Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (15/02/2025)

Note d’Oncle Max – 15/02/2025

En regardant les prévisions météorologiques de la prochaine quinzaine, c’est une note positive que je vous transmets : en effet, à partir de mercredi prochain (si cela se confirme) nous devrions avoir des températures diurnes au-dessus des 10°C et sans gel nocturne. Et nous pourrions même avoir des journées avec plus de 15°C.

Cela veut dire que les cornus mas et les saules marsault pourraient commencer de se mettre en fleur et que les butineuses seront plus enclines à sortir, surtout avec un rayon de soleil.

Mais attention, si, après une période relativement douce, le gel nocturne revient, nous pourrions voir sur nos planches de vol des cadavres de nymphes qui auraient été retirés des alvéoles afin de réduire la quantité de couvain à maintenir à bonne température par les abeilles. Cela voudrait aussi indiquer que les abeilles auraient aussi phagocyté des larves et des œufs récemment pondus par la reine. Ce serait un blocage (momentané) du développement du couvain.

Pour ceux qui donnent un apport de candi (simple) à leurs colonies, ils pourraient passer au candi protéiné à partir de ce mardi 18 février pour accompagner le développement du couvain si les floraisons printanières peinent à sortir.

Concernant les rétrécisseurs d’entrée des ruches, je les ai déjà retirées depuis les derniers vols de propreté il y a 10 jours. Cela leur permet d’évacuer plus facilement les quelques cadavres d’anciennes butineuses ayant terminé leur cycle de vie.

Par contre, tant qu’il y a des gelées nocturnes, je laisse les plateaux sous les planchers grillagés. Il est intéressant de contrôler de temps à autre ces plateaux pour évaluer l’activité de la ruche par les déchets d’opercules qui s’y trouvent. Grâce à ces déchets, on peut y remarquer également où se trouve la grappe (à l’avant, au centre, au milieu, à droite, à gauche, …).  Je compte maintenir les plateaux sous les planchers jusqu’à la fin du mois. D’ici là nous verrons plus clair sur les prévisions de début mars.

Le « Miel Wallon » obtient une IGP Européenne

Ce 5 février 2025, l’Indication Géographique Protégée (IGP) « Miel wallon » a été officiellement publiée au Journal officiel de l’Union Européenne. Elle entrera en vigueur officiellement ce 4 mars 2025.

https://mielwallon.be/

https://belgium.representation.ec.europa.eu/actualites/le-miel-wallon-obtient-le-statut-dindication-geographique-protegee-2025-02-12_fr?prefLang=en

Cette obtention consacre le travail de plus de 30 ans réalisé par l’ASBL Promiel et plus particulièrement par Robert Lequeux pour produire un miel irréprochable, un miel répondant aux demandes de consommateurs de plus en plus exigeants : un miel sous label.

Promiel: demande d’IGP européenne (2017)

EUR-Lex: Demande d’enregistrement de l’IGP « Miel Wallon » (22.10.2024)

Les caractéristiques obligatoires du « Miel Wallon » et les règles pour l’obtenir sont décrites en détails dans le Cahier technique des charges IGP Miel Wallon (PDF):

  • caractéristiques géographiques: il doit être issu de ruchers de production situés en Wallonie.
  • caractéristiques générales et d’origine: il peut être un miel monofloral ou polyfloral ou de miellat; les pollens doivent bien sûr être de fleurs spécifiques à la Wallonie.
  • les caractéristiques physico-chimiques principales sont une faible teneur en eau et en hydroxyméthylfurfural
  • les caractéristiques organoleptiques et de cristallisation sont essentielles: cristallisation complète et fine, texture onctueuse et tartinable, miel homogène et propre, sans odeur ni goût exogène perceptible (fumée !);
  • à toutes les étapes d’obtention du produit, il faut respecter des règles strictes: visites et conduite des ruches; récolte, déshumidification, désoperculation, extraction; filtration, décantation et écumage; travail du miel, conditionnement et stockage.
      • une grande importance est accordée aux paramètres et aux pratiques influençant la cristallisation et la texture du produit, ainsi qu’aux techniques de cristallisation dirigée devant permettre d’obtenir ce résultat.
  • La pasteurisation est interdite et les pratiques de chauffage et refonte du miel strictement limitées.

Le contrôle de qualité est draconien:

  • chaque opérateur doit effectuer un autocontrôle continu: il faut un système de traçabilité depuis la ruche jusqu’à la mise en pots, un suivi par lots, un registre de production reprenant toutes les informations relatives à l’activité apicole, et bien sûr respecter les règles de l’AFSCA concernant la production du miel
  • pour ses membres, l’association PROMIEL doit effectuer un contrôle annuel administratif et de la conformité des installations et opérations
  • en outre, la bonne application  du cahier des charges avant la mise sur le marché du « Miel wallon »  doit être certifiée par un Organisme de Contrôle Indépendant (OCI); actuellement, ce contrôle de qualité est assuré par la société TerraCert S.R.L, les analyses de miel étant elles effectuées par le CARI (Banc d’appellation).

Toutes nos félicitations à Robert, à tous les membres de PROMIEL, au CARI et à tous ceux qui ont œuvré depuis des années à l’obtention de cette IGP  !

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Tarifs de certification et d’analyse 2025

Tarifs TerraCert:

    • Redevance annuelle par apiculteur affilié à PROMIEL : 475 € HTVA – 1 audit initial par TerraCert la première année + 1 contrôle tous les ans par PROMIEL + 1 audit tous les 3 ans par TerraCert
    • Frais d’audit annuel par apiculteur non affilié à PROMIEL : 689 € HTVA – 1 audit tous les ans par TerraCert

Tarif CARI: coût HTVA 2025 pour un ‘banc d’appellation’ complet:
https://www.cari.be/spip.php?page=article&id_article=967

    • non-membre CARI:  145,45 € HTVA
    • membre CARI: 87,27 €HTVA (remise de 40% accordée pour les 4 premiers miels de l’année

NB: les apiculteurs qui le souhaitent peuvent faire analyser leur miel par le CARI et obtenir des étiquettes ‘Miel Etoilé’ indépendamment de la procédure pour obtenir l’IGP ‘Miel Wallon’

Il est à noter que si l’apiculteur s’enregistre comme agriculteur auprès du SPW, l’intégralité du coût de la certification lui sera remboursé par l’administration. Les apiculteurs intéressés peuvent obtenir plus d’informations sur cet enregistrement auprès de l’autorité compétente en s’adressant directement à Monsieur Jean-Marc Cheval jeanmarc.cheval@spw.wallonie.be.

Informations complémentaires

Une matinée d’information sera organisée très prochainement (avant la première période d’extraction du miel) par les différents organismes (CARI-SPW-AGRILABEL-PROMIEL) afin d’informer les apiculteurs sur cette nouvelle IGP.

En tant que seul Organisme de certification indépendant agréé pour la certification du Miel wallon, TerraCert se tient à l’entière disposition des apiculteurs qui le souhaitent pour réaliser l’audit initial en vue de la délivrance d’un certificat. Celui-ci leur permettra d’utiliser la dénomination protégée « Miel wallon » ainsi que la mention et le logo de l’IGP.

Rappel – ce vendredi 21 février à 20 heures: Conférence «L’élevage des reines à la portée de tous» par Didier Brick

dans la salle des TEMPLIERS de l’hôtel de ville de Wavre.

Tous les détails sur notre page Calendrier SRAWE 2025

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (08/02/2025)

Conférence: « Qualité de la cire d’abeille: du constat aux solutions »: suite

Laurence Zegels a eu la gentillesse de nous transmettre le Powerpoint de sa conférence du 1er décembre dernier: « Qualité de la cire d’abeille: du constat aux solutions »; il est disponible sur notre page Calendrier SRAWE 2024. Un tout grand merci à elle !

Laurence nous transmet aussi la demande suivante:

Dans le cadre du projet sur la qualité de la cire, nous sommes en train de créer un guide de bonnes pratiques de recyclage de la cire. Une fois terminé, ce guide sera disponible gratuitement pour tous les apiculteurs intéressés; le texte est actuellement en cours de finalisation.

Nous sommes à la recherche de photos pour illustrer ce guide (voir la liste ci-après).
Si vous disposez de photos que vous seriez d’accord de partager, n’hésitez pas à prendre contact avec moi (Laurence.Zegels’acrolle’uliege.be).

Attention, point de vue pratique, pour pouvoir être utilisées dans le guide, les photos doivent :

        • être d’une bonne qualité
        • avoir été prise par la personne qui nous donne l’autorisation de l’utiliser dans le cadre du guide

Liste des photos recherchées pour illustrer le Guide de bonnes pratiques de recyclage de la cire (PDF)

Si vous êtes apiculteur-photographe et que vous disposez de telles photos, n’hésitez pas à prendre contact avec Laurence Zegels !

Concours photos ‘En visite au rucher’


Dans le cadre de la 4ème édition du Marché aux Abeilles qui se déroulera le 12 avril 2025 chez Bee-Distri (Bastogne), l’URRW propose un concours photos sur le thème : “En visite au rucher. ..».

Trois photos seront primées; les prix sont offerts par Bee-Distri.

Le règlement du concours photos 2025 (PDF)

Notre Galerie Photos

Notre Galerie Photos s’est enrichie de 4 photos, transmises par Martine Lemercier, d’abeilles butinant déjà les fleurs de la bruyère d’hiver (Erica carnea) en ce début de février 2025.

N’hésitez pas à nous communiquer vos plus belles photos d’abeilles !

Le CRA-W recherche 250 volontaires pour une étude sur le FA

Faisant suite à sa première campagne de piégeage printanier des fondatrices de frelons asiatiques en 2024, le CRA-W a annoncé dès septembre 2024 son intention de lancer une deuxième campagne en 2025
(Lutte contre le frelon asiatique : la campagne 2024 de piégeage des fondatrices).

Le CRA-W a effectivement avancé sur la préparation de cette campagne 2025; il n’y a pas eu de communication très large à ce propos, mais le CRA-W en a fait la promotion au cours de plusieurs conférences ciblées sur le frelon asiatique.

Pratiquement, le CRA-W recherche 250 apiculteurs, enregistrés à l’AFSCA, répartis sur l’ensemble du territoire wallon, pour une étude portant sur un maillage serré de pièges autour des ruchers sélectionnés. Chaque apiculteur volontaire recevra 40 pièges (bocaux-cônes) à répartir soigneusement dans un rayon de 1 km autour du rucher.

Les apiculteurs volontaires s’engagent à respecter la procédure imposée par le CRA-W pour la disposition des pièges, les dates de mise en place et de retrait des pièges, les visites régulières des pièges et enfin pour le reporting vers le CRA-W.  Ce dernier point est important : en effet, il s’agit d’un projet de science citoyenne qui doit permettre au CRA-W d’avancer dans l’amélioration des connaissances sur le piégeage de printemps des fondatrices de frelon asiatique.

De nombreux apiculteurs se sont déjà inscrits spontanément lors des conférences données par le CRA-W.

Si vous êtes intéressé et disponible pour participer à ce projet exigeant, il est encore possible de s’inscrire via le lien suivant (cliquer sur le bouton ‘Suivant’ en bas de page pour accéder au formulaire d’inscription)

Pierre se tient à la disposition des membres intéressés pour répondre aux questions éventuelles.

Rappel: n’oubliez pas la récente offre d’achat groupé organisée par Alain & la SRAWE, pour un piégeage spécifique dans votre environnement immédiat. (Vespacatch Select et Trappit); nous espérons recevoir votre commande avant fin février.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (01/02/2025)

Note d’Oncle Max – 01/02/2025

Ce mercredi 29/1, j’ai observé les premiers chatons de noisetiers, orientés sud-ouest, ouverts tandis que ceux orientés sud-est n’étaient pas encore à maturité. Ils étaient à 60 m l’un de l’autre au fond de notre jardin. Espérons que les quelques jours avec des gelées nocturnes vont ralentir l’ouverture des bourgeons de cornus mas encore quelques semaines. Ceux des saules marsault sont en sursis.

Noisetiers – 30/1/25  Sud-Est

Noisetiers – 30/1/25  Sud-Ouest

Les 2 ou 3 journées, en début de semaine, plus clémentes et partiellement ensoleillées ont permis aux abeilles de faire quelques vols de propreté. C’était l’occasion d’observer la vigueur de chaque colonie et évaluer si elles sont suffisamment populeuses en ce moment.  Chez moi, 3 ou 4 sur les 11 sont assez populeuses (dont 2 en ruchettes DB7), 1 ou 2 moins populeuses et les autres moyennement populeuses. Mais elles n’étaient pas toutes avec le même ensoleillement, ce qui peut rendre l’évaluation aléatoire malgré tout.

Par prudence (peut-être excessive) je viens de mettre une barquette de candi protéiné à ces 4 colonies plus populeuses, estimant que leurs besoins seraient supérieurs dans les semaines à venir. J’ai hésité entre candi protéiné et candi simple.  Deux autres de mes colonies sont biberonnées au miel et les 5 autres viennent de recevoir cette semaine un petit (500gr) complément de candi simple (Apifonda) juste pour assurer la transition avec le printemps (mais surtout pour me tranquilliser). Mi-février, je passerai au candi protéiné pour ces dernières. Certains diront que ce n’est pas nécessaire. Peut-être. Mais on ne sait pas ce que cette fin d’hiver et le début du printemps nous réservent comme climat. Mieux vaut prévenir que guérir.

En s’intéressant aux constats de notre environnement tels qu’ils ont été récemment établis, nous devons être particulièrement vigilants avec nos abeilles.

ÉTAT DE NOTRE ENVIRONNEMENT

Dans le dernier rapport fédéral 2019-2023 il est résumé :

Quatrième rapport fédéral sur l’environnement 2019-2023 | SPF Santé publique

Biodiversité : Plusieurs initiatives et stratégies nationales ont été lancées, comme la stratégie nationale belge sur les pollinisateurs 2021-2030. Mais avec des chiffres montrant qu’un tiers des espèces d’abeilles et de papillons disparaissent, il est urgent de prendre des mesures supplémentaires.

Conclusions et recommandations : La plupart des indicateurs montrent que l’état de l’environnement continue à se détériorer, en particulier dans les domaines du climat et de la biodiversité. Bien que des mesures aient été prises, leur mise en œuvre reste souvent incomplète ou retardée.

Comme le relève un journaliste de LLB, « il y a toujours une « érosion préoccupante » de la biodiversité avec une disparition d’espèces pollinisatrices et l’augmentation des espèces exotiques envahissantes (dont les frelons asiatiques, ndlr). Par exemple, sur les 381 espèces d’abeilles sauvages indigènes, plus d’1/3 ont disparu ou sont menacées de disparition à des degrés divers (45 espèces éteintes et 113 en danger). Selon le rapport, la stratégie nationale sur les pollinisateurs établie par le Fédéral pour la période 2021-2030 ne suffira pas pour inverser la tendance ».

Malgré ce rapport, il y a de sérieuses coupes budgétaires réalisées par le SPW. Premier résultat concret du dernier conclave budgétaire wallon: le budget consacré à la biodiversité subit une coupe de 18,6 millions d’euros, passant de 24,6 à 6 millions : La Wallonie sabre dans son budget pour la biodiversité – Le Soir  Je vous laisse le soin d’en tirer vos conclusions.

Tout ceci n’augure rien de bon en sus des changements climatiques qui impactent nos abeilles. Aidons-les au mieux pour les rendre plus résilientes, soyons vigilants et accompagnons-les au mieux que nous pouvons au cours des saisons sans trop les stresser en voulant profiter excessivement des réserves qu’elles pourraient amasser dans ces conditions difficiles.

Rapport Sciensano:
« Suivi de la mortalité des abeilles en Belgique 2023-2024 »

Sciensano a récemment présenté son rapport annuel de suivi de la mortalité des colonies d’abeilles en Belgique, pour l’année 2023-2024.

La méthodologie est longuement expliquée dans le rapport; sa lecture attentive ravira tous les statisticiens !

Trois types de mortalité sont analysés:

    • la mortalité hivernale, qui couvre la période de l’automne au printemps
    • La mortalité printemps – été
    • La mortalité annuelle globale

La mortalité hivernale pour 2023-2024 en Belgique est estimée à 26,7% (intervalle de confiance 95%: 21,6% – 31,8%); elle est plus élevée que celle observée au cours des années précédentes, depuis l’hiver 2018-2019.

Elle montre cependant une assez grande variation selon les provinces et régions, la Wallonie étant globalement moins impactée que la Flandre

La mortalité printemps-été 2024 est estimée à 6.8% (intervalle de confiance 95%: 4.9%
9.4%), significativement moins que celle estimée en 2022-2023 à 7.8% (intervalle de confiance 95%: 4.1%-9.6%). Les différences entre provinces et régions durant cette période sont moins prononcées. Notez cependant la mortalité exceptionnelle de 0% pour le Brabant Wallon !

La mortalité annuelle globale pour la Belgique est estimée à 31.2% (intervalle de confiance 95%: 25.7%-36.6%).

En conclusion:

  • alors que la mortalité hivernale fluctue annuellement, la mortalité printemps-été reste relativement stable
  • Néanmoins, la mortalité annuelle totale montre une variabilité significative, avec une tendance claire, statistiquement significative, à la hausse sur les dernières années.

Les raisons de cette hausse n’ont pas encore été étudiées; il serait intéressant d’analyser les données (traitements, maladies, attaques de frelons asiatiques, …) plus en détail au cours des prochaines années pour trouver des explications.

Le rapport SCIENSANO au complet:

SCIENSANO – SUIVI DE LA MORTALITÉ DES ABEILLES 2023-2024 (PDF)

SCIENSANO – SURVEILLANCE OF BELGIAN HONEYBEE COLONY MORTALITY 2023-2024 (PDF)

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (25/01/2025)

Piégeage de fondatrices de frelons asiatiques au printemps: achat groupé

Tout d’abord nous vous conseillons de relire les conseils généraux concernant la gestion des frelons asiatiques sur le site de la SRAWE Protéger nos ruches contre le frelon asiatique : c’est important de relire les conseils qui y sont prodigués.

Bref rappel : le piégeage de printemps est ESSENTIEL pour réduire le nombre de nids de frelons près d’un rucher, particulièrement s’il a subi de fortes attaques l’année précédente.
Au printemps les fondatrices se réveillent quand les températures diurnes dépassent les 12°C, généralement à partir de début mars. Les fondatrices seront actives à l’extérieur du nid jusque environ début mai.

Afin d’avoir des pièges et de l’attractif à temps, nous allons lancer la semaine prochaine un double achat groupé :

  • pour le piège qui est le plus sélectif et qui nous paraît le plus intéressant sous le rapport qualité-efficacité/prix : VESPACATCH SELECT
  • et pour l’attractif qui nous paraît le plus opportun : TRAPPIT

Pour vous permettre de vous préparer à cet achat, nous vous rappelons ici les points les plus importants de cette lutte, et les principales caractéristiques de ces 2 produits:
Piégeage de fondatrices de frelons asiatiques au printemps

La FAB-BBF interpelle Beelife et nos ministres au sujet des «Nouvelles Techniques Génomiques»

Eliane Keppens, présidente de la Fédération des Apiculteurs de Belgique, FAB-BBF, a adressé des courriers à Beelife et à nos ministres en charge des «nouvelles techniques génomiques» (New Genomic Techniques’, NGT), leur demandant d’intervenir au Parlement Européen pour rejeter les propositions en cours concernant la dérégulation des plantes génétiquement modifiées (OGM) créées par ces techniques.

Les critiques portent sur le manque de transparence des propositions d’amendements de la législation sur la présence d’OGM, sur l’insuffisance des garanties pour protéger la santé humaine et l’environnement contre les risques potentiels associés aux OGM et surtout sur les impacts négatifs des brevets végétaux sur l’industrie semencière, les agriculteurs et les sélectionneurs de semences.

Ces amendements sont qualifiés de ‘poudre aux yeux’, d’enfumage (« smoke and mirrors »), et considérés comme destinés à masquer la volonté de supprimer les contrôles sur ces NGT.

Le problème central est la concentration du pouvoir de marché entre les mains des titulaires de brevets: ils sont 4 à contrôler 60% du marché mondial des semences: Bayer, Corteva, ChemChina-Syngenta et BASF !

Au sujet des abeilles et de l’apiculture, les problèmes non résolus concernent principalement la présence de résidus toxiques éventuels impactant la santé de la ruche ou la qualité du miel, et les responsabilités en cas de pertes de colonies ou de récoltes.

Toutes nos félicitations, Eliane, et un tout grand merci à toi qui défends ainsi nos abeilles, … tout aussi bien que notre démocratie !

Voici ces 2 courriers, en anglais et en français (le français est une traduction automatique assez approximative: mieux vaut les lire en anglais si vous le pouvez !)

FAB-BBF Courrier NGT 202501 BEELIFE    FAB-BBF Courrier NGT 202501 MINISTRE

Note d’Oncle Max – 25/01/2025

Nos abeilles devront-elles bientôt avoir des pattes palmées pour sortir ?

Depuis le début de l’hiver, je n’ai observé qu’une seule sortie des colonies pour un vol de propreté. C’est un peu inquiétant au niveau sanitaire car à la première visite de printemps nous risquons de trouver l’intérieur de nos ruches souillées, ce qui est néfaste pour la santé de la colonie.

Ce temps n’est vraiment pas propice pour l’hivernage sain de nos abeilles. Un hiver humide est moins favorable qu’un hiver froid et sec.

Nous risquerons de trouver de la moisissure au bas des cadres de corps. Il faudra peut-être envisager de recouper le bas des cadres de corps avec de la moisissure pour encourager nos abeilles à reconstruire des alvéoles plus saines pour l’élevage du couvain. On verra à l’autopsie.

Il faut toujours bien surveiller les réserves de nourriture.

Au RT1, nous avons déjà pu observer 2 colonies avec plus aucune abeille vivante et la hausse toujours pleine de nourriture. Nous n’avons pu encore les ouvrir complètement pour y faire un diagnostic. Pour les 8 autres colonies ; nous avons procédé à un petit nourrissement préventif – 400gr à 500gr de candi simple (Apifonda) ) qui nous sert de contrôle de la bonne santé de chaque colonie.  S’il y a un surplus de réserve au printemps, ce n’est pas un problème car nous n’extrayons pas de miel du RT. Cela nous aidera à avoir des réserves lors des divisions, surtout si le mauvais temps persiste.

Toujours au RT1, nous avons mis tous les plateaux sous les planchers avant la période de gel, surtout pour limiter l’humidité excessive due à l’humidité extérieure s’additionnant à l’humidité interne de la ruche. C’est peut-être une erreur car la circulation d’air est freinée, mais c’est peut-être un moindre mal.

Dans les ruches-troncs (cfr Torben Schiffer et ses études sur les abeilles dans les troncs d’arbres), l’équilibre chaleur/humidité est complètement différent car les fibres du bois sont verticales et non pas horizontales (cas des ruches modernes en bois). Dans les ruches-troncs, l’humidité absorbée par le bois descend gravitationnellement pour s’évacuer par le bas. L’intérieur de la ruche-tronc est propolisé et joue office de « goretex » ***; il est dès lors plus sec avec la chaleur de la colonie et  celle-ci doit dépenser moins d’énergie pour maintenir une température minimale, car, comme les ingénieurs le savent, les dépenses énergétiques d’un chauffage sont bien plus importantes pour chauffer un local humide qu’un local sec (à retenir également pour nos habitations).

Vous comme moi attendons avec impatience quelques beaux jours plus secs pour observer nos colonies lors d’un vol de propreté en attendant que les jours rallongent, qu’ils soient moins humide et surtout que la végétation se réveille lentement au mois de mars.
NB : contrairement à l’an dernier, depuis le mois de décembre, je n’ai pas encore vu de noisetiers en fleurs. Je pense qu’il manque beaucoup de luminosité pour activer la photosynthèse. Par contre, j’ai vu les boutons floraux des cornus mas assez gros mais encore (fort heureusement) bien fermés et qui semblent avoir bien résisté à la période de gel.

Selon mes observations (développement des plantes et nombre de journées moins lumineuses), je pense qu’à ce jour la végétation ne sera pas aussi en avance que l’an dernier, mais tout peut changer dans les 8 à 9 semaines à venir selon la météo.

***      si une colonie propolise bien l’intérieur de la ruche, l’humidité rentre bien dans le bois mais ne parvient pas à s’évacuer naturellement  (à cause des fibres horizontales), ce qui peut expliquer que nos ruches se détériorent plus rapidement.

Agenda apicole

Jeudi 20 février à 20h à LLN: conférence « Communication au sein de la colonies d’Abeilles » par le Dr Eric VAN CLEUVENBERGEN, organisée par le Mouch’ti.

Les abeilles prennent des décisions collectivement et démocratiquement. Cette conférence nous révèle les capacités incroyables de ces insectes à prendre des décisions consensuelles et efficaces.

Ibis Styles Hôtel & Meeting Center, Boulevard de Lauzelle 61, 1348 Louvain-La-Neuve. Accueil dès 19h45, sans inscription. Un événement gratuit & ouvert à tous.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (18/01/2025)

Agenda apicole

Samedi 8 février de 14H à 17h30: Apisamedi chez Beebox World à Fernelmont

Réductions « GOLD » pour les apiculteurs débutants qui en profitent pour s’équiper; inscription souhaitée

Vendredi 21 février à 20h à Wavre : Conférence « L’élevage des reines à la portée de tous » par Didier Brick, organisée par la SRAWE

Dimanche 27 avril: Bourse aux plantes mellifères organisée par Carole à Gottechain sur ce qui tient lieu de parking au croisement de la rue Th. Decock avec la rue des Soupirs, en face de Body Fun (47 rue Th. Decock).

>>> Nous vous en informons dès maintenant afin que vous puissiez préparer vos graines, boutures, marcottes, divisions, récoltes de semis naturels à échanger ce jour là avec les autres apiculteurs.

Notre Calendrier SRAWE 2025 se garnit peu à peu, au fur et à mesure que tous les aspects logistiques sont organisés. N’hésitez pas à le consulter régulièrement et à réserver les dates de nos prochaines activités

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (04/01/2025)

Note d’Oncle Max – 04/01/2025

Toujours un temps relativement doux et trop de précipitations.

IRM : L’année 2024 est donc l’année la plus humide jamais enregistrée à Uccle depuis le début des relevés en 1833. Il est intéressant de noter que le record de précipitations à Uccle ne s’accompagne pas d’un record du nombre de jours de précipitations. Au contraire, avec 203 jours de précipitations, 2024 termine loin du record de l’année 1974 (où il a plu 266 jours). De plus, cette valeur est assez proche du nombre normal de jours de précipitations annuelles (190).

L’information sur le nombre de jours de précipitations (tout comme le nombre de jours de chaleurs et d’ensoleillement) est importante pour nos butineuses; et encore plus la période du jour : s’il pleut la nuit l’incidence est négligeable. L’essentiel est que les butineuses puissent sortir entre 10.00hr et 18.00hr de mi-avril à mi-septembre.

Malgré l’humidité ambiante pas très agréable ni pour nous ni pour les abeilles, on ne devrait peut-être pas trop se plaindre de ces précipitations automnales et hivernales si une période de sécheresse nous est annoncée pour le printemps et/ou l’été. Je me dis que s’il fait (trop) sec au printemps, le sol gorgé d’eau contrebalancera le manque de pluies et favorisera la montée de la sève et donc la production de fleurs si les températures et l’ensoleillement sont suffisants. Ces considérations sont surtout valables pour la miellée de printemps. Pour la suite, c’est encore le grand point d’interrogation et les meilleurs prévisionnistes n’ont pas encore de boules de cristal.

A partir de ce mardi les températures se refroidiront avec +/- 4°C en journée et +/- 0°C la nuit. Faut-il dès lors déjà placer les plateaux sous les planchers grillagés ?  Samedi ou dimanche j’essaierai d’évaluer si la reine s’est remise en ponte. Avec des couvre-cadres en verre, lorsqu’il y a un peu de condensation sur le verre intérieur, c’est souvent signe de présence de couvain. Je ne compte en tout cas pas ouvrir la ruche pour m’en assurer au risque de refroidir la colonie.  Seule consigne à suivre : surveiller les réserves de nourritures et intervenir au besoin.

Conférence: « Le faux-bourdon, un allié considérable de la sélection! » par Julien Julien Duwez, chef de projet chez Arista Bee Research Belgium.

Cette conférence est organisée par le cercle apicole APIBRABANT; elle se tiendra le vendredi 17 janvier à 20 heures, à Rixensart.

Invitation Conférence Apibrabant 250117

Pourquoi et comment effectuer un traitement « hivernal » contre le varroa ?

Cette information, extraite de la newsletter d’octobre 2024 du FNOSAD, la Fédération Nationale (Française) des Organisations Sanitaires Apicoles Départementales, nous est transmise par notre collègue apiculteur, Guy Collin.

En hiver, les colonies d’abeilles se concentrent et réduisent leurs activités. C’est le moment idéal pour appliquer un traitement anti-varroa, car l’absence ou la très faible présence de couvain font que les varroas se trouvent tous (ou presque) en phase phorétique, et donc très exposés à l’action des médicaments. Ce traitement, en période hors couvain, permet de débarrasser la colonie de la majorité des varroas non éliminés par le traitement d’été ou issus de réinfestation.

Les médicaments recommandés

En cette période, en raison de l’absence de couvain et d’activité des colonies, ceux à base d’acide oxalique sont conseillés (ApiBioxal, Oxybee, VarroMed, Varroxal). Ils doivent être appliqués avec rigueur et en respectant les doses recommandées pour éviter tout impact négatif sur les abeilles. L’apiculteur doit aussi utiliser un équipement de protection individuel (EPI) adapté au produit et à son mode d’application, car l’acide oxalique est très corrosif.

Vers une bonne santé printanière des colonies

Un traitement hivernal bien mené est essentiel pour garantir que les colonies débutent la saison au printemps avec un une pression parasitaire minimale. Une colonie en bonne santé est mieux préparée pour l’intense période de butinage et pour assurer le rôle essentiel des abeilles dans la pollinisation.

En préservant la santé de nos abeilles pendant l’hiver, nous contribuons à la vitalité de nos ruchers et à la protection de la biodiversité.

Pour plus d’informations, lire l’article paru dans La Santé de l’Abeille, n° 324,
Pourquoi et comment effectuer un traitement « hivernal » contre le varroa ?

Publié dans Activités apicoles, Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec , | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (04/01/2025)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (21/12/2024)

Joyeux Noël & Bonne année apicole 2025 !

Joyeux Noël & Bonne Année apicole 2025 de la part de tout le comité de la SRAWE !

Nous vous souhaitons de Joyeuses fêtes de Noël et une heureuse année apicole !

Espérons surtout que nous arrêterons de battre systématiquement des records de pluviométrie, et que nous aurons une année plus normale d’un point de vue climatique, au plus grand bonheur de nos butineuses.

Notre vénérable SRAWE a pris un nouveau tournant pour être encore plus dynamique que dans le passé:

    • Nouveau président, nouveau comité, avec des compétences plus largement réparties pour une meilleure prise en charge.
    • Nouvelle organisation proactive de nos conférences et activités: elles sont déjà programmées sur toute l’année, afin qui vous puissiez réserver ces dates dès maintenant dans votre bel agenda tout neuf: voir notre page Calendrier SRAWE 2025

Note d’Oncle Max – 21/12/2024

Nous voilà au Solstice d’hiver, non seulement le jour le plus court de l’année, mais surtout le dernier jour de « régression » naturelle, après quoi nous entamerons la période de progression de la nature et en particulier de nos colonies d’abeilles. Cfr Livre de Hubert Guerriat « Etre performant en Apiculture ».

Après le jour de Noël, les températures devraient baisser mais restant toujours positives, ce qui va encore inhiber la reprise de ponte des reines et par conséquent la consommation des réserves. En effet, dès qu’il y a ponte, les ouvrières se remettront en activité pour nourrir les œufs et les larves mais surtout pour augmenter la température de la zone du couvain.

Ceci pour vous dire qu’à partir de remontées de température en janvier et février, la vigilance sera de mise pour surveiller l’état des réserves des colonies.

Pour cette dernière raison, nous avons organisé un achat groupé de candi protéiné qui nous sera livré mi-janvier afin d’être prêts à assister nos abeilles si nécessaire.

Certains parmi vous ont peut-être déjà effectué leur traitement hivernal à l’acide oxalique lors des quelques jours derniers suffisamment doux. Le jour de Noël, il devrait encore faire relativement doux pour ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de le faire.  Ce traitement est conseillé pour les colonies fortement ré-infestées par les varroas, mais n’est pas obligatoire pour les autres, seulement conseillé.  En ce qui me concerne, j’estime que mes colonies ne sont pas suffisamment infestées pour que je les dérange en plein repos hivernal.

N’oubliez pas qu’en hiver c’est le moment idéal pour planter des plantes mellifères pour vos abeilles (pour autant qu’il ne gèle pas). C’est un meilleur moment pour la reprise des plantes qu’au printemps car les plantes ont le temps de développer leur système racinaire et la pluviométrie en général assez abondante. Les plantations de printemps doivent être plus surveillées pour leur reprise et il faut être plus vigilant pour leur assurer un arrosage régulier si le temps est trop sec. J’insiste sur les ressources mellifères en quantité et en qualité car c’est un des enjeux majeurs pour nos abeilles pour les années à venir. Non seulement pour leur développement, mais également pour leur immunité avec les changements climatiques qui nus sont annoncés.

Je vous souhaite dès à présent d’excellentes fêtes de Noël et de Nouvel An ainsi qu’un très bon hivernage de vos colonies avant la reprise printanière.

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Note d’Oncle Max – 7/12/2024

Pour la St Nicolas, je vous transmets une édition spéciale, non pas pour vous envoyer un cadeau mais bien pour vous proposer dès à présent de vous joindre à un achat groupé pour du candi protéiné qui serait disponible mi-janvier.

Pour ce faire, il faudra vous mettre en rapport avec Alain au plus tard pour le 17 décembre (afin de passer les commandes). Ses coordonnées sont en bas de page. Alain habite Limal (Wavre).

NOURRISSEMENT post SOLSTICE d’hiver  que certains nomment stimulation.

Rappel en prélude : si le temps est (trop) doux pour la saison après le solstice d’hiver, il est fort probable que la reine se mette à pondre à nouveau. 

Si vos colonies sont en manque de réserves, il est conseillé de les aider en leur apportant d’abord du candi simple (Apifonda ou Chant’abeilles).

Personnellement, j’évite de leur donner trop de candi simple en une fois (paquet de 2.5kg Apifonda ou 1.8kg Chant’abeilles), surtout que cela pose un problème pour maintenir l’isolation. J’utilise des barquettes alimentaires standard dans lesquelles je mets 400 à 500gr de candi simple. NB : Un paquet de Nutripro rentre également dans une barquette. Avec le système de barquette on maintien l’isolant sur le couvre-cadres. Habituellement, je mets au-dessus de la barquette un morceau de tissu en laine. L’isolant est de la hauteur des barquettes (+/- 5cm).

Une plaque d’isolant avec un trou de la dimension de la barquette …

Une barquette, avec un trou pour l’accès des abeilles …

Et le tour est joué (le trou d’accès est placé en dessous, bien sûr) !

 Suivant les conditions climatiques (températures surtout) et un mois après le solstice d’hiver, il est utile de passer au candi protéiné car il aide les abeilles à nourrir le couvain si le pollen stocké en fin de saison est difficilement accessible (cadres en rive, souvent plus froids) ou s’il y a pénurie de pollen frais dans l’environnement ou si la météo ne permet pas aux butineuses de sortir.

Donc, on peut commencer à utiliser le candi protéiné juste après le candi simple à partir du 20 janvier, suivant la météo et vos habitudes apicoles.

 CANDIs PROTÉINÉs :

Je vous avais déjà expliqué précédemment que je n’appréciais pas trop les candis protéinés à base de protéines animales et contenant de la paraffine (Candipolline). Les protéines d’origine animale comme la poudre de lait (lactose, caséine) ou la poudre d’œuf (albumine) ne sont pas adaptées à l’organisme de l’abeille et ne sont pas correctement assimilées; elles peuvent créer des désordres intestinaux (diarrhée).

Aujourd’hui, Royal Care propose 2 candis protéinés :  https://www.royal-care.fr

  1. NUTRIPRO+10% à base de protéines végétales (10%)
  2. NUTRIPOLLEN avec 5% de pollen (pollen ionisé)

Olivier Rommel (Ruchers Mosans) penche plutôt pour le Nutripollen car personne ne sait exactement comment les abeilles métabolisent les protéines végétales.

Personnellement, je suis très fort tenté de choisir cette année-ci le NUTRIPOLLEN, même s’il coûte 15 cents de plus au paquet que le NUTRIPRO+10%.

Changements climatiques et Candi protéiné :      Si le printemps est froid et pluvieux, au moins un paquet de 450gr de candi protéiné devrait permettre à la colonie de patienter tout en pouvant nourrir le couvain. Si le printemps est radieux et sec, un paquet en réserve pourra toujours servir lors des essaimages ou des divisions de colonies pour nourrir un jeune essaim si la météo n’est pas favorable (comme en 2024). Pour un peu plus de 2.5€ ou de 5€ par colonie, cela me paraît une bonne assurance.

NB: grâce à quelques paquets de candi protéiné en stock, j’ai pu sauver 2 petits essaims tardifs en juillet. D’abord, je leur ai donné quelques litres de sirop (Trim-o-Bee) pour les aider à bâtir les rayons; ensuite, je leur ai donné à chacun un paquet (ou +) de 450gr de candi protéiné. Après cela en août, les conditions étaient meilleures et elles se sont suffisamment développées pour être actuellement hivernées séparément.    Bien sûr que nous pourrions laisser les essaims se développer « naturellement », mais il faut savoir que dans la nature moins de 50% des essaims survivent (étude allemande dont a parlé Torben Schiffer) : c’est la sélection naturelle…. mais aujourd’hui avec les changements climatiques nous ne serions pas étonnés d’apprendre que la proportion pourrait descendre à 20% ou 25%, si pas moins encore, selon le moment d’essaimage par rapport à la météo.

Pour avoir un bon prix nous devons commander au moins 50 paquets : soit 5 cartons de 10 paquets de Nitripro10 ou 10 cartons de 5 paquets de Nutripollen, soit un mix des deux.

Prix avec un achat groupé :

1 carton de 10 paquets de 450gr de NUTRIPRO10 :   25.50 €  (2.55€/p)
1 carton de 5 paquets de 450gr de NUTRIPOLLEN :   13.50 €  (2.70 €/p)

Contact : Alain Danhaive : althernateur@gmail.com – gsm 0478 25 99 70

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/11/2024)

Rappel: ce dimanche 1er décembre: conférence « Cire » et Assemblée Générale

Ce dimanche 1er décembre à 14H, dans la nouvelle Maison Rurale, chaussée de Jodoigne, 4 à Grez-Doiceau, Laurence Zegels nous présentera sa conférence « Qualité de la cire d’abeille: du constat aux solutions ».

La conférence sera suivie de notre assemblée générale: l’occasion pour tous de prendre connaissance du fonctionnement de notre société, de contrôler l’action du comité et d’exprimer leurs souhaits pour l’année à venir.

N’hésitez pas à poser votre candidature comme membre du comité: nous recrutons !

Voir notre page Calendrier SRAWE 2024

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (23/11/2024)

Rappel: ce samedi 23 novembre: journée de l’arbre à Wavre

Nous serons présents à cette journée pour sensibiliser le public à l’importance des butineuses, à la beauté du mode de vie des abeilles, à leur nécessaire protection.

L’équipe de base est assurée pour toute la journée, mais, si en avez l’occasion, n’hésitez pas à venir la renforcer durant 1 heure ou 2: c’est toujours une expérience agréable et intéressante pour tous ceux qui y participent, le public est toujours très intéressé !

Note d’Oncle Max – 23/1/2024

Soulignant l’importance de notre environnement mellifère dans ma dernière note sur le « cerisier à grappes », je profite de cette météo pré-hivernale pour vous annoncer la préparation d’une « Bourse aux plantes » initiée et organisée par Carole. Elle devrait avoir lieu un dimanche d’avril 2025 à Gottechain. A préciser ultérieurement (vraisemblablement la seconde quinzaine avant les vacances de Pâques).

Pourquoi vous l’annoncer dès à présent ? Car l’idée dune « bourse aux plantes » est de faire se rencontrer toutes celles et tous ceux qui souhaitent échanger graines, boutures en pots, marcottages en pots, jeunes plants en pots,…etc.
Si vous n’avez pas de graines ou plantes à proposer, vous êtes néanmoins cordialement invités à participer en proposant un petit dédommagement pour les plants que vous souhaiteriez obtenir.

« De la fleur au miel »: le nouveau livre d’Hubert Guerriat

Au cœur de la fleur, complice de l’abeille et de l’apiculteur.

De la fleur au miel… Un chemin fascinant à travers la botanique et l’écologie pour découvrir l’intimité entre la fleur et l’abeille. Un chemin parsemé de photos et de dessins limpides pour comprendre et surtout s’émerveiller. Un chemin riche de sens pour éclairer d’un autre regard le travail de l’apiculteur.

De la fleur au miel dévoile des secrets insoupçonnés qu’il explique, analyse et illustre de schémas attrayants. Il réunit des données scientifiques et plus de 40 années d’observations naturalistes de l’auteur.
De la fleur au miel permet d’optimiser la pratique des apiculteurs par une meilleure connaissance de l’environnement de leurs abeilles.
De la fleur au miel s’impose comme compagnon incontournable de « Être performant en apiculture », ouvrage du même auteur devenu au fil des années la référence fétiche des apiculteurs.
De la fleur au miel donne envie de partir par monts et par vaux à la rencontre des fleurs.

Apiculteurs comme passionnés de nature les verront avec un regard neuf !

Disponible en librairies, en magasins apicoles et sur le site de l’éditeur (www.hozro.be)
De la fleur au miel – Dossier de présentation

Revue n° 119 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • Le petit mot du rédacteur
  • La vie du cercle
  • Agenda chez nos collègues apiculteurs

Revue N 119 NOVEMBRE 2024

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