Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (14/06/2025)

Chronique FA – 15/06/2025

Nous sommes allés au rucher tampon de Doiceau en début de semaine pour évaluer le développement des colonies à céder prochainement aux membres qui en ont fait la demande.

A cette occasion, nous avons observé 2 frelons asiatiques de belle taille dans un des pièges.  Il est peu probable qu’il s’agisse encore de fondatrices (en principe, celles-ci se cantonnent maintenant au nid).  Il nous paraît bien plus probable que ce sont les ouvrières de deuxième (voire troisième) génération qui, mieux nourries que les toute premières ouvrières, ont une taille plus habituelle.

Les nids poursuivent leur développement et ne vont pas tarder à migrer vers le nid secondaire.  Soyez vigilants aux alentours de vos ruchers!

« Miel Wallon »: règlement de certification

Dans nos Nouvelles du 15/02/2025, nous vous informions que le « Miel Wallon » avait obtenu une IGP (Indication Géographique Protégée) Européenne.

Le projet progresse et se concrétise. Voici un mail, reçu de TerraCert, qui précise les modalités pratiques pour obtenir la certification.

Si vous êtes intéressé, vous trouverez aussi ci-joint le cahier technique des charges et un modèle des divers documents nécessaires à la constitution de votre dossier

Madame, Monsieur,

Bonjour,

[…] Nous avons réalisé les premiers audits de certification pour le Miel wallon et les apiculteurs audités recevront bientôt leur premier certificat.

Si vous aussi vous souhaitez obtenir un certificat qui vous permettra d’utiliser l’appellation sous indication géographique protégée « Miel wallon », n’hésitez pas à nous en faire part par simple retour de mail. Nous reprendrons alors contact avec vous afin de fixer une date d’audit.

Nous restons également à votre disposition pour toute information complémentaire.

Nos meilleures salutations,

CER-MWA-A-01-F-01 Cahier des charges_01-01-2025
CER-MWA-F-02-F-01 Fiche d’hivernage et de transhumance_10-04-2025
CER-MWA-F-03-F-01 Liste du materiel de miellerie_10-04-2025
CER-MWA-F-04-F-01 Fiche de récolte_10-04-2025
CER-MWA-F-05-F-01 Fiche de lot_10-04-2025
CER-MWA-F-06-F-01 Registre des ventes et achats_10-04-2025
CER-MWA-F-07-F-01 Registre des étiquettes_10-04-2025
CER-MWA-F-08-F-01 Fiche de traitement thérapeutique_10-04-2025
CER-MWA-F-09-F-02 Rapport de contrôle_26-03-2025

Formulaire demande – Aide à la certification
Consignes – Aide à la certification

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (07/06/2025)

Note d’Oncle Max – 7/06/2025

Depuis le début de la semaine le temps a changé… plus venteux, plus frais et quelques bonnes pluies (nécessaires pour la nature).  Ce n’est que dans quelques jours (mardi prochain) que nous pourrons à nouveau contrôler nos colonies.

Entre-temps, les floraisons des tilleuls se sont épanouies. Les butineuses devront trouver les bons moments (secs, sans trop de vent et assez chauds) pour les visiter. Quant aux châtaigniers, selon leur exposition, les floraisons sont plus ou moins avancées. Celles-ci devraient suivre celles des tilleuls. Avant ce mardi, la miellée sur tilleuls ne sera pas intense.

On s’achemine doucement vers la seconde (et en principe dernière) récolte de la saison. Personnellement, je compte programmer la mienne en fonction de la fin de la floraison des tilleuls et des températures diurnes. Ce sera vraisemblablement dans une petite quinzaine de jours, aux alentours du solstice d’été… cela tombe bien.

Dès à présent, il faut prévoir l’achat des traitements contre le varroa et trouver la meilleure source de sirop pour le nourrissement d’hiver.

N’oubliez pas qu’après le solstice d’été, les abeilles cirières ont plus de difficultés pour bâtir les cires gaufrées et que cette quinzaine-ci serait la dernière bonne période si vous voulez les faire construire dans l’une ou l’autre de vos colonies.

Nous n’avons plus entendu qu’il y avait des essaims sauvages à récupérer. Ce serait plutôt le début de certains remérages internes dans l’une ou l’autre colonie. Tant qu’il y a encore des faux-bourdons dans les colonies, ce serait préférable que cela se passe maintenant plutôt qu’à la fin du mois d’août où ils seront plus rares, voire déjà inexistants.

Revue  Apiculture en Wallonie : si certains parmi vous tombent sur un article intéressant dans le domaine apicole au sens large pour l’y faire publier, ils sont invités à nous le transmettre. Ainsi Charles Schramme nous a transmis récemment un article scientifique en anglais sur une utilisation particulière de la propolis : nous le ferons traduire et résumer pour une prochaine publication. Tout ce qui touche notre activité peut être intéressant à être publié.

De même, si vous observez des plantes dont les floraisons vous semblent attirer les abeilles durant les trous de miellée ou surtout après la floraison des châtaigniers, vous pouvez nous les renseigner pour informer les autres apiculteurs.

CRA-W: Newsletter Frelon Asiatique

Au sommaire (notamment):

    • Formation à la neutralisation des nids de frelon asiatique
    • Vente des couvercles de piégeages CRA-W
    • Fin de piégeage de printemps des fondatrices du frelon à pattes jaunes
    • Neutralisation des nids en Wallonie : distribution des perches aux sections apicoles
    • Carte des opérateurs formés à la neutralisation du frelon asiatique

A lire sur: https://mailchi.mp/cra.wallonie.be/newsletter-frelon-cra-w-35232?e=d25f0888f4

Fête de l’Abeille et de la Nature: dimanche 22 juin au Musée du Miel à Lobbes

Venez nombreux partager avec nous cette journée placée sous le signe de l’apiculture, de la nature, des savoir-faire  et de la convivialité ! C’est aussi l’occasion de renforcer les liens qui nous unissent au sein de notre belle communauté.

Voir notre page Autres évènements apicoles 2025

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (31/05/2025)

Note d’Oncle Max – 31/05/2025

Vous avez dû vous douter que les activités de récolte de hausses, d’extraction et autres ont inhibé mon attention pour la rédaction d’une note hebdomadaire de la semaine dernière.

Vous aussi avez dû probablement extraire votre miel de printemps et constater qu’il était particulièrement sec, cette année-ci, oscillant entre 16.5% et 17%. Cela semble avoir conditionné sa cristallisation qui s’est réalisée en quelques jours. Tout dépend évidemment de votre environnement floral car la cristallisation dépend du rapport fructose/glucose qui varie d’un nectar à l’autre dans les floraisons.

Pour ma part, c’est notre seconde meilleure année de cette dernière décennie, tant en qualité qu’en quantité. Avec les longues floraisons de saules, fruitiers, érables et aubépines, le miel est très parfumé. Je ne me prononce pas pour ceux dont les abeilles sont parties sur du colza ou d’autres floraisons agricoles.

Depuis dimanche dernier, les nectaires des acacias ont réduit leur production ou l’ont arrêtée. D’autre part les boutons floraux des tilleuls dans notre entourage ne sont pas encore mûrs pour éclore. Donc, nous avons un (petit) trou de miellée actuellement. Tout dépend de la météo (assez chaotique) en ce moment, mais les floraisons des tilleuls devraient s’épanouir le week-end prochain au plus tard. Peut-être que certains bien exposés au sud/sud-ouest seraient déjà prêts.

Ne vous étonnez pas que les abeilles soient plus agressives (défensives) durant ce trou de miellée, car quoique de plus naturel de défendre ses (maigres) réserves en ce moment, surtout si certains ont préféré ponctionner un maximum de miel (c’est à dire toutes les hausses) en leur laissant seulement le miel dans le corps, pour autant qu’il y en ait si le couvain et les réserves de pollen ont occupé toute la place.

Question prévisions météorologiques, je reprends des commentaires saisis sur le net : « L’été 2025 s’annonce déjà comme l’un des plus secs et chauds que la Belgique ait connus ces dernières années. Les services météorologiques tels que Météo Belgique et Meteovista confirment une tendance marquée à des températures élevées et à une pluviométrie nettement inférieure aux normales saisonnières. Les prévisions convergent vers une élévation significative des températures durant l’ensemble de l’été, avec une anomalie thermique positive sur la Belgique. Les deux services météorologiques, Météo Belgique et Meteovista, s’appuient sur plusieurs modèles saisonniers qui annoncent non seulement des journées plus chaudes que la normale, mais aussi une pluviométrie limitée. Cette combinaison est typique d’un été caniculaire, où les vagues de chaleur peuvent s’installer durablement.

L’un des effets inattendus de ce printemps sec et ensoleillé est le réchauffement anormal de la mer du Nord, dont la température est actuellement environ deux degrés au-dessus de la normale. Ce réchauffement réduit le pouvoir rafraîchissant des vents marins, souvent attendus comme modérateurs.

Paradoxalement, cette température élevée de la mer pourrait également engendrer des averses plus intenses, en favorisant une forte évaporation et la formation de nuages convectifs. Le phénomène pourrait se traduire par des orages localisés et brefs, sans effet significatif sur la situation de sécheresse globale.

En résumé, les pluies qui tomberont seront plus violentes mais moins fréquentes et moins efficaces pour recharger les nappes phréatiques. Les mois de juin, juillet et août devraient être tous affectés par cette situation. »

Personnellement, je compte bien suivre l’évolution de la situation ce mois de juin, mais, dès à présent, je me suis déjà mis dans l’esprit de récolter à la fin de la miellée sur tilleuls, quitte à laisser la (petite) miellée sur châtaigniers (nous en avons peu dans les alentours de Gottechain). Si les tilleuls sont en pleine floraison à partir du 5-7 juin, cela voudrait dire que je ferai ma récolte aux environs du solstice d’été. Les tilleuls à grandes feuilles fleurissent souvent un peu plus tard, au même moment que les châtaigniers (avec ces changements climatiques), mais je les assimilerai aux châtaigniers. Ainsi, si les prévisions de sécheresse et des canicules s’avèrent justes, les abeilles auront assez de réserves jusqu’à fin du mois d’août. NB : pour ce faire, il est nécessaire de leur laisser une hausse après la récolte au solstice d’été, sinon les abeilles n’auront pas assez de place de stockage dans le corps car le couvain devrait rester encore important jusque mi-/fin juillet.

Traitement varroa :
Après le solstice d’été (et après la seconde et dernière récolte) j’évaluerai le moment idéal pour traiter le varroa avec une solution basée sur une formule au thymol (Apilifevar ou Thymovar) en fonction des températures qui ne doivent pas excéder 30°C. Un traitement doit être réalisé durant au moins 3 semaines, mais dans ce laps de temps il est difficile de savoir si nous n’aurons pas un pic de chaleur. Ce sera à surveiller et à bien évaluer. Nous serons peut-être obligés de réduire la quantité prévue de ce traitement pour ne pas affecter les abeilles car le thymol pourrait devenir fort irritant pour les abeilles.

Enquête ‘BEELIFE B-THENET – Priorisation of Good Beekeeping Practices’

De la part de Noa Simon:

Je partage avec vous l’enquête B-THENET visant à identifier les pratiques apicoles qui seront élaborées et décrites dans le cycle final de ce projet sur les bonnes pratiques apicoles. Votre aide pour prioriser le travail nous permettra d’identifier les pratiques les plus intéressantes pour le secteur. 
L’enquête est ouverte à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15 juin.
Nous vous remercions de votre coopération.
Bien cordialement,
Noa
https://ec.europa.eu/eusurvey/runner/faf4d01d-c805-3ed3-a405-b66e0c9c7183?surveylanguage=FR

Revue n° 125 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • Le petit mot du rédacteur
  • La vie du Cercle
  • Agenda chez nos collègues apiculteurs
  • Frelons asiatiques à pattes jaunes (infos)

A lire sur: Revue N° 125 MAI 2025

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (24/05/2025)

Documentaire: « Mon jardin aux mille abeilles »

Confiné chez lui à Bristol au printemps 2020, le cinéaste animalier Martin Dohrn filme les abeilles sauvages de son jardin. À hauteur d’aile, une extraordinaire épopée miniature.

Le replay Mon jardin aux mille abeilles est proposé en streaming gratuit pendant quelques jours après sa diffusion sur Arte.

Martin Dohrn utilise une caméra ultra-rapide qui permet des ralentis saisissants, et des optiques de précision, dont des objectifs qu’il a fabriqués lui-même. Doté d’une patience étonnante, il réussit ainsi à nous proposer des images exceptionnelles de la vie des abeilles sauvages. On peut par exemple observer les mouvements des antennes durant une parade amoureuse !

Chronique FA – 24/05/2025

En début de semaine, une habitante de Piétrebais a signalé la présence d’un nid primaire de FA à notre collègue Charles.  Le nid se trouvait sur un rebord du toit, au-dessus de la terrasse, à environ 2 mètres de hauteur, un emplacement assez classique pour un nid primaire.  A la tombée de la nuit,  j’ai pu enlever ce nid facilement a l’aide d’un pot à confiture et d’une petite tôle affûtée pour décoller le nid de son support.  Dès le nid tombé dans le pot, j’ai promptement refermé avec le couvercle à visser.  Quand je suis arrivé sur place, seule la reine était active à l’extérieur du nid, comme si elle travaillait encore à la consolidation du nid, j’ai donc dû attendre qu’elle rentre pour pouvoir intervenir.  Dès que le nid a été capturé dans le pot, plusieurs petites ouvrières, de la taille d’une abeille, sont sorties du nid.  Elles étaient déjà une dizaine. Le pot et son contenu ont pris la direction du congélateur!

Nous sommes donc arrivés à un moment charnière de cette saison: les nids primaires se développent, les premières ouvrières sont actives (même si la reine, dans mon exemple, était encore occupée à l’extérieur du nid).  Malgré une campagne de piégeage de printemps bien organisée à Piétrebais, c’est le troisième nid primaire que nous avons enlevé dans un périmètre de quelques centaines de mètres.   Ceci me rend quelque peu pessimiste pour la période estivale.  Je crains que nous soyons confrontés à de gros problèmes cet été avec le frelon asiatique, probablement davantage qu’en 2024, car la météo printanière et celle qu’on nous annonce pour l’été sont favorables pour le développement des nids de frelons.  La surveillance régulière des ruchers s’impose dès maintenant.

La campagne de piégeage de printemps s’achève (les reines de FA vont très prochainement s’appuyer sur le travail des ouvrières et ne quitteront plus le nid). Le CRA-W recommande d’ailleurs d’enlever les pièges, qu’ils ont fournis aux apiculteurs, le 24 mai.

Courage et bonne chance pour la suite de cette saison.  En plus du travail au rucher, nous devons nous tenir prêts à poursuivre la lutte contre le frelon asiatique qui va sans aucun doute s’intéresser de plus en plus à nos abeilles dans les prochaines semaines.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (17/05/2025)

Chronique FA – 17/05/2025

En ce qui me concerne, les captures de fondatrices de FA ont passé un pic au cours de la première semaine de mai.  Désormais les pièges sont toujours en place mais je n’observe pratiquement plus de capture.

A cette époque de l’année, les nids primaires se sont développés (à ma connaissance, 2 nids primaires ont été détruits à Piétrebais et on y distinguait clairement jusqu’à une dizaine de larves d’ouvrières).  La plupart des fondatrices restent maintenant au nid  pour poursuivre leur ponte et ce sont les ouvrières qui alimentent le nid en nourriture et en matériaux de construction.  Ce sont surtout des ouvrières que l’on pourrait encore attirer et capturer dans nos pièges : elles sont relativement petites en ce début d’année car il s’agit des premières ouvrières qui ont été élevées et nourries par la reine fondatrice seule.  Dans quelque temps, les ouvrières auront de nouveau une taille normale (celles que nous connaissons le mieux sont des ouvrières qui chassent devant les ruches en été) car elles seront nettement mieux alimentées dans la colonie en croissance.

On approche donc du moment où il faudra retirer les pièges de la campagne de piégeage de printemps.  Pour ceux et celles qui ont participé cette année encore au projet du CRA-W, ce dernier recommande d’ailleurs de retirer les pièges le 24 mai 2025.

Il peut toujours être très utile de demander aux voisins de signaler des mouvements de va-et-vient d’insectes autour d’abris de jardins, de carports, d’abris divers dans leur jardin.  C’est ainsi que l’on peut espérer repérer des nids primaires avant qu’il ne soit trop tard.

Pierre

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (10/05/2025)

Note d’Oncle Max – 10/05/2025

Belle météo en perspective mais avec un gros bémol : le vent du N-NE se mue en vent d’Est pour une bonne semaine, si pas la quinzaine. C’est un vent sec qui restera plus ou moins frais tant que les sols des pays de l’Est ne se sont pas encore réchauffés.

La miellée de printemps est donc ralentie par ce vent frais et les températures nocturnes très fraîches. Les butineuses ne sortent qu’aux rayons de soleil qui ont déjà un peu réchauffé l’atmosphère et rentrent plus tôt dès qu’il n’y a plus de rayon de soleil.

Il n’est donc pas simple d’évaluer le moment opportun pour récolter son miel de printemps. J’avais prévu de le faire ce vendredi, mais le vent froid et les températures diurnes ne dépassant pas 18°C, j’ai décidé de postposer à ce dimanche.  Pour une colonie qui devrait être récoltée, j’ai posé une hausse supplémentaire avec 2 x 3 partitions en rive, 2 cadres bâtis et 2 cadres avec cire gaufrée ; ceci pour les faire travailler 48 ou 72 heures au risque de provoquer une fièvre d’essaimage.

A propos d‘essaim, une de mes colonies a produit un petit essaim primaire mardi dernier, dans l’après-midi. Je l’ai mis dans une ruchette 7c avec 4 cadres bâtis (avec nourriture et pollen) et 3 cadres cg.  Ensuite, jeudi, un nouveau petit essaim secondaire est sorti de la même colonie : cette fois-ci je l’ai enruché dans une hausse 7c (non sans mal, car un essaim secondaire est plus volage) ; le soir, je l’ai placé sur le corps de ruchette 7c après en avoir fermé l’entrée afin que les abeilles décident laquelle des deux reines elles souhaitent garder. J’ai rouvert la ruchette ce vendredi en début d’après-midi. J’estimais qu’aucun de ces 2 petits essaims n’était vraiment viable à terme, alors la solution était de les rassembler directement car ils venaient de la même souche (NB : j’aurais fait de même avec 2 souches différentes). J’espère néanmoins que ce sera la jeune reine de l’essaim secondaire qui restera et non la « vieille reine » de l’essaim primaire. Heureusement, cet essaim secondaire ne s’était pas installé trop haut (+/- 3m). D’habitude les essaims secondaires s’installent assez haut, voire très haut et sont très volages (restent une heure ou deux en place).  J’ai cependant dû m’y reprendre à 3 fois pour l’enrucher  – c’est souvent le cas des essaims secondaires plus volages -.

Oui, j’aurais dû visiter la ruche après l’essaimage, mais cette ruche a 3 hausses et devrait être récoltée ces jours-ci.

Jusqu’à présent je n’ai pas entendu de nombreux gros essaims : par ce temps (vent frais et nuit relativement froide) je suppose que les abeilles hésitent à suivre la reine qui prend la tangente.

Comme les perspectives météorologiques sont plutôt mitigées (vent froid et sec) pour la quinzaine (voire plus), je compte laisser au moins 6 cadres de miel dans la première hausse de chaque colonie pour cette récolte de printemps. J’évaluerai après les floraisons d’acacia, de tilleul et de châtaignier l’opportunité de faire une récolte d’été fin juin (peut-être une récolte partielle).

N’oubliez pas les abreuvoirs pour vos abeilles !

Nos galeries photos …

… se sont enrichies de belles photos réalisées par nos membres

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/05/2025)

Chronique FA – 03/05/2025

Il s’agit de rester très vigilant sur le front du frelon asiatique.

Chez moi à Piétrebais, les captures dans mes pièges se multiplient en particulier pendant cette semaine de grand beau temps.  Il m’arrive aussi de saisir des fondatrices dans la maison; j’ai ainsi détruit 3 frelons asiatiques qui s’étaient introduits dans une chambre par un velux entrouvert.

Plus étonnant, j’ai capturé dans un bocal un frelon asiatique qui s’était faufilé dans un joint d’aération entre 2 briques de parement, à proximité du sol.  Cherchait-il une cavité pour construire un nid??

A côté des règles générales, il y a aussi des exceptions.  Ainsi, une habitante de Piétrebais nous a signalé un probable nid primaire et nous avons pu confirmer formellement qu’il s’agissait bien d’un nid primaire de frelon asiatique. De la taille d’une balle de tennis, il était sous la poutre faîtière d’une grande charpente … à 7 mètres de haut.  A l’intervention de notre ami Charles, ce nid primaire a été enlevé par le spécialiste de la région Tom Vranken.  Le nid entier (avec la fondatrice) a pu être récupéré intact.  A l’intérieur, il y avait plusieurs larves et déjà une nymphe.  C’est le signe que les nids primaires se développent (comme on peut s’y attendre à ce moment de l’année) et que les premières ouvrières ne tarderont pas à naître.

La multiplication des captures (très certainement des fondatrices) ces derniers jours montre bien qu’il ne faut pas baisser les bras.  Aucune complaisance n’est de mise afin de minimiser les nuisances en été et en automne.

Pierre

Chez moi, à Gottechain, dans 3 pièges VespaCatch Select (VPCS) sur 7, j’ai trouvé un frelon mort au milieu du petit cône interne entre le réservoir (noir) et le gobelet transparent jaune.

Donc, il faut vérifier (avec prudence) de temps à autre le réservoir sinon le système est bloqué par ce frelon mort. Je précise ‘avec prudence’ car dans un 4ème, il y avait un frelon encore vivant mais déjà un peu étourdi et que j’ai pu tuer.

J’ai encore attrapé plusieurs (9) frelons : 2 dans le piège en bois de Carole, 2 dans un Jabeprode et 5 dans des VSPCS. Carole en a aussi capturé à Gottechain et Charles est à sa 160ème fondatrice avec divers pièges non précisés à Piétrebais.

Maximilien

Note d’Oncle Max – 3/5/2025

On peut faire un copier-coller de ce que nous avons écrit dans la note du 5/04, à savoir : «Pour la prochaine dizaine de jours qu’on nous annonce ensoleillés, mais toujours avec du vent qui oscillera entre NE et N.»  Ce qui impactera le momentum idéal pour récolter son miel de printemps dès que la floraison de l’aubépine sera terminée.

Vous pouvez relire la note du 5/04 relative aux (longues) périodes de vent de N et NE en lieu et place des vents alizés (sud-ouest) qui devraient être prépondérants au printemps (surtout).

Avant cela, espérons que nous aurons quelques bonnes averses ce samedi, n’en déplaise aux fans de barbecue du samedi soir. La nature en a besoin.

Nous sommes plusieurs à hésiter à devoir ajouter ces jours-ci une hausse sur certaines de nos colonies car la dernière hausse n’est pas encore (bien) operculée avec la chute des températures annoncées pour ce samedi et pour  les nuits de cette quinzaine. Mieux vaut peut-être laisser les colonies consolider leur stockage de miel plutôt que de risquer de refroidir le volume de la ruche par une hausse supplémentaire (surtout avec des cadres de cire gaufrée).  Si vous avez encore des cadres bâtis et que votre dernière hausse est déjà bien operculée, alors il est envisageable d’ajouter ce vendredi une hausse avec cadres bâtis.

L’important est de pouvoir déterminer si des colonies sont en fièvre d’essaimage. Je vous indique cela car ce 1er mai nous avons visité le rucher de la section où nous avons déjà eu 2 premiers essaimages. C’est normal car nous ne produisons pas de miel et donc nous n’avons pas posé de seconde hausse.  En visitant les colonies nous en avons vu plusieurs en fièvre d’essaimage, c’est-à-dire avec des cellules royales encore ouvertes ou certaines déjà fermées.  Ce qui nous a aidé pour faire des divisions en répartissant les cellules royales dans les parties divisées. Mais ce qui n’empêchera pas un essaimage éventuel, mais le freinera fortement.

NB : j’ai assisté au second essaimage au rucher tampon : vers 15.30hr je suis arrivé et ai vu un bel essaim à 50-70cm du sol. Lorsque je préparais le matériel pour l’enrucher, il est parti se mettre à 12m de haut au-dessus du rucher. J’ai dès lors placé une ruchette piège au rucher. Revenant, une heure plus tard, je vois l’essaim quitter la cime d’un petit bouleau, se disperser et revenir autour du rucher. J’ai laissé faire et le soir l’essaim semble avoir pris le chemin du retour dans la ruche souche d’où il était parti. Pour cette raison, lors de notre visite des ruches aucune colonie n’était dépeuplée.  Renaud, un collègue apiculteur d’Overijse, a expérimenté le même phénomène chez lui. Ce n’est pas la première fois que je constate cela : dans le mur chez mon voisin où est établie une colonie depuis plusieurs années, +/- tous les 2 ans la colonie essaime mais l’essaim revient se coller contre la façade et revient dans son habitat.

Ballade Flore Mellifère – Gottechain – samedi 10 mai à 16hr

La SRAWE organise une balade didactique sur la flore mellifère environnante et celle particulière d’un verger et d’un jardin. Ballade de +/- 2 heures à Gottechain sur un parcours de 3.6 km dans un rayon de 300m autour du rucher de Maximilien; et dans un rayon de 450m autour du rucher de Carole.  Nous ferons un tour à l’extérieur et dans le village comme vous pouvez le voir sur le plan. Nous nous arrêterons brièvement ou plus longuement aux points indiqués avec un triangle vert sur ce dernier. Il est prévu de s’arrêter dans un verger récemment (2023) plantés d’arbres, arbustes, buissons et plantes mellifères et ensuite de passer par le jardin de Maximilien et de son épouse pour lequel vous recevrez avec votre inscription la liste des plantes mellifères qui s’y trouvent. Les ruchers de Maximilien et de Carole sont indiqués en jaune sur le plan

Le choix de 16hr a été fixé au cas où certains apiculteurs souhaiteraient avoir le temps de retirer leurs hausses de miel de printemps si nécessaire.

Nous vous invitons d’une part à vous inscrire et d’autre part à être à 15.45hr au lieu de rendez-vous pour partir ensemble à 16hr.  L’inscription sera clôturée le jeudi 8 mai à 18hr

L’inscription à l’adresse beemax@skynet.be est importante car vous devez renseigner le nombre de personnes, votre numéro de gsm et votre email au cas où pour une raison ou une autre la ballade est annulée et/ou reportée. Vous recevrez en retour la liste des plantes mellifères du jardin de Maximilien.

La ballade est prévue pour 25 à 30 personnes maximum. Pierre assistera Maximilien dans la conduite de cette ballade.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (26/04/2025)

Note d’Oncle Max – 26/04/2025

Ne nous plaignons pas de ces récentes pluies dont la nature avait grandement besoin.

Ce qui est par contre plus gênant, ce sont ces vents du NE que nous allons encore avoir pendant une bonne semaine, voire plus.  Ces vents du NE inhibent les miellées même avec du soleil et une température de plus de 18°C en mi-journée. En effet, en matinée, ces vents du NE découragent les butineuses de sortir et, en fin de journée, ils les encouragent à rentrer plus tôt dans la ruche.

Il faudra donc être vigilants si nous voulons visiter nos colonies ou faire quelque manipulations nécessaires. Mieux vaudra les faire en mi-journée lorsque la température sera la plus chaude.

Quant aux floraisons nombreuses en ce moment, les températures nocturnes relativement fraîches ont permis de prolonger les floraisons et celles des fruitiers, en particulier. Les aubépines sont récemment en fleurs, ce qui indique que nous sommes déjà à la fin de la miellée de printemps. C’est tout de même tôt. Précédemment nous avions les aubépines qui fleurissaient début ou mi-mai. Il est donc fort probable que les tilleuls seront en avance également. Quant aux acacias, ceux-ci n’apprécient que modérément ces vagues de vents de NE. Ils semblent que leur croissance printanière est ralentie en attendant des journées plus chaudes.

Les essaimages ont débuté malgré tout. Après ces 2 journées de pluies, nous pourrions encore avoir bientôt des essaimages, mais je me demande si ces vents de NE ne les décourageront pas. Les colonies ont besoin de toute leur population pour maintenir le couvain à bonne température. De plus, en cas d’essaimage, ces vents de NE inhibent aussi la production de cire par les cirières.

Depuis que je fais de l’apiculture, il me semble que c’est la première année où ces vents de NE ont une telle incidence sur le développement printanier de mes colonies qui ne sont pas sous abri. Je me pose donc la question de l’opportunité de mieux protéger mon rucher et d’éventuellement construire un abri pour mieux les protéger de ces vents d’Est et de NE. Cette observation indique l’importance de l’implantation d’un rucher, même si l’environnement mellifère est très favorable.

Dans ces conditions météorologiques particulières, nous postposons la création d’essaims artificiels par écrémage ou par division au RT. Nous ferons une visite rapide la semaine prochaine lorsque le temps sera meilleur et, suivant nos observations sur place, nous déciderons si l’une ou l’autre colonie devra être divisée ou ponctionnée pour créer l’un ou l’autre essaim artificiel.

A l’agenda apicole cette semaine

Dimanche 27 avril, de 10h à 13h à Gottechain: Bourse aux plantes mellifères, potagères et décoratives

Echanges gratuits entre jardiniers et apiculteurs passionnés de nature !

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/04/2025)

Note d’Oncle Max – 19/04/2025

Durant ce printemps, les floraisons des pommiers sont particulièrement généreuses, me semble-t-il, tout comme celles des cerisiers et du colza.  Chez moi, les colonies paraissent préférer les pommiers du jardin et les pissenlits de la prairie voisine; du moins je l’espère car elles doivent parcourir un kilomètre pour rejoindre le premier champ de colza.

Il y aurait déjà eu l’un ou l’autre essaimage m’a-t-on rapporté : d’où un signal de vigilance vous est d’ores et déjà transmis. Ce samedi il fera plus chaud après 2 jours frais et humide ; de même mercredi prochain après une petite période pluvieuse : ce sont des moments privilégiés pour que les colonies effectuent un essaimage, si la colonie est prédisposée. Donc, le matériel pour la récolte d’essaims doit être prêt : ruchettes et cadres de cire gaufrée.

Ce samedi sera un jour favorable pour visiter les colonies qui doivent être contrôlées ou pour quelques manipulations à faire (passage de ruchette en ruche, notamment). Pour le rucher tampon, vraisemblablement nous attendrons les week-end prochain.

Certains se demandent s’ils doivent mettre une seconde ou une troisième hausse : tout dépend de la qualité de l’environnement floral proche des ruches et surtout des températures diurnes et nocturnes. A partir de lundi, les températures diurnes oscilleront entre 14°C et 17°C, ce qui n’est pas assez pour favoriser les miellées. Et les températures nocturnes varieront entre 8°C et 10°C, ce qui ralentit la déshumidification du nectar frais rentré. Certains auront probablement observé que l’operculation des cellules remplies de miel est fort freinée.

Mais si une hausse est déjà pleine (avec les cellules non encore operculées), il est peut-être prudent d’ajouter une hausse, mais avec des cadres bâtis qui d’une part réduiront le volume à chauffer et qui d’autre part permettront aux abeilles de stocker directement ce que les butineuses rentrent sans attendre que les abeilles cirières bâtissent (rapidement) les cadres de cire gaufrée car il ne fait pas assez chaud. Si vous n’avez pas assez de cadres bâtis, vous pouvez en mettre 5 ou 6 et compléter le solde avec des cadres de cg placés au centre de la hausse (souvent plus chaud).

Suivant les informations reprises d’un de nos quotidiens, il n’y a pas eu de pluies pendant 33 jours. Et ce n’est peut-être pas fini malgré les quelques gouttes tombées jeudi et qui tomberont ce dimanche. 7,8mm de précipitations sur cette période au lieu d’une moyenne de 50 mm (Uccle). Ce qui inquiète Mr Fettweiss de l’ULiège, c’est la dynamique atmosphérique qui reste bloquée et qui pourrait se trouver à l’arrêt qui est lié à la fonte des pôles : ceux-ci « se réchauffent plus vite, avec moins de courants d’air avec l’équateur, ce qui stoppe la dynamique » des dépressions et anticyclones.  Bref, les prévisions météorologiques ne sont pas réjouissantes en ce moment… sauf pour les promeneurs, cyclistes, vttistes et les adeptes du barbecue.

Frelons Asiatiques News

Comme prévu avec l’élévation des températures, les fondatrices de frelon asiatique ont repris leur pleine activité.  Nous sommes nombreux à les observer, souvent dans nos pièges, mais aussi dans des circonstances diverses. Personnellement, j’en ai vu passer près de fleurs dans mon jardin, Thierry a observé des fondatrices butiner des fleurs de cassis et a vu une fondatrice venir se servir (de larves?) dans une ruche.

Avez-vous remarqué que très souvent, on entend les frelons asiatiques (fondatrices comme ouvrières) avant de les voir.  Le bruit sourd de leur vol est caractéristique et on arrive très rapidement à le distinguer des vols de bourdons et encore plus des abeilles.  C’est ainsi que j’ai découvert une fondatrice qui s’était introduite dans ma serre de jardin et qui n’arrivait plus à ressortir.  Il n’est pas rare de trouver des frelons asiatiques (ou européens, d’ailleurs) qui se sont introduits dans les maisons par un velux ou une fenêtre entrouverts.  Ils cherchent à trouver un endroit abrité pour placer la construction de leur nid primaire.   Vous devinez aisément le sort de ces frelons asiatiques imprudents qui viennent nous narguer jusque dans nos chaumières.

Là où un piégeage systématique est organisé, les nombreuses captures de fondatrices se succèdent actuellement à un rythme soutenu.  Notre collègue Charles en est déjà à plus de 100 fondatrices capturées (dont environ 80 chez lui à Piétrebais  et 20 chez son fils à Gottechain).  Carole et Max ont aussi capturés plus de 80 de fondatrices à Gottechain (chez eux ou à proximité).  Il se pourrait que certains endroits, voire les attractifs ou les pièges utilisés, attirent plus efficacement les fondatrices que d’autres.  Il nous reste beaucoup de choses à comprendre pour optimiser la lutte contre ce fléau.  On imagine facilement le carnage qui ne manquerait pas de se manifester devant les ruchers concernés en absence d’une action énergique de piégeage au printemps.  Les perspectives en ce début d’année 2025 ne sont guère réjouissantes : selon les chiffres de l’observatoire flamand waarnemingen.be cités dans un article de La Libre, près de 8000 frelons asiatiques ont déjà été repérés cette année en Belgique (https://www.lalibre.be/belgique/societe/2025/04/17/cela-pourrait-avoir-des-lourdes-consequences-pres-de-8000-frelons-asiatiques-deja-reperes-en-belgique-cette-annee-RZ7RVJBA6VC2TEOVFGDPGQMZVM/).

La lutte contre le frelon asiatique est chronophage et alourdit notre agenda déjà bien chargé avec le travail dans les ruches.  Mais c’est le prix à payer pour assurer la survie de notre passion à long terme.

Bonne chasse !

Test de trappes à pollen RG – Contribuez aux recherches scientifiques !

Madame, Monsieur,

Vous êtes apicultrice/apiculteur et vous souhaitez contribuer aux recherches scientifiques sur les produits de la ruche ? Ce mail pourrait vous intéresser !

Le projet BeePNut vise à étudier les aspects nutritionnels potentiels des pollens entomophiles belges. L’objectif du projet est donc de vérifier le potentiel du pollen en tant qu’ingrédient fonctionnel dans l’alimentation humaine et notamment ses qualités protéiques. Ce projet est porté par Meurice R&D (centre de recherche associé à la Haute Ecole Lucia de Brouckère), en collaboration avec l’unité de recherche Brasserie et Alimentaire de Labiris et le laboratoire du CARI.

Dans le cadre de ce projet, nous recherchons un/une apiculteur/apicultrice volontaire (zone péri-urbaine, LLN et alentours) souhaitant tester une trappe à pollen RG au sein de son rucher. L’avantage des trappes à pollen RG est de permettre une récolte de pollen de meilleur qualité (d’un point de vue humidité) et de manière moins contraignante pour l’apiculteur étant donné les récoltes de pollen davantage espacées dans le temps.

Quels sont les besoins du projet en termes de récolte de pollen ?

La trappe est posée d’avril à août inclus.

Une récolte par mois d’un poids de 200 g/mois, si la météo le permet.

✅ La trappe peut être mise plusieurs jours d’affilée si nécessaire.

Si possible, le pollen est toujours récolté aux alentours de la même date. Par exemple : si vous récoltez vers le 15 avril, il faudrait également récolter vers le 15 mai, le 15 juin etc…afin de changer de floraison.

En fonction de la pression du frelon asiatique et dès qu’il y a lieu de mettre des muselières, les récoltes s’arrêtent. La priorité va à la protection des abeilles.

Si vous souhaitez participer à ce projet, un protocole d’installation de la trappe vous sera transmis. De plus, les résultats du pollen récolté par vos soins vous seront transmis sous forme de rapport.

Pour plus d’informations, vous pouvez manifester votre intérêt en nous renvoyant un message aux adresses suivantes : sernould@spfb.brussels ; qualite@cari.be ; alberico@cari.be.

Merci pour l’attention que vous accorderez à ce message.

Bien cordialement,

Joyeuses Pâques 2025 !

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (12/04/2025)

Note d’Oncle Max – 12/04/2025

Qui n’aurait pas remarqué le début d’abondantes floraisons mellifères en ce moment ?  Saules, merisiers, prunus spinosa, cerisiers, poiriers, pruniers, pommiers hâtifs, spirées, etc… donnent à nos abeilles de belles opportunités de butinage lorsque le soleil est bien présent et que les températures sont au moins de 12°C et qu’il n’y a pas de vent du Nord ou du Nord-Est.

Il est temps de préparer ses hausses et surtout d’en placer sur les colonies qui n’en ont pas encore (si ce n’est déjà fait). Certains ont déjà placé une seconde hausse et même une troisième hausse pour les colonies abritées des vents du N et NE.  Si la météo se dégrade, veiller à ne pas mettre que des cires gaufrées (cg) dans la hausse, mais entre 40% et 60% de cadres bâtis (avec les cadres de cg placés au centre pour inciter les abeilles à les construire plus rapidement).

N’oubliez pas l’eau pour les abeilles par ce temps sec. Elles en ont besoin pour élever le couvain.

N’oubliez pas non plus de piéger au maximum les fondatrices des frelons asiatiques : Carole et moi (+ Charles) en avons déjà attrapé une 70aine  seulement à Gottechain. Dont une 30aine dans des VespaCatch Select et une 30aine dans un piège Beevital ou coréen/japonais; le solde dans des pièges divers (Jabeprode, petite boîte construction maison).

Pour les membres de Grez-Doiceau, il y avait la distribution de pièges mercredi soir dernier à la Maison Rurale à la suite de la conférence donnée par Carole. Il en reste une bonne trentaine à distribuer : il faut se rendre en matinée (attention 2 matinées fermées par semaine) au guichet « Environnement » de la Commune, remplir un petit document de prêt de matériel et recevoir le piège Vespacatch Select.

Question météo : nous n’aurons pas véritablement de pluies avant mardi prochain. En espérant que cela se confirme, sinon nous allons rentrer dans une période de sécheresse. Voilà déjà plus de 5 semaines sans pluies avec du vent du NE qui dessèche la végétation et certaines petites floraisons.

Contribuez à l’enquête sur la production apicole biologique en Région wallonne !

Cette enquête s’adresse particulièrement aux apiculteurs professionnels ou semi-professionnels.

Madame, Monsieur,

Les autorités compétentes pour la production biologique de la Région wallonne souhaitent évaluer le besoin d’une révision des règles relatives à l’apiculture.

Dans ce contexte, un questionnaire permettant de connaitre le pourcentage d’exploitations qui serait prêt à se lancer dans la production apicole biologique selon les critères actuels ou révisés a été édité. Les résultats de ce sondage permettront d’estimer les productions biologiques qui en découleraient.

En moins de 5 minutes, votre contribution permettra d’évaluer les mesures qui pourraient être mise en place pour favoriser le développement d’une activité apicole biologique en Région wallonne.

 J’accède au questionnaire

Merci pour votre attention et votre contribution !

 

 

 

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