Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (18/06/2022)

Note d’Oncle Max – 18/6/2022

Nous ne sommes plus qu’à trois jours du solstice d’été, moment à partir duquel la nature va passer en mode « régression » selon l’expression d’Hubert Guerriat (cfr son guide Etre performant en apiculture).  Nous avons eu quelques belles journées ensoleillées et chaudes (et cela va continuer jusqu’à dimanche) avec les tilleuls en principe en fleurs.

Sur les 4 balances sous les ruches de Gottechain, je ne vois pas de miellées significatives; elles ont pris seulement en moyenne 600gr en 3 jours. Plusieurs observateurs m’ont dit ne pas avoir entendu de bourdonnements dans leurs tilleuls et j’ai observé les abeilles préférant le trèfle. Curieuse situation. Tout dépend des réserves hydriques du sol où se trouvent les tilleuls. Si certains ont des observations particulières, elles sont les bienvenues.

Par contre, les trèfles se sont développés beaucoup plus tôt que d’habitude et j’y observe de nombreuses butineuses. Ici, à Gottechain, le trèfle se développe surtout en période de sécheresse (d’habitude fin juillet/début août) dans les prairies. En zone agricole, sur la bande de sarrasin-phacélie-tournesol, je vois déjà les sarrasins en fleurs, ce qui est aussi exceptionnellement précoce car l’an dernier ils ont fleuri à partir de mi-juillet, ce qui était très intéressant pour les abeilles après la floraison des châtaigniers. Dès lors qu’auront nos abeilles pour juillet et août, si ce n’est les petites fleurs sauvages et celles des jardins ?

Que faut-il faire avec la dernière récolte en cette fin de mois de juin pour ne pas fragiliser nos colonies ?  Elles doivent avoir suffisamment de réserves pour passer le cap estival de juillet-août. Rien qu’avec un complément de sirop ou en leur laissant une partie de leur miel dans une hausse ? A chacun d’évaluer la situation dans son rucher et de décider à bon escient; un environnement n’est pas l’autre.

Je pense qu’au bilan de cette année, nous observerons une grande disparité entre les ruchers, tant au niveau du développement des colonies qu’au niveau des productions de miel de printemps et d’été. Les changements climatiques semblent accentuer ces disparités entre les implantations de ruchers, soit par l’environnement de plantes (arbres et arbustes surtout) mellifères, soit par la structure des sols qui permettent ou non de bonnes réserves hydriques pour celles-ci.

Avec la canicule de cette fin de semaine (et pour les suivantes !), pour les ruchers non couverts et en particulier pour ceux qui ont des ruches avec une simple tôle comme toit, il serait prudent de veiller à ce qu’il y ait une bonne isolation sur le couvre-cadres et peut-être envisager une protection temporaire supplémentaire sur les toits de ces ruches. En effet, l’exposition en plein soleil risque de faire monter la température interne de la ruche au-delà du supportable pour les abeilles. Ne vous étonnez donc pas de voir ces jours-ci vos colonies « faire la barbe » au trou de vol.  Vérifiez également vos abreuvoirs.

Dans les médias, on met trop souvent l’accent sur la disparition des abeilles alors qu’il faudrait surtout parler de disparition ou de manque des ressources alimentaires, c’est à dire une quantité et une diversité de plantes mellifères (biodiversité). S’il y a de meilleures ressources alimentaires (en quantité,  qualité et non polluées) pour les abeilles et pour tous les autres insectes pollinisateurs, automatiquement les colonies d’abeilles se développeront mieux et se multiplieront davantage. Rajouter des colonies d’abeilles dans un environnement pauvre ou limité en plantes mellifères n’a pas beaucoup de sens. C’est l’environnement qu’il faut améliorer en priorité; que ce soit en milieu urbain/villageois, péri-urbain, agricole ou forestier.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (11/06/2022)

Note d’Oncle Max – 11/06/2022

Suite à ma note précédente, la prochaine quinzaine devrait être la quinzaine des tilleuls. Nous devrions avoir des températures diurnes entre 21°C et 23°C, ce qui est un minimum pour encourager nos butineuses à travailler. Une bonne miellée nécessite plutôt une température avoisinant les 25°C.  J’ai parlé au conditionnel car la météo est, pour le moment, assez capricieuse.

Les rosiers lianes (et autres rosiers mellifères – à fleurs simples -) tels que le Filipes Kiftsgate, Toby Tristam ou Bobbie James sont en fleurs depuis plusieurs jours et la fin de la floraison des sureaux est annoncée : ces derniers ont bien fleuri cette année-ci et permettent aux colonies d’attendre celle des tilleuls. Les floraisons d’origans (Origanum vulgare) me semble un peu en avance mais pas encore épanouies.  Chaque année, j’observe les abeilles qui sont fort attirées par cette plante fleurissant assez longtemps en juillet et août. C’est une de mes plantes mellifères préférées car, comme la marjolaine (Origanum majorana) ou le thym, il a des propriétés antiseptiques permettant de lutter contre les mauvaises bactéries. Il est donc très intéressant pour la santé de la ruche. J’en ai resemé dans notre prairie fleurie aux endroits moins fournis en plantes mellifères.

Cette semaine, quasiment pour la première fois depuis 2 décennies, j’ai eu une colonie en ruchette DB 7 cadres (avec hausse) qui s’est fait piller par ses voisines. Il restait 2 cadres de beau couvain operculé que j’ai transférés dans une autre ruche DB 10 cadres moins populeuse que ses voisines.  Ce phénomène de pillage, début juin, me laisse perplexe et je me demande quel signe cela nous envoie. Les abeilles sont infiniment meilleures prédictrices que nous, même avec toute notre technologie.

Ce we nous iront au RT visiter les colonies et 3 en particulier qui semblaient avoir du mal à se développer.

Comme en 2020 et en 2021, à la vue des floraisons de tilleuls et châtaigniers qui se présentent, je compte faire ma dernière récolte très vraisemblablement durant la dernière semaine de juin, juste après le solstice d’été. Même si la floraison des châtaigniers (et celle des tilleuls à grandes feuilles) n’est pas terminée afin que les colonies puissent malgré tout stocker assez de miel pour le creux de floraisons estivales et pour l’hiver.

PS: pour ceux que cela intéresse, un rosiériste a publié une petite liste de rosiers (souvent anciens) mellifères  :  https://www.roses-guillot.com/tous-les-rosiers-2236/rosiers-particuliers-2255/rosiers-mellifères-2260De quoi allier agrément, décor et service aux pollinisateurs.

Rappel: vendredi 17 juin, conférence: « Comment cohabiter avec le frelon asiatique ? » par Louis Hautier, du CRA-W.

A 20 heures, à l’Ecole Communale de l’Amitié, rue de l’Amitié 2 à 1300 LIMAL.

Toutes les infos sur notre page Calendrier SRAWE 2022

2 ruches à vendre, à Wavre

A saisir au rucher du collège Notre Dame de  Basse-Wavre, 2 ruches Dadant 12 cadres complètes +  hausses.

Infos : 0471/572537

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (04/06/2022)

Note d’Oncle Max – 4/06/2022

Avec impatience  nous attendons la floraison des tilleuls.  Michel nous fait très justement remarquer qu’il ne faut pas s’attendre à une bonne miellée sur les tilleuls poussant sur les hauteurs de nos collines ou sur un sol sablo-limoneux car les pluies se sont faites rares dans notre région. Ceux qui poussent en fonds de vallée ou sur sols plus argileux seront plus profitables à nos abeilles. les miellées sur tilleuls dépendront fortement d’un site à l’autre.  D’ici là espérons malgré tout une ou l’autre bonne averse ces prochains jours. Certains pensent que la floraison des châtaigniers va se chevaucher avec celle des tilleuls; tout dépendra du biotope, du micro-climat et des expositions individuels.

Donc, pour le moment, nous sommes un peu en standby avant les dernières miellées de printemps, avec l’acacia qui, par endroits, a donné du travail à certaines butineuses. Néanmoins, avec les ruches sous balances à Gottechain, malgré les quelques acacias en fleurs, les colonies les plus fortes ont perdu 2 kg à 3 kg de poids; pour  les moins fortes les poids sont restés plus ou moins stables. Ce qui est logique avec des colonies populeuses qui ont besoin plus de réserves pour se maintenir.

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (28/05/2022)

Note d’Oncle Max – 28/05/2022

Curieusement, je n’ai pas vu beaucoup d’abeilles butiner les acacias ces derniers jours. Peut-être qu’ailleurs ce n’est pas le cas, mais je suis un peu étonné. Le sol serait-il déjà trop sec pour les acacias qui retiennent la sève des nectaires des fleurs ?

Les colonies sur balance montrent depuis quelques jours que nous nous dirigeons vers une stagnation des poids. Il faudra peut-être attendre la floraison des tilleuls pour observer à nouveau une augmentation nette des rentrées de nectar. Cette observation est, me semble-t-il localisée à Gottechain car, à Doiceau, j’ai dû mettre une deuxième hausse à 2 colonies. NB : une bonne partie du miel n’était pas encore operculé le 13 mai lors de la récolte de printemps à Doiceau; donc, la première hausse n’avait été que partiellement ponctionnée. pour cette raison la moyenne de la récolte par colonie de Doiceau n’était que de 9 kg, comparé à celle de Gottechain qui avoisinait les 30 kg.

J’avoue que c’est la première année où je suis un peu perturbé par la différence d’évolution de la production des colonies entre Gottechain et Doiceau (seulement distants de 4 km). Jusqu’à présent, je récoltais les deux ruchers en même temps et les moyennes par ruche étaient assez proches (maximum 20% de différence).

Même au sein d’un même rucher les différences semblent être plus accentuées qu’auparavant : est-ce le signe que certaines colonies s’adaptent mieux aux changements climatiques que d’autres ? C’est probable.  Au RT de la section, nous avons également observé, lors de la visite jeudi,  de fortes différences entre les colonies : si certaines se sont développées plus rapidement que prévu, d’autres semblent être en difficulté. Par exemple, une colonie (avec reine qui fut marquée) avec 3 cadres de couvain mi-avril n’avait quasi plus de couvain ce jeudi 26/5 mais avec 2 cellules royales de sauveté.

Pour le reste, rien de particulier à signaler, à l’exception des fleurs de tilleuls qui ne semblent pas avoir évolué cette dernière semaine (plus fraîche et plus pluvieuse). Quant au miel que vous avez récolté, surveillez bien votre maturateur ou vos seaux tout en malaxant bien matin et soir pour bien homogénéiser votre miel avant la mise en pots (si ce n’est déjà fait).

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (21/05/2022)

Note d’Oncle Max – 21/05/2022

Aujourd’hui, je réalise que je me suis trompé la semaine dernière en vous prédisant un trou de miellée en attendant les acacias et tilleuls. Après les bourrasques de vents de ce matin, j’ai trouvé sur un chemin quelques grappes de fleurs de vieux acacias prêtes à éclore.

  

Pour les tilleuls, il faudra encore patienter un peu. Les sureaux assurent la transition. Ensuite, Carole m’a indiqué avoir déjà vu des inflorescence de châtaigniers chez elle, ce qui prédit une floraison hâtive, peut-être presque en même temps que les tilleuls. C’est après la floraison des châtaigniers que cela va se corser. En effet, après le châtaigniers ce sera la disette. Il faudra veiller à ce que les colonies aient assez de réserve pour tenir les 2 mois estivaux (juillet et août) chez nous dans le BW. Certains ont des ronciers  ou des prairies avec du trèfle dans leur environnement…. tant mieux. Il ne faudra pas qu’il fasse trop sec car même si nous pourrons admirer les fleurs, les nectaires risqueraient d’être également à sec.

Après les orages, soyez vigilants pour les éventuels essaimages qui se produiront après. Un brusque confinement des colonies qui se sont bien développées ces dernières semaines peut provoquer une fièvre d’essaimage. Tout dépend de la place qui lui reste pour bâtir.    Si vous avez récolté avant ces orages et que vous leur avez remis une hausse avec de cadres bâtis et/ou avec des cires gaufrées, elles auront de quoi s’occuper lorsqu’elles seront confinées durant les jours de mauvais temps. Pour cette raison, si une grande majorité des cadres de la hausse sont operculés et prêts à être récoltés avant une période pluvieuse ou orageuse, mieux vaut récolter ce qui a lieu d’être et leur donner de nouveaux cadres de cire gaufrée à bâtir ou des cadres bâtis à nettoyer. Dans ce cas de figure, mieux vaut plus tôt que trop tard.

Quant aux rentrées quotidiennes de miel, les balances indiquent des rentrées en décroissance depuis quelques jours (avant les orages de ce vendredi). Par contre dès que les acacias seront en pleine floraison et que la météo le permettra, les rentrées repartiront en croissance.

Ensemencement du miel ou non : « ensemencer » son miel fraîchement récolté est une manière d’influencer la cristallisation du miel. Pour cela, idéalement, il  faut d’abord mélanger 500gr de miel cristallisé (très) fin de printemps dans 5kg de miel récolté; bien mélanger matin et soir pendant 2 jours; introduire ces 5 kg dans 45kg du miel récolté; à nouveau bien mélanger matin et soir jusqu’à ce que le miel devienne beaucoup plus opaque et plus crémeux.

Mais, en pratique, nous n’avons pas toujours 50kg de miel à ensemencer. Alors, pour faire plus simple, on peut mettre un pot de 500gr de miel cristallisé (très) fin de printemps dans 20 à 30kg de miel fraîchement récolté et bien mélanger comme décrit ci-avant.  A la récolte de printemps, je mets 500gr de miel cristallisé (très) fin dans 30-40 kg de miel fraîchement récolté. Mais à la récolte d’été, je double ou triple la dose car s’il y a un mélange d’acacia, tilleul et châtaignier, le miel aura tendance à cristallisé beaucoup plus lentement.

Néanmoins, un nombre d’apiculteurs ont des « clients » qui préfèrent le miel liquide. Dans ce cas , il est préférable de ne pas ensemencer. Mais le risque sera dès lors d’avoir à terme un miel qui cristallise de manière hétérogène et/ou avec une granulométrie grossière.  Pratiquement, on pourrait ne pas ensemencer une partie du miel récolté pour les amateurs de miel liquide qui serait vendu dans les quelques semaines qui suivent la récolte, et ensemencer le reste pour une conservation plus longue en garantissant une cristallisation fine.  Tout est envisageable car « les goûts te les couleurs ne se discutent pas ».

Il faut se rappeler que le miel d’acacia et celui de châtaignier restent liquides très longtemps. Celui de tilleul un peu moins longtemps. « Longtemps » veut dire ici plusieurs mois, voire un an ou deux selon la pureté du miel; un miel est très rarement typé à 100%; usuellement s’il est typé à 65-70% d’une essence d’arbre/arbuste/plante mellifère, il peut « porter » le nom de l’essence en question.  C’est le cas avec, par exemple, avec mon miel de saules qui a également du nectar de merisiers, fruitiers, érables. Cette année-ci, pour la première fois en 30 ans, j’ai eu l’occasion de faire une seconde petite récolte printanière qui, je pense, est  typée « aubépines-sorbiers », après la première qui est typée « saules-fruitiers-pissenlits ». Mais cette seconde récolte aura également du nectar d’elaeagnus (chalef) et autres arbustes mellifères.

Pour ceux qui ne connaissent pas bien ces arbustes Elaeagnus, il y en a deux très mellifères et odorants qui sont l’elaeagnus commutata et l’elaeagnus angustifolia (dit »olivier de Bohème »). Le premier fleurit plus tôt que le second dans le courant du mois de mai. Il existe aussi l’elaeagnus ebbingei. Ils ont un très grand nombre de très petites fleurs blanc crème qui donnent un très bon parfum.

Une autre plante intéressante, c’est le rosier lianes dont quelques variétés sont (très) mellifères telles que le Kiftgate, Bobbie James, Wedding Day et Rambling Rector (NB: vérifier l’aspect mellifère de ces 2 derniers).  Parmi les rosiers arbustes et rosiers lianes, tous ne sont pas mellifères : ce sont les variétés anciennes à fleurs simples qui sont le plus souvent mellifères. Cette petite digression sur les plantes mellifères, je la dédie à Philippe  avec qui nous avons parlé hier soir (lors de l’excellente conférence de Mr Cardinault sur les produits « santé » de la ruche) de plantes mellifères recommandées à réaliser pour les « trous de miellée » et principalement pour combler le trou estival de juillet et août.  Toute observation, collaboration dans ce cadre serait appréciée.

Le vol du frelon européen

Cette semaine, notre collègue apiculteur Gilles Martin a filmé ce vol d’un frelon européen en chasse autour de ses ruches à Biez.

A priori, on se dit que c’est une vision bien effrayante, et que ce frelon est sûrement là pour tenter de capturer l’une ou l’autre malheureuse abeille …

Mais on le voit surtout patrouiller longuement à l’arrière de la ruche, sous le grillage ‘anti-varroa’ du plancher, alors que la plaque de protection inférieure a été retirée pour améliorer la ventilation en été. A cet endroit, il n’y a pas d’abeilles mais des débris de cire tombent très fréquemment et ils attirent les fausses teignes dont les larves s’en nourrissent.

Ce frelon européen n’est-il donc pas à la chasse aux fausses teignes plutôt qu’aux abeilles ?

Le frelon européen est souvent cité comme un allié des abeilles plus que comme un prédateur: certes, il en consomme quelques unes, mais il est surtout un redoutable chasseur de fausse teignes ! Gilles relate qu’il a toujours observé des frelons européens près du Ry de Hèze, mais qu’il n’a jamais constaté de dégâts significatifs à ses ruches.

Pour en savoir plus:

Relire notre page: Bourdons, guêpes et frelons

https://www.apiculture.net/blog/frelon-europeen-n104

https://www.zapiculture.com/abeilles/le-frelon-europeen-allie-pour-les-abeilles/

https://www.pacte-ecologique.org/le-frelon-europeen-un-insecte-favorable-a-la-biodiversite/

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (14/05/2022)

Rappel: ce jeudi 19 mai à 20 heures, conférence:
« Se soigner avec les produits de la ruche » par Nicolas Cardinault.

à 20H, dans la salle des TEMPLIERS de l’hôtel de ville de Wavre. Tous les détails sur notre page Calendrier SRAWE 2022

Cette conférence est organisée en partenariat avec la ville de Wavre, dans le cadre des célébrations ‘Wavre 800’, et avec la société Nectar&Co, spécialisée dans la distribution des divers produits de la ruche.

Note d’Oncle Max – 14/05/2022

Comme les orages sont bientôt là, mieux vaut récolter ce qui est récoltable (cadres de miel operculé) ce samedi ou dimanche (attention, ces orages en prévision pour dimanche soir rendent les abeilles fort nerveuses). Surveillez les bulletins météo pour les 8 prochains jours.

Les aubépines sont en fin de floraison, mais il reste celles des sureaux et des premières ronces (que Renaud  m’a fait remarquer). J’ai remarqué les boutons des rosiers lianes (Kiftgate et autres variétés mellifères) qui sortiront après les orages, j’espère. Mais il faudra patienter dans le BW, pour la floraison des acacias et des tilleuls pour la prochaine miellée. NB: Renaud m’a dit avoir vu les premières fleurs d’acacias à Bruxelles, mais en ville le micro-climat et les bâtiments les ont préservés des vents du NNE que nous avons eus pendant plusieurs semaines.  Chez moi les acacias ont débourré il y a seulement une bonne semaine.

Attention , il semble que cette période de sécheresse favorise la cristallisation.  Ayant récolté sur mon premier rucher (Gottechain) le 5/5. Déshumidification.  7/5 – extraction, ensemencement et mélange matin et soir. Mise en pots le 9/5. Le miel était figé dans les pots le 11/5.

Conseil : avec ce trou de miellée jusqu’à la floraison des acacias et tilleuls, mieux vaut leur laisser le miel non operculé comme réserve de transition.

N’oubliez pas les abreuvoirs en cette période de pré-sécheresse.

Du 24 au 28 août 2022, à Istanbul en Turquie:
47ème Congrès International d’Apiculture APIMONDIA

Voir notre page: Autres évènements apicoles 2022

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (07/05/2022)

World Bee Day 2022

Une idée d’Etienne Bruneau, notre secrétaire à la FAB-BBF, pour marquer le ‘World Bee Day’ le 20 mai : une affiche reprenant en fond un pêle-mêle avec au moins une centaine de photos de têtes d’apiculteurs si possible en tenue d’apiculteur avec par dessus une phrase du type

« Nous sommes là pour aider les abeilles car on les aime; et vous ? »

 

Envoyez un selfie « votre tête d’apiculteur en tenue » à Bruneau’acrolle’cari.be
Une diffusion de cette affiche sera faite auprès de la presse et des politiques!

Une info transmise par Eliane Keppens

Note d’Oncle Max – 7/05/2022

Vous avez tous suivi les nouvelles dans la presse concernant le climat trop sec dans certaines régions du pays, dont le Brabant Wallon. Cela impactera partiellement la récolte de printemps surtout pour ceux qui ont des colonies butinant des plantes plus sensibles à la sécheresse. Chez moi, à Gottechain, nous bénéficions d’un bas fonds humide  et je viens de récolter les 2 hausses des colonies de ce rucher tandis qu’à celui de Doiceau, à seulement 4 km, je peux encore attendre une dizaine de jours pour que la première hausse soit pleine te le miel operculé ou faire l’impasse sur la miellée de printemps en attendant la floraison des acacias et tilleuls (en quantité près de ce rucher). C’est la pleine floraison des aubépines qui se terminera vraisemblablement dans une bonne semaine (suivant les régions et les expositions).  Nous aurons ensuite un petit trou de miellée jusqu’à la floraison des acacias suivie de celle des tilleuls.

Comme l’an dernier, avec des conditions climatiques plus extrêmes, j’observe l’importance de la qualité de l’environnement mellifère proche du rucher.  Cette année-ci, nous avons eu un temps ensoleillé mais des températures trop fraîches pour ne pas dire froides et venteuses pour la saison. D’où une dépense énergétique des abeilles plus importante, non seulement pour garder le couvain à 35°C dans la ruche mais aussi pour butiner. Si les abeilles doivent voler loin pour aller chercher nectar et pollen, elles consommeront plus d’énergie dans des courants d’air froids du Nord ou Nord-Est (comme nous en avons eu pendant 2 à 3 semaines).

Chaque rucher et chaque environnement est particulier…. donc c’est à chacun de bien évaluer la situation des rentrées de nectar et des risques d’essaimage.

Quant aux essaimages, j’en ai eu 2 (un dans chacun des ruchers) avec des essaims primaires qui se sont posés très haut (6 à 8 m) et sont repartis très vite.  J’ai été appelé pour récupérer des petits essaims secondaires que j’ai mis dans des ruchettes 5 cadres avec des cadres bâtis et avec un appoint en sirop au RT pour essayer de les développer au mieux avant fin juin pour un hivernage éventuel. En effet, au RT, nous avions perdu 4 colonies sur 9 et nous devons revenir à 10 colonies pour l’hivernage prochain.  Jusqu’à présent, j’ai seulement eu 20% d’essaimage naturel, mais la saison des essaims n’est pas terminée et une période de beau temps chaud et ensoleillé nous est prédite pour la quinzaine à venir.

Reportage sur le frelon asiatique cherche apiculteur impacté

Concours photos Beelife

Aidez-nous à capturer la beauté des abeilles, à faire gagner en visibilité et à encourager la protection des pollinisateurs!

En lançant ce concours photo, BeeLife souhaite sensibiliser le public non seulement aux rôles essentiels des abeilles et des pollinisateurs pour une planète en bonne santé et mais aussi aux défis croissants qui menacent leur survie.

Nous vous invitons à soumettre des photos qui illustrent la beauté et la diversité de ces magnifiques petites créatures.

La participation de termine le 16 mai prochain; il est donc grand temps pour tous les apiculteurs intéressés d’envoyer leurs plus belles photos !

Tous les détails sur: https://fr.bee-life.eu/photocontest

Matériel d’occasion à vendre

N’ayant plus d’activité d’apiculture je mets en vente bradée mon matériel et équipement.

Voir notre page: Petites annonces apicoles

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/04/2022)

Note d’Oncle Max – 30/04/2022

Depuis une bonne dizaine de jours ce sont les contrées au NE de la Belgique qui nous envoient des vents continentaux froids et secs; et cela devrait durer encore une semaine.

Les pluies de lundi soir ont permis aux plantes mellifères à racines courtes, tel que le pissenlit, de renflouer les nectaires des fleurs et attirer à nouveau nos butineuses pour quelques jours encore.

Les diverses variétés de pommiers échelonnent leurs floraisons au bénéfice des abeilles lorsque le temps n’est pas trop frais et permet un butinage intensif. Mais les perspectives météorologiques indiquent des températures entre 15°C et 17°C pour la prochaine quinzaine. Les apiculteurs préfèreraient des journées de plus de 19°C pour observer de belles rentrées de nectar. Avec le développement du couvain sur 5, 6, 7 voire 8 cadres, la colonie est obligée de garder un plus grand nombre d’abeilles dans la ruche pour maintenir les 35°C requis pour les œufs et les larves.

Les rares hausses avec quelques cadres de cire gaufrée en complément des cadres bâtis et que j’ai placées il y a plus de 15 jours ne sont toujours pas bâties : dans une de mes colonies à Doiceau, à titre d’observation, j’ai placé 3 cadres de cire gaufrée au centre d’une hausse : un cadre n’est pas construit, un autre a un début de construction sur 10cm² et le dernier est construit à 20%. Heureusement que les premières hausses placées avaient toutes des cadres bâtis car les abeilles se sont concentrées sur les rentrées de miel. NB : je mets rarement des cadres de cire gaufrée dans les hausses avant le premier mai, sauf si les températures sont supérieures à 20°C ou si je n’ai pas assez de cadres bâtis pour toutes les ruches. Si le temps était plus chaud, j’aurais surtout mis des cires gaufrées à bâtir, mais vu les conditions actuelles, les abeilles cirières ont du mal à produire de la cire (matière grasse qu’elles conservent pour se protéger du froid).

Les aubépines se mettent en fleurs un peu partout et suivant l’adage des anciens, c’est à la fin de la floraison des aubépines que se termine la miellée de printemps.  Il est donc temps de prévoir sa première récolte de printemps et de choisir le meilleur moment. Le calendrier lunaire déconseille une récolte le we du 7 et 8 mai (constellation d’eau > miel récolté risque davantage de fermenter…. mais comme il fait très sec ???…. à chacun de voir selon la situation des operculations).

Les premiers essaims que je suis allé récolter dans les environs ne sont pas gros. Je dirais même qu’ils sont petits. Est-ce le temps frais qui rebute les abeilles à suivre la reine qui prend le large ? Je les ai mis dans des ruchettes 5c en bois avec cadres bâtis et une barquette de candi protéiné ou un nourrisseur et du sirop s’il y a un cadre de cire gaufrée à bâtir.

Pour les deux prochaines semaines, c’est toujours un vent NNE ou NE qui est prédit, c’est à dire relativement frais mais surtout sec. Cette météo ne favorisera pas les miellées. Les acacias mettront du temps à fleurir. Nous pourrions avoir un petit trou de miellée en mai jusqu’à la floraison des tilleuls… à moins d’être près de cultures de luzerne ou autres cultures mellifères. Si vous récoltez votre miel de printemps début mai, prévoyez de laisser à vos colonies suffisamment de réserves durant plusieurs semaines sinon une réduction de la population pourrait être observée, ce qui ne serait pas optimal pour les floraisons d’acacias, tilleuls et châtaigniers.

Avec ce temps sec, inutile de vous rappeler l’attention que vous réserverez à l’abreuvement de vos abeilles.

 

 

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (23/04/2022)

Note d’Oncle Max – 23/04/2022

Cette quinzaine ensoleillée qui s’achève a permis à nos butineuses de s’activer, mais avec un bémol pour cette dernière semaine à cause du vent d’Est frais et sec qui a freiné leur ardeur  mais a aussi commencé d’assécher les nectaires des plantes mellifères à courte racines telles que les pissenlits. En passant régulièrement le long d’une prairie de fauche avec beaucoup de pissenlits, j’ai remarqué très peu d’abeilles qui les visitaient. Avec les ruches sur balances, j’ai pu observer des rentrées quotidiennes moins importantes cette dernière semaine par rapport à la semaine dernière.

Les premiers essaimages sont arrivés avec les cloches de Pâques. Chez moi, il y a trois jours, le premier essaim s’est placé très haut (7 à 8 m) et est reparti très vite (1 hr après son installation très provisoire). Cet essaim vient de la ruche qui a pris le moins de poids des 4 sur balances, donc la moins « dynamique ».  Elle était peut-être déjà en fièvre d’essaimage depuis une dizaine de jours.  Jeudi, dans un village voisin, j’ai récupéré un petit essaim  de +/- 500gr, très vraisemblablement un essaim secondaire car il semblerait que ce n’est pas le premier qui soit parti du rucher en question.

Nous voilà déjà bien occupés avec ces premiers essaims et à évaluer l’opportunité de mettre ou non une deuxième hausse (avant les quelques pluies de lundi et mardi) pour freiner l’ardeur des colonies populeuses. Plusieurs d’entre nous ont remarqué que les abeilles rentraient beaucoup de miel mais n’étaient pas encore enclines à l’operculer. Est-ce un signe qu’elles laissent ce miel à disposition pour un éventuel essaimage ?

En voyant les prévisions à 15 jours, je remarque qu’après les pluies annoncées pour lundi et mardi, nous aurons du temps sec mais relativement frais : entre 13°C et 15°C avec un vent ENE. Cela ne va pas encourager nos butineuses, mais par contre, nous aurons peut-être des floraisons plus étalées dans le temps, ce qui peut-être plus intéressant que des floraisons fortes et courtes. Avec cette orientation du vent, nous risquons malgré tout un assèchement progressif des floraisons, surtout des plantes mellifères à racines peu profondes.

Nuclei à commander, disponibles en juin 2022

Un de nos membres propose quelques nuclei sur 5 cadres à commander; ils seront normalement disponibles à partir de la mi-juin.

Voir notre page: Petites annonces apicoles

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (16/04/2022)

Note d’Oncle Max – 16/04/2022

Ce début de semaine avec quelques belles journées ensoleillées et chaudes ont permis aux colonies d’effectuer leurs premières miellées importantes.  Contrairement à ce que j’avais craint, une bonne partie des fleurs de saules blancs et de merisiers n’ont pas été trop affectés par les gelées de la semaine dernière.

Ci-après le graphe des rentrées de miel.  Deux colonies ont été haussées le 26/3 et les deux autres le 11 /4.  J’ai été étonné de certaines rentrées journalières, tout comme par les diminutions de poids  durant la nuit suite à la déshumidification du miel par les abeilles. Un résumé du 12/4 est décrit plus bas.

Les résultats de mes 4 balances de Gottechain pour la journée du 12/04. T° 20°C
Je donne les résultats avec poids de départ mardi 12/04 matin, poids de fin de journée (nuit tombée) et poids au lever du jour mercredi 13/4 avec résultat net.

  • 49,3 – 54,9 – 53,8 = 4,5 kg net et 1.1kg de séchage (20%)
  • 42,7 – 45,7 – 44,8 = 2,1 kg net et 0.9 kg de séchage (30%)
  • 58,5 – 64,0 – 62,7 = 4,2 kg net et 1,3 k de séchage (24%)
  • 38,5 – 44,6 – 43,5 = 5,0 kg net et 1,1 kg de séchage (18%)
  • Pour les rentrées brutes, fin de journée, il faut additionner le poids net et le poids de séchage durant la nuit ou soustraire le poids du matin du poids « fin de journée ». la plus forte a rentré 6.1 kg en une journée de 9 heures (9-18). NB: ces derniers jours les moyennes sont plus basses en fonction de la température et de l’ensoleillement (plus nuageux).
  • Michel m’a gentiment fait un petit calcul d’estimation du travail d’une butineuse que j’ai adapté en fonction de l’environnement de mon rucher :  5 kg = 50mg par vol x 100.000 vols,  divisés par 15.000 butineuses = 7 vols par butineuse x 350 m de moyenne = 2.45 km par abeille par jour. Disons entre 2.5 à 3 km/ jour selon les colonies.
    Merci pour tes estimations de base, Michel, …. adaptées à mon environnement.
  • Environnement florifère actuel proche de mon rucher de Gottechain (moins de 300m): 2 x 2 ha de saules cendrés en zone humide, 2.3 ha de prairie de fauche bio avec une couverture de 40% de pissenlits, +/- 30 merisiers, douzaine de pommiers, dizaine de cerisiers, demi-douzaine de prunus padus (cerisiers à grappes), douzaine d’érables. beaucoup de lamiers un peu partout et quelques viornes et arbustes divers en fleurs.

   

Quant au RT de la section, nous avons observé une grande différence d’une colonie à l’autre (de 4.5 cadres à 7 cadres de couvain).  Nous avons déjà divisé celle avec 7 cadres de couvain en 2 ruchettes 6 cadres.

Entreprise apicole dans le BW cherche apiculteur pour renforcer son équipe

Save Bee une petite entreprise apicole basée dans le Brabant Wallon : nous implantons des ruches chez les particuliers et dans les entreprises. Nous disposons aussi de nos propres ruchers et gérons plus de 140 colonies à ce jour. Nous avons comme perspective d’approcher les 300 colonies sous gestion d’ici la fin 2022.

Pour compléter notre équipe, nous sommes à la recherche d’un(e) apiculteur passionné …

A lire sur notre page: Petites annonces apicoles

Notre Galerie Photos continue à s’étoffer !

N’hésitez pas à nous transmettre vos plus belle photos d’abeilles, nous les publierons

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