Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/11/2016)

Note d’Oncle Max -18/11/2016

Notre ami Guy qui conduit ses colonies en divisibles « Langstroth » m’a très aimablement communiqué sa façon de conduire ses colonies pour vous la faire partager.
Je pense que ses conseils pourraient aussi être utiles à ceux qui conduisent leurs colonies avec des ruches Warré, bien que ces dernières ont des corps moins volumineux :

« Depuis la varroase et les traitements, je ne conduis plus mes Langstroth (L) comme prévu à l’origine, ne voulant pas récolter du miel qui aurait séjourné dans des rayons qui ont été exposés aux produits chimiques !!!  Je travaille également avec des hausses DB et des haussettes de fabrication « maison » de +/- 11 cm de hauteur (avec des cadres de 10.5 cm de hauteur – ou 10 cm sous l’oreille des cadres).   Ndlr : 2 corps L sont équivalents à un corps DB + une hausse DB.

Un seul corps L étant trop petit pour contenir une colonie de production, je conduis mes L sur 2 corps en permanence. Pour l’hivernage, j’essaye de réduire à 16 cadres (2 x 8). Lorsque j’hiverne sur 8 cadres, je mets 2 partitions en rives et la colonie au centre !
Hiverner sur 2 corps L facilite les réunions en toute fin de saison. On met le maximum de nourriture en haut avec un peu de couvain et le maximum de couvain en bas !

Depuis que j’isole mes ruches par l’extérieur (avec des plaques de styrodur), je suis moins regardant à les mettre absolument sur 8 cadres, vu qu’il n’y a plus de moisissures. Les fortes colonies peuvent rester sur 9 ou 10 cadres dans le corps supérieur si ceux-ci contiennent nourriture et/ou pollen.
Des cadres avec réserve, mais devant être réformés, peuvent être placés en rives dans le corps inférieur maintenu sur 9 ou 10 cadres.

Au printemps, dès que les colonies sont prêtes, je pose la grille et une haussette. S’il manque de place pour la ponte dans le corps L supérieur, je remplace les partitions par des cires ou des cadres vides du corps inférieur. Il m’arrive aussi de transférer des cadres de nourriture résiduels (conservés au frigo) dans le corps du bas (pas de désoperculation !).

Si la récolte est bonne, je place une deuxième haussette sur la grille et si nécessaire j’en rajoute … de telle manière que tout le miel de printemps puisse être stocké. Après les 2 ou 3 premiers jours de floraison du robinier, je pose une nouvelle haussette vide sur la grille et sur celle-ci un chasse abeilles sous les haussettes de miel de printemps que je porterai en miellerie le lendemain.
Dès la récolte du robinier terminée et ventilée, je place une hausse DB standard sur la grille et ensuite le chasse-abeilles et la haussette de robinier par-dessus !
En l’absence de colza, je n’extrais que 2 fois pour obtenir « printemps », « robinier » et « été ».
Tout le miel étant rentré en miellerie, je mets le déshumidificateur en route et je commence par extraire le robinier afin de le garder le plus pur possible !

Conduire des ruches avec cadres témoins apporte aussi pas mal d’avantages ! »

Remarque d’Oncle Max : j’observe que notre ami Guy limite sa conduite en divisible avec 2 corps L ; au-delà il travaille avec des haussettes «maison» pour des miels différenciés ou avec des hausses DB; Il ne rajoute jamais un troisième corps L ou même un quatrième. Il a raison car cela risquerait de provoquer un choc thermique à la colonie, vu le volume supplémentaire ajouté. Sa méthode douce et respectueuse des abeilles mérite d’être soulignée.

Journée de l’arbre: samedi 26 novembre

La journée de l’arbre, c’est à la Sainte-Catherine, période de l’année où ‘tout bois prend racine’. C’est effectivement la meilleure période pour planter le plupart des arbres et arbustes: le sol est à présent bien mouillé et pas encore gelé, les plantes n’ont pas de grands besoins, elles ont tout l’hiver pour pousser leurs premières nouvelles radicelles et que la terre adhère à nouveau bien aux racines. Il n’en est pas de même si on plante des plants en container, en mars ou en avril, alors que les feuilles éclosent déjà. Malgré que le temps maussade ne nous inspire sans doute pas beaucoup et que ce n’est pas très valorisant pour nous de planter un morceau de bois nu dans le sol, prenons notre courage à 2 mains et plantons maintenant arbres et arbustes mellifères !

La SRAWE participera à la journée de l’arbre à Wavre; elle se tiendra ce samedi 26 novembre de 10 à 16 heures au parc Nelson Mandela, autour du Château de l’Ermitage; on y distribuera des érables et des fruitiers. Nous y tiendrons notre stand sur l’abeille et donnerons des explications à toutes les personnes intéressées. Tous ceux qui veulent nous rejoindre sont les bienvenus ! Toutes les infos sur le site officiel de la ville de Wavre

Vous pourrez trouver de nombreux articles sur les plantes mellifères sur notre site web en faisant une recherche dans la catégorie: Plantes mellifères; vous trouverez des listes d’arbres et arbustes mellifères sur notre page Des fleurs au jardin, pour les abeilles

Marché de Noël cherche apiculteur !

Bonjour, je m’appelle Angélique Servranckx et je suis éducatrice à la Résidence du Chenoy à Ottignies. Nous organisons un marché de Noël le jeudi 22 décembre à 14h30. Nous sommes à la recherche d’un(e) apiculteur/trice interessé(e) pour présenter et vendre des produits de la ruche. N’hésitez pas à me contacter. Merci d’avance.

Téléphone: 010/410787

Cultures intermédiaires automnales et développement des colonies d’abeilles mellifères

L’installation d’un couvert végétal automnal à la suite des récoltes de céréales est pratique courante dans le milieu agricole. Si certains apiculteurs-trices se réjouissent de ces possibilités de butinage, d’autres suspectent un affaiblissement des colonies d’abeilles après le butinage sur ces cultures intermédiaires et craignent un épuisement prématuré des abeilles d’hiver. L’essai présenté ici avait pour objectif d’évaluer si le butinage tardif provoque un affaiblissement ou, au contraire, une stimulation des colonies avant l’hiver et s’il influence l’hivernage. Il visait également à déterminer si les cultures intermédiaires implantées directement après une céréale à paille, dont la semence a été enrobée à l’aide de néonicotinoïdes, peuvent représenter un danger potentiel pour l’abeille. …

Un article intéressant de la recherche agronomique Suisse renseigné par Guy; à lire et à télécharger sur: http://www.agrarforschungschweiz.ch/archiv_11fr.php?id_artikel=2157

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