Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (26/01/2019)

WE apiculture naturelle, les 23 & 24/02 à LLN

WE apiculture naturelle 2019

Sujets abordés:

  • L’apiculture tropicale ou pratiquer l’apiculture dans le milieu d’origine de l’abeille mellifère, par Nicola BRADBEAR
  • Populations d’abeilles naturellement résistantes à varroa : les méthodes de sélection utilisées par Delphine PANZIERA
  • L’apiculture biodynamique par Thierry BORDAGE
  • L’apiculture naturelle en ruche Warré sans cadres par Olivier DUPREZ
  • Table ronde : Quels types de ruche et quelles conduites apicoles sont les plus adaptés aux besoins de l’abeille? Intervenants: Olivier Duprez et Thierry Bordage
  • L’habitat naturel et les besoins biologiques de l’abeille mellifère par Torben Schiffer
  • Lutter contre varroa dans le respect de la nature par Torben Schiffer
  • Conversion vers une apiculture plus respectueuse par François GODET
  • La « ruche écologique » – Définition et conduite par Fabrice de BELLEFROID
  • Table ronde : Comment et pourquoi transmettre une apiculture naturelle aux apiculteurs?  Intervenants: Olivier Duprez, François Godet et Fabrice de Bellefroid

Programme détaillé et inscriptions sur: http://carischool.com/we-apiculture-naturelle-programme/

Nos petites annonces

Pensez de temps à autre à consulter nos Petites annonces apicoles et nos Offres d’emplacements pour rucher

Nous avons actuellement une proposition de vente de matériel d’occasion pour l’apiculture et la fabrication d’hydromel, ainsi que de nombreuses propositions d’emplacements dans la région.

Il vaut mieux ne pas concentrer trop de ruches au même endroit: des ruchers dispersés permettent aux abeilles de mieux profiter des floraisons et réduisent les risques de propagation des maladies et parasites.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/01/2019)

Note d’Oncle Max – 19/01/2019

Les prévisions météorologiques nous annoncent des gelées nocturnes à partir de ce samedi soir et pendant une semaine, voire plus. NB : il n’est pas certain que les températures descendront en-dessous de -3°C dans notre coin du Brabant wallon.
Comme le temps fut relativement doux jusqu’à présent, la plupart des colonies ont encouragé leur reine à pondre pour élever du couvain.
Il serait donc très prudent de fermer partiellement les plateaux des ruches, du moins pendant cette période de gelées, pour éviter qu’un coup de froid anéantisse ce premier élevage printanier.
Néanmoins, il faudra rester vigilant car en fermant le plateau de la ruche, nous réduirons l’évacuation de l’excès d’humidité provoqué par l’élevage (certains parmi vous auront observé de la condensation sur les couvre-cadres en verre de ces colonies qui se sont remises à élever).
Pour ceux qui ont des plateaux en bois (type Bijenhof) avec la faculté d’inverser le plateau dans la glissière, ils auront la possibilité de laisser un gros centimètre d’ouverture sur toute la largeur du plateau.
Pour ceux qui ont des planchers Nicot avec plateau en plastic, le dernier modèle de plateau avec des ventilations latérales est fortement conseillé; sinon, comme je l’ai fait auparavant, j’ai découpé un rectangle de 3 cm sur 9 cm à l’arrière du plateau. voir photo ci-après.

Plateau Nicot découpé pour aération

Il est certain qu’avec ce refroidissement, toute la grappe va protéger le couvain et maintenir une température suffisante (par des vibrations). Cela induira une augmentation de la la consommation des réserves. Il faudra donc encore plus surveiller ces dernières les prochaines semaines.  Et ne pas oublier de retirer les plateaux une fois que les températures repassent au-dessus des +/- 8°C pendant plus d’une semaine ou dix jours. Oui, c’est une période où il faut un peu jongler en fonction de la température pour le bien-être de nos abeilles.

Prochaines activités de la SRAWE

Notre page Calendrier 2019 s’étoffe petit à petit, au fur et à mesure que nous parvenons à organiser nos activités de l’année.

Notez déjà les dates de nos prochaines activités dans votre bel agenda tout neuf:

  • le 8 février, La vie secrète des abeilles et des champignons par Myriam Lefèvre
  • le 17 mars, Comment produire un miel de qualité par Véronique Gillyns
  • le 12 mai, conférence pratique Multiplication des colonies par Eliane Keppens

La quinzaine de l’abeille est déjà fixée du 18 mai au 2 juin:

  • le samedi 18 mai, journée de l’abeille à Wavre; nous comptons sur votre participation pour rencontrer un public toujours nombreux et motivé à la protection des butineuses.
  • Durant la quinzaine, nous essaierons également d’organiser une conférence grand public et peut-être des animations dans les écoles. A suivre …

2 conférences organisées par l’Abeille du Hain

Le comité de l’Abeille du Hain est heureux de vous inviter, en notre local, chemin du Rosoir, 10 à Wauthier-Braine, à 20 h

  • ce vendredi 18 janvier, à la conférence de notre membre assidu et dévoué, Frédéric Pettiaux:  Vol de ruches, vandalisme, conflit de voisinage; sujet malheureusement de plus en plus d’actualité. Frédéric nous expliquera comment prévenir, comment réagir. Ce sont des sujets auxquels, il est souvent confronté de par sa profession qui l’amène souvent à organiser des formations pour des collègues. Vous pourrez lui exposer, éventuellement, vos problèmes et lui demander de précieux conseils.
  • le vendredi 8 février , à la conférence d’un de nos anciens élèves Sacha d’Hoop, collaborateur d’Arista Bee Research: L’élevage d’abeilles VSH: dans les traces de John Harbo. Les traitements contre le Varroa sont de moins en moins efficaces ou tout simplement nuisibles à nos abeilles. Venez découvrir une méthode alternative partant de la coopération entre apiculteurs wallons : la sélection d’abeilles résistantes à cet acarien, qui affaiblit et infecte nos colonies de virus et bactéries.

Nous vous y attendons nombreux.  Verre de l’amitié.  http://www.abeilleduhain.be/

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (5/01/2019)

Note d’Oncle Max – 5/01/2019

Très bonne nouvelle année à vous tous.
« Trucs et astuces d’apiculteurs » dans la Belgique Apicole reçue aujourd’hui m’a coupé l’herbe sous les pieds. En effet, Benoît Urbain y parle d’appoint hivernal pour les colonies en manque de réserves. A lire.
Donc, surveillez les réserves de vos colonies et donnez-leur un peu de candi si nécessaire. A la fin de l’article, une astuce d’un apiculteur français permet d’éviter que le sac de candi ne s’effondre et n’obstrue l’accès au candi. A retenir, pour les bricoleurs.
Rentrant d’un déplacement à Bruxelles ce 3/1, mon regard a été retenu par les premières floraisons de noisetiers… un 3 janvier, c’est tôt, mais, si je me souviens bien, l’an dernier nous avions déjà fin décembre les premiers noisetiers en fleurs. Cela n’augure rien de bon pour 2019.
Pour les floraisons printanières et plus particulièrement pour la production de nectar par les plantes, il faut non seulement du soleil et de la chaleur mais également que les réserves hydriques soient suffisantes. A ce jour, dans le Brabant wallon, elles n’ont toujours pas encore retrouvé leur niveau habituel.
Je ne veux pas être un oiseau de mauvaises augures, mais s’il ne pleut pas assez cet hiver et que nous avons de nouveau une période de sécheresse au printemps et/ou en été, la nature va souffrir encore plus que l’an dernier (où l’hiver avait été fort pluvieux). Dans ce cas, il faudra être extrêmement vigilant avec ses colonies et se préparer à ne rien (ou presque rien) récolter pour qu’elles puissent survivre.
Pour cette raison, je reste partisan d’une aide alimentaire (« stimulation ») en février et mars * afin d’avoir des colonies suffisamment fortes pour profiter des floraisons printanières qui les aideront à sécuriser leurs nouvelles provisions (pollen et nectar frais) le plus tôt possible. Je ne suis pas partisan d’une stimulation « productiviste » mais bien d’une stimulation « sécuritaire » pour faire face aux changements climatiques actuels.  Le travail le plus difficile d’un apiculteur c’est de prévoir et d’appréhender son environnement naturel afin de bien accompagner ses colonies et non pas les mettre dans des situations de stress.

* : petit rappel > du candi simple de janvier à mi-février (si nécessaire) et ensuite du candi protéiné type « Nektapoll » jusqu’aux premières floraisons printanières arbustives.

Revue N68 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • La vie du cercle
  • Un vaccin contre la loque américaine
  • Le petit mot du rédacteur
  • Récapitulatif de la « Journée Nord-Sud » du 2 décembre 2018 à Louvain-la-Neuve
  • La Wallonie réfléchit à un plan pour mieux protéger la biodiversité

A lire sur: Revue N68 Janvier 2019

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (22/12/2018)

To bee or not to be

Alerte ! Les espèces animales disparaissent. Quel est le point commun entre le grand requin, le tigre du Bengale, l’éléphant d’Asie, le moineau et l’abeille ? Ces espèces sont toutes menacées de disparition.

Un reportage d’Objectif Monde – TV5Monde; à voir ou à revoir sur: https://www.tv5mondeplus.com/toutes-les-videos/magazine/objectif-monde-objectif-monde-ep004

La 3ème partie du reportage (à 15’30) présente l’apiculture à Cuba: curieusement, elle se porte très bien; les abeilles y sont en bonne santé et produisent des quantités de miel impressionnantes. Et tout cela, grâce à l’embargo américain, à la chute de l’Union Soviétique et à la mise en place d’une politique d’agriculture biologique dans tout le pays ! En effet, Cuba a été privé de produits chimiques depuis 25 ans. Plus de pesticides dans les champs, plus d’herbicides qui détruisent les floraisons sauvages, mais plus non plus de traitement anti-varroa; l’abeille locale a développé une résistance naturelle.

abeille cuba

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir aussi le site de Association Cuba Coopération France

Joyeux Noël et Bonne Année 2019 !

Tout le comité vous souhaite un Joyeux Noël et un bonne année apicole 2019 !

Cette année 2019 sera sans doute marquée par la progression de l’idée d’apiculture naturelle. Il est vrai que nous, les apiculteurs, devons mettre tout en œuvre pour que nos abeilles vivent dans des conditions qui respectent au mieux leur physiologie. C’est tout un foisonnement d’idées qui est en cours actuellement et il y a certainement beaucoup à en apprendre. Comment améliorer notre pratique apicole afin qu’elle corresponde au mieux aux besoins des abeilles tout restant pragmatique et en conservant une production correcte : voilà un vrai défi pour 2019 !

Notez déjà le weekend du CARI les 23 et 24 février prochains sur ce thème; nous vous en reparlerons dès que le programme sera publié.

La SRAWE s’associe à cette réflexion avec en février une conférence sur un sujet improbable: «LA VIE SECRETE DES ABEILLES ET DES CHAMPIGNONS, la redécouverte d’un lien millénaire», par Myriam Lefebvre. Vous pouvez déjà découvrir nos prochaines activités sur notre page Calendrier 2019

Christmas bee 2018

 

Note d’Oncle Max   21-12-2018

Très heureuse nouvelle année lunaire, Très heureuse nouvelle année biologique et Très heureuse nouvelle année apicole… Oui, aujourd’hui, c’est le Solstice d’été et demain les jours commencent à rallonger.
Donc, dans les semaines à venir, si les températures sont (trop) douces, il n’est pas impossible que la reine recommence sa ponte. Espérons qu’il fasse suffisamment froid pour ralentir l’ardeur de nos abeilles jusqu’aux premières floraisons printanières.

PS: Ce 22/12  à midi….la grande majorité de mes colonies volaient. Vol de propreté ? C’est l’occasion d’évaluer le dynamisme de chaque colonie.

Revue apicole commune/unique : Un certain nombre d’entre vous me questionnent sur ce qui se trame pour nos prochaines revues apicoles de 2019.
Au mois de septembre la majorité des fédérations s’est prononcée pour la réalisation d’une revue commune et unique pour la filière apicole wallonne et bruxelloise francophone qui remplacerait la Belgique Apicole, la Revue Belge d’Apiculture et Abeilles & Cie.
Pendant plusieurs semaines, les « parents » des 3 principales revues apicoles se sont regardés en chiens de faïence et lorsque le premier a émis un glapissement, un autre s’est mis à aboyer. Très difficile pour un parent de laisser son enfant devenir adulte et voler en justes noces avec celui de l’autre. La Sainte Trinité des 3 revues a un peu de mal à naître.
Aujourd’hui, il existe une proposition concrète et positive qui pourrait aboutir s’il y avait encore quelques éclaircissements et précisions à donner pour lever les malentendus.
Le squelette de la future revue unique serait très proche de la revue Abeilles et Cie du CARI dans laquelle des articles plus régionaux et plus pratiques de l’apiculture wallonne viendraient se greffer. On essaierait de réaliser une intégration des 3 revues avec la gestion de la réalisation qui resterait aux mains du CARI (qui bénéficierait de l’aide UE) avec l’appui rédactionnel de la RW (Agnès Fayet) et d’un comité rédactionnel spécifique (CRS) bénévole pour les « affaires régionales ». C’est à dire que le CARI s’occuperait surtout des sujets scientifiques, internationaux et européens tandis que le CRS s’intéresserait surtout à mettre en valeur les pratiques/techniques apicoles et autres activités développées au sein de nos provinces avec l’appui rédactionnel de la RW.
Donc, on prendrait le meilleur des 3 revues pour en faire une revue unique pour l’ensemble des apiculteurs wallons, du Hainaut à Liège et de Bruxelles au Luxembourg en passant par le Brabant et Namur.
Certains ergotent encore si ce n’est sur le nombre de pages c’est sur le budget.
Cette nouvelle revue coûtera annuellement entre 15€ et 18€ (frais d’envoi compris) en fonction du nombre réel d’abonnés. Si les bruxellois se joignent aux wallons, on pourrait peut-être descendre à 14€. C’est tout bénéfice pour le nombre d’apiculteurs, membres de leur section/fédération, qui se faisaient aussi membre du CARI pour sa revue et/ou ses services d’analyse de miel. Espérons voir une issue positive à ces rapprochements rédactionnels pour une revue unique de la filière apicole wallonne.  Dans le cas contraire, tous seront perdants et il n’y aura pas d’aide UE pour 2 revues ou plus.

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (15/12/2018)

Note d’Oncle Max – 15/12/2018

Que pouvons-nous faire pour nos abeilles en ce moment ? Cette note est surtout adressée à ceux qui n’ont pas leurs colonies sous un abri couvert.

Les abeilles souffrent plus de l’humidité que du froid et la végétation sous les ruches a tendance à faire monter l’humidité dans la ruche. Vous me direz qu’il est possible de fermer le plancher avec le plateau prévu à cet effet, mais, dans ce cas, vous limiterez l’aération naturelle de la ruche.

Les feuilles sont tombées et les élagages d’hiver sont en cours. C’est l’occasion de bien désherber sous les ruches et aux alentours immédiats et d’y mettre une bonne couche de feuilles mortes avec une couche de broyat pour qu’elles ne s’envolent pas lors des bourrasques hivernales. C’est une sorte de paillage pour réduire l’humidité ascendante.

Pour ceux qui ont des ruches avec des planchers grillagés en bois, ces derniers peuvent être trop « ouverts » pour les colonies car le grillage (relativement fin) réduit de +/- 20% la circulation d’air. Certains d’entre vous ont pu observer une propolisation partielle de ce plancher grillagé par les abeilles qui essaient de réduire les éventuels courants d’air.

Les planchers Nicot (plus grossiers) réduisent de +/- 50% la circulation d’air.
Ce que j’ai fait chez moi depuis de nombreuses années pour mes ruches avec planchers en bois grillagé, c’est de placer sur les 2 chevrons parallèles des dalles en lattes d’azobé 60×60 (on en trouve au Brico) sur lesquelles reposent les ruches. Vu la hauteur du plancher grillagé (+/- 6 cm), la circulation d’air est maintenue mais il y a peu de remontée d’humidité et moins de courants d’air. A ce jour, je n’ai observé quasi aucune propolisation de ces planchers grillagés.

Pour les ruches à planchers Nicot, ces dalles en lattes de bois ne sont pas nécessaires et ce d’autant plus qu’ils sont relativement bas (+/- 2cm) : sur ces dalles ou même sur une planche de bois, il risquerait d’y avoir un manque d’aération. Au rucher tampon, les planchers Nicot sont placés directement sur les chevrons.

Néanmoins, il est toujours préférable d’avoir une bonne couche de broyat (ou de sable) sous les ruches pour empêcher toute repousse d’herbes ou d’adventices. Si vous n’avez pas de broyat, il n’est pas inutile de placer un géotextiles (il en existe de toutes sortes et à tous les prix – Moulin de Bierges ou Plaine Chassart).

Un vaccin contre la loque américaine

Deux chercheurs à l’université de Helsinki, Dalial Freitak et Heli Salmela, ont déposé en janvier 2018 un brevet pour le premier vaccin au monde pour un insecte; il est destiné à combattre la loque américaine, une maladie du couvain de l’abeille mellifère. Causée par la bactérie Paenibacillus larvae, elle entraîne la mort certaine de toute la colonie infectée.

Les insectes ne fabriquent pas d’anticorps. Mais on a découvert il y a quelques années qu’une reine exposée aux spores de la bactérie laisse des débris de ces bactéries dans la vitellogénine, protéine constitutive du vitellus, cette réserve nutritive que va exploiter l’embryon pour se développer dans son œuf. Ces structures moléculaires forment une réponse immunitaire contre les agresseurs chez les jeunes abeilles.

Le vaccin sera commercialisé sous le nom de PrimeBee.

Ce mécanisme concerne potentiellement toutes les espèces qui pondent des oeufs contenant de la vitellogénine, comme les insectes, les poissons, les reptiles, les batraciens et les oiseaux.

https://primebee.org/

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/insectes-premiere-mondiale-vaccin-abeilles-74273/

NB: cette découverte scientifique nous avait déjà été révélée par le CRA Nivelles dans sa revue N°39 d’octobre 2015: voir les Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/10/2015)

Revue N° 67 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • La vie du cercle
  • Sites et liens importants
  • Réflexion sur la défense de l’environnement
  • Le petit mot du rédacteur
  • Petite promenade au «1er Congrès international d’Apiculture et
    d’Apithérapie »
  • Pièges à nitrates, pièges à abeilles
  • Un peu de philosophie : « Respect pour le pain »

Revue N°67 Décembre 2018

« Contamination et adultération de la cire d’abeille : risque pour la santé des abeilles »; l’avis du comité scientifique de l’AFSCA

Le 14 novembre dernier, le comité scientifique a approuvé un rapport (avis 18-2018) portant sur la contamination et l’adultération des cires, ainsi que sur les risques encourus par les abeilles. Essayons d’en faire un petit résumé à destination des apiculteurs amateurs que nous sommes.

A lire sur: https://www.srawe.be/?p=5098

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Contamination et adultération de la cire d’abeille : risque pour la santé des abeilles

« Contamination et adultération de la cire d’abeille : risque pour la santé des abeilles »; l’avis du comité scientifique de l’AFSCA

Le 14 novembre dernier, le comité scientifique a approuvé un rapport (avis 18-2018) portant sur la contamination et l’adultération des cires, ainsi que sur les risques encourus par les abeilles. 3 questions lui avaient été posées :

  1. Quelles sont les contaminations et adultérations connues de la cire d’abeille ?
  2. Quelles substances sont susceptibles de présenter un risque pour la santé des abeilles/de la colonie suite à la contamination ou l’adultération de la cire (après usage unique ou suite à l’utilisation de cire recyclée) ?
  3. Une limite d’action par rapport à la présence éventuelle de ces substances dans la cire peut-elle être proposée afin de préserver la santé des abeilles ?

Le rapport très technique et très détaillé fait 80 pages; il peut être téléchargé à l’adresse suivante: http://www.afsca.be/comitescientifique/avis/2018/. Essayons d’en faire un petit résumé à destination des apiculteurs amateurs que nous sommes.

L’adultération de la cire, c’est sa falsification consécutive à l’ajout frauduleux d’un produit de moindre valeur; il s’agit donc d’un acte volontaire délictueux du producteur.

La contamination elle est involontaire; elle peut provenir de la refonte de cires adultérées ou contaminées, de produits utilisés dans le processus de traitement de la cire, de produits de traitement des abeilles, de polluants présents dans l’environnement.

Si nous, les apiculteurs, ne sommes généralement pas responsables de l’adultération de la cire, nous devons prendre des mesures pour éviter sa contamination.

Altération de la composition de la cire

Dans la cadre de l’adultération, il se peut que la cire d’abeilles soit altérée par différentes autres cires ou graisses, principalement afin de réduire son prix de revient:

  • d’origine végétale
    • cire de carnauba, sécrétée par les feuilles d’un palmier brésilien
    • cire de candellila, qui provient d’euphorbes poussant au Mexique et au Texas
  • d’origine animale
    • suif : graisse provenant des ovins et bovins
  • d’origine minérale
    • paraffine: graisse produite à partir des résidus solides du pétrole
    • PARACERA-M®. une cire microcristalline qui provient du raffinage du  pétrole; elles est normalement utilisée dans l’industrie pharmaceutique et des cosmétiques; elle est encore utilisée activement par certains apiculteurs / fabricants de cire parce qu’elle présente certains avantages par rapport à la cire naturelle (absence des polluants et contaminants pouvant être présents dans les cires naturelles), malgré un manque de connaissance de ses effets à long terme.
    • L’emploi de cire synthétique alimentaire « pour abeilles » est même envisagé comme une solution possible par le rapport, afin d’éviter d’exposer les abeilles aux résidus contenus dans la cire d’abeille; et ce malgré que son usage entraîne un ralentissement du développement de la colonie et que les effets à long terme de l’utilisation de ce type de cire sur la santé des abeilles ne sont pas connus.
  • d’origine mixte:
    • stéarine: synthétisée commercialement par hydrolyse alcaline de graisses animales ou végétales
    • palmitine: préparation commerciale contenant principalement de l’acide palmitique; un des constituants de l’huile de palme. Elle peut aussi contenir d’autres acides gras en proportion variable suivant l’origine de la graisse dont elle est issue

Aspects légaux liés à la composition et à la qualité de la cire

Le rapport constate qu’actuellement, les législations en vigueur ne contiennent aucune norme relative à la composition et à la contamination de la cire d’abeille visant spécifiquement à protéger la santé des abeilles (les normes actuelles visent seulement à protéger la santé humaine quand la cire est utilisée dans un produit de consommation humaine)

Cependant, les paramètres analysés en routine dans le cadre du commerce de la cire d’abeille, à savoir l’indice d’acidité (acid value) et l’indice d’ester (ester value) permettent de détecter certains types d’adultération de la cire de manière indirecte. Le rapport recommande donc de resserrer les normes applicables à la cire refondue  destinée à être utilisée dans l’apiculture. Autrement dit, il recommande que les cires pouvant être utilisées en apiculture doivent convenir à la consommation humaine et être classées comme telles (indice d’acidité >= 17 et <= 24, et indice d’ester >= 63 et <= 87).

Le Comité scientifique recommande également le développement de méthodes d’analyse de la cire d’abeille qui permettraient de déceler spécifiquement les substances qui y sont ajoutées illégalement, telles que la stéarine et la paraffine, afin de les distinguer des composants naturels.

Les voies de contamination de la cire

Le rapport distingue 3 voies de contamination de la cire:

  • à partir de l’environnement, les abeilles peuvent ramener dans la ruche, par le biais du pollen, du nectar, de l’eau, du miellat et/ou de la propolis qu’elles collectent, des résidus de pesticides, des  métaux lourds, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des dioxines, des polychlorobiphényles (PCB), des retardateurs de flamme bromés ou des résidus d’antibiotiques
    • le rapport rappelle que peu de données existent quant à l’impact d’une exposition chronique à des doses sous-létales sur la santé des abeilles (ce qui est bien le cas quand ces contaminants passent dans la cire); il se base donc sur les données disponibles concernant la toxicité aigüe.
    • la contamination par les métaux lourds peut affecter (selon leur nature et leur concentration): le développement du couvain, la vitalité post‐émergence, la productivité de la reine, la longévité des abeilles adultes, une diminution de l’immunocompétence, l’apprentissage et la mémoire. Le Comité scientifique recommande que les normes de la législation alimentaire soient également respectées pour la cire utilisée en apiculture.
  • les pratiques apicoles: traitement des colonies à l’aide de médicaments vétérinaires, produits répulsifs pour éloigner les abeilles (y compris contaminants présents dans la fumée de l’enfumoir), produits de lutte contre la fausse-teigne ou varroa, produits de protection du bois, contaminants dans les produits de nourrissement, produits de désinfection des ruches et des cadres.
    • parmi les produits qui présentent une toxicité aigüe pour l’abeille, on relèvera le thymol, pourtant utilisé dans la lutte contre le varroa et présenté comme un médicament bio (APIGUARD®, THYMOVAR®, APILIFE VAR®)
    • le tau-fluvalinate (APISTAN®), également utilisé dans la lutte contre le varroa, est la substance la plus lipophile, c’est à dire celle qui a le plus tendance à se concentrer dans la cire !
  • les pratiques de production et de gestion de la cire gaufrée:
    • mélange avec des cires contaminées ou adultérées
    • résidus de détergents: aucun détergent n’a fait l’objet d’une étude de toxicité spécifiquement par rapport à l’abeille; or ils pourraient être directement toxiques pour l’abeille ou augmenter la toxicité de certains résidus (notamment de néonicotinoïdes)
    • Egalement, en ce qui concerne les cires gaufrées produites industriellement: produits de décoloration utilisés pour donner une belle couleur dorée à la cire (aucune littérature scientifique n’est disponible sur les effets de l’acide oxalique, le plus utilisé dans ce but; on considère qu’il ne présente qu’une faible toxicité pour l’abeille)

Voies de contamination de la cire

« Limite d’action » des résidus dans la cire

Limite d’action : limite  maximale en résidus, en cas de dépassement de laquelle une action doit être entreprise. Pour déterminer la limite d’action, on évalue les façons dont les contaminants contenus dans la cire peuvent affecter les abeilles.

Les contaminants contenus dans la cire peuvent migrer:

    • directement vers le couvain (scénario 1; exposition des larves suite à leur contact étroit avec la cire)
      • En ce qui concerne les substances lipophiles,  le rapport pense que les larves peuvent en être affectées parce qu’elles sont recouvertes de cire cuticulaire (composée essentiellement de lipides) qui, tout en étant une protection contre certains éléments, devrait favoriser le transfert des molécules les plus lipophiles.
    • vers le miel et le pain d’abeilles, et de là vers les abeilles et le couvain qui s’en nourrissent directement ou indirectement (scénario 2; expositions des larves suite à la consommation de gelée royale et de pain d’abeille)
      • le Comité scientifique considère qu’un transfert de la cire, contenant
        majoritairement des substances actives lipophiles, vers les produits en contact avec elle ne se fait que vers leur  partie lipidique. Par conséquent, le transfert de la cire vers le miel est considéré comme nul.
    • directement vers les abeilles adultes, lorsque celles-ci étirent les cellules (scénario 3 – malaxage)

Le rapport retient 18 substances actives; une limite d’action est déterminée pour chacun des 3 scénarios; les valeurs les plus faibles sont finalement retenues comme concentrations maximales qui ne devraient pas être dépassées dans la cire d’abeille refondue afin de protéger la santé des abeilles.

Limite d'action cire

Incertitudes

Le rapport rappelle cependant les nombreuses incertitudes qui entourent ses conclusions: la toxicité de certaines substances n’est pas connue, les effets en interaction ne sont pas bien connus, peu de données existent sur les effets d’une exposition chronique à des doses sous-létales, la migration des résidus de la cire vers l’abeille et de la cire vers le pain d’abeille et la gelée royale n’est pas connue …

Recommandations destinées au secteur apicole

Le rapport émet des recommandations destinées aux autorités: elles concernent les limites d’action, les normes, les méthodes d’analyse.

En outre, il présente des recommandations destinées aux apiculteurs et au secteur apicole; celles-ci peuvent concerner:

  • les responsables du secteur (p.ex. le guide de bonnes pratiques apicoles devrait détailler encore davantage les bonnes pratiques en matière d’utilisation et de recyclage de la cire)
  • les professionnels du secteur, en particulier ceux qui achètent, importent de la cire et fabrique de la cire gaufrée
  • les apiculteurs, y compris ceux qui fabriquent eux-mêmes leurs cires gaufrées

Principales recommandations pratiques à destination des apiculteurs

  • Recycler uniquement des opercules, des cires nouvellement synthétisées par les abeilles elles-mêmes, ou des cadres non traités (cadres de hausse), ou traités uniquement aux acides ou avec d’autres produits sans  risque pour la santé
    • NB: le recyclage de cadres non traités ne prévient pas les contaminations apportées par la cire gaufrée
  • Lors du renouvellement des cadres, retirer du circuit les cires des cadres entrés en contact plusieurs semaines avec les produits de traitement. Les vieilles cires seront mises en décharge (ou transformées en bougies; on peut aussi en faire d’excellents allume-feu)
  • Eliminer chaque année 20 % des cires de corps (cadres les plus foncés).
  • Rincer les feuilles de cire gaufrée nouvellement produites pour éliminer les résidus de détergents

Quelques réflexions personnelles

L’analyse de l’origine des contaminations possibles de la cire est une somme considérable.

Alors que les limites d’action forment un ensemble bien déterminé de normes objectives, le rapport reconnait honnêtement que de très nombreuses connaissances sont manquantes ou approximatives.

On est étonné de voir que, dans l’état actuel de la législation, il y a seulement une volonté de protéger la santé humaine, pas celle de l’abeille. Il est temps que les choses bougent !

Le rapport manque de précision dans ses recommandations pratiques, confondant « cire nouvellement synthétisée » et cire en provenance des cadres de hausse (qui peut aussi provenir de cire gaufrée commerciale), protection de l’homme consommateur de miel (cadres de hausse) et protection de l’abeille (cadres de corps).

Certaines recommandations du plus pur type administratif sont tout à fait irréalistes: « [Le guide de bonnes pratiques apicoles] devrait recommander à l’apiculteur de faire analyser la cire gaufrée qu’il achète dans le cas où le producteur de cette cire ne pourrait lui fournir un certificat d’analyse, notamment afin de détecter toute adultération éventuelle ».

Il serait par contre bienvenu que certains producteurs de cire gaufrée s’engagent activement dans un programme de qualité, certifiant leur production par un certificat d’analyse de tous les éléments critiques. Et ce, même si ce n’est pas [encore] obligatoire ou que cela coûte plus cher.

Tout recyclage de cire présente des risques, même celui de notre propre cire en prenant toutes les précautions, puisque nous ne pouvons pas nous prémunir contre les contaminants extérieurs, qu’ils sont nombreux et qu’ils peuvent avoir tendance à se concentrer dans la cire.

Sans doute une utilisation minimale de cire gaufrée devrait-elle être recommandée: uniquement des amorces (mais cela peut poser des problèmes pratiques, la construction n’étant pas nécessairement régulière), cadres à jambage, ruche Warré. Encore une piste à explorer pour une apiculture plus naturelle.

Je suis également étonné de la légèreté avec laquelle certains produits vétérinaires ont été ou sont encore recommandés quand on voit leur dangerosité potentielle …

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (08/12/2018)

Rappel: cotisation 2019

Dernier weekend pour payer votre cotisation 2019 et éviter toute interruption dans la livraison de la Belgique Apicole (ou de la nouvelle revue): ensuite vous devrez attendre le mois d’avril pour une régularisation !

Tous les détail sur notre page Devenir membre

Nombreuses observations du frelon asiatique en Flandre cette année

Selon Natagora-Natuurpunt, des frelons asiatiques ont été observés 291 fois cette année en Belgique, principalement en Flandre.

Observations frelon asiatique_2018 Observations frelon asiatique_2018_heatmap

A voir sur le site observations.be de Natagora

Notez cependant que, si sur cette carte nationale la Wallonie semble relativement indemne du frelon asiatique, il n’en est pas de même sur la carte publiée (sans statistiques précises malheureusement) sur le site observatoire.biodiversite.wallonie.be. Encore un miracle de la régionalisation sans doute !

Carte vespa velutina Wallonie 2018

Des intérieurs de ruche texturés accroissent le comportement d’accumulation de la propolis par les abeilles

Une équipe de chercheurs a mis en évidence que l’instinct des abeilles de collecte de la propolis est amplifié si les parois de la ruche sont rugueuses plutôt que lisses, comme habituellement dans nos ruches modernes.

Trois techniques ont été comparées à des ruches standard : agrafer une grille à propolis sur les parois internes de la ruche, rendre ces parois rugueuses avec des brosses métalliques (cette technique revient à utiliser du bois non raboté sur la face intérieure) et pratiquer quelques traits de scie sur les parois intérieures. A plus long terme, ce sont les 2 premières techniques qui ont donné les meilleurs résultats : + 50% en 1 an.

La raison en serait que les abeilles récolteuses de propolis sont plus sensibles que les autres butineuses à l’information tactile produite par l’intérieur de la ruche, c’est-à-dire à sa rugosité : augmenter la complexité tactile de l’intérieur de la ruche stimule la récolte de propolis

Propolis Fig1 Propolis Fig2

L’article évoque les nombreux avantages connus de la propolis, tant pour la santé des abeilles que pour celle de l’homme ; il cite aussi son principal désavantage : coller ensemble toutes les parties amovibles de la ruche.

Les chercheurs évoquent une explication intéressante pour laquelle la propolis augmente la résistance naturelle des abeilles. La présence de la propolis dans la ruche réduit la quantité de pathogènes présents, la nourriture des larves produite par les abeilles nourricières dans cet environnement a une activité antimicrobienne plus intense. En réduisant leur charge, la propolis dispense les abeilles de maintenir une réaction immunitaire contre les pathogènes, ce qui autrement leur coûte beaucoup d’énergie et entraine une réduction du couvain.

Oxford, Journal of Economic Entomology, XX(X), 2018, 1–5; Cynthia R. L. Hodges, Keith S. Delaplane & Berry J. Brosi
https://academic.oup.com/jee/advance-article/doi/10.1093/jee/toy363/5199372


Pour rappel, une étude récente montre aussi que la propolis a une influence favorable sur la résistance des abeilles à varroa (voir nos Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (25/08/2018) )

Personnellement, j’ai observé que les colonies les plus résistantes développent aussi une tendance à propoliser en très nette augmentation, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes pratiques.

Comment donc stimuler et accepter une production accrue de propolis dans la ruche tout en conservant une maniabilité suffisante ? Comment canaliser cet instinct bénéfique de propolisation pour qu’il ne soit pas gênant ? Le placement permanent de grilles à propolis est-il la meilleure solution ? Sur les parois latérales ou au-dessus des cadres ? Pouvons-nous revenir à des ruches avec des parois plus épaisses en bois brut non traité et non raboté ou rainuré à l’intérieur ? Des partitions poreuses garnies ou non de grilles à propolis peuvent-elles être utiles (elles pourraient peut-être également abriter chélifer cancroïdes)? Si on donne beaucoup de surface à propoliser à des colonies qui ont une forte tendance à la propolisation, cesseront-elles de coller les cadres et de rendre leur ruche impossible à visiter ?

Voici une piste de recherche réellement intéressante, tant pour les chercheurs en apiculture naturelle que pour les apiculteurs-amateurs-bricoleurs que nous sommes !

Vendredi 14 décembre, conférence « L’élevage d’abeilles VSH: Dans les traces de John Harbo », organisée par l’AAJIE

L’AAJIE vous invite à Incourt le vendredi 14 décembre à 19h30 à une conférence intitulée : «L’élevage d’abeilles VSH: Dans les traces de John Harbo»

Les traitements contre le varroa sont de moins en moins efficaces ou tout simplement nuisibles à nos abeilles. Venez découvrir une méthode alternative partant de la coopération entre apiculteurs wallons : la sélection d’abeilles résistantes à cet acarien qui affaiblit et infecte nos colonies de virus et bactéries.

Cette conférence sera conduite par Monsieur Sacha d’Hoop, représentant d’Arista Bee Research Belgium.

Toutes les infos: invitation_AAJE_14_12_2018

Rappel: samedi 15 décembre, atelier cire

Chez Benoit Charles à Gottechain; pour tous ceux qui veulent apprendre à fondre et à gaufrer leurs propres cires

Tous les détails sur notre page Calendrier 2018

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (24/11/2018)

SRAWE125*: un bronze commémoratif

Au cours de notre banquet des 125 ans, Guy Riez a remis à la SRAWE un superbe disque en bronze commémoratif réalisé par son beau-fils Tom Herman, artisan spécialisé vivant aux Etats-Unis, en l’honneur de notre société.

Le bronze représente notre sigle avec les millésimes « 1893 – 2018 ». Sur la face arrière, il porte le texte « Offered by Tom Herman to Guy Riez for the 125th anniversary of the SRAWE ».

Thank you very much, Mr Herman ! Merci beaucoup, Guy !

SRAWE125-004

SRAWE125*: conférence, gâteau & AG

La conférence de ce dimanche 17 novembre par André Fontignie a connu un très vif succès: la salle était pleine et il y avait des personnes assises jusque sur l’escalier. Le point de vue original du conférencier a attiré l’attention de tous et suscité de nombreux débats très instructifs. André Fontignie a bien voulu nous donner les fichiers de sa présentation que vous trouverez sur notre page Calendrier 2018. Encore un tout grand merci à lui.

Nous avons ensuite pu déguster un superbe et délicieux gâteau en pâte à sucre réalisé par « Priscilla FairyCake ».

L’après-midi s’est terminée par l’assemblée générale; nous avons pu notamment parler des sujets que nous aimerions pour de prochaines conférences.

Les 2 premières activités de l’année 2019 ont déjà été présentées: vous pouvez les découvrir sur notre page Calendrier 2019

Remise spéciale sur le matériel apicole

Le 1/12/18, Le moulin de Bierges fera 20 % de remise sur le matériel apicole de stock.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (17/11/2018)

Rappel: 2 activités importantes en ce mois de novembre

Dimanche 18 novembre à 14 heures: conférence & AG

Conférence « Erreurs à ne pas commettre » par André Fontignie, suivie de notre assemblée générale. En cette année 2018, nous célébrerons nos 125 ans avec un gâteau confectionné spécialement pour l’occasion ainsi qu’avec quelques bulles.

Samedi 24 novembre de 10 heures à 16 heures: Journée de l’arbre

Comme chaque année, nous participerons à la Journée de l’Arbre à Wavre afin de donner au public nombreux des informations sur les abeilles, les insectes butineurs et les plantes mellifères. Nous faisons appel à tous les volontaires pour nous aider à tenir notre stand durant une paire d’heures!
Contacter au plus tôt Pascal, notre secrétaire, ou Michel, notre Président.

Le collège communal de Wavre a accepté de réserver un arbre mellifère pour chaque membre de la SRAWE lors de la journée de l’arbre: à enlever à notre stand !

Toutes les infos pratiques & les espèces disponibles sur notre page Calendrier 2018

Rappel: dénombrement des ruches – pour ce 20 novembre

Le dénombrement des ruches sert actuellement de base à la répartition des subsides européens: peu de ruches, peu de subsides …

Nous vous demandons avec insistance de bien vouloir communiquer le nombre de ruches que vous avez mises en hivernage à Pascal, notre secrétaire, au plus tard ce mardi 20 novembre.

Merci d’avance.

Note d’Oncle Max – 17/11/2018

Les champs de moutarde et de phacélie sont bien en fleurs : qu’en penser pour nos abeilles ?
Tout dépend de ce qui a été cultivé juste avant.
Il faut espérer que cette dernière culture n’a pas subi trop de pulvérisations en insecticides et fongicides. D’autre part, si ces champs de moutarde et de phacélie sont assez éloignés des ruches, les butineuses d’arrière-saison et les jeunes abeilles d’hiver effectueront de longs trajets pour y récolter pollen et nectar et elles s’épuiseront donc assez fort. Ce n’est pas une bonne nouvelle.  De plus, dans le nectar de moutarde (comme dans celui du colza) il y a de la mélézitose qui a comme propriété de cristalliser vite et fort. Si les butineuses n’emploient pas ce nectar pour nourrir le couvain d’arrière-saison, mais le stockent, les abeilles dépenseront beaucoup d’énergie pour l’extraire en hiver.

Dans quelques jours (19/11) on nous annonce une chute des températures (6°c) qui garderont nos abeilles dans leurs ruches : c’est préférable pour elles. Je présume que chacun a bien rétréci les trous de vol de ses colonies, sinon il est très urgent de le faire.
La fermeture du plancher grillagé (ou non) en hiver est un débat qui revient régulièrement sur la table. Dans les commentaires de ceux qui prônent l’apiculture naturelle, ils disent que les cavités (troncs ou autres) n’ont en général pas d’ouverture sous la grappe. Donc, il est préférable de fermer le plancher grillagé.
Que faire ? Tout dépend de l’implantation des ruches : dans un rucher couvert ou à ciel ouvert, bien abritées des vents dominants ou non.
Sous abri ou rucher couvert et si la ruche est déposée sur un plancher en bois, il n’est pas nécessaire de fermer le plateau grillagé car il n’y a pas ou peu de courants d’air. Par contre, une ruche se trouvant dans une situation peu abritée des vents dominants, il serait indiqué de fermer partiellement le plancher grillagé, mais en préservant la possibilité d’une circulation d’air suffisante pour l’évacuation de l’humidité produite par la colonie.
Les abeilles souffrent plus d’un excédent d’humidité que du froid.

Voyage apicole au Pays du Miel 2019: la Roumanie

A la suite des précédentes éditions et le succès rencontré, l’équipe planche sur la 4ème édition du voyage au « DOMAINE DU HIBOU » à CRACIUNELU DE SUS en ROUMANIE

Les principaux objectifs de ce voyage sont :

  • de proposer un évènement alternatif comme il n’en existe pas ou peu que ce soit en Belgique ou en France
  • un voyage avec un tarif démocratique pour les participants se déroulant dans une infrastructure et un environnement très agréables
  • un programme soigné à la fois instructif, divertissant et alternatif
  • de provoquer la curiosité et la rencontre citoyenne

Tous les détails: Voyage pays du miel 2019

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/11/2018)

Weekend d’information du CARI les 10 & 11 novembre à LLN: « Apiculteurs-agriculteurs: des partenaires! ».

Avec l’appui du CRA-W, de Natagriwal, de SAPOLL et de Nature&Progrès, le CARI organise un week-end d’information les 10 et 11 novembre prochains « Apiculteurs-agriculteurs: des partenaires! ».

Il s’agit de rapprocher apiculteurs et agriculteurs dans le but de bien envisager la prochaine PAC et ses enjeux environnementaux.

Vous trouverez toutes les informations (programme et infos pratiques) sur le site:

https://wecari.wordpress.com/apiculteurs-agriculteurs-partenaires/

Florabeilles.org: à la découverte des fleurs butinées par les abeilles …

FlorAbeilles est un site du laboratoire Pollinisation et Ecologie des Abeilles de l’Unité Abeilles et Environnement de l’INRA d’Avignon. Il a pour mission de constituer une base de données bibliographiques et photographiques sur les interactions plantes – abeilles, mellifères ou sauvages.

2 projets sont présents sur le site.

Le premier projet Florapis présente les relations entre plantes sauvages et cultivées et l’abeille mellifère. Une icône permet un accès direct à TelaBotanica pour la description de la plante; différents critères de sélection sont disponibles sur les plantes butinées et sur ce que l’abeille butine, pollen et/ou nectar

Trifolium repens 1

 

Le nouveau projet Florabeilles étend l’étude aux relations entre les plantes et toutes (les espèces d’abeilles de France métropolitaine (977). Une icône supplémentaire permet un accès direct à l’Atlas Hymenoptera pour la description de l’abeille. Deux modes de recherche sont disponibles: par plante ou par insecte; dans ce cas, différents critères de sélection sont disponibles pour la sélection des abeilles

Trifolium repens 2

De très nombreuses photos illustrent l’étude. Le projet est du reste participatif et appel est fait aux utilisateurs souhaitant soumettre des photos de couples plantes – abeilles domestiques.

L’outil est encore en développement mais il réjouira certainement tous les passionnés d’abeilles !

Gombault C., Morison N., Guilbaud L., Vaissière BE. 2018.  FlorAbeilles: Base de données en ligne sur les interactions plantes-abeilles en France métropolitaine. Inra, Unité abeilles et environnement, Avignon, France http://www.florabeilles.org.

 

 

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