Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (11/08/2018)

Note d’Oncle Max – 11/08/2018

Après ce dimanche (30-31°C) les températures vont osciller entre 21°C et 24°C à partir de lundi, ce qui me paraît opportun pour effectuer le premier traitement varroa.
Traitement varroa : sujet oh combien délicat à traiter car déjà fort débattu depuis des années.
C’est aussi un sujet que je maîtrise moins bien car, d’une part, à Gottechain, il semble que le niveau d’infestation est très bas et, d’autre part, je n’aime pas perturber mes colonies avec des produits qui dérangent l’équilibre des phéromones dans la ruche et encore moins ouvrir mes ruches après le 1er octobre (traitement à l’acide oxalique en décembre).
Eradiquer le varroa est utopique, mais il faut essayer de limiter sa propagation en espérant que d’ici quelques années les lignées d’abeilles résistantes au varroa (abeilles VSH) soient suffisamment répandues. D’ici là examinons les différents traitements :
Usuellement assez « hard » avec des molécules chimiques (Apistan et Apivar) ou depuis quelques années assez « soft » avec des traitements aux huiles essentielles (pas encore très probantes). Entre les deux il y a les traitements « medium » avec du thymol (Thymovar ou ApilifeVar- qui contient du camphre en plus) ou à l’acide oxalique/formique (Varromed ou BeeVital HiveClean).
Les traitements à l’Apistan/Apivar sont efficients à 80-85%; ceux à l’acide oxalique à 75-80% et ceux au Thymol à 70%-75%. Pour les premiers c’est un seul traitement (lanières/languettes) pendant 5 à 6 semaines, voire 8 à 10 semaines ; pour ceux au Thymol ce sont 2 traitements consécutifs de 3 semaines et ceux à l’acide oxalique, ce sont 3 traitements suivant les recommandations (voir liens ci-après).
Aujourd’hui, il ne faut pas oublier les techniques complémentaires comme l’encagement des reines pour bloquer temporairement la ponte afin d’augmenter l’efficacité de certains traitements (acides oxalique et formique) lorsqu’il y a peu ou plus de couvain.
Normalement, il faut d’abord évaluer la quantité de varroas dans la colonie. Pour ce faire, il faut mettre le plateau sous le plancher grillagé et sur lequel sera placée une feuille blanche.
5 jours après plateau et feuille sont retirés et le comptage des varroas sur la feuille peut se faire.
Pour ma part, sans tenir compte d’une ré-infestation ultérieure, j’estime les niveaux suivants pour les 5 jours d’observation :
Entre 0 et 5 varroas, pas d’inquiétude > traitement Thymol ± léger, c’est à dire une plaquette ApilifeVar divisée en 2 morceaux placées aux 2 coins au-dessus des cadres pendant 3 semaines.
Entre 6 et 25 varroas > traitement Thymol normal. Idem que le précédent, mais répété 2 fois consécutivement ou bien un traitement Thymovar suivi d’un traitement ApilifeVar.
Plus de 25 varroas > un traitement ApilifeVar suivi d’un traitement Varromed (attention ce traitement Varromed est délicat car c’est très peu de produit à faire couler dans les ruelles entre les cadres : trop de ce produit peut avoir un impact négatif sur la ponte de la reine). Ou bien utiliser les bandes d’Apistan / Apivar avec le risque d’avoir des résidus de ces molécules chimiques dans la ruche.

https://www.abeilleduhain.be/recapitulatif-des-methodes-de-traitement-aux-acides-contre-le-varroa/

http://www.cari.be/medias/abcie_articles/103_technique.pdf

https://www.icko-apiculture.com/blog/2016/08/11/1556/

https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/varromed-nouveau-medicament-efficace-gestion-de-varroa/

Les traitements aux huiles essentielles se pratiquent déjà en Roumanie mais nous n’avons pas encore tous les détails pratiques pour les effectuer et évaluer leur efficacité.
Certains ont commencé ici en Belgique (dont le CARI) mais l’évaluation semble très difficile à faire.

L’essentiel est de bien évaluer le niveau d’infestation et de choisir en conséquence le traitement le moins perturbant et le moins nocif pour les abeilles.
Personnellement, je ferai cette année-ci un traitement ApilifeVar qui sera peut-être suivi d’un traitement au Varromed selon les infestations observées en septembre.

N’oubliez surtout pas de vous informer via les divers sites d’apiculture:  http://www.cari.be/medias/actuapi/actuapi65.pdf) ou via internet.

Publié dans Activités apicoles | Marqué avec , | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (11/08/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (28/07/2018)

Note d’Oncle Max – 28/07/2018

Avec cette chaleur et cette sécheresse interminables, du moins dans le Brabant Wallon, nous aspirons tous pour nos animaux et en particulier pour nos abeilles un peu d’eau d’abord et des températures un peu plus supportables.
Certains ont observé leur colonies faisant la barbe, particulièrement les jours qui ont suivi la dernière récolte de miel. C’est normal avec des colonies populeuses qui voient le volume de leur ruche diminué subitement de 30% (1 hausse) ou de 50% (2 hausses) ou même 60% (3 hausses). De plus, en leur retirant presque toutes leurs réserves, la colonie subit un stress qui favorise d’autant plus cette réaction de faire la barbe.
En effet, les colonies fortes avec 2 ou 3 hausses n’ont quasi plus de miel dans les cadres de corps rempli de couvain et de pollen. Pour ceux qui récoltent tout le miel des hausses et qui hivernent sur un seul corps, il est conseillé de suivre les recommandations de Hubert Guerriat qui préconise un nourrissement qu’il appelle soit « de secours » si c’est avant une longue période sans nourriture, soit « d’hiver » après la dernière récolte (supposée mi-août?).  Il recommande que le nourrissement d’hiver soit terminé pour la fin du mois d’août. NB: avec les changements climatiques, il y a lieu de mettre un bémol et je considère qu’il devrait être terminé pour la mi-septembre.

Pour ceux qui ont donc ramassé toutes les réserves de miel (hausses) en ne gardant la colonie que sur un corps, il leur est vivement conseillé de donner du sirop comme complément alimentaire. Mais attention, veiller surtout à leur donner 1 litre de sirop par jour (ou 2 litres tous les 2 jours) afin d’éviter un blocage de ponte. Si 8 kg de sirop sont donnés dans un grand nourrisseur (6 litres) d’une seule traite, avec le stress subi de la récolte, les abeilles vont se précipiter pour stocker le sirop partout, même dans la zone de couvain, empêchant la reine de poursuivre sa ponte. Le risque réside dès lors de ne pas avoir assez de jeunes abeilles d’hiver.

Le fait de soit conserver un 2ème corps (Langstroth) ou une hausse sur un corps Dadant et qui puisse contenir encore des réserves de miel, cela stresse moins la colonie et leur permet d’aborder le trou de miellée avec plus de sérénité. Cet hivernage avec une hausse sera repris dans un prochain article dans la prochaine Belgique Apicole.

Ces remarques doivent être prises avec le recul de chacun dans son environnement floral propre. En effet, je viens d’apprendre qu’un apiculteur de la région d’Arlon vient de remettre une hausse car en ce moment ils ont une miellée chez eux (temps chaud et humide, avec des épilobes et autres plantes sauvages) et, en moyenne cumulative, il est à sa 7ème ou 8ème hausse par ruche cette année-ci. Certaines sont à leur 9ème hausse de l’année (3 récoltes de 3 hausses).

Avec ces fortes chaleurs et ce fort ensoleillement, il est aussi vivement conseillé à ceux qui gardent leurs colonies sur un seul corps de veiller à ce que les toits soient très bien isolés, surtout pour les colonies exposées au soleil de midi.
Il est inutile de rappeler de bien laisser les planchers grillagés bien ouverts pour permettre une bonne circulation d’air.
Avec les colonies hivernant (après récolte) avec une hausse (ou sur 2 corps Langstroth), il me semble que la circulation d’air est plus commode car la grappe se positionne dans une forme ovale/oblongue en hauteur laissant l’air circuler sur les côtés.

Revue N63 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • La vie du Cercle – A noter dans vos agendas
  • Près de six jardiniers sur dix se passent de chimie. (NDLR : ça  veut dire que 40% d’entre eux en utilisent encore, et ce ne sont pas des  agriculteurs)
  • Le petit mot du rédacteur
  • Quelques mots parus dans « Gens de Nivelles » à propos du frelon asiatique

Revue N63 juillet 2018

Publié dans Activités apicoles | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (28/07/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (14/7/2018)

Note d’Oncle Max – 14/7/2018

Dans ce coin du Brabant Wallon, il fait vraiment très sec. On a enregistré des records pour ce mois de juin et si cela continue ce sera le cas aussi pour juillet. D’où les nectaires des plantes en fleur sont quasi vides.
Depuis le début du mois de juillet il semble que la sécheresse induit une plus grande consommation des réserves des colonies.
Il ne faut pas oublier de remplir les abreuvoirs car les abeilles ont vraiment besoin d’eau pour rafraîchir l’intérieur de la ruche lors des jours de canicule.
Je présume que tous les apiculteurs ont terminé leur récolte d’été depuis une bonne semaine et qu’ils ont laissé assez de réserves pour que les abeilles puissent tenir le coup jusqu’au nourrissement d’hiver (début septembre).
Sinon, il est vivement conseillé de leur donner un appoint de sirop (2 litres par semaine (répartis en 2 ou 3 apports) jusque fin juillet et ensuite 1 litre jusque mi-août. NB: fin août une stimulation de 200cc/jour pendant 10 jours permettra de relancer la ponte pour avoir assez de jeunes abeilles d’hiver.
Pour ceux qui ont reçu un essaim ou qui auraient fait des divisions tardives, le conseil d’un apport de sirop tel que mentionné ci-avant est vivement conseillé, surtout si l’une ou l’autre colonie devrait encore bâtir des cadres de cire gaufrée (bien qu’après le solstice d’été les abeilles réchignent à construire de peur de ponctionner trop de miel dans leurs réserves).
Il n’y aura vraisemblablement pas de notes particulières d’ici la fin du mois de juillet car ce sont les mêmes remarques qui prévalent.

Publié dans Activités apicoles | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (14/7/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (07/07/2018)

En France, un groupement d’apiculteurs porte plainte contre Bayer / Monsanto après qu’un client ait découvert du glyphosate dans le miel d’un de ses membres

Le syndicat apicole de l’Aisne, dans le nord de la France, qui réunit 200 apiculteurs pour la plupart amateurs, a déposé plainte contre Bayer pour «administration de substances nuisibles»: le groupe Famille Michaud Apiculteurs, le plus gros acteur du miel en France, notamment avec sa marque Lune de Miel, avait en effet détecté du glyphosate dans un lot de miel en provenance d’un de ses membres.

http://www.lefigaro.fr/conso/2018/06/08/20010-20180608ARTFIG00245-ils-detectent-du-glyphosate-dans-le-miel-et-portent-plainte-contre-bayer.php

https://www.lemonde.fr/securite-sanitaire/article/2018/07/04/la-justice-ouvre-une-enquete-apres-la-decouverte-de-glyphosate-dans-du-miel_5325972_1655380.html

Voilà qui est intéressant à plus d’un titre !

D’abord, on voit que, si des organisations d’apiculteurs se mobilisent, elles peuvent faire bouger les choses et la justice.

Ensuite, cela pose la question de l’organisation des analyses des miels en Belgique où les apiculteurs sont principalement des amateurs (donc pas d’analyse par les labos des acheteurs): comment organiser une analyse représentative à l’échelle du territoire des pesticides présents dans les miels, et particulièrement du glyphosate ? Qui va la financer ? Qui interviendra en justice en cas de résultats positifs ?

L’AFSCA a fait ces derniers temps des analyses des résidus de plus de 70 pesticides dans des échantillons de miel, mais pas du glyphosate.

En 2017, l’EFSA avait conclu que le glyphosate n’était pas un carcinogène (cancérogène) probable, les seuls risques avérés étant les dommages aux yeux (ne pas se mettre du miel au glyphosate dans les yeux …) et une toxicité pour la vie aquatique ( … et ne pas rejeter ce miel dans les rivières!) : voir nos Nouvelles du 25/05/2017 .

En décembre 2017, la Commission Européenne avait renouvelé l’approbation du glyphosate pour une période de 5 ans (au lieu de 15 habituellement ; la Belgique avait finalement voté contre – http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-5191_fr.pdf) malgré un avis défavorable du Parlement Européen et une initiative européenne qui avait connu un très large succès: plus d’un million de signatures dont 56.068 en Belgique; voir nos Nouvelles du 21/10/2017

Publié dans Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (07/07/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/06/2018)

Avant les vacances, pensez au nourrissement d’hiver !

Cette année, le printemps et ce début d’été exceptionnels ont précipité les floraisons et le développement des colonies. L’arrière-saison risque malheureusement d’être assez pauvre en pollen et surtout en nectar.

Donc, n’attendez pas pour récolter votre miel d’été si ce n’est pas encore fait, pensez à laisser suffisamment de provisions à vos abeilles pour couvrir cette période de pénurie à venir et commencez sans tarder à leur donner leur nourrissement d’hiver.

A Wavre, le Moulin de Bierges nous informe qu’il sera fermé du 12 au 29 juillet; actuellement, il y a du stock, profitez-en !

Encore 2 nouveaux foyers de loque américaine en Belgique

2 nouveaux foyers de loque américaine ont été trouvés récemment: à Masnuy-Saint-Jean dans le Hainaut et à Ekeren, près d’Anvers (5 zones au total)

La nouvelle carte des zones d’exclusion au 12/06/2018

Bonne nouvelle pour Wavre et environs: la zone d’exclusion sur Rhode-Sainte-Agathe / Pécrot est normalisée !

Des explications détaillées sur la maladie peuvent être trouvées sur la page Apiculture de l’AFSCA: point 3, Maladies et organismes nuisibles à déclaration obligatoire (A.R. 03/02/2014)

Rappel des consignes de lutte et prévention:

  • ne pas nourrir avec du miel et du pollen d’origine inconnue
  • ne pas utiliser de rayons et de cadres d’origine inconnue
  • contrôler si le couvain ne présente pas d’anomalies
  • limiter les contacts avec d’autres colonies d’abeilles.

 

Publié dans Pratiques apicoles | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/06/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (16/06/2018)

Projet de miellerie collective à Wavre: réunion le vendredi 6 juillet à 19 heures

Dans nos Nouvelles du 2 juin dernier, nous vous informions que la cellule Environnement de la ville de Wavre a pour projet d’installer une miellerie permanente dans le parc du château de l’Ermitage, qui puisse également être utilisée à des fins didactiques; nous demandions les conseils et avis des apiculteurs de la région.

Après un moment de réflexion, il est temps de se réunir afin d’améliorer le projet de miellerie communale. La cellule environnement vous convie à une réunion sympathique et participative le vendredi 6 juillet à 19H à la salle des templiers ( Hôtel de ville de Wavre)

Pour une bonne organisation, les participants sont priés d’informer Marianne Cwiek de leur présence ; marianne.cwiek’acrolle’wavre.be

Un piège à frelon asiatique simple, efficace et sélectif

Le piège à frelons asiatiques inventé et breveté par Denis Jaffré, apiculteur à Locmélar (France – Finistère), a reçu cette année le Grand prix du concours Lépine organisé à l’occasion de la Foire de Paris.

Le piège utilise des drèches de cire et de miel comme appât et fonctionne un peu comme une nasse de pêche: il utilise des cônes suffisamment étroits pour ne pas laisser rentrer les frelons européens et il est pourvu de grilles à reines pour laisser s’échapper les abeilles et autres petits insectes

On rappelle de ne pas utiliser des bouteilles en plastique coupées en 2 avec un mélange de bière, de miel ou autre matière sucrée car ces pièges ne sont pas sélectifs et tuent de nombreux insectes utiles (dont le frelon européen)

PiègeFrelon    Pour en savoir plus:

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/frelons-asiatiques-l-apiculteur-de-locmelar-leur-declare-la-guerre-5627939

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/segre-cette-boite-va-devenir-le-cauchemar-des-frelons-asiatiques-5582359

https://www.label-abeille.org/fr/blog/222-un-piege-a-frelons-simple-et-efficace

Insectes pollinisateurs: propositions de la Commission Européenne pour enrayer leur déclin

Bruxelles, le 1er juin 2018. Constatant qu’un insecte pollinisateur sur dix est en voie d’extinction et que la population d’un tiers des espèces d’abeilles et de papillons diminue, la Commission a proposé la toute première initiative de l’UE visant à enrayer le déclin des pollinisateurs sauvages.

Les nouvelles mesures prévoient:

  • un nouvel indicateur pour améliorer la surveillance et les données,
  • une meilleure coordination de l’action de l’UE entre différents secteurs et domaines politiques pour remédier aux conséquences sociales et économiques de la diminution des insectes pollinisateurs (noter qu’il n’entre pas dans ces objectifs synthétisés de réduire la disparition des butineurs, mais seulement de remédier à ses conséquences néfastes pour l’homme; c’est assez symptomatique de l’approche!). 15 milliards d’euros de la production agricole annuelle de l’UE sont en effet directement attribués aux insectes pollinisateurs.

Le projet veut lutter contre les principales menaces qui pèsent sur les pollinisateurs:

  • changements d’affectation des terres,
  • agriculture intensive & utilisation de pesticides,
  • pollution de l’environnement,
  • espèces exotiques envahissantes, agents pathogènes et changements climatiques

L’initiative s’articule autour de 3 priorités ou axes, et de 10 actions, qui regroupent elles-mêmes des engagements plus précis, parmi lesquels j’en pointe quelques uns qui me semblent plus significatifs

PRIORITÉ Nº I: Améliorer les connaissances sur le déclin des pollinisateurs, ses causes et ses conséquences.  Objectif: les pollinisateurs et leurs habitats font l’objet d’une surveillance et d’une évaluation régulières.

    • ACTION 1 — SOUTENIR LA SURVEILLANCE ET L’ÉVALUATION
      • 1D. La Commission lancera un projet pilote sur la surveillance de la présence de pesticides dans l’environnement par le biais des produits d’abeilles mellifères (par exemple le pollen) afin d’évaluer la faisabilité d’utiliser cette approche innovante pour informer sur l’exposition des pollinisateurs aux pesticides
      • 1E. La Commission appliquera aux pollinisateurs le cadre pour la cartographie et l’évaluation des écosystèmes et de leurs services, qui inclut la comptabilisation du capital naturel sur les pollinisateurs et la pollinisation, pour évaluer de manière intégrée le déclin des pollinisateurs, ses effets sur la société et l’économie, et pour obtenir des réponses stratégiques adéquates
  • ACTION 2 — SOUTENIR LA RECHERCHE ET L’INNOVATION
  • ACTION 3 — FACILITER LA MISE EN COMMUN DES CONNAISSANCES ET L’ACCÈS AUX DONNÉES

PRIORITÉ Nº II: Lutter contre les causes du déclin des pollinisateurs.  Objectif: des mesures de conservation appropriées pour les espèces menacées de pollinisateurs et leurs habitats sont identifiées et mises en oeuvre.

    • ACTION 4 — CONSERVER LES ESPÈCES DE POLLINISATEURS MENACÉES ET LEURS HABITATS
    • ACTION 5 — AMÉLIORER LES HABITATS DES POLLINISATEURS SUR LES TERRES AGRICOLES ET DANS LES ENVIRONS
      • 5C. La Commission favorisera la prise en compte des réflexions sur les pollinisateurs lors de la mise en oeuvre de la politique agricole commune de l’après 2020, et intégrera, dès qu’il aura été mis au point et sera opérationnel, un indicateur de pollinisation dans le cadre de performance et de suivi
    • ACTION 6 — AMÉLIORER LES HABITATS DES POLLINISATEURS DANS LES ZONES URBAINES ET LE PAYSAGE GLOBAL
    • ACTION 7 — RÉDUIRE LES EFFETS DE L’UTILISATION DES PESTICIDES SUR LES POLLINISATEURS
        • 7B. La Commission adoptera un plan de mise en oeuvre du document d’orientation de l’EFSA sur l’évaluation des risques des produits phytopharmaceutiques sur les abeilles (espèces Apis mellifera, Bombus et les abeilles solitaires) afin d’améliorer l’évaluation des risques des pesticides sur les pollinisateurs
          A ce sujet, le rapport note aussi: Dans l’UE, les substances actives utilisées dans les produits phytopharmaceutiques ne peuvent être approuvées qu’après une évaluation des risques visant à confirmer l’absence d’effets indésirables sur les abeilles mellifères. En 2013 (!), l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a élaboré un document d’orientation pour renforcer l’évaluation des risques actuelle en incluant, entre autres, les effets chroniques et les espèces d’abeilles sauvages au nombre des éléments à traiter dans l’évaluation. Cependant, ce document d’orientation n’a pas encore été approuvé par les États membres; d’autres actions seront donc nécessaires pour assurer sa mise en oeuvre.
      • ACTION 8 — RÉDUIRE LES INCIDENCES DES ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES SUR LES POLLINISATEURS

      PRIORITÉ NºIII: Sensibiliser, engager la société dans son ensemble et promouvoir la collaboration.  Objectif: la sensibilisation à l’importance des pollinisateurs et au besoin urgent d’agir pour enrayer leur déclin est accrue dans la société en général.

      • ACTION 9 — ENCOURAGER LES ENTREPRISES ET LES CITOYENS À AGIR
      • ACTION 10 — PROMOUVOIR LES STRATÉGIES EN FAVEUR DES POLLINISATEURS ET LA COLLABORATION À TOUS LES NIVEAUX

      Personnellement, je salue bien sûr cette initiative; j’espère qu’elle contribuera à freiner le déclin des insectes butineurs et à conscientiser nos populations et surtout les décideurs politiques et économiques à agir plus concrètement. Je déplore cependant sa timidité et son manque d’actions concrètes et rapides:

      • on étudie, on approfondit les connaissances …
      • le rapport reconnait implicitement que la procédure actuelle d’approbation des pesticides ne tient pas suffisamment compte de leurs effets à long terme sur les insectes butineurs; la correction de la procédure, bloquée par certains états membres, ne semble pourtant as une priorité absolue
      • pas de remise en question fondamentale ni même de réévaluation des impacts des politiques agricole et économique  sur la disparition des insectes butineurs; adaptations à la marge des politiques existantes pour tenter de réduire les impacts négatifs
      • approche exclusivement économique: l’impact des butineurs et de leur déclin sera valorisé et comptabilisé, mais uniquement en ce qui concerne leur apport direct au Produit National Brut

      Pour en savoir plus:

      Communiqué de presse de la CE

      Communication Initiative Pollinisateurs (PDF)

Note d’Oncle Max – 16/06/2018

Etonnant et interpellant : malgré les tilleuls et les châtaigniers en fleurs, il ne semble y avoir aucune miellée.  Les abeilles consomment tout ce qu’elles ont rentré. Du moins dans notre coin du Brabant wallon, mais à l’ouest du Brabant wallon, les observations sont identiques (voir la balance de Louvain-la-Neuve: http://www.cari.be/balances/12K5/7d/ , de Rebecq : http://www.cari.be/balances/11J5/7d/ou celle de Sombreffe : http://www.cari.be/balances/6W60/7d/ ).

Le châtaignier aurait dû fleurir début juillet et nous ne sommes qu’à la mi-juin ! Gare à ceux qui récolteront durant le grand trou de miellée qui nous attend. S’ils ne laissent pas un gramme de miel aux abeilles à part un sirop industriel compensatoire, leurs colonies risquent de souffrir, de ne pas produire assez de jeunes abeilles d’hiver et de mal hiverner. Mieux vaut faire une croix sur une partie de la récolte d’été pour préserver nos colonies. Nous avons déjà été bien gâtés avec la récolte de printemps et celle d’acacia.

C’est à partir du solstice d’été que tout va se jouer pour la saison prochaine. Il faudra être particulièrement observateur et attentif sur l’évolution des colonies durant ces 3 prochains mois et toute fausse manoeuvre pourra se payer cash. Je ne pense pas être un oiseau de malheur ou trop inquiet, mais je préfère pécher par excès de prudence que l’inverse en mettant les abeilles en situation de stress.

Je compte bientôt visiter les colonies à la fin de la floraison des tilleuls (au solstice d’été ?) et décider à ce moment-là si je peux ponctionner quelques cadres operculés de hausse par colonie tout en leur laissant assez de réserves pour ce long trou de miellée. Si certaines colonies n’ont pas 5 ou 6 cadres de réserves, j’irai prendre quelques cadres chez leurs voisines pour répartir un minimum de réserves entre les colonies.
Cette situation arrangera les vacanciers…. comme quoi il faut aussi voir le bon côté des choses.

Publié dans Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec , , | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (16/06/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (09/06/2018)

Note d’Oncle Max – 9/6/2018

Après une petite accalmie après la miellée sur acacias, les premiers tilleuls (Tilia cordata) sont en fleurs. Avec les diverses variétés (platyphyllos, euchlora, tomentosa,…) il y aura un petit étalement des floraisons de tilleuls jusqu’à celle du tilia petiolaris.
Personnellement, je compte faire une ultime récolte après cette dernière et au plus tard vers le 5 ou 6 juillet, leur laissant la miellée sur châtaigniers; du moins une partie de cette dernière si elle est précoce. Ma référence est un beau tilia petiolaris dans notre jardin qui m’indiquera à quel moment je devrai récolter.
Le solstice d’été est dans une grosse dizaine de jours. Pour ceux qui souhaitent encore faire des divisions ou faire bâtir des cires gaufrées, il ne leur reste plus beaucoup de temps avant les prémices de l’hivernage pour les plantes et nos abeilles. Oui, avec les jours qui raccourcissent, les abeilles comme les plantes vont se mettre en mode « conservation » ou « protection ». Il leur faudra quelques semaines pour se rendre compte du basculement et commencer leur processus de consolidation.

Après la première extraction (miel de printemps), je fais un premier tri des cadres bâtis de hausse. Après les avoir fait lécher, je mets déjà de côté les cadres bien construits et bien nets, sans dépôts de pollen ou autre nourriture qui pourrait attirer la fausse-teigne. J’ai déjà empilé 4 ou 5 hausses entre lesquelles j’ai mis des feuilles de noyer (+ en-dessous et au-dessus) comme répulsif pour la fausse-teigne. J’ai réutilisé les autres cadres pour la récolte d’été et ferai un second tri de ceux-ci après la seconde extraction.  En général, j’essaie de bien conserver un nombre de hausses de bons cadres bâtis équivalent au 2/3 des colonies que je mettrai en production l’année prochaine. Exemple : si je compte avoir 9 colonies en production (sur 10 ou 12 colonies) – si l’hivernage s’est bien passé -, je prévois 6 hausses de bons cadres bâtis car chaque colonie recevra une hausse avec, en principe, 6 cadres bâtis (CB) et 4 cadres de cire gaufrée (CG). Je dis bien « en principe, car c’est la météo et le dynamisme de la colonie qui déterminera l’équilibre CB/CG : en effet, les abeilles construisent surtout quand la colonie est assez forte et que la température est relativement bonne; elles ne construisent pas bien lorsque les températures sont trop fraîches.  Après la seconde extraction, je profiterai des bonnes températures de mi-juillet à fin août pour faire fondre dans le cérificateur solaire, les vieux cadres (de hausse et de corps) ainsi que ceux qui sont moins bons ou qui risquent de servir de nourriture d’hiver aux fausses-teignes. NB: je garde néanmoins toujours quelques bons vieux cadres que j’utilise dans les ruchettes « pièges à essaims ». Ce sont souvent les cadres de rive que je retire mi-août et que je remplace par des partitions pour l’hivernage.

 

Publié dans Non classé | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (09/06/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (02/06/2018)

Projet de miellerie collective à Wavre: on demande votre avis

La cellule Environnement de la ville de Wavre a pour projet d’installer une miellerie permanente dans le parc du château de l’Ermitage, qui puisse également être utilisée à des fins didactiques en permettant à des spectateurs bien en sécurité à l’intérieur de la miellerie d’observer les travaux sur une ruche à l’extérieur. Elle aimerait obtenir les avis et conseils des apiculteurs de la région afin d’optimiser le projet.

Le miellerie sera équipée selon les normes AFSCA pour une installation permanente ; elle sera utilisée par la cellule Environnement de la ville pour son propre rucher, ce qui justifie que des espaces de stockage sont prévus. Mais elle pourra également être utilisé par les apiculteurs de la région, selon un règlement encore à définir (la responsabilité de remettre les lieux en parfait état de propreté est l’élément clé de ce règlement !). Les apiculteurs y trouveront une table à désoperculer avec un grand bac inox ainsi qu’un extracteur et le petit matériel nécessaire tel que filtres, vaisselle, matériel de nettoyage.

Au moment de concevoir ce projet, la cellule environnement souhaite recevoir tous le conseils et avis des apiculteurs de la région. Vous pouvez contacter Marianne Cwiek au 010 23 04 55 ; marianne.cwiek’acrolle’wavre.be

Le Plan de la miellerie

RÉSULTATS DE L’ÉTUDE EXPOPESTEN

Le 15 mai dernier, le cabinet du ministre wallon de l’environnement, Carlo di Antonio, a publié les premiers résultats partiels de l’étude Expopesten sur l’exposition de la population wallonne aux pesticides environnementaux.

Cette étude a porté sur la présence de 46 pesticides dans l’air durant une année. 12 stations ont été échantillonnées; elles ont été sélectionnées pour représenter toutes les facettes du territoire wallon.

  1. Aucune station n’est exempte de pesticides, même celle située au cœur des fagnes ou celle au centre de la ville de Charleroi (on suppose que la Sambre forme un couloir par lequel les pesticides agricoles pénètrent en ville).
  2. Les zones agricoles et de vergers sont les plus affectées: Gembloux, Louvain-la-Neuve, et surtout Oupeye (sans doute parce que les traitements des vergers, qui se font en hauteur, y favorisent la dispersion des pesticides).
  3. La présence des pesticides dans l’air varie selon la saison: elle est plus importante au printemps
  4. Aucune molécule n’a été trouvée dans une proportion telle quelle dépasse les normes individuellement. Il n’est cependant pas tenu compte de l’effet cocktail de ces molécules entre elles, ni des ces molécules avec d’autres molécules non analysées et qui peuvent participer à une pollution domestique courante, par inhalation, ingestion ou contact.

Cette étude EXPOPESTEN, dont les résultats détaillés doivent encore être publiés, va être suivie d’une nouvelle étude PROPULPPP (protection contre les dérives de pulvérisation des produits phytopharmaceutiques), qui a débuté en ce début d’année 2018, et qui a pour but de mesurer l’exposition des citoyens wallons aux pulvérisations de produits phytopharmaceutiques, notamment en milieu scolaire (espérons que ces études ont pour objectif de mettre RAPIDEMENT en œuvre des mesures CONCRETES pour réduire l’exposition aux pesticides, et non de retarder sans cesse toute décision au prétexte que plus d’information est encore nécessaire …)

En attendant, 3 mesures ont déjà été décidées par le parlement wallon ce 26 avril 2018 et elles seront d’application à partir de 2019:

  1. Interdiction de débuter une pulvérisation lorsque la vitesse du vent est supérieure à 20 km
  2. Interdiction de pulvériser à moins de 50 mètres des bords de toute parcelle qui jouxte un site d’établissement scolaire (cours de récréation, écoles, internats, crèches et infrastructures d’accueil de l’enfance) durant les heures de fréquentation de celui-ci.
  3. Obligation d’utiliser un matériel d’application qui réduit la dérive de minimum 50%.

Pour en savoir plus:

http://diantonio.wallonie.be/home/presse–actualites/publications/resultats-de-letude-expopesten-sur-lexposition-de-la-population-wallonne-aux-pesticides—des-premiers-resultats-qui-en-appellent-dautres.html

http://www.cra.wallonie.be/fr/expopesten

Parlement de Wallonie: questions orales de Monsieur Josy ARENS et de Madame Hélène RYCKMANS à Monsieur Carlo DI ANTONIO sur les résultats de l’étude Expopesten; réponse du ministre (question n°4; 09’04): https://www.parlement-wallonie.be/pwpages?p=podcast&id_ag=17604#4

3 nouveaux foyers de loque américaine découverts en Belgique

L’AFSCA signale trois nouveaux foyers de loque américaine en cette fin mai: à Ekeren, Herfelingen et à Sirault.

Des explications détaillées sur la maladie peuvent être trouvées sur la page Apiculture de l’AFSCA: point 3, Maladies et organismes nuisibles à déclaration obligatoire (A.R. 03/02/2014)

Rappel des consignes de lutte et prévention:

  • ne pas nourrir avec du miel et du pollen d’origine inconnue
  • ne pas utiliser de rayons et de cadres d’origine inconnue
  • contrôler si le couvain ne présente pas d’anomalies
  • limiter les contacts avec d’autres colonies d’abeilles.

Rappelons que chez nous, une zone autour de Rhode-Ste-Agathe, qui englobe une partie de Pécrot et de Néthen, est toujours sous exclusion

La nouvelle carte des zones d’exclusion

Conférence: Comment débuter en apiculture?

La présentation de Maximilien de Neve se trouve sur notre page Conseils pratiques .

 

Publié dans Activités apicoles, Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec , | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (02/06/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (26/05/2018)

Note d’Oncle Max – 26/05/2018

Si certains parmi vous de la région de Nivelles, de Rebecq ou de l’ouest du Brabant wallon ou du Hainaut ont reçu des seaux d’eau sur la tête, nous, de l’est du Brabant wallon, n’avons reçu que quelques averses – trop maigres sur la commune de Grez-Doiceau -.
Après l’acacia, c’est une période de relaxation pour nos butineuses qui ramènent encore un peu de nectar des sureaux, des rosiers et autres arbustes de nos haies et de nos jardins. Aujourd’hui un hortensia grimpant (hydrangea petiolaris) a rameuté la communauté des abeilles domestiques et sauvages ainsi que les bourdons qui s’en donnent aussi à coeur joie dans les rhododendrons. Elles attendent toutes avec impatience la floraison prochaine des tilleuls.
Nous ne sommes pas encore à la fin du mois de mai et je me dis que les tilleuls fleuriront plus tôt que prévu et que vraisemblablement les châtaigniers feront de même; le trou de miellée estival risque d’être particulièrement long et il faut en tenir compte pour le timing de la récolte d’été. L’an dernier j’avais fait ma dernière (et unique) récolte le 30 juin et si les observations mentionnées se confirment, il est très probable que j’effectuerai ma récolte d’été dans la semaine qui suit le solstice d’été (en laissant aux abeilles suffisamment de réserves, au lieu de compenser une récolte totale par du sirop industriel). Mais les environnements sont très différents d’un lieu à l’autre, sans parler des conditions météorologiques qui divergent d’un côté à l’autre du territoire. Chacun doit observer son environnement floral et prendre les bonnes décisions dans l’intérêt du développement harmonieux de ses colonies. Tout stress alimentaire ou climatique peut avoir une incidence sur l’hivernage de la colonie qui va débuter avec le raccourcissement des jours. Nous avons encore quatre bonnes semaines avant le solstice d’été et c’est notre conduite des colonies à partir de ce moment-là qui conditionnera en (grande) partie leur bon hivernage. Il faut déjà penser au traitement à réaliser contre le varroa et au nourrissement complémentaire avant l’hiver : il est bientôt temps de savoir combien de colonies chacun souhaite hiverner.

Essaims : comme il y avait eu très peu d’essaimages l’an dernier, je me disais que nous en aurions beaucoup cette année-ci, par compensation. En fait, nous avons pu observer un nombre normal d’essaims naturels mais ils se caractérisent par leur volume relativement important; je n’ai pas vu de petits essaims (primaires), si ce n’est un essaim de 3 ou 4 jours qui a été arrosé par quelques averses. Ceux qui sont sortis au début de la floraison des acacias ont été extrêmement dynamiques en construisant plusieurs cadres de cire gaufrée en quelques jours.

Conférence sur la qualité du miel : jeudi 31 mai à 20 heures à Rebecq

Le jeudi 31 mai 2018, à l’ancienne gare de Rebecq 82, Rue du Pont, conférence donnée par M. Etienne Bruneau (CARI). Et dégustation de miels mono-floraux !
Dans le cadre de la semaine de l’abeille du 27 mai au 03 juin 2018

Conférence « L’abeille noire »

Le Jeudi 31 mai à 17h30, par  Hubert Guerriat

Au Campus provincial – rue Henri Blès, 188-190 à 5000 Namur   Auditoire 028

Réservation souhaitée   081/775597  ou  biodiversite@province.namur.be

Activité gratuite

Publié dans Activités apicoles | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (26/05/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/05/2018)

Semaine des abeilles et des pollinisateurs: du 27 mai au 3 juin

La semaine des abeilles et des pollinisateurs, c’est pour bientôt: vous trouverez sur cette page de la région Wallonne la liste de toues les activités organisées en Wallonie: Semaine des abeilles et des pollinisateurs – Liste des activités

Notre société ne sera pas en reste avec une participation à 3 activités organisées durant cette semaine:

  • le dimanche 27 mai, nous participerons à la Journée de l’abeille organisée par la ville de Wavre au parc Nelson Mandela (nous recherchons encore des volontaires pour nous aider à tenir notre stand durant une heure ou deux !)
  • le vendredi 1er juin, Maximilien de Neve donnera une conférence « Comment débuter en apiculture ? » à l’hôtel de ville de Wavre
  • le dimanche 3 juin, onzième Journée de jardins ouverts 100% naturels à Grez-Doiceau. 8 jardins seront ouverts cette année, tous entretenus de manière naturelle, sans utilisation de pesticides, d’herbicides et autre biocides. Deux apiculteurs de notre société participent à cette journée: Benoit à Gottechain (qui expose aussi ses sculptures dans le cadre du Parcours d’artistes), et Michel à Basse-Biez.
    Télécharger le programme complet

Voir aussi notre page Calendrier 2018 – Notez déjà ces dates importantes et n’hésitez pas à participer à nos animations !

Note d’Oncle Max – 19/05/2018

Bientôt c’est l’ « au revoir » aux magnifiques floraisons d’acacias…..les boutons floraux des tilleuls sont bien présents, mais encore un peu de patience pour les voir éclore.
De droite et de gauche des apiculteurs du Brabant wallon ayant déjà récolté leur miel signalent une cristallisation rapide même sans colza dans un rayon accessible aux abeilles.
Vu l’instabilité de la météo, plus d’un apiculteur (comme moi) ont préféré récolter plus tôt que trop tard. Dans ces conditions, tous les cadres ne sont pas totalement operculés et certains pas operculés du tout.
Dans ce cas, même si le miel de printemps est relativement sec, il est préférable de contrôler le taux d’humidité avec un réfractomètre. S’il a plus de 18%, il est conseillé de laisser pendant 48 heures ou 72 heures les hausses dans une petite pièce fermée avec un déshumidificateur.
D’autres apiculteurs préfèrent attendre la fin de la floraison des acacias pour leur première récolte, mais le risque d’essaimage est d’autant plus important. Il est utile de rappeler que le miel d’acacia cristallise très lentement (un an ou plus) que les autres miel, ce qui induit qu’une proportion importante de miel d’acacia dans le miel de printemps ralentira significativement la cristallisation.
Quant aux divisions de colonies et élevages de reines, cette exubérance de floraisons printanières avec une météo très clémente sont d’une aide précieuse pour garantir le succès des opérations.
En Brabant wallon, nous avons évité deux masses orageuses venant d’Allemagne qui sont passés au nord et au sud de notre province, mais quelques bonnes pluies seraient néanmoins les bienvenues pour assurer la production de nectar dans les fleurs.
Pour la semaine prochaine, les prévisions du temps indiquent que les températures repasseront au-dessus des 20°C mais avec de nombreux passages nuageux (avec de la pluie ?). Les opportunités d’intervenir dans les ruches seront donc plus aléatoires.

Revue n°62 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • La vie du Cercle
  • L’union européenne autorise la vente des semences paysannes
  • Alerte fongicides
  • Le petit mot du rédacteur

Revue N62 Mai 2018

 

Publié dans Activités apicoles | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/05/2018)