Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (5/01/2019)

Note d’Oncle Max – 5/01/2019

Très bonne nouvelle année à vous tous.
« Trucs et astuces d’apiculteurs » dans la Belgique Apicole reçue aujourd’hui m’a coupé l’herbe sous les pieds. En effet, Benoît Urbain y parle d’appoint hivernal pour les colonies en manque de réserves. A lire.
Donc, surveillez les réserves de vos colonies et donnez-leur un peu de candi si nécessaire. A la fin de l’article, une astuce d’un apiculteur français permet d’éviter que le sac de candi ne s’effondre et n’obstrue l’accès au candi. A retenir, pour les bricoleurs.
Rentrant d’un déplacement à Bruxelles ce 3/1, mon regard a été retenu par les premières floraisons de noisetiers… un 3 janvier, c’est tôt, mais, si je me souviens bien, l’an dernier nous avions déjà fin décembre les premiers noisetiers en fleurs. Cela n’augure rien de bon pour 2019.
Pour les floraisons printanières et plus particulièrement pour la production de nectar par les plantes, il faut non seulement du soleil et de la chaleur mais également que les réserves hydriques soient suffisantes. A ce jour, dans le Brabant wallon, elles n’ont toujours pas encore retrouvé leur niveau habituel.
Je ne veux pas être un oiseau de mauvaises augures, mais s’il ne pleut pas assez cet hiver et que nous avons de nouveau une période de sécheresse au printemps et/ou en été, la nature va souffrir encore plus que l’an dernier (où l’hiver avait été fort pluvieux). Dans ce cas, il faudra être extrêmement vigilant avec ses colonies et se préparer à ne rien (ou presque rien) récolter pour qu’elles puissent survivre.
Pour cette raison, je reste partisan d’une aide alimentaire (« stimulation ») en février et mars * afin d’avoir des colonies suffisamment fortes pour profiter des floraisons printanières qui les aideront à sécuriser leurs nouvelles provisions (pollen et nectar frais) le plus tôt possible. Je ne suis pas partisan d’une stimulation « productiviste » mais bien d’une stimulation « sécuritaire » pour faire face aux changements climatiques actuels.  Le travail le plus difficile d’un apiculteur c’est de prévoir et d’appréhender son environnement naturel afin de bien accompagner ses colonies et non pas les mettre dans des situations de stress.

* : petit rappel > du candi simple de janvier à mi-février (si nécessaire) et ensuite du candi protéiné type « Nektapoll » jusqu’aux premières floraisons printanières arbustives.

Revue N68 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • La vie du cercle
  • Un vaccin contre la loque américaine
  • Le petit mot du rédacteur
  • Récapitulatif de la « Journée Nord-Sud » du 2 décembre 2018 à Louvain-la-Neuve
  • La Wallonie réfléchit à un plan pour mieux protéger la biodiversité

A lire sur: Revue N68 Janvier 2019

Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.