Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/11/2016)

Note d’Oncle Max -18/11/2016

Notre ami Guy qui conduit ses colonies en divisibles « Langstroth » m’a très aimablement communiqué sa façon de conduire ses colonies pour vous la faire partager.
Je pense que ses conseils pourraient aussi être utiles à ceux qui conduisent leurs colonies avec des ruches Warré, bien que ces dernières ont des corps moins volumineux :

« Depuis la varroase et les traitements, je ne conduis plus mes Langstroth (L) comme prévu à l’origine, ne voulant pas récolter du miel qui aurait séjourné dans des rayons qui ont été exposés aux produits chimiques !!!  Je travaille également avec des hausses DB et des haussettes de fabrication « maison » de +/- 11 cm de hauteur (avec des cadres de 10.5 cm de hauteur – ou 10 cm sous l’oreille des cadres).   Ndlr : 2 corps L sont équivalents à un corps DB + une hausse DB.

Un seul corps L étant trop petit pour contenir une colonie de production, je conduis mes L sur 2 corps en permanence. Pour l’hivernage, j’essaye de réduire à 16 cadres (2 x 8). Lorsque j’hiverne sur 8 cadres, je mets 2 partitions en rives et la colonie au centre !
Hiverner sur 2 corps L facilite les réunions en toute fin de saison. On met le maximum de nourriture en haut avec un peu de couvain et le maximum de couvain en bas !

Depuis que j’isole mes ruches par l’extérieur (avec des plaques de styrodur), je suis moins regardant à les mettre absolument sur 8 cadres, vu qu’il n’y a plus de moisissures. Les fortes colonies peuvent rester sur 9 ou 10 cadres dans le corps supérieur si ceux-ci contiennent nourriture et/ou pollen.
Des cadres avec réserve, mais devant être réformés, peuvent être placés en rives dans le corps inférieur maintenu sur 9 ou 10 cadres.

Au printemps, dès que les colonies sont prêtes, je pose la grille et une haussette. S’il manque de place pour la ponte dans le corps L supérieur, je remplace les partitions par des cires ou des cadres vides du corps inférieur. Il m’arrive aussi de transférer des cadres de nourriture résiduels (conservés au frigo) dans le corps du bas (pas de désoperculation !).

Si la récolte est bonne, je place une deuxième haussette sur la grille et si nécessaire j’en rajoute … de telle manière que tout le miel de printemps puisse être stocké. Après les 2 ou 3 premiers jours de floraison du robinier, je pose une nouvelle haussette vide sur la grille et sur celle-ci un chasse abeilles sous les haussettes de miel de printemps que je porterai en miellerie le lendemain.
Dès la récolte du robinier terminée et ventilée, je place une hausse DB standard sur la grille et ensuite le chasse-abeilles et la haussette de robinier par-dessus !
En l’absence de colza, je n’extrais que 2 fois pour obtenir « printemps », « robinier » et « été ».
Tout le miel étant rentré en miellerie, je mets le déshumidificateur en route et je commence par extraire le robinier afin de le garder le plus pur possible !

Conduire des ruches avec cadres témoins apporte aussi pas mal d’avantages ! »

Remarque d’Oncle Max : j’observe que notre ami Guy limite sa conduite en divisible avec 2 corps L ; au-delà il travaille avec des haussettes «maison» pour des miels différenciés ou avec des hausses DB; Il ne rajoute jamais un troisième corps L ou même un quatrième. Il a raison car cela risquerait de provoquer un choc thermique à la colonie, vu le volume supplémentaire ajouté. Sa méthode douce et respectueuse des abeilles mérite d’être soulignée.

Journée de l’arbre: samedi 26 novembre

La journée de l’arbre, c’est à la Sainte-Catherine, période de l’année où ‘tout bois prend racine’. C’est effectivement la meilleure période pour planter le plupart des arbres et arbustes: le sol est à présent bien mouillé et pas encore gelé, les plantes n’ont pas de grands besoins, elles ont tout l’hiver pour pousser leurs premières nouvelles radicelles et que la terre adhère à nouveau bien aux racines. Il n’en est pas de même si on plante des plants en container, en mars ou en avril, alors que les feuilles éclosent déjà. Malgré que le temps maussade ne nous inspire sans doute pas beaucoup et que ce n’est pas très valorisant pour nous de planter un morceau de bois nu dans le sol, prenons notre courage à 2 mains et plantons maintenant arbres et arbustes mellifères !

La SRAWE participera à la journée de l’arbre à Wavre; elle se tiendra ce samedi 26 novembre de 10 à 16 heures au parc Nelson Mandela, autour du Château de l’Ermitage; on y distribuera des érables et des fruitiers. Nous y tiendrons notre stand sur l’abeille et donnerons des explications à toutes les personnes intéressées. Tous ceux qui veulent nous rejoindre sont les bienvenus ! Toutes les infos sur le site officiel de la ville de Wavre

Vous pourrez trouver de nombreux articles sur les plantes mellifères sur notre site web en faisant une recherche dans la catégorie: Plantes mellifères; vous trouverez des listes d’arbres et arbustes mellifères sur notre page Des fleurs au jardin, pour les abeilles

Marché de Noël cherche apiculteur !

Bonjour, je m’appelle Angélique Servranckx et je suis éducatrice à la Résidence du Chenoy à Ottignies. Nous organisons un marché de Noël le jeudi 22 décembre à 14h30. Nous sommes à la recherche d’un(e) apiculteur/trice interessé(e) pour présenter et vendre des produits de la ruche. N’hésitez pas à me contacter. Merci d’avance.

Téléphone: 010/410787

Cultures intermédiaires automnales et développement des colonies d’abeilles mellifères

L’installation d’un couvert végétal automnal à la suite des récoltes de céréales est pratique courante dans le milieu agricole. Si certains apiculteurs-trices se réjouissent de ces possibilités de butinage, d’autres suspectent un affaiblissement des colonies d’abeilles après le butinage sur ces cultures intermédiaires et craignent un épuisement prématuré des abeilles d’hiver. L’essai présenté ici avait pour objectif d’évaluer si le butinage tardif provoque un affaiblissement ou, au contraire, une stimulation des colonies avant l’hiver et s’il influence l’hivernage. Il visait également à déterminer si les cultures intermédiaires implantées directement après une céréale à paille, dont la semence a été enrobée à l’aide de néonicotinoïdes, peuvent représenter un danger potentiel pour l’abeille. …

Un article intéressant de la recherche agronomique Suisse renseigné par Guy; à lire et à télécharger sur: http://www.agrarforschungschweiz.ch/archiv_11fr.php?id_artikel=2157

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (12/11/2016)

Dimanche prochain, 20 novembre: Conférence «Observations au trou de vol», par Renaud Delfosse

Au trou de vol : que pouvons-nous observer pour glaner des informations sur l’état d’une colonie avant même d’ouvrir une ruche ?
Une bonne observation extérieure de nos abeilles nous permet d’effectuer un diagnostic rapide sans les déranger: en observant la façon dont elles volent, en écoutant le bruissement de la grappe, en surveillant le cadre-témoin.

Dimanche prochain, 20 novembre: Assemblée Générale de la SRAWE

La conférence sera suivie de l’AG de la SRAWE. L’assemblée générale est l’occasion pour tous les membres d’exprimer comment ils souhaitent que notre société évolue dans le futur. C’est à cette occasion que les thèmes des activités de l’année prochaine seront choisis.

Nous parlerons aussi du recensement européen des ruches, et de la façon dont nos comptons l’organiser pour notre société.

Dimanche 20 novembre à 14 heures chez Michel Fraiteur, rue de Basse-Biez, 32 à Grez-Doiceau

Revue n°48 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • Calendrier
  • Aethina tumida
  • Le petit mot du rédacteur
  • Recensement des ruches
  • Disgressions autour du congrès d’Apiculture de Clermont-Ferrand

revue-n48-novembre-2016

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Le Tetradium de Daniel, ce grand oublié

Dans un environnement de plus en plus pauvre en terme de biodiversité, les apiculteurs et autres amoureux de la nature sont depuis de nombreuses années maintenant habitués à (re)planter des espèces végétales qui sont favorables aux insectes pollinisateurs. Que ce soient des herbacées, des buissons ou des arbres, toutes ces plantes fournissent à nos insectes pollen et nectar en diverses quantités. Il est important, quand on fait l’effort de semer ou planter de telles variétés végétales, de penser à l’étalement des floraisons dans la saison.

Dans les espèces d’arbres que nous pouvons planter pour nos abeilles, peu d’entre nous pensent au Tetradium de Daniel (Tetradium daniellii). Pourtant cet arbre est connu pour être très mellifère. Dans ses contrées d’origine (Chine et Corée) il porte le nom d’ « arbre à miel ». Lorsque il y a quelques années j’ai cherché à en acquérir, le seul pépiniériste qui en avait m’a immédiatement demandé si j’étais apiculteur. Cet arbre a été importé en occident au 19ème siècle et est très connu des apiculteurs allemands, hongrois et également de l’autre côté de l’Atlantique aux U.S.A. et au Canada. Comment se fait-il qu’en Belgique et en France il soit à ce point ignoré ?

Le Tetradium est un arbre très rustique, qui supporte des températures descendant à -25°C. Il peut atteindre une taille de 20 mètres, pour une couronne faisant environ 5 mètres de diamètre. Il vit entre 15 et 40 ans. L’intérêt de sa floraison est qu’elle produit beaucoup de nectar et ce pendant une durée assez longue dans la saison. Il est dans une moindre mesure source de pollen. Le Tetradium peut fleurir de la fin du printemps jusqu’à la mi-août. Durant toute sa floraison, l’arbre n’est qu’on doux vrombissement des milliers d’abeilles qui le visitent. Contrairement au robinier (faux acacia), il ne présente pas d’alternance au niveau de sa floraison.

Tetradium Daniellii de 7 ans - il fleurit depuis 3 ans

Tetradium Daniellii de 7 ans – il fleurit depuis 3 ans

PS – 07/2024: premières fleurs de T.D. chez Carole, à Gottechain, 3 ans après la plantation

Le feuillage du Tetradium est caduc

Le feuillage du Tetradium est caduc

Je n’ai pas trouvé beaucoup de littérature concernant la multiplication du Tetradium de Daniel. Le bouturage semble peu efficace. J’ai quand même tenté une dizaine de boutures que j’ai prélevées à la fin septembre, période à laquelle je fait beaucoup de boutures d’autres espèces végétales. Nous verrons au printemps quel sera le taux de réussite de ce bouturage. Je préfère toujours le bouturage, dans la mesure du possible, au semis, car on peut non seulement sélectionner les meilleurs plants pour leurs caractéristiques, au contraire des graines qui sont le résultat d’un croisement génétique, mais en plus on gagne quelques années dans le développement des plants.

Malgré tout, comme il semble difficile de bouturer notre Tetradium, je vais tenter le semis. A la fin de la saison, les groupes de fleurs, appelés corymbes, ayant été fécondés, produisent un grand nombre de petites graines noires et brillantes. Ces graines peuvent être facilement récoltées. Il faut impérativement les mettre au froid pendant une dizaine de jours, faute de quoi elles ne germeront pas.

Les graines sont groupées

Les graines sont groupées

Récolte des graines de Tetradium Daniellii

Récolte des graines de Tetradium Daniellii

À l’heure où les aléas climatiques perturbent les cycles de floraisons, et où la disponibilité de nourriture pour nos abeilles n’est pas toujours assurée, nous devons plus que jamais multiplier les espèces de plantes mellifères. Le Tetradium de Daniel en est une que nous devons prendre en compte.

Ivan

En vente à la pépinière Le Try, à Céroux-Mousty: https://www.letry.be/recherche/detail/plante/code/TEDAN

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (29/10/2016)

Le salon BeeAttitude, c’est pour bientôt !

Bonjour à toutes et à tous,
Vous n’êtes pas sans savoir que le prochain Salon Européen des produits de la ruche se tiendra pas très loin de chez nous, à Louvain-la-Neuve les 11, 12 et 13 novembre prochain.
L’entrée est gratuite pour la visite des stands des exposants (la liste des exposants est visible sur le site du Cari: matériel, produits de la ruche,… seront en vente).

Un bar à miel est également ouvert ou l’on aura la possibilité d’y déguster des bières à base de miel.

Les conférences sont payantes (10 € par jour ou 20 € pour les 3 jours) et les animations sont gratuites (mais à réserver). Les réservations et paiements doivent se faire avant le 8 novembre. Il y a également moyen de réserver un lunch végétalien pendant les 3 jours.

Tous les renseignements se trouvent dans les fichiers joints et sur le site du Cari: https://carievenement.wordpress.com/. Venez nombreux car l’événement est organisé tous les 3 ans par le CARI et la prochaine fois ce sera en 2019.

N’oubliez pas de faire passer cette annonce à votre entourage ou toute personne intéressée par l’événement.

Bonne journée,
Pascal

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Certificat interuniversitaire en apiculture

Une formation organisée d’octobre 2016 à juin 2017 et qui s’adresse à tout titulaire d’un diplôme de docteur en médecine vétérinaire, de bio-ingénieur ou de biologiste souhaitant se spécialiser dans le domaine de l’apiculture.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (15/10/2016)

Ce mercredi 19 au Festival Nature Namur: film & débat: produits chimiques – pesticides

Ce mercredi 19 octobre à 17.00 hr à Acinapolis, à Jambes, dans le cadre du Festival Nature Namur, sera présenté le documentaire ‘Produits chimiques: nos enfants en danger’ de Martin Boudot.

La projection sera suivie d’un débat avec Alfred Bernard, professeur de Toxicologie de l’UCL et directeur de recherche au FNRS, Bruno Schiffers responsable du laboratoire de phytopharmacie au sein de l’Unité Analyse Qualité Risques de Gembloux Agro-Bio Tech et Pierre Van Cutsem, professeur de biologie végétale et spécialiste en biotechnologie appliquée.

7€ ; inscription obligatoire en ligne sur le site http://www.festivalnaturenamur.be/focus-environnement

Pour en savoir + sur le film: http://www.inexplique-endebat.com/2016/02/produits-chimiques-nos-enfants-en-danger.html

Continuer la lecture

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (08/10/2016)

Note d’Oncle Max – 8/10/2016

Qu’ont bien pu rentrer comme nectar et pollen nos abeilles durant ces 4 dernières semaines relativement sèches ? Ce que j’ai observé, ce sont des rentrées récentes de pollen de couleur bleu-mauve, principalement. Ce serait du pollen de phacélies, mais je n’ai pas vu de champs dans les environs immédiats de mon rucher.  Par contre, j’ai observé un nombre inhabituellement élevé de cultures de moutarde cette année-ci (mais pas encore toutes en fleurs, fort heureusement).  Ces couvre-sols/engrais verts suscitent chez moi quelques points d’interrogation : d’une part ces plantes récupèrent non seulement le surplus d’azote dans le sol mais également les résidus de pesticides qui remontent dans les floraisons; d’autre part, je ne suis pas certain que le nectar ramené à la ruche soit si bon pour les colonies car il cristallise trop fort dans les alvéoles, ce qui engendrerait en hiver des problèmes d’absorption (besoin d’eau) et de diarrhées chez les abeilles.
La semaine prochaine les températures oscilleront entre 10°C (jour) et 5°C (nuit), ce qui conduira nos abeilles à se mettre en mode « hivernage ».
Pour ceux que cela intéresse de comparer les données météo de cette année avec l’activité de nos colonies : Météo 2016 à ce jour :http://www.meteo.be/meteo/view/fr/1088480-Graphiques+annuels.html

Un drône lutte contre les frelons asiatiques

Et pour récupérer des essaims trop haut perchés ?

Communication de l’AFSCA concernant les cires gaufrées

Suite aux problèmes de couvain en mosaïque, l’AFSCA demande aux apiculteurs belges de ne pas utiliser provisoirement les surplus ou réserves de cires gaufrées et de rayons de cire, et de ne pas les refondre (ou les faire refondre) pour réutilisation.

Ceci en attente des résultats des recherches en cours.

Le SPF précise le numéros de lots concernés mais sans citer le fabricant ou le distributeur (ce qui est évidemment très regrettable, les numéros de lots étant assignés par le fabricant): il s’agit des lots 212225 à 213110, commercialisés entre février 2015 et septembre 2016.

Selon ce qu’il me reste personnellement en stock, il s’agit de cire gaufrée produite ou distribuée par Bijenhof. Pour ceux qui n’ont plus leurs numéros de lots: il semble que cela soit toute la production 2015 et 2016 qui est concernée.

Si, comme ce sera sans doute souvent le cas, les cires gaufrées auront déjà été données aux abeilles et bâties, il y a lieu de retirer des ruches tous les cadres qui présentent des défauts d’occupation; par exemple des cadres placés au centre mais dont l’occupation reste irrégulière ou dans lesquels on trouve du couvain mort.

Ces cadres de réforme ne pourront pas être refondus pour en faire de la cire gaufrée; on peut les utiliser à d’autres fins: bougies, encaustique, …

Néanmoins, afin de ne pas contaminer notre équipement commun, nous vous demandons de ne pas apporter ces cadres suspects à notre atelier cire.

Message aux fédérations d’apiculture
Nos précédentes informations: couvain en mosaïque

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/09/2016)

Premier rapport du SPF Santé Publique sur les problèmes du couvain en mosaïque

Aucune conclusion pertinente en ce moment. Les solutions de savon utilisées pour que les cires ne collent pas au moule sont mises en cause. Dans certains cas, des cires d’origine chinoise contiennent trop d’acide stéarique

2016-09-14 Rapport problèmes du couvain

Achat groupé de déshumidificateurs

Le comité d’accompagnement vous propose un achat groupé de déshumidificateurs. Tous les détails dans ce document.

Attention, le nombre de déshumidificateurs disponibles étant fort limité, je vous conseille, si vous êtes intéressé, d’envoyer votre bon de commande au plus vite et de vous assurer que vous serez servi avant de payer !

Couleur Miel BeeAttitude

Les 11, 12 et 13 novembre prochains se tiendra Couleur Miel à Louvain-la-Neuve sur le thème du bien-être, de la santé et des abeilles; BeeAttitude: le site de l’évènement

Les apiculteurs sont invités à l’inauguration officielle, le vendredi à 13 heures:  Invitation Couleur Miel

On recherche aussi des bénévoles pour aider à organiser l’évènement. Les volontaires peuvent s’adresser au CARI; contacter Anne-Marie Squélart, info @ cari.be ou 010/473416

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Journée de l’arbre: 26 novembre à Wavre

Ce samedi 26 novembre se déroulera la journée de l’arbre au Château de l’Ermitage.

Le service de l’environnement de la ville nous a proposé d’y tenir un stand afin d’y expliquer la vie des abeilles. Nous avions déjà participé à cette journée l’an passé et cela avait été un vrai succès: beaucoup d’intérêt de la part du public présent. Nous avons donc bien sûr accepté.

Nous recherchons des volontaires pour tenir le stand; contacter le secrétaire, Pascal ou le président, Michel, SVP.

Avis du Conseil Supérieur de la Santé sur les insecticides néonicotinoïdes

Le CSS a publié le juin dernier un avis assez tranché sur les insecticides néonicotinoïdes.

Le CSS note qu’outre leurs effets déjà souvent décriés sur les écosystèmes (déclin des abeilles et d’autres populations de pollinisateurs),  ces insecticides font courir de nombreux risques sur la santé humaine: neurotoxique, cancérigène, génotoxique, perturbateur du système endocrinien.

Les effets des expositions chroniques (par la chaîne alimentaire par ex.) sont incertains, de même que les effets d’une exposition cumulée à des mélanges de ces composés entre eux ou avec d’autres polluants.

Compte tenu des lacunes existantes, de l’utilisation massive des insecticides en question, du développement d’une résistance aux pesticides – qui conduit à l’utilisation de substances encore plus puissantes – et des préoccupations concernant les effets des expositions chroniques sur la santé publique, le CSS recommande vivement de poursuivre les recherches scientifiques sur les propriétés des composés (ainsi que des produits similaires) et leurs effets sur la santé des personnes et des écosystèmes […] En dehors de la réalisation de telles études, le CSS recommande de redoubler d’efforts pour concevoir d’autres méthodes et outils de lutte contre les ennemis des cultures.

Rapport complet à lire sur: http://www.health.belgium.be/fr/avis-9241-neonicotinoides

Revue n° 47 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

Au sommaire:

  • Le petit mot du rédacteur
  • Agenda apicole

Revue n° 46 septembre 2016

Publié dans Activités apicoles, Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/09/2016)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (22/09/2016)

Rappel: conférence « La propolis, un cadeau des abeilles aux hommes » par Charles Schramme.

Ce vendredi 23/09 à 20 heures à Grez-Doiceau.

Tous les détails sur notre page Calendrier 2016

Note d’Oncle Max – 21/09/2016

Certains ayant visité une dernière fois leurs colonies pour évaluer les réserves de nourriture ont remarqué le peu de pain d’abeilles (pollen) dans les cadres et s’en étonnent. Que faut-il en penser ?
Si la colonie est relativement forte et qu’il y a encore plusieurs cadres de couvain, on peut penser qu’une grande partie du pollen stocké a été utilisée pour nourrir ce couvain de fin d’été.
Actuellement ce faible stock de pollen n’a pas d’impact important, mais après le solstice d’hiver, fin janvier ou mi-février, lorsque la reine pourrait reprendre sa ponte durant une période plus douce, le risque de pénurie de pollen pourrait se faire sentir si les floraisons printanières hâtives ne sont pas encore sorties. Un appoint avec de la pâte protéinée (type Nektapoll) serait utile à partir de fin février-début mars.
A partir 1er octobre, comme les colonies seront en principe à la veille de leur hivernage effectif, les notes d’Oncle Max vont suivre le même rythme que les abeilles c’est à dire qu’elles ne seront plus hebdomadaires jusqu’à fin décembre. Toute question éventuelle pourra être transmise dans le formulaire de contact dans l’onglet « Newsletter » du site www.srawe.be

Septembre: le mois des vivaces

Septembre est le meilleur mois de l’année pour planter ou diviser les plantes vivaces; à condition bien sûr qu’il ait plu et que sol ne soit pas trop sec: ce devrait être le cas en cette fin de mois.

Une nourriture naturelle, saine, abondante et variée est la première condition pour la bonne santé de nos abeilles. Planter des vivaces au mois de septembre assure une bonne reprise et des plantes plus vigoureuses. Alors n’hésitons pas !

Vous retrouverez sur notre page Des fleurs au jardin, pour les abeilles des conseils de plantation et des listes de plantes utiles.

Helléborus niger ...

Helléborus niger …

... une plante vivace qui offre du pollen au printemps

… une plante vivace qui offre du pollen au printemps

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/09/2016)

Note d’Oncle Max (10 & 13/09/2016)

Si le temps paraît favorable pour les abeilles, qu’on ne s’y trompe pas …. il fait non seulement trop chaud pour la saison mais surtout trop sec, ce qui induit forcément un blocage systématique des nectaires des quelques floraisons automnales. Seulement les renouées du Japon en bord de ruisseaux peuvent encore apporter quelques grammes de nectar et un peu de pollen, mais le lierre ne semble pas (encore) attirer les abeilles en ce moment. NB: On vient de me rapporter que ce dernier avait déjà commencé de fleurir à certains endroits bien exposés.
A partir du vendredi 16/9, les températures nocturnes descendront à 10°C; avant cette date, les nourrisseurs devraient être remplacés par l’isolation d’hiver. Pour ceux qui veulent faire une dernière visite de contrôle, les meilleurs jours seront les lundi 12, mardi 13 et mercredi 14/9 avant une baisse générale des températures diurnes et nocturnes à partir de ce vendredi 16/9.

Programme apicole 2017-2019 & dénombrement des ruches: le projet

Le programme peut maintenant être téléchargé sur: Agriculture.wallonie.be – Programme apicole 2017-2019

SOCIÉTÉS DES ARAIGNÉES ET INSECTES

DES ORIGINES DE LA VIE SOCIALE À LA NUTRITION ET L’HYGIÈNE COLLECTIVE

L’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique
vous invite à cette  session spéciale du Collège Belgique. Elle aura lieu les mardis 20 septembre, 4 octobre et 11 octobre 2016 au Palais provincial de Namur.

Accès gratuit. Inscription préalable sur le site internet www.academieroyale.be. L’inscription se fait sur la page de la leçon (bouton « inscription »), après la création d’un compte personnel (cliquer sur « créer un compte », en bas à gauche de la page d’accueil).

Le programme: Collège Belgique Namur 2016

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/09/2016)

Note d’Oncle Max (3/9/2016)

Vous avez sûrement observé un changement dans la nature cette semaine : les amélanchiers sont déjà en couleur d’automne comme certains autres arbres et arbustes; d’autres comme le sorbier ont déjà perdu une bonne partie de leur feuillage. C’est un peu tôt comme signal d’automne.
Observant cela, je ne vais pas tarder à faire le nourrissement d’hiver, vraisemblablement ce week-end, car après une vague de chaleur, nous pourrions avoir une vague de froid.
Certaines de mes colonies sont incommodées par l’ApilifeVar et dénigrent le sirop de stimulation (cfr note précédente) que je leur donne préalablement au prochain nourrissement.  Quant aux colonies que je soigne seulement aux huiles essentielles incorporées dans le sirop, elles semblent s’en accommoder sans problèmes.

Loque américaine (suite & fin provisoire)

Dans des nouvelles précédentes, nous vous informions en première urgence des règles applicables aux zones de protection contre la loque américaine, du mode de propagation de la maladie et des mesures de prévention (voir Nouvelles 07/08, Nouvelles 20/08 & Nouvelles 27/08).

Voyons maintenant comment détecter la maladie et les mesures à prendre si elle se déclare.

 Symptômes et détection de la maladie

La loque américaine est causée par une bactérie, Paenibacillus larvae. Comme son nom l’indique, elle s’attaque au couvain: le bacille se nourrit du corps des larves. Les nymphes plus âgées ou les abeilles adultes ne sont jamais malades de la loque américaine.

Depuis l’infection jusqu’à la mort de la larve, on compte 6 jours, de sorte que la mort ne survient généralement qu’après l’operculation de la cellule, au moment où la larve devrait se transformer en nymphe. En conséquence, les premiers signes de la maladie peuvent facilement passer inaperçus.

Les symptômes suivants peuvent faire suspecter la loque américaine:

  • couvain clairsemé composé de cellules operculées, de cellules ouvertes avec œufs et larves, et de cellules vides ou contenant des restes de larves atteintes, ou des écailles. Cela provient du fait que les cellules infectées ne sont plus nettoyées par les abeilles et que la reine ne pond plus que dans les cellules indemnes, éparses.
  • cellules à l’opercule affaissé, ou perforé; les opercules ont une couleur un peu plus foncée que la normale
  • la larve a une consistance gluante, visqueuse  (test de l’allumette: introduire une allumette dans une cellule et la retirer: en cas de loque américaine, la masse gluante s’étire sur plus d’un centimètre),
  • odeur terreuse, argileuse; lorsque la maladie est déjà à un stade avancé, odeur de pourriture.

La progression de la maladie peut être lente, l’affaiblissement des ruches progressif. Le problème n’est souvent détecté que quand la maladie est déjà à un stade avancé.

Lutte et désinfection

Si la colonie est suspecte d’être atteinte ou d’être contaminée, l’apiculteur est tenu d’en faire immédiatement la déclaration à l’AFSCA, à l’ Unité Provinciale de Contrôle (UPC) dont dépend le rucher.

L’UPC envoie alors l’assistant apicole, qui prélève des échantillons et les envoie au CERVA (Centre d’études et de recherches vétérinaires et agrochimiques)

Si les échantillons sont positifs (contiennent des spores), toute colonie contaminée est détruite; les colonies voisines suspectes du même rucher feront l’objet d’une procédure d’essaimage artificiel si la saison le permet (il n’est pas clair de savoir ce qui se fait si la saison ne permet plus l’essaimage artificiel – probablement destruction aussi). Une zone de protection de 3 km de rayon est établie et les autres colonies du cercle sont également examinées.

La destruction (soufrer la colonie en fermant tous les orifices, puis brûler les cadres avec les abeilles) doit se faire le soir ou le matin, quand toutes les abeilles sont rentrées; enterrer les cendres.

La technique de formation d’un essaim artificiel est drastique: il faut enfermer les abeilles durant 48 heures dans une ruche désinfectée, sans cadre support ni nourriture. Les abeilles vont se brosser l’une l’autre et se débarrasser d’un grand nombre de spores. Ensuite, on la nourrit progressivement et on la stimule au sirop pour favoriser la production de cire des abeilles cirières.

Noter que la formation d’un essaim artificiel est une possibilité qui épargne la colonie contaminée (ou suspecte), mais dont le résultat n’est nullement garanti. Il y a donc lieu de mettre en balance la sauvegarde possible d’une colonie avec le risque du maintien d’un foyer d’infection. Il est clair également que, si cette technique a des chances de réussite avec une colonie forte, en début d’infection, en mai quand le miellée en est à son début, elle n’en a plus beaucoup avec une colonie affaiblie, fortement infectée, ou après le mois de juillet !

Les vieilles ruches seront brûlées. Les ruches neuves et en bon état doivent être soigneusement grattées, désinfectées à la flamme puis placées dans un bain de soude (soude caustique, 1kg pour 10 litre) ou phosphate tri-sodique : Na3PO4 à 6 % dans l’eau bouillante + détergent type Lessive Saint-Marc) ou dans un bain d’eau de Javel (1 berlingot dans 6 litres d’eau, 30 minutes d’immersion).

Disons enfin que, si des traitements antibiotiques sont possibles, ils sont strictement déconseillés: non seulement ils n’ont pas d’action sur les spores mais il présentent aussi des risques pour la santé humaine à travers les résidus dans le miel.

Pour en savoir plus:

Apivet.eu: blog vétérinaire apicole

L’entretien du matériel – CARI

Blog: les ruchers du Perthois

Groupement de défense sanitaire des abeilles de l’Eure; Gestion des risques de la loque américaine

Le SPF Santé publique enquête sur les plaintes d’apiculteurs belges

Le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement a lancé des recherches après le signalement de plusieurs cas de « mosaïque » par des apiculteurs belges. Ce symptôme apparaît lorsque les œufs et les larves d’abeilles ne se développent pas normalement.

Fin juillet, un premier cas a été signalé au SPF Santé publique par un apiculteur qui a observé un développement en mosaïque du couvain dans ses ruches. Ce phénomène signifie que les œufs et les larves d’abeilles ne se développent pas ou se développent de façon incomplète, ce qui met en danger la croissance des populations d’abeilles. Depuis, une dizaine de notifications similaires ont été déposées par d’autres apiculteurs, laissant supposer un lien entre les différents cas. La DG Animaux, Végétaux et Alimentation du SPF cherche à savoir si la cire d’abeille utilisée pour construire les rayons est la cause du problème.

NB: noter que ce symptôme peut aussi être lié à la loque américaine

A lire sur: SPF Santé Publique: enquête sur les plaintes d’apiculteurs

Programme apicole 2017-2019 & dénombrement des ruches: invitation à une soirée d’information

Invitation à la séance d’information du 12 septembre 2016 à 14H, à Namur

Invitation séance d’info Programme API

Revue n° 16 du CRA Nivelles

Au sommaire:

  • le petit mot du rédacteur
  • calendrier & infos apicoles

Revue N°46 AOÛT 2016

Publié dans Activités apicoles | Marqué avec , | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/09/2016)