, en cette période de disette, permet aux butineuses de « fourrager » pas trop loin. Une ou deux averses seraient bénéfiques pour que ces fleurs de légumineuses soient mieux pourvues en nectar.

Notre Galerie Photos continue de s’étoffer …

Découvrez les dernières photos de Carole et Frédéric sur notre page Galerie Photos

Rappelons que cette galerie est ouverte à tous nos membres

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (16/07/2022)

Publié le 16 juillet 2022 par Michel Fraiteur

Encore des frelons asiatiques dans notre région …

Cette semaine, 3 de nos membres ont encore observé et tué des frelons asiatiques à Limal,  Tangissart et Chaumont-Gistoux

Frelon asiatique photographié cette semaine par notre collègue apiculteur Didier à Tangissart

Frelon asiatique tué à la raquette de badminton & photographié cette semaine par notre collègue apiculteur Pascal à Chaumont-Gistoux

Notre collègue apiculteur Gaëtan, qui est aussi désinsectiseur, a également neutralisé un nid primaire de frelons asiatiques au village expo à Limal.

Vidéo FA GFI 2207

Note d’Oncle Max – 16/07/2022

Malgré les ressources visibles (trèfles, cornouillers, reine des prés, salicaires, origans, phacélies, ….) dont les abeilles pourraient bénéficier, les colonies sur balances indiquent toujours une perte de poids quotidienne de 250gr à 300gr par colonie.

Le site https://meteomiel.com est très intéressant et révélateur de la situation : le Brabant Wallon et le Luxembourg, deux schémas complètement différents. NB: le Hainaut et Liège suivent la tendance négative du BW tandis que Namur se maintient.

Brabant Wallon

Luxembourg

Donc, nous les brabançons, restons très vigilants avec les réserves de nos colonies jusqu’à la fin du mois d’août. De même avec le frelon asiatique qui a été aussi observé dans plusieurs de nos vilages récemment.

Les guêpes sont particulièrement nombreuses et surtout affamées. Même le compost est assailli ces derniers temps. Elles risquent de venir importuner bientôt nos colonies. Faut-il penser à mettre les rétrécisseurs d’entrées ? Pourquoi pas.

PS : Carole nous communique un très bon interview d’un nouvel apiculteur (ex-ingénieur industriel). je vous conseille de l’écouter …surtout pour ceux qui, comme lui, ont commencé il y a quelques années:

Une approche naturelle des abeilles par Joël Louet (1h26′):
https://youtu.be/J1grPdX-Am0

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (09/07/2022)

Publié le 9 juillet 2022 par Maximilien de Neve

Note d’Oncle Max – 9/07/2022

Après cette première semaine de juillet, juste une note de mise en garde pour 3 points :

  • Un message d’avertissement d’André Mercier appelé à examiner des colonies mortes chez des apiculteurs : toutes sont mortes de faim par défaut de prévoyance après une récolte complète des réserves de miel. Ce qui restait dans le corps ne suffisait apparemment pas. A bon entendeur….. surtout pour ceux qui hivernent sur le seul corps de ruche et qui ont retiré toutes les hausses lors de leur dernière récolte. Le trou de miellée estival risque d’être important avec le manque de pluies prévu en ce moment pour les semaines à venir.
  • Traitement varroa : ceux qui utiliseront un traitement à base de thymol devront éviter de le faire par fortes chaleurs (+30°C). Dans la quinzaine qui vient les prévisions s’approcheront de cette température limite. Un risque d’intoxication est possible au-delà des 30°C.
  • Frelon asiatique : il en a été aperçu à Limal, Nodebais et à Doiceau (RT) selon les informations reçues tout récemment. Un piégeage a été installé à Doiceau.

Frelon asiatique photographié cette semaine par notre collègue apiculteur Loïc à Limal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Traitement anti-varroa de fin d’été – Achat groupé

N’oubliez pas de commander vos produits de lutte contre le varroa pour le traitement de fin d’été !

Il nous est dorénavant autorisé d’acheter des médicaments pour les abeilles sur internet pour autant que le médicament soit autorisé dans l’UE et que ceux qui vendent aient l’agrément pour vendre ces médicaments.

C’est pourquoi le comité a décidé de faire un achat groupé de 2 produits utilisables en apiculture biologique, disponibles en France mais pas en Belgique: le Varromed et l’Apilife-Var. Thierry, notre secrétaire, vous a envoyé cette semaine un mail  détaillant les conditions de commande: faites-le sans tarder, SVP ! Il est important que tous les apiculteurs d’une même région traitent leurs abeilles à la même période pour éviter les réinfestations.

N’hésitez pas non plus à relire notre page: Conseil pratique: comment lutter contre la varroase des abeilles ?

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (02/07/2022)

Publié le 2 juillet 2022 par Maximilien de Neve

Note d’Oncle Max – 2/07/2022

En lisant la dernière phrase de Benoît Urbain dans l’éditorial de la revue Apiculture en Wallonie de mai-juin 2022, je confirme aussi que mes deux meilleures colonies ont perdu 5 kg de poids depuis le 27 mai dont 2.5 kg cette dernière semaine. Par contre nos amis ardennais sont dans un tout autre schéma de récolte où certains battent des records de production. Notre récolte de printemps a été très bonne et donc inutile de se plaindre. Certains micro-écosystèmes permettent de faire mieux que la moyenne régionale; tout dépend, comme toujours, des plantes mellifères poussant sur un sol ayant assez de réserves hydriques dans un environnement proche.

Depuis une bonne semaine, je me demande quand devrais-je faire ma récolte d’été? Au plus tôt au mieux. J’attends la convergence de trois éléments : la floraison de notre grand tilleul argenté (tardif), une bonne météo et une bonne date dans le calendrier lunaire. Les 5, 6, 7 et 8 juillet sont 4 jours en principe propices pour la récolte du miel.

Pensons surtout à laisser assez de provisions à nos abeilles pour ces mois de juillet et août et à faire le traitement contre les varroas; bref, à planifier déjà l’hivernage des colonies.

Toujours dans notre dernière revue (A en W), un très bon article de Jean-Luc Strebelle sur le travail du miel et en particulier sur le contrôle de sa cristallisation est à découvrir.

Pour notre rucher tampon, nous avons en préparation pour l’hivernage 10 colonies en bonne forme. Elles ont suffisamment de réserves pour juillet et août dans leur hausse respective. Nous n’avons toujours pas vu de frelon asiatique, mais il faudra y passer de temps à autre pour vérifier qu’il n’est pas de retour (l’an dernier, Geoffroy, qui a ses ruches à 400m, a eu deux colonies décimées par des frelons asiatiques).  Nous nous posons la question sur un piégeage préventif, mais ce dernier risque de les attirer.

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (25/06/2022)

Publié le 25 juin 2022 par Maximilien de Neve

Note d’Oncle Max – 25/06/2022

Nous voilà dans les premiers jours qui raccourcissent, ce qui entraîne progressivement la nature, et en particulier les abeilles, dans la phase de récession annuelle.

En allant voir le site https://meteomiel.com  MeteoMiel – Vos données apicoles sécurisées  j’ai été surpris de voir la différence entre nos régions pour les miellées.

J’ai repris ci-après les graphes du BW, Namur et Luxembourg.

Pour cette dernière province, j’ai eu la confirmation d’une apicultrice de Bastogne qui, aujourd’hui, a déjà plus de 100kg sur certaines de  ses colonies (Buckfast, il va de soi). Ils ont été peut-être plus arrosés que nous ces derniers temps. En tout cas, je pense que les changements climatiques accentuent les disparités entre régions et entre ruchers d’une même région selon les sols (réserves hydriques) et l’environnement floral.  De toute manière, il a été confirmé que les tilleuls du BW ont peu donné de miel malgré les floraisons, à quelques exceptions près. Le châtaignier est déjà en fleurs, soit plus de 15 jours d’avance sur le calendrier habituel (qui ne le sera bientôt plus !).

Autre sujet à ne pas oublier : traitement contre les varroas :  mardi dernier j’ai assisté au GT Sanitaire (groupe de travail) où 2 participants aux discussions avec l’Afsca nous ont confirmé que nous pouvons acheter des produits vétérinaires via internet, pour autant que le produit soit agréé au sein de l’UE et que le vendeur ait l’agrément de vendre des produits vétérinaires. Nous avons déjà été servis par la pharmacie Razimbaud à Narbonne en France ( https://mapharmanaturelle.com/contact/ ), mais il devrait exister d’autres pharmacies en Allemagne ou ailleurs selon le produit que vous déciderez d’utiliser. A chacun de surfer sur internet en fonction de ce qu’il cherche. Que ce soit une formule chimique (Apivar, Apistan), une formule « acide » (oxalique, formique, Varromed Beevital, ApiBioxal, Oxybee) ou une formule « thymol » (Thymovar, ApilifeVar, Apiguard). Un regroupement des achats permettrait d’avoir de meilleurs offres de prix.

Enfin, lors de votre dernière récolte, n’oubliez pas de laisser assez de réserves à vos abeilles pour passer le cap juillet-août sans encombres, car ces deux dernières années, certaines colonies ont été en disette profonde après la récolte et certaines ne s’en sont pas remises. Revient alors la question : hiverner avec ou sans hausse (dans le cas de ruches à hausses multiple; pour les divisibles c’est une autre approche). Optant pour la première solution, je compte laisser une hausse avec suffisamment de miel (6 à 8 cadres), préférant cette solution là à celle de prendre tout le miel et à le remplacer directement par 6 à 7 kg de sirop.

PS : pour ceux qui ont encore besoin de bocaux, couvercles, ou autres choses pour leurs ruches, le Moulin de Bierges (Ets Laverdure-Vromman) sera fermé ce 1er Juillet au 17 Juillet. Ensuite du 21 au 28 août. Sinon, il faudra aller à Fernelmont (Beeboxworld) ou aux Ruchers Mosans à Dinant.

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