Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/11/2018)

Weekend d’information du CARI les 10 & 11 novembre à LLN: « Apiculteurs-agriculteurs: des partenaires! ».

Avec l’appui du CRA-W, de Natagriwal, de SAPOLL et de Nature&Progrès, le CARI organise un week-end d’information les 10 et 11 novembre prochains « Apiculteurs-agriculteurs: des partenaires! ».

Il s’agit de rapprocher apiculteurs et agriculteurs dans le but de bien envisager la prochaine PAC et ses enjeux environnementaux.

Vous trouverez toutes les informations (programme et infos pratiques) sur le site:

https://wecari.wordpress.com/apiculteurs-agriculteurs-partenaires/

Florabeilles.org: à la découverte des fleurs butinées par les abeilles …

FlorAbeilles est un site du laboratoire Pollinisation et Ecologie des Abeilles de l’Unité Abeilles et Environnement de l’INRA d’Avignon. Il a pour mission de constituer une base de données bibliographiques et photographiques sur les interactions plantes – abeilles, mellifères ou sauvages.

2 projets sont présents sur le site.

Le premier projet Florapis présente les relations entre plantes sauvages et cultivées et l’abeille mellifère. Une icône permet un accès direct à TelaBotanica pour la description de la plante; différents critères de sélection sont disponibles sur les plantes butinées et sur ce que l’abeille butine, pollen et/ou nectar

Trifolium repens 1

 

Le nouveau projet Florabeilles étend l’étude aux relations entre les plantes et toutes (les espèces d’abeilles de France métropolitaine (977). Une icône supplémentaire permet un accès direct à l’Atlas Hymenoptera pour la description de l’abeille. Deux modes de recherche sont disponibles: par plante ou par insecte; dans ce cas, différents critères de sélection sont disponibles pour la sélection des abeilles

Trifolium repens 2

De très nombreuses photos illustrent l’étude. Le projet est du reste participatif et appel est fait aux utilisateurs souhaitant soumettre des photos de couples plantes – abeilles domestiques.

L’outil est encore en développement mais il réjouira certainement tous les passionnés d’abeilles !

Gombault C., Morison N., Guilbaud L., Vaissière BE. 2018.  FlorAbeilles: Base de données en ligne sur les interactions plantes-abeilles en France métropolitaine. Inra, Unité abeilles et environnement, Avignon, France http://www.florabeilles.org.

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/10/2018)

Revue N66 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • Cet automne, nous avons voulu mettre à l’honneur nos voisins et amis du Cercle Royal Apicole de Wavre et Environs (SRAWE) qui fêtent leurs 125 années
    (Merci les amis !)
  • La vie du Cercle
  • Le petit mot de rédacteur
  • Plusieurs points importants en cette fin d’année
  • Rappel Frelon asiatique: le deuxième petit mot du rédacteur

Revue N66 octobre 2018

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (20/10/2018)

Logo 125 ans 02Grand banquet des 125 ans de la SRAWE: samedi 3 novembre à midi

Soyons nombreux à célébrer les 125 ans de notre société d’apiculture dans la convivialité et la bonne humeur, avec tous les membres et les amis de la SRAWE.

C’est la dernière semaine pour vous inscrire !

Invitation au banquet SRAWE125

Le glyphosate perturbe le microbiote intestinal des abeilles mellifères

Synthèse – Référence

Le glyphosate est souvent présenté comme étant inoffensif pour l’homme ou l’abeille car il attaque, inhibe  une enzyme (EPSPS synthase) n’existant pas chez eux.

Or il s’avère que cette enzyme est fondamentale pour la survie de la flore intestinale de l’abeille, qui est à son tour indispensable à son immunité (et probablement aussi pour celle de l’homme, malgré que l’étude n’en parle pas) ….

Une publication de : Erick V. S. Motta, Kasie Raymann, and Nancy A. Moran; University of Austin, Texas; édité par University of Hawaii at Manoa, Honolulu; 2018 http://www.pnas.org/content/early/2018/09/18/1803880115Glyphosate perturbs the gut microbiota of honey bees

Le Glyphosate cible l’enzyme EPSPS synthase

Le glyphosate était généralement considéré comme le pesticide le moins nocif en agriculture car son action est d’inhiber l’enzyme EPSPS synthase (5-Énolpyruvylshikimate-3-phosphate synthase). Cette enzyme intervient chez les plantes, les bactéries, les mycètes, les protistes où elle catalyse une réaction indispensable pour alimenter la biosynthèse de certains acides aminés aromatiques (voie du shikimate, ou voie de l’acide shikimique); privées de ces acides aminés aromatiques, les plantes exposées au glyphosate ne peuvent plus synthétiser leurs protéines, et finissent par mourir.

Or cette voie métabolique n’existe pas chez les animaux (ni chez l’homme) qui doivent se procurer ces acides aminés à partir de leur alimentation car ils ne peuvent les produire eux-mêmes par leur métabolisme. C’est ce qui laissait supposer que le glyphosate est inoffensif pour l’homme et pour les animaux.

  • Cependant, cette étude démontre que le gène encodant l’EPSPS est présent dans presque tous les génomes séquencés des bactéries de l’intestin des abeilles, ce qui indique qu’elles sont potentiellement sensibles au glyphosate.

Les formes d’EPSPS synthase ont été classées en deux groupes phylogénétiques, en fonction de leurs liens de parentés plus marqués:

  • Les enzymes de classe I sont présentes chez toutes les plantes et chez certaines bactéries ; elles sont généralement sensibles au glyphosate
  • Les enzymes de classe II sont présentes seulement chez quelques bactéries et sont résistantes au glyphosate.

C’est cette caractéristique qui a été utilisée pour produire des plantes génétiquement modifiées résistantes au glyphosate : Monsanto a identifié une souche de bactéries du genre Agrobacterium, appelée CP4, qui demeure viable en présence de glyphosate, et a pu développer des plantes génétiquement modifiées pourvues du gène CP4 EPSPS, c’est-à-dire exprimant la forme d’EPSP synthase résistante au glyphosate.

Le glyphosate perturbe la communauté bactérienne intestinale des abeilles

Le microbiote intestinal des abeilles mellifères est dominé par 8 espèces de bactéries. Chacune de ces espèces présente une diversité de souches qui ont des différences dans leurs capacités métaboliques et une tolérance variable par rapport au glyphosate (en gras, les espèces dominantes) :

CLASSE 1 : BACTERIES SENSIBLES

  • Snodgrassella alvi,                                                              
    • Mais certaines souches sont résistantes pour raison encore inconnue
  • Gilliamella apicola,                                                               
  • Frischella perrara,                                                 
  • Bifidobacterium spp. (phylum Actinobacteria),     
  • Alpha 2.1 (phylum Proteobacteria).                             

CLASSE 2 : BACTERIES INSENSIBLES

  • Lactobacillus spp. Firm-4,                                 
  • Bartonella apis,

NON CLASSEES (bactéries n’ayant pas le gène encodant EPSPS)

  • Lactobacillus spp. Firm-5 (phylum Firmicutes)

Une exposition au glyphosate favorise les espèces tolérantes au glyphosate et défavorise les espèces sensibles.

L’étude montre que l’abondance absolue et relative des espèces dominantes diminue. L’étude montre aussi que les effets peuvent varier en fonction de la durée d’exposition et de la concentration du glyphosate, et que des souches différentes d’une même bactérie peuvent présenter une sensibilité très variable.

Le glyphosate perturbe le développement du microbiote intestinal des jeunes abeilles ouvrières

Les abeilles naissantes sont presque dépourvues de flore intestinale : elles acquièrent leur microbiote intestinal normal par des interactions sociales avec les autres ouvrières durant les premiers jours après leur naissance.

Il faut donc considérer séparément les effets du glyphosate sur des abeilles adultes, déjà pourvues de leur microbiote intestinal, et ceux sur des abeilles naissantes, qui doivent encore le constituer.

L’étude montre que, lorsque de jeunes abeilles reçoivent du glyphosate en même temps qu’elles acquièrent leur microbiote intestinal normal, l’abondance des bactéries favorables est réduite.

Le glyphosate rend les jeunes abeilles plus sensibles aux bactéries pathogènes

Une expérience a été réalisée en exposant des jeunes abeilles exposées au glyphosate à une bactérie pathogène opportuniste : Serratia Marcescens

L’étude montre que le glyphosate réduit l’effet protecteur du microbiote intestinal contre les pathogènes opportunistes, et que Snodgrassella alvi est la bactérie qui en est le plus négativement affectée. Elle montre également que, si S.alvi offre un effet de protection direct, cette bactérie agit aussi en permettant au microbiote complet de s’activer, permettant ainsi une meilleure protection.

Conclusion

Comme beaucoup d’animaux, les abeilles mellifères dépendent de leur microbiote intestinal pour une variété de fonctions, y compris la digestion de la nourriture, la régulation du système immunitaire et la défense contre les pathogènes. Des perturbations de ce système peuvent pour elles avoir des conséquences négatives.

L’étude montre que le glyphosate affecte de plusieurs façons la composition du microbiote intestinal des abeilles, et que cette influence varie selon les espèces de bactéries et leurs souches.

Ces dérèglements affectent la résistance des abeilles aux pathogènes ainsi que leur nutrition.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/10/2018)

Note d’Oncle Max – 13/10/2018

Depuis une quinzaine de jours nous avons eu des écarts de températures souvent importants (de 5°C la nuit à plus de 20°C le jour).
Avec encore du couvain relativement important en cette saison, les abeilles sont à la recherche de sources de pollen.
Par contre, comme il fait encore trop sec, les rares sources de nectar n’offrent pas de ressources alimentaires suffisantes pour, d’une part, alimenter le couvain et, d’autre part, pour nourrir les abeilles devant maintenir une température suffisamment élevée la nuit à l’intérieur de la ruche pour préserver le couvain.
Ces différents facteurs m’amènent à supposer que les abeilles commencent déjà à se servir dans leurs réserves d’hiver.
Je ne vous cache pas qu’il me restait un demi bidon de Trim-o-Bee que j’ai finalement réparti la première semaine d’octobre à 5 de mes colonies qui ont reçu chacune 1.5 kg supplémentaire de sirop. J’avais fort hésité à le faire car des jeunes abeilles d’hiver pourront être mises à contribution pour le stocker, ce qui n’est pas idéal. Mais je me suis dit qu’avec cette période de sécheresse, les butineuses ne devront pas voler au diable vauvert pour trouver du nectar.
Cette semaine, j’ai procédé à un transvasement d’une colonie de DB10 en DB7 (avec hausses respectivement) car elle ne me paraissait pas assez populeuse pour passer l’hiver en DB10. En cours de transfert, j’ai observé que cette colonie avait encore 4 cadres de couvain (+/- 20cm de diamètre). Cela m’a partiellement rassuré. Espérons qu’à partir du 1er novembre les températures se rafraîchissent suffisamment pour arrêter les vols des butineuses afin que les colonies se mettent en mode « hivernage ».

L’apiculture et les traitements antiparasitaires (J. LOUVEAUX, 16 avril 1950)

Cet article, publié dans la Belgique Apicole de juin 1950 et retrouvé par un de nos anciens membres, peut encore nous faire réfléchir en 2018. Il relate une conférence donnée à Mariemont le 16 avril 1950 par Jean Louveaux, assistant au laboratoire national français de recherche apicole à Bures.

La lecture de cet article 68 ans plus tard laisse une impression contrastée. Les diagnostics concernant l’origine du problème et le risque de destruction irrémédiable des équilibres biologiques étaient déjà parfaitement faits à l’époque. Mais nous savons maintenant que l’évaluation des risques était simpliste et ne rendait pas compte de tous les risques réellement encourus.

68 ans plus tard, les mêmes problèmes se posent toujours, avec de nouveaux ennemis et de nouvelles molécules. 68 ans plus tard, l’évaluation des risques est toujours partielle. 68 ans plus tard est toujours largement répandue la même conviction optimiste que la lutte chimique est indispensable pour la sauvegarde de l’humanité, que la science actuelle maîtrise parfaitement ce sujet, qu’elle parviendra à mettre au point des procédures sécurisées, et qu’une application bien contrôlée des pesticides en limitera suffisamment les conséquences négatives.

En voici quelques extraits


De tous temps, les plantes cultivées ont eu leurs ennemis (insectes ou champignons) mais les techniques modernes de culture ont contribué à aggraver la situation. D’une part, la sélection aboutit souvent à la production de sujets plus sensibles aux maladies ou aux attaques des insectes ; d’autre part, le perfectionnement des moyens de transport (aujourd’hui on pourrait rajouter : le manque de prise en compte des conséquences négatives du transport dans son coût direct – pollution, réchauffement climatique – et la priorité absolue donnée à la liberté du commerce à l’échelle internationale)
contribue à la dispersion des parasites en dehors de leur aire normale.

Il suffira de rappeler que le mildiou de la pomme de terre, l’oïdium, le phylloxera, le doryphore, la cochenille australienne, la mouche des fruits, la tordeuse orientale du pêcher, pour ne citer que quelques-uns parmi les plus connus, sont des parasites importés des diverses parties du monde et qui sont devenus chez nous de véritables fléaux (aujourd’hui, on pourrait rajouter [notamment] : la graphiose des ormes, le champignon des frênes Chalara fraxinea, la mouche mineuse des poireaux Phytomyza gymnostoma, la chenille des marroniers Cameraria ohridella, la pyrale du buis, la drosophile asiatique, etc, etc ;   et en ce qui concerne les abeilles: varroa destructor, vespa velutina, aethina tumida, …)

Devant ces fléaux, la défense des végétaux est devenue une stricte nécessité si on veut continuer à assurer la nourriture de l’humanité. Au premier rang des moyens de lutte l’emploi de produits chimiques reste à l’heure actuelle la méthode la plus efficace dans la plupart des cas et la situation est telle qu’on ne peut songer à la remplacer avant longtemps.

La première observation ayant trait à l’action d’un insecticide sur les abeilles emble avoir été faite par GM Thompson en 1881 (traitement sur poiriers en fleurs à l’arsétoarsenic de cuivre).

Nous sommes maintenant dans l’ère des grandes opérations de destruction massive des insectes. Cette situation peut devenir très grave pour l’apiculture si des mesures ne sont pas prises pour la protection des abeilles. Tandis que les laboratoires de phytopharmacie et de zoologie apicole travaillent à déterminer les doses d’emploi les plus favorables et les époques les plus propices en tenant compte des nécessités imposées par la protection des abeilles, les laboratoires de recherches appliquées à l’apiculture s’efforcent de trouver les moyens de protéger efficacement les abeilles contre des traitements abusifs et de diagnostiquer de façon de plus en plus précise les intoxications. Le premier travail qui s’impose aux laboratoires de recherches apicoles est la détermination des conditions d’action des divers produits et de la dose léthale médiane pour l’abeille.

La dose léthale DL50-48 (celle qui tue 50% des insectes en 48 heures) est toujours la base de référence pour l’agréation des pesticides : la dose qui est considérée comme ‘à faible risque’ est la DL50-48/10. Cette évaluation ne tient compte ni des effets à long terme (la rémanence, les effets indirects sur le couvain ou sur la morphologie des abeilles), ni des effets cumulés avec d’autres pesticides, ni des effets de faibles doses intensément répétées.

Le problème de la protection des abeilles contre les traitements antiparasitaires est avant tout un grand problème agricole et il ne peut être résolu que sur le plan agricole en utilisant les données fournies par les études de laboratoire. Il faut avant tout rationaliser les traitements antiparasitaires et éviter les traitements sur les fleurs ouvertes que rien ne justifie. (Faites confiance à la science et suivez ses instructions !)

Conclusion : malgré la gravité actuelle de la situation créée par la généralisation des traitements antiparasitaires, l’avenir de l’apiculture ne semble pas devoir être sérieusement menacé. En effet, l’agriculture s’oriente vers des traitements de plus en plus rationnels, donc inoffensifs pour les abeilles. Par ailleurs, le souci de rendements élevés tendra de plus en plus à faire rentrer en ligne de compte, comme facteur de rendement, les insectes pollinisateurs que les traitements anarchiques font disparaître.

Il est temps de reconsidérer la question [des traitements insecticides] et de ne plus utiliser, sans frein, les insecticides si l’on ne veut pas détruire irrémédiablement les équilibres biologiques indispensables et créer le désert sous prétexte de détruire les parasites.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (29/09/2018)

Rappel: ce dimanche 30 septembre à 14h30: Conférence «Communication chimique au sein de la colonie», par Arlette Stranard.

La communication chimique est primordiale dans une colonie d’abeilles ! Si les effets des phéromones royales sur le développement des ouvrières et l’élevage de nouvelles reines est assez bien connu, on ignore le plus souvent que toutes les catégories de la population communiquent entre elles par des signaux chimiques: les couvain avec les abeilles nourricières, les butineuses avec les abeilles d’intérieur, les mâles avec les abeilles, les éclaireuses avec les butineuses, etc, etc

Ces communications chimiques peuvent malheureusement être perturbées par les effets dévastateurs des acariens varroas et par les pesticides, de plus en plus présents dans notre environnement.

Il est donc essentiel que nous comprenions l’importance du langage chimique chez les abeilles.

Chez Michel Fraiteur,  rue de Basse Biez, 32 à Grez-Doiceau

Nouveau rapport d’étude sur la stéarine dans la cire d’abeilles

Le Service Public Fédéral Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement publie un nouveau rapport d’étude concernant l’impact de l’ajout d’acide stéarique et d’acide palmitique à la cire d’abeilles sur le développement du couvain d’ouvrières.

En 2017, un essai en champ avait déjà démontré que l’ajout de 15 % ou plus de stéarine entraîne le dépérissement partiel de couvain d’abeilles. On manquait cependant de données quant à l’impact de concentrations en stéarine plus faibles dans la cire d’abeilles. C’est pourquoi le SPF Santé publique a demandé à l’ILVO, Instituut voor Landbouw-, Visserij- en Voedingsonderzoek à Melle, de réaliser une nouvelle étude afin de déterminer l’impact de concentrations de 2,5 à 10 % de deux stéarines différentes (d’origine animale et végétale).

Les résultats montrent que la cire d’abeilles contenant 7,5 %, ou plus de stéarine, a clairement un impact négatif sur le développement du couvain et ne convient donc pas à un usage dans l’apiculture. Des effets négatifs limités sont observés dès l’ajout de 2,5 et 5 % (en se basant sur les résultats moyens).

La Belgique va maintenant demander à la Commission européenne de fixer des critères de pureté pour la cire d’abeilles destinée à l’apiculture.

Les auteurs attirent l’attention des lecteurs sur les limites de leur étude:

  • l’essai a été réalisé avec une cire de référence très pure et dans des colonies d’abeilles en bonne santé. Dans de nombreux cas pratiques, la cire d’abeilles contient en outre un certain pourcentage d’hydrocarbures ajoutés (comme la paraffine) et une concentration plus élevée de résidus de pesticides qui pourraient avoir une incidence négative supplémentaire (chacune se renforçant) sur le développement du couvain.
  • D’autres types de stéarine (par exemple d’une autre origine et avec une autre proportion d’acide palmitique/acide stéarique) peuvent donner un résultat différent.
  • L’étude ne donnée qu’une image de l’effet de la stéarine sur un laps de temps très bref de cycles de vie d’une population d’abeilles. Des pertes de couvain élevées limitent gravement les chances de survie d’une colonie d’abeilles.

L’étude détaillée sur: https://www.health.belgium.be/fr/news/etude-concernant-la-mortalite-du-couvain-causee-par-la-stearine-dans-la-cire-dabeilles

En Autriche, un arboriculteur est condamné à de la prison ferme pour avoir épandu un insecticide sur des fruitiers en fleurs et avoir ainsi causé la mort d’une cinquantaine de ruches

Le producteur de fruits avait arrosé ses vergers avec du chlorpyrifos, un insecticide très puissant, à un moment où les arbres étaient encore en fleurs et attiraient de nombreuses abeilles, ce qui est prohibé. Une cinquantaine de ruches avaient péri.

Le tribunal de Klagenfurt, dans le sud de l’Autriche, l’a reconnu coupable d' »atteinte délibérée à l’environnement », et condamné à une peine de douze mois de prison, dont quatre fermes. Le tribunal a souligné que la peine de prison ferme devait avoir un effet de « prévention » et servir à rappeler que « l’usage de produits phytosanitaires ne peut s’effectuer que dans le cadre d’un équilibre entre l’écologie et l’économie ».

A lire sur: https://www.rtbf.be/info/monde/detail_autriche-un-arboriculteur-est-condamne-a-de-la-prison-ferme-apres-la-mort-d-abeilles?id=10029493


Le chlorpyrifos (ou chlorpyriphos – CPF) est un insecticide organophosphoré très largement utilisé en agriculture pour lutter contre certaines chenilles dans les plantations de blé, de colza, les vignes, les fruitiers (abricotiers, pêchers, poiriers, pommiers), les crucifères oléagineuses (colza), les prairies, les légumes (pommes de terre, navets); il a également été utilisé comme insecticide à l’intérieur des bâtiments et de maisons. Il a été introduit en 1965 par la société Dow Chemical.

LE CPF est un neurotoxique; il a une influence sur le développement des fœtus: danger pour le développement neurologique des enfants; favorise l’autisme. Une étude effectuée par l’université de Berkeley avait révélé dans des maternités la présence de traces de la molécule dans 87 % des cordons ombilicaux. D’autres études révélaient des pertes de mémoire chez des travailleurs agricoles.

Quoique beaucoup moins médiatisé que le glyphosate ou les néonicotinoïdes, le CPF a fait l’objet de nombreuses controverses. Notamment aux USA où une interdiction par le président Obama a été annulée par son successeur puis restaurée par la Cour d’appel (http://www.lesoir.be/172793/article/2018-08-12/un-puissant-insecticide-autorise-en-europe-desormais-interdit-aux-etats-unis ). Egalement en France, où les promesses de limitation par le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll n’ont pas été tenues (https://www.lelanceur.fr/pesticides-les-promesses-non-tenues-de-stephane-le-foll/ ).

En Belgique, Phytoweb, le site web officiel du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement déclarait le 28 avril 2017 ( https://fytoweb.be/fr/nouvelles/arret-de-la-suspension-des-autorisations-et-des-permis-de-commerce-parallele-des-produits ):

Phytoweb CPF

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (22/09/2018)

Carte dynamique de la présence du frelon asiatique en Wallonie

Afin de faciliter  la recherche des nids, une carte dynamique des signalements  est maintenant disponible : http://observatoire.biodiversite.wallonie.be/enquetes/frelon/

Dès qu’une observation est validée par la CiEi, elle apparaitra sur la carte: en orange les individus observés et en bleu les nids neutralisés. Il est possible de signaler une observation: tout signalement est utile même si des observations ont déjà été notifiées dans la zone.

Note d’Oncle Max – 22/09/2018

Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, il est temps de mettre les rétrécisseurs d’entrées pour empêcher souris ou musaraignes de rentrer car c’est à cette époque avec les nuits qui deviennent plus froides qu’elles cherchent leur abri d’hiver.
Mardi dernier, le nourrissement des colonies du Rucher Tampon s’est achevé. Mercredi, il a été procédé à l’enlèvement des nourrisseurs et la pose des isolants (Styrodur de 6 cm d’épaisseur) sur les couvre-cadres.
Une de mes colonies met du temps à prendre le sirop que je lui donne. Par acquis de conscience, j’ai ouvert la ruche et examiné les cadres du corps. A part le fait que le couvain n’était pas centré, je n’ai rien remarqué d’anormal. Peut-être que je n’ai pas vu ce qu’il fallait voir. J’ai recentré le couvain.
Les seules explications possibles sont, d’une part, le fait qu’elle ait déjà suffisamment de réserve de miel dans la hausse et, d’autre part, qu’il y ait à 50 mètres du rucher une prairie de plus de 2 ha nouvellement resemée de plusieurs types de trèfles qui, malgré la sécheresse, se mettent en floraison actuellement, attirant fortement les abeilles. Mais les autres colonies ont aussi l’opportunité de butiner dans cette prairie. Bref, l’apiculture vous réserve toujours des questions sans réponses évidentes.

Pour le reste des activités automnales, nous avons déjà parlé du stockage des cadres bâtis. Il reste le nettoyage des grilles à reine.  Un dernier contrôle des varroas en plaçant le plateau avec une feuille blanche pendant 4 à 5 jours vous permettra de décider, après le comptage, si le nombre de varroas tombés vous encourage à faire un dernier traitement au Varromed (acide oxalique + acide formique) tant que les températures sont clémentes.

Revue N65 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • La vie du Cercle
  • Sites et liens importants
  • Agenda
  • Le petit mot du Président
  • Le petit mot du rédacteur
  • Effets de la propolis brute sur des abeilles ouvrières infestées par Varroa
  • Rappel Frelon asiatique

Revue N65 septembre 2018

Miel Maya Honig: journée Nord-Sud le 2/12/2018 à Louvain-la-Neuve

Le programme de la journée: Programme Journée Nord-Sud Mayazine34

http://www.maya.be

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (08/09/2018)

Visite de la pépinière Apiflora

Ce samedi 1er septembre, dans le cadre des festivités pour les 125 ans de la SRAWE, nous avons visité la pépinière Apiflora à Solières (Huy) et suivi la conférence donnée par Séverine d’Ans: « Fleurissement et aménagements au jardin favorables pour les pollinisateurs ».

Le beau temps était de la partie: la conférence a pu se donner au jardin même et nous avons pu tout à loisir visiter la pépinière, observer les plantes et écouter les explications détaillées de Mme d’Ans directement sur place.

Conférence au soleil, sous les arbres

Conférence au soleil, sous les arbres

Les explications détaillées

Les explications détaillées, sur le terrain

Aménagements divers au jardin pour favoriser les butineuses

Aménagements divers au jardin pour favoriser les butineuses

Les abeilles sauvages aussi sont à l'honneur

Les abeilles sauvages aussi sont à l’honneur

Les fleurs mellifères et pollinifères ne sont pas cultivées seulement dans l’intérêt de l’abeille mellifère et d’une production de miel: les abeilles sauvages et les autres insectes butineurs sont tout autant mis à l’honneur ! Et comme toute cette diversité biologique accueille aussi des insectes qui, à certains stades de leur développement, peuvent être des prédateurs de chenilles, de pucerons ou d’autres ravageurs, elle est très favorable à un équilibre biologique du jardin.

A l’issue de la conférence, tous les participants ont reçu une plante de la SRAWE comme cadeau d’anniversaire, et ont pu acheter toutes les plantes qu’ils souhaitaient.

La pépipinière Apiflora à l’émission Jardins et Loisirs (Auvio.be)

https://www.apiflora.net/

Note d’Oncle Max – 8/09/2018

Quelques 3 lignes pour vous prévenir que la météo est idéale pour la semaine à venir en vue de finaliser stimulation et nourrissement des colonies pour le 15 septembre ou 20 septembre. https://www.meteoblue.com/fr/meteo/prevision/14-jours/beauvechain_belgique_2802483

Ces quelques prochains jours de températures supérieures à la moyenne vont assurer une reprise de ponte pour garantir la naissance de jeunes abeilles d’hiver.

Surtout évitez un nourrissement massif et trop rapide après cette longue période de disette car vous risquez d’engendrer presqu’à coup sûr un blocage de ponte dont le résultat sera visible en fin d’hiver (disparition des abeilles d’été et surplus de nourriture). Pour cette raison, les nourrisseurs de 2 litres (modèle CS ou autres) sont à privilégier aux nourrisseurs 6 litres, évidemment plus commodes car moins contraignants.

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (1/09/2018)

Note d’Oncle Max – 1/09/2018

ESTIMATIONS THÉORIQUES d’OCCUPATION pour l’HIVERNAGE

Selon les informations recueillies, un cadre de corps Dadant serait composé de 8.000 alvéoles par face soit un total de 16.000 alvéoles pour les deux faces de chaque cadre (750 alvéoles au dm²). Un cadre de hausse contiendrait donc +/- la moitié soit 8.000 alvéoles au total.  Les chiffres sont arrondis pour faciliter la mémorisation.
Si la reine pond en fin de saison entre 1.000 et 1.500 œufs par jour, en 10 jours elle aura pondu entre 10.000 et 15.000 œufs.
Après 10 jours de stimulation, suivie de 6 jours de nourrissement, on peut tabler sur un objectif de 24.000 œufs pondus avant l’hiver pour avoir ce nombre de jeunes abeilles.
Au point de vue de l’espace disponible par cadre et en estimant qu’un cadre de corps est occupé à 65% de couvain, le solde par du pain d’abeilles et un peu de miel dans les coins, il faudra donc 24.000/16.000 x 65%, il faudra donc 2 à 3 cadres disponibles pour le couvain en fin de saison. Comptons au moins 3 cadres de couvain pour avoir de la marge.
Réserves de pollen/pain d’abeilles : idéalement, il faudrait avoir 2 cadres de pollen.
En hivernant sur 10 cadres de corps, il reste donc 5 ou 6 cadres pour les réserves de miel, soit 15 kg à 18 kg de réserve. En hivernant sur 8 cadres de corps et de hausse, il reste 3 ou 4 cadres de corps (9 à 12 kg de miel) et 4 cadres de hausse (12 kg de miel).
Pour 20.000 jeunes abeilles d’hiver et les 15.000 à 20.000 abeilles d’été restant encore en vie jusqu’en octobre-novembre, il faut suffisamment de réserve de miel.
Quelle quantité ? C’est très difficile à dire. Tout dépend de la météo, de quelques floraisons tradives (lierre, …) et des cultures de couvre-sol environnantes (moutarde, phacélie, trèfles,…).
Et aussi, cela dépend de la race d’abeilles : Buckfast, Noire, Carnica ou « Zinneke ».
J’entends dire qu’il faut +/- 20 kg pour les Buckfast, +/- 15kg pour les Noires, donc 17 à 18kg pour les « Zinneke ».
C’est-à-dire qu’il faut en termes de cadres respectivement :
Buckfast : 20 kg/3kg par cadre, soit l’équivalent de +/-7 cadres de corps
Noires : 15 kg/3kg par cadre, soit l’équivalent de 5 cadres de corps
Zinneke : 17-18 kg/3kg par cadre, soit l’équivalent de 6 cadres corps
En résumé :
Pour bien hiverner une colonie « Zinneke » avec 3 cadres de couvain, 2 cadres de pollen, si elle est :
1. dans une ruche DB7 avec hausse, il faudra avoir 2 cadres de corps avec miel et 7 (8) cadres de hausse pour stocker les réserves de nourriture.
2. Dans une ruche DB10 avec hausse et 2 x 2 partitions (8 cadres effectifs pour le corps et la hausse), il faudra avoir 3 cadres de corps avec miel et 6 cadres de hausse pour stocker les réserves de nourriture.
3. Dans une ruche DB10 avec hausse sans partitions, il faudra avoir 5 cadres de corps avec miel et 1 cadre de hausse pour stocker les réserves de nourriture.

On observe donc que la ruche DB7 avec hausse est juste bien pour le stockage des réserves, la DB10 réduite sur 8 cadres avec hausse est optimale et la DB10 sans partitions avec hausse est trop grande.

Que dire alors des hivernages sur DB10 sans hausse ? Soit il n’y a pas assez de place pour le couvain et le pollen ou pour les réserves de miel/sirop, soit la colonie doit réduire sa surface de couvain pour avoir assez d’espace de stockage. Pour ce dernier cas, elles s’en accommodent en stockant notamment aux abords du couvain mais il faut faire bien attention au moment du nourrissement (sans stimulation) de ne pas provoquer un blocage de ponte. De même, il ne faudrait pas non plus faire trop de stimulation pour ne plus avoir assez de place de stockage du sirop.

Tout ceci est fort théorique, mais peut nourrir la réflexion sur les choix à faire pour optimiser l’hivernage de ses colonies.

Une seconde vie pour vos bidons de sirop

Donnez une seconde vie à vos bidons de Trim-o-Bee, InvertBee ou autres !

Si tout comme moi cela vous fait mal au cœur de jeter au parc à container ces bidons qui n’ont servi qu’une seule fois et encore en parfait état, j’ai la solution pour vous !
Je démarre un projet sous le thème « zéro déchet » qui allie également écologie, économie et santé !

Je vais donner une seconde vie aux bidons que je récolterai en les remplissant de produits de lessive artisanaux au savon de Marseille délicieusement parfumés aux huiles essentielles de lavande et d’agrumes. Les bidons seront consignés pour leur offrir la vie la plus longue possible. Ce projet démarre. Plus d’informations ainsi qu’un site internet suivront prochainement.

Si l’idée vous plait, merci de ramener vos bidons vides (et rincés) au « Moulin de Bierges » (rue du Manège 16, 1301 Bierges) qui se charge de les récolter pour moi.   N’hésitez-pas à me contacter.  Merci d’avance pour votre collaboration !

Aline Triest  (0494/573.453 – aline.triest’acrolle’yahoo.com)
Ndlr : Aline est l’épouse de Geoffroy, un de nos membres apiculteurs

Publié dans Pratiques apicoles | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (1/09/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (25/08/2018)

Les effets de la propolis brute sur des abeilles ouvrières infestées par Varroa

Ce 17 août, le journal en ligne Parasitology research a publié une étude menée par des chercheurs des universités de Sassari, Cagliari et Viterbo en Italie, et Halle en Allemagne.

Cette étude montre que la récolte de la résine et l’usage de la propolis représentent un exemple d’automédication par des insectes sociaux.

Les résultats démontrent clairement les effets positifs de la propolis brute sur la durée de vie des abeilles adultes infestées par Varroa. Un léger effet narcoleptique de la propolis brute sur les varroas phorétiques a aussi été observé.

https://link.springer.com/article/10.1007/s00436-018-6050-0

Voilà qui remet plusieurs théories et pratiques apicoles en question:

  • au niveau de la sélection des abeilles, une tendance excessive à la propolisation était considérée comme un défaut; cette caractéristique devient peut-être une bonne auto-médication
  • la sélection des abeilles VSH se base principalement sur un comportement de détection et d’élimination des varroas dans les cellules de couvain; voici une autre façon pour les abeilles de lutter contre varroa (parmi encore plusieurs autres, sans aucun doute).
  • gérer des abeilles qui propolisent fortement n’est certes pas une sinécure: les manipulations sont difficiles, les cadres peuvent même se casser, l’agressivité des abeilles peut en être augmentée; les ruches se referment plus difficilement surtout si la propolis est froide, ce qui augmente le risque de mauvaise fermeture de la ruche, de pillage et de refroidissement, la propolisation et le nombre de fausse bâtisses. Toutes les méthodes qui exigent des manipulations fréquentes des cadres s’en trouvent fortement complexifiées.

Il nous reste donc à approfondir notre manière de gérer des abeilles qui ont une forte tendance à propoliser: la réflexion est ouverte.

Conférence participative « Le futur de l’apiculture face aux défis d’aujourd’hui »; à Rebecq, le vendredi 7 septembre à 20 heures

Cette conférence est organisée dans le cadre du Programme Miel européen. Elle se tiendra le vendredi 7 septembre à 20 h à la gare de Rebecq ( 82 rue du pont)

La conférence (environ 30 minutes) sera suivie d’une consultation des apiculteurs sur l’avenir de l’apiculture qui prendra la forme d’un atelier participatif.

Une démarche collaborative : l’objectif est de voir où sont les besoins les plus pressants aujourd’hui pour orienter l’avenir du secteur : mettre en place des projets ou services adaptés tout en tenant compte de ce qui est en place (structures, projets existants) et des moyens financiers qui seront probablement en régression. Les apiculteurs présents pourront s’exprimer à travers une animation appelée « tableau des affinités »: une méthode d’animation de groupes destinée à faire émerger et à synthétiser des idées.

Un rapport sera établi et présenté à l’issue de toutes les conférences participatives. Cela contribuera à alimenter la réflexion commune sur l’avenir de l’apiculture wallonne.

Bienvenue à toutes et tous, cordialement – Eliane Keppens.

Note d’Oncle Max -25/08/2018

Actuellement, avec les traitements contre le varroa, il est recommandé de faire plusieurs traitements à une semaine ou 10 jours d’intervalle, que ce soit avec le Varromed ou avec l’ApilifeVar. Pour ce dernier, il est conseillé de ne pas faire de traitement pendant le nourrissement car les abeilles sont fort perturbées par le thymol et le camphre.              Faire le traitement trop tôt laisse le temps à une réinfestation et le faire trop tard risque de n’être pas efficace (avec Thymovar et ApilifeVar) à cause de la baisse des températures.        Il faut donc tenir compte de plusieurs paramètres en même temps et faire un choix en termes de produit et de période de traitement. Et ce en fonction surtout des infestations réelles de chacune des colonies. Il n’y a pas de traitement idéal ni de période optimale, mais il faut que le choix perturbe le moins possible ses colonies.

Pour cette raison, avec mes colonies usuellement peu infestées, j’ai fait un premier traitement le 15 août avec Apilifevar, mais pour le second traitement les températures ont chuté et j’ai un problème de devoir faire un second traitement. En le retardant, avec les températures de nouveau propices, il y aura conflit avec la stimulation à débuter fin août.
Pour cette raison, il est probable que je fasse pour mes colonies l’impasse du 2ème traitement Apilifevar pendant la stimulation et le nourrissement, mais je devrai faire alors un traitement Varromed après le nourrissement, durant la dernière quinzaine de septembre juste avant de fermer mes ruches pour l’hiver.
Ce n’est pas simple….  il n’y a pas de règle toute faite… il faut se remettre en question et improviser au mieux pour les abeilles en fonction des 3 priorités ci-après :

Priorité 1 : avoir un maximum de jeunes abeilles d’hiver (par une bonne stimulation si nécessaire)
Priorité 2 : s’assurer que les abeilles ont suffisamment (mais pas trop) de réserves pour la population de jeunes abeilles d’hiver (nourrissement complémentaire).
Priorité 3 : réduire la pression du varroa (s’il y en a de trop)- l’éradication est utopique –

A chacun de faire son choix dans l’intérêt des colonies pour assurer le meilleur hivernage possible.

Publié dans Activités apicoles, Sauvegarde & santé de l'abeille | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (25/08/2018)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (18/08/2018)

SRAWE*125: Il n’est pas trop tard mais il est grand temps de vous inscrire pour la visite de la pépinière Apiflora ce samedi 1er septembre !

Logo 125 ans

Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, il est grand temps de vous inscrire pour notre première activité spéciale à l’occasion des 125 ans de la SRAWE: visite de la pépinière Apiflora à Solières, qui sera  suivie de la conférence « Fleurissement et aménagements au jardin favorables pour les pollinisateurs « , par Madame Séverine d’Ans

La participation est gratuite et ouverte à tous les membres et amis de la SRAWE mais une réservation est obligatoire. En effet, le nombre de participants est limité et nous allons essayer d’organiser au mieux le covoiturage. Nous vous demandons donc de vous inscrire très rapidement auprès de notre secrétaire Pascal (« pvanreet’acrolle’gmail.com ») en donnant les informations suivantes :

  • Nombre de personnes qui souhaitent participer à l’activité
  • Je peux prendre ma voiture personnelle ; dans ce cas, je dispose de X places libres pour conduire d’autres personnes
  • Je ne dispose pas d’une voiture personnelle ; je souhaite bénéficier d’un transport avec un autre participant

Une plante mellifère sera offerte à chaque participant comme cadeau d’anniversaire !

Plus de détails sur notre page: Calendrier 2018

Vendredi 24 août: conférence AAJIE « La mise en Hivernage »

L’AAJIE vous invite à Incourt le vendredi 24 août à 19h30 à une conférence sur la mise en hivernage; ce sera l’occasion de voir ou de revoir la méthode actualisée de notre conférencier d’un soir Monsieur André Mercier, mais également de partager et d’échanger sur les différents produits du marché, candi sirop…

invitation 24-8-2018

Revue n°64 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • Programme des conférences et cours
  • Sur le front politique et chimique
  • Le petit mot du rédacteur
  • Un chercheur américain a découvert un moyen de remplacer les pesticides
    agricoles par des champignons naturels

Revue N64 août 2018

1er congrès international d’apiculture et d’apithérapie

Le 1er congrès international d’apiculture et d’apithérapie se tiendra à Rouen, du jeudi 25 octobre au dimanche 28 octobre 2018.

Congrès Rouen 2018

Toutes les infos sur http://www.snapiculture.com/

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