Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (11/05/2024)

Miel de printemps 2024: « crémissimeux » !

Par notre collègue apiculteur Charles Schramme

Récolté le premier mai (mis les chasse abeilles la veille). Jamais eu aussi peu d’abeilles qui me suivaient: je pouvais laisser la porte de la cuisine ouverte.

Jamais eu non plus un taux d’humidité si élevé: 20% ! J’ai utilisé pour la toute première fois un appareil déshumidificateur et retiré 5 ou 6 litres d’eau en trois jours… : et le 20% est passé à 19% ! Malgré cela le niveau (en cm) du miel dans la cuve n’a pas baissé (les molécules d’eau se logeraient-elles entre celles du sucre comme des grains de sable se glisseraient entre les graviers dans du béton ?)

J’ai fait tourner les pales du mélangeur quatre fois par jour afin d’augmenter le contact miel/air ambiant; habituellement je ne fais tourner ce moteur que matin & soir.

Dimanche matin, 3 jours et demi après l’extraction, le moteur semblait peiner au démarrage. Dimanche soir, état d’urgence: une minute et demi étaient nécessaires pour remplir un pot d’un kg; j’ai tenu le coup jusqu’à minuit pour empoter. Le lendemain matin, tout était figé, je n’ai jamais rencontré une telle vitesse de cristallisation: pas moyen de percevoir le moindre grain sur la langue.

Il n’est pas crémeux, il est « crémissimeux » ce miel de printemps !

Guy Riez m’a fait judicieusement remarquer que brancher le déshumidificateur au-dessus des cadres, donc avant l’extraction, serait encore plus efficace puisqu’il y aurait davantage de superficie de contact…ah le précieux bon sens des anciens précieusement transmis….merci Guy !

Rappel: Samedi 18 mai à 14h30: Balade d’observation de la flore apicole à Gottechain

sous la conduite de Maximilien de Neve et de Pierre Barthélemy.

Tous les détails sur notre page: Calendrier SRAWE 2024

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (04/05/2024)

Note d’Oncle Max – 4/05/2024

Depuis ma dernière note du 20/04, le temps n’a pas été au beau fixe et nos abeilles sont restées souvent cloîtrées dans leur ruche consommant les réserves déjà bien engrangées.

Cette dernière semaine, avec quelques nouveaux beaux jours, ce sont les essaimages qui ont bien débuté à droite et à gauche. Certains parmi vous ont déjà planifié une récolte prochaine : c’est assez sage, mais il faudra veiller à ne pas trop déposséder les colonies en cette veille de trou de miellée.

En effet, lorsque mon regard balaie la flore environnante, je ne vois plus beaucoup de floraisons aux alentours dans un rayon de 300m à 500m. Oui, quelques aubépines et sorbiers tardifs, ou encore quelques viornes et cornouillers en fin de floraison, mais rien d’important pour continuer une bonne miellée printanière. Ou, du moins, pour renflouer les réserves consommées durant les deux semaines précédentes.

Cette situation me turlupine l’esprit depuis quelques semaines car je dois m’absenter la semaine prochaine et ne peux donc récolter ce week-end. Ceux qui en ont l’occasion devraient en principe le faire dans la huitaine car incontestablement nous allons avoir très prochainement (du moins dans mon environnement) un petit trou de miellée.

Les jeunes pousses d’acacias ont un peu grillé avec la nuit de gel que nous avons eue (idem avec les noyers). Il est probable que nous aurons les acacias en fleurs (s’il y en a) en même temps que les tilleuls. Par contre le mauvais temps a freiné le débourrement des bourgeons de châtaigniers. Il est encore un peu tôt pour estimer leur période de floraison. Peut-être début juin ou mi-juin comme l’an dernier, soit un mois par rapport au calendrier usuel.

Comme indiqué plus haut, je ne pourrai récolter avant le 14 ou 15 mai. Pour pallier à des essaimages intempestifs (NB : une de mes colonies vient d’essaimer mercredi), j’ai décidé de retirer 2 cadres de miel de la seconde hausse à 5 de mes colonies pour les placer dans une hausse à la 6ème qui n’a encore qu’une seule hausse car moins dynamique. Je les ai remplacés par des cadres de cire gaufrée. J’espère que cela les occupera pendant ces quelques jours pluvieux avant un temps plus sec annoncé à partir de mercredi prochain. Mais l’envers de la médaille sera une réduction du stock de miel car les abeilles en consommeront une partie pour bâtir les nouveaux cadres. J’espère que cela limitera les fièvres d’essaimage en mon absence. C’est un pari un peu risqué mais l’alternative aurait été de faire des divisions de colonies, ce qui les aurait affaiblies. Un apiculteur ne devrait jamais s’absenter en mai et juin.

Pour ceux qui souhaitaient faire des divisions, il est temps de les réaliser à partir de mercredi prochain mais il faudra prévoir de nourrir les essaims artificiels (comme les naturels récoltés deci delà) durant ce petit trou de miellée. Le sirop est préférable pour nourrir les essaims. Pour les essaims naturels, il faut compter +/- 5 litres de sirop pour favoriser la construction de cadres de cire gaufrée. Pour les essaims artificiels, cela dépend des cadres de nourriture mis à disposition. Un cadre corps de miel bien rempli au 3/4 équivaut à +/- 4 litres de sirop.  Pour ces derniers j’ajouterais bien un nourrisseur pour leur apporter 2 ou 3 litres de sirop supplémentaire. Si on veut réussir un essaim artificiel, il ne faut pas lésiner sur les moyens pour garantir un bon développement.

Chronique ‘Frelon Asiatique’ – 04/05/2024

Même si les conditions météorologiques restent difficiles, la saison avance inexorablement.  Lors des journées douces et/ou ensoleillées, les captures de fondatrices se poursuivent.  Mais, signe que la nature progresse malgré tout, des nids primaires en début de construction ont été observés à plusieurs endroits dans la région.  Il semble cependant (il faut rester prudent et ne pas encore généraliser) que les nids primaires sont encore à un stade très précoce, généralement de la taille d’une balle de ping-pong.  Ceci est cohérent avec la saison anormalement maussade que nous connaissons cette année.

Si ces observations se vérifient, il faudrait encore plus d’un mois pour que les premières ouvrières de FA naissent dans les nids primaires.  En conséquence, la construction des nids secondaires pourrait ne commencer que vers la fin du mois de juin.

Ne soyons toutefois pas trop optimistes: ceux d’entre nous qui piègent les fondatrices au printemps depuis plusieurs années sont effrayés par le nombre de prises comparativement aux années précédentes (jusqu’à 3 fois plus de captures que l’an passé!).  Soit nous sommes plus efficaces dans nos techniques de piégeage, soit ce nombre élevé de captures reflète l’avancée inexorable du FA vers l’est du pays.  Ce sont des hypothèses qu’il conviendra de vérifier plus tard dans la saison…

2 départs de nids primaires de FA détruits cette semaine …

La capture de la fondatrice a permis de prouver qu’il s’agit bien de nids de FA

Revue n° 115 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

Au sommaire (notamment):

    • le petit mot du rédacteur
    • la vie du cercle – agenda chez nos collègues apiculteurs
    • Saviez-vous que les apiculteurs manipulent souvent des abeilles et se font piquer
      sans problèmes majeurs, mais que soudainement, certains peuvent subir un choc
      anaphylactique à la suite d’une piqûre qu’ils ont déjà tolérée ?
    • L’accord politique sur l’étiquetage du miel entériné

A lire sur: Revue N° 115 AVRIL 2024

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/04/2024)

Chronique ‘Frelon Asiatique’ – 27/04/2024

Comme dit si bien Charles en parlant du piégeage…compteur bloqué…très peu de frelons piégés ces derniers jours , c’est très probablement en relation avec le climat actuel froid et humide.

Je suis un peu déçue de l’efficacité des bocaux avec cône pour le piégeage de printemps. J’en ai mis à beaucoup d’endroits à Gottechain, au RT à Doiceau, chez des amis à Néthen, avec différents appâts et aucun frelon dedans, alors que l’année passée lors du piégeage d’été et d’automne ces bocaux étaient remplis de FA. Je me demande si cela n’est pas dû au fait que les fondatrices sont beaucoup plus méfiantes que les ouvrières.

Mais alors que faut-il mettre comme piège au printemps? J’utilise actuellement avec succès les pièges type nasse, Jabeprode ou similaire et j’utilise également le piège Japonais Hornet WaspTrap dont je n’ai jamais parlé aux conférences parce qu’il n’est pas sélectif.

Ce piège Japonais fonctionne très bien mais il nécessite une surveillance journalière afin de libérer les insectes non ciblés. Pour rendre ce piège sélectif il y a une solution, c’est de réduire le diamètre des entrées qui est beaucoup trop grand et de ne plus dépasser un diamètre de 8,4mm.

Les pièges nasses sont beaucoup plus sélectifs et utiles au printemps et fin de saison.

Enfin ne désespérons pas , le beau temps arrive tout doucement et nous pouvons encore avoir l’espoir de piéger de belles fondatrices pendant quelques semaines.

Compte-rendu de la conférence du 19/avril 2024: la loque européenne.

Encore un tout grand merci à Tanguy Marcotty pour cette excellente conférence sur la loque européenne! Il nous a présenté une approche critique de la lutte contre cette maladie; il nous revient à nous, apiculteurs, d’être attentifs à la bonne santé de nos colonies, d’éviter le plus possible les pratiques à risques et de prendre les mesures adéquates si malgré tout nos ruches sont contaminées.

Vous trouverez maintenant du notre page Calendrier SRAWE 2024:

    • la présentation de Tanguy Marcotty
    • un lien vers les conseils de l’AFSCA au sujet de la loque
    • un lien vers la carte de l’AFSCA des zones d’exclusion pour la loque (avec hélas une zone dans notre région, centrée sur Néthen)

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (20/04/2024)

Note d’Oncle Max – 20/04/2024

Après quelques jours à 25°C avec un beau soleil, nous voilà avec 5°C à 10°C et à nouveau du vent, de la pluie et même un peu de grêle…. Et cela pendant une bonne semaine. Quoique, actuellement, les prévisions changent vite d’un jour à l’autre. Bref, c’est un peu le chaos climatique.

Les quelques bourrasques de vent et averses de grêle ont endommagé une partie des floraisons. Les aubépines fleurissent et bientôt les sorbiers : ceux de l’oiseleur –sorbus aucuparia – sont déjà en fleurs, mais les sorbus torminalis et sorbus aria le seront bientôt.

La plupart d’entre nous, soit s’arrachent les cheveux, soit se résignent devant la situation que nos abeilles endurent.  Nous avons observé quelques cadavres d’abeilles et de nymphes sur les planches de vol, signes que la colonie est en stress.

De toute manière, il n’est pas conseillé d’ouvrir et visiter ses colonies dans les conditions actuelles sous peine de fragiliser inutilement ses colonies. Comment dès lors vérifier si l’une ou l’autre ne sont pas déjà en fièvre d’essaimage ? Idéalement, il faudrait visiter le corps de la ruche, mais ce n’est pas conseillé.

Personnellement, je ne vois pas des colonies essaimer avec une température sous les 10°C ou sous la pluie (avec une température de 15°C). Mais un essaimage-remérage serait possible en moins d’une heure comme je l’ai observé et décrit dans ma note précédente avec la colonie vivant dans le mur de la maison voisine.

Ce que je compte éventuellement faire si l’occasion (température de 14°C-15°C minimum, sec et avec peu de vent) se présente fin du mois, c’est de retirer 2 cadres de miel (operculé ou non) de la 2ème hausse de 5 colonies, les mettre à disposition dans une 2ème hausse pour la 6ème colonie et les remplacer par 2 cadres de cg placés dans chacune des 5 colonies au centre de la hausse pour occuper les ouvrières et essayer de ralentir une éventuelle fièvre d’essaimage. J’aviserai dans une dizaine de jours en fonction de la météo.

Je pense qu’il est toujours utile de se poser des questions à tout moment sur la situation de ses colonies, revoir périodiquement sa stratégie en fonctions des conditions effectives (de la colonie, des floraisons avoisinantes, de la météo) et penser à des plans « B » avec ces changements climatiques.

Comme indiqué précédemment, les faibles températures vont ralentir l’expansion de la colonie. Vraisemblablement, les réserves des colonies vont un peu s’amenuiser car les abeilles devront puiser plus d’énergie pour maintenir les 35°C du couvain, surtout si celui-ci est déjà réparti sur 6 ou 7 cadres, voire 8 cadres pour certaines colonies.

Les faibles rentrées de pollen vont aussi induire un ralentissement de la ponte des reines. Ce n’est pas plus mal si nous avons un trou de miellée après la floraison des aubépines, au mois de mai avant (ou sans) les acacias en attendant les tilleuls.

Tout cela n’est que spéculation…. Il faudra être proactif chaque semaine en fonction des paramètres observés.

Chronique ‘Frelon Asiatique’ – 20/04/2024

Les captures de fondatrices de frelons asiatiques se sont poursuivies aussi longtemps que les conditions météo étaient relativement favorables (températures douces et absence de pluie).

Par contre, depuis quelques jours, la dynamique printanière des fondatrices de FA s’est ralentie autant que la dynamique de nos colonies d’abeilles.  On ne peut évidemment pas se réjouir de ce printemps très médiocre, mais il sera intéressant de voir si le froid et la pluie auront eu un impact sur le développement des nids primaires et in fine sur le nombre de nids secondaires que l’on observera en été.  Cela fait partie de notre apprentissage sur ce nouveau fléau.

Lorsqu’on examine les données de captures sur Incourt, il est frappant de constater des différences considérables en fonction des endroits de piégeage.  La plupart des chasseurs de fondatrices à Incourt ne signalent que l’une ou l’autre capture, avec une répartition assez homogène sur le territoire communal.  Mais notre collègue Charles, situé à la limite de Piétrebais avec Grez-Doiceau, a déjà capturé cette année plus de 30 fondatrices!

Nous devons essayer de comprendre ces différences: certains endroits sont-ils plus propices à l’installation ou à l’hivernage des fondatrices, s’agit-il plutôt de différences dans les pièges utilisés, dans leur positionnement ou du choix de l’appât ?  Je penche en ce moment vers le choix de l’appât, car Charles expérimente plusieurs appâts (Trappit, jus de pomme fermenté, mélange de vin + bière + sirop de fruits, …).  Ceux qui participent au projet du CRA-W ont d’ailleurs reçu de nouvelles instructions en fin de semaine dernière: il semble que le sirop de grenadine proposé initialement ne soit pas assez efficace pour attirer de nombreuses fondatrices.

Les méthodes de lutte que nous mettons en place actuellement évolueront certainement au cours des prochaines années au fur et à mesure du progrès de nos connaissances sur le frelon asiatique.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/04/2024)

Note d’Oncle Max- 13/04/2024

Les essaimages ont commencé.  Soyez vigilants.

Du mur de la maison du voisin, la colonie qui s’y trouve depuis des années a essaimé lundi dernier. L’essaim a tournoyé au-dessus de notre maison pendant 10 minutes. Il s’est posé ensuite contre le mur autour de l’anfractuosité et ensuite est retourné dedans : sorte d’essaimage-remérage naturel.  Très pratique !

Une apicultrice m’a téléphoné ce vendredi pour me dire qu’elle avait eu un essaimage. Elle a récupéré l’essaim avec son beau-frère apiculteur. NB: ils ont un environnement avec assez bien de saules et fruitiers dans leur entourage. Ils avaient tardé à mettre une hausse.

Comme on annonce encore une dizaine de jours pluvieux et plus frais à partir de mardi, j’ai été mettre, ce vendredi après-midi une seconde hausse à une 5ème colonie. J’avais prévu des cadres bâtis, mais à la vue des autres colonies qui avaient déjà reçu une hausse dimanche dernier, j’ai changé de plan.

  1.  J’ai ponctionné 2 cadres presque remplis de miel du centre de la 2ème hausse de 2 colonies. J’ai mis ces cadres en rive dans une hausse que j’ai complétée avec 4 cadres bâtis et 2 cadres cg au centre: cette hausse a été placée sur la 5ème colonie.
  2.  J’ai remplacé les cadres ponctionnés par des cadres cg aux 2 colonies.
  3.  A la colonie la plus forte, j’ai placé en plus une 3ème hausse avec 4 cadres cg au centre et le reste avec des cadres bâtis. NB: les cadres de la 2ème hausse étaient presque remplis de miel; ils auraient été complètement remplis ce lundi. La météo serait trop froide lundi ou mardi pour intervenir; donc j’ai préféré prévenir un manque de place et donner des cadres à construire pour ralentir l’essaimage.
  4. Les 2 autres colonies avec 2 hausses peuvent attendre la fin de la période pluvieuse.

Des signalements de début de fièvre d’essaimage (début de cellules royales en construction) m’ont été communiqués. Après les prochaines pluies qui activeront le confinement des colonies nous risquons de voir quelques essaimages.

L’environnement de mes ruches (qui est le même que celui de Carole) nous montre que la proximité de belles floraisons printanières permet aux abeilles de profiter au mieux des courtes « fenêtres » météorologiques favorables aux butineuses. Ce qui est particulièrement limitatif, ce sont les températures trop faibles qui empêchent la colonie de libérer plus d’abeilles pour le butinage afin de les conserver à l’intérieur pour maintenir la température du couvain optimale. Soyons naturellement intuitifs et moins cartésiens avec ces floraisons qui se chevauchent au lieu de s’échelonner et des températures qui font du yoyo. Les experts du changement climatique nous prédisent des variations de temps plus marquées aussi bien lors de périodes de pluies que de sécheresse. Les « gens de la terre » croient au système de balancier… ce qui me fait craindre qu’après près de 6 mois de temps (très) pluvieux nous pourrions avoir 6 mois de temps (très) sec (du sud ou de l’est). N’était-ce pas en 2022 que nous avons eu une longue période de vents d’est asséchant ?

Bonne chance à tous et toutes

Chronique ‘Frelon Asiatique’ – 13/04/2024

Les fondatrices de frelon asiatique profitent, autant que nous et nos abeilles, des quelques belles journées qui sont enfin arrivées.  Sans surprise, les signalements de fondatrices se sont multipliés au cours de la semaine écoulée.

Dans mon réseau proche (essentiellement les apiculteurs des environs d’Incourt), plus de 20 captures ont été répertoriées dans nos pièges sélectifs.  Nous sommes assez satisfaits du fonctionnement de nos pièges (similaires à ceux distribués lors de notre conférence-débat du 16 mars dernier): seulement l’une ou l’autre reine de guêpe ou de frelon européen ont pu pénétrer dans les pièges et la plupart ont pu être libérées.

Ceci démontre la nécessité de visiter régulièrement les pièges afin de juguler le développement printanier du FA sans impacter significativement l’entomofaune indigène.

Rappel: conférence « La loque européenne: épidémiologie & mesures de prévention »: vendredi 19 avril à 20 heures à Pécrot

Cette conférence d’actualité sera donnée par Tanguy Marcotty.

Attention au lieu inhabituel: dans la salle de Pécrot (au terrain de football), rue Cyrille Bauwens 45 à 1390 Grez-Doiceau

Tous les détails sur notre page Calendrier SRAWE 2024

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (06/04/2024)

Chronique ‘Frelon Asiatique’ – 06/04/2024

Il n’y a pas d’évolution notable en ce qui concerne le piégeage des fondatrices de frelon asiatique.  Aucune capture ne nous a été signalée au cours de la semaine écoulée, car le printemps se fait toujours attendre.

En plus de la surveillance des pièges, nous vous conseillons de solliciter la vigilance de vos amis et voisins pour repérer d’éventuelles ébauches de nids primaires. C’est en principe au mois d’avril, voire durant la première quinzaine de mai, que les fondatrices vont développer le nid primaire, typiquement « à hauteur d’homme » et dans des abris de jardin (carports, poulaillers, boxes pour chevaux, abris pour bétail, …).  Demandez que des allées et venues suspectes vous soient signalées: la reine va devoir se ravitailler et chercher des matériaux pour la construction du nid.  Plus on avance dans le cycle de développement du frelon, et plus la destruction sera difficile et coûteuse!

Note d’Oncle Max – 06/04/2024

Dans 8 jours, cela fera 6 mois que nous avons un temps gris, venteux et (très) pluvieux entrecoupé de quelques (4 ou 5) périodes de quelques jours ensoleillés et plus chauds.

Depuis la semaine dernière, que vous dire avec cette météo peu propice au butinage ? Rien de bien neuf sinon réitérer ce que je vous avais dit :  aider nos abeilles à être résilientes avec ces floraisons très (trop) hâtives. Mes observations générales sont quasi identiques à celles de la semaine dernière.

D’autre part, ce « mauvais » temps ne facilite guère la tâche des fondatrices de frelons asiatiques et c’est tant mieux. Que ce soit au niveau de leurs ressources alimentaires (insectes) ou de la construction du nid primaire.

Les ruches qui ont la chance d’avoir un environnement proche très mellifère (en ce moment) devront peut-être recevoir ce week-end une hausse (avec cadres bâtis) si la colonie est suffisamment populeuse. N’oubliez pas le risque de refroidir vos colonies moins dynamiques avec des températures nocturnes qui oscilleront toujours aux alentours des 10°C pendant la quinzaine à venir. Mieux vaut examiner la situation des colonies au cas par cas pour ne pas faire d’erreurs, attendre un peu pour placer une hausse et surtout ouvrir le moins possible les ruches. Pour ce faire, les couvre-cadres en verre permettent d’observer le développement de la colonie: voir si les hauts des cadres « blanchissent » de cire fraîche et que l’espace entre les cadres et le couvre-cadres se remplit de constructions de cire avec un début d’apport de nectar (signe de leur donner un peu d’espace avec une hausse avec des cadres bâtis).

Je doute que la météo de la semaine prochaine soit meilleure pour le butinage avec, à nouveau, des vents de 25 à 30km/hr, des pluies et des températures nocturnes toujours inférieures à 10°C.  Si les pluies sont nocturnes et les journées un tant soit peu ensoleillées, tant mieux.

Néanmoins, il est nécessaire de suivre les rentrées de miel car nous pourrions être surpris d’observer que les abeilles sont très actives pendant les courtes périodes favorables.

Soyez patients pour visiter vos colonies. N’oubliez pas qu’il faut plus de 15°C, peu de vent et du soleil pour exécuter une visite de manière optimale sans trop de perturbations des colonies.

BE – COLOSS : suivi de la mortalité hivernale 2023-2024

Comme les années précédentes, le taux de mortalité des abeilles est suivi en Belgique dans le cadre du projet international COLOSS. La coordination en Wallonie est assurée cette année par le CARI et le CRA-W pour BeeWallonie

Pour une estimation fiable des pertes hivernales, une forte participation des apiculteurs est nécessaire et il est également important que vous complétiez ce questionnaire même si vous n’avez subi aucune perte.

https://projects.honeybeevalley.eu/limesurvey/index.php/242114?lang=fr

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/03/2024)

Chronique ‘Frelon Asiatique’ – 30/03/2024

Notre collègue apiculteur Pierre Barthélemy a proposé de tenir régulièrement une chronique ‘FA’ dans ces nouvelles; il sera aidé ponctuellement dans cette tâche par Carole Cocriamont; à 2, ils formeront notre équipe des ‘FA killers’. Voici donc la première de cette nouvelle chronique.

Le piégeage de printemps des reines fondatrices de FA entre dans sa phase principale.  Nous sommes nombreux à avoir placé nos pièges sélectifs au début du mois de mars, mais le printemps se fait attendre et les captures de reines fondatrices restent assez rares.  A l’exception de quelques journées ensoleillées et relativement chaudes, les températures restent le plus souvent autour de 12 °C et les averses se succèdent.

Ceci semble postposer le réveil des reines fondatrices et un nombre restreint de captures a été observé jusqu’à présent.

A titre d’exemple, sur les 100 pièges répartis sur toute l’entité d’Incourt, une seule reine de FA a été capturée au centre d’Incourt.  Une reine de frelon européen a été capturée et relâchée; ceci démontre bien la nécessité de visiter régulièrement les pièges et de veiller à libérer les autres insectes capturés malgré la sélectivité élevée des cônes utilisés.

Cet exemple est confirmé par une communication récente du CRA-W à l’attention des apiculteurs qui participent à leur projet de piégeage de printemps.  Sur les 2300 pièges du CRA-W déployés à travers la Wallonie, seulement une dizaine de captures de frelons asiatiques ont été renseignées jusqu’à présent.

Nous avons aussi capturé 2 reines fondatrices dans le piège Jabeprode au RT de Doiceau.

Les captures vont sans doute s’intensifier dès que le printemps s’installera pour de bon. Il faut évidemment garder à l’esprit que les reines fondatrices sont isolées en ce tout début d’année; par conséquent il ne faut pas s’attendre à de nombreuses captures (contrairement au piégeage d’été ou d’automne) et il est même très probable que certains pièges ne capturent rien au printemps.  C’est le nombre élevé de pièges dans un maillage extensif du territoire qui permettra d’endiguer l’explosion du nombre de nids en saison.

Nos prochaines activités: 2 dates à noter déjà dans votre agenda

Vendredi 19 avril: conférence: « La loque européenne,  épidémiologie & mesures de prévention » par Tanguy Marcotty

Samedi : 18 mai: Balade d’observation de la flore apicole à Gottechain sous la conduite de Maximilien de Neve et de Pierre Barthélemy

Note d’Oncle Max – 30/03/2024

Pour que les butineuses puissent travailler en nombre (et ne pas devoir rester trop nombreuses à chauffer le couvain), il faut du soleil, une température (minimum 18°C à 20°C) et pas trop de vent.

Pour le moment c’est un vent trop fort (+/-30km/hr), un manque de soleil et une température trop basse. Et ceci pendant que plusieurs floraisons sont déjà bien en cours : poiriers, pruniers, saules cendrés, érables argentés, lauriers-cerises, viornes carlecephalum et burkwoodii … et déjà les premiers pommiers. Les boutons des aubépines sont déjà visibles. Et nous ne sommes pas encore le 1er avril.

Cela me paraît fort précoce et nous risquons un chevauchement des floraisons dès que les températures augmenteront avec un zeste de soleil. D’autre part, cela m’inquiète car que restera-t-il des floraisons d’arbres fin avril et en mai ? Nous risquons d’avoir un petit trou de miellée. Tout dépendra des floraisons d’acacias et de la météo > les fleurs d’acacias sont fragiles aux averses et au vent.  Début juin nous aurons sûrement les tilleuls et peut-être déjà les châtaigniers plus tôt que la normale, comme l’an dernier.

Nous devons aider nos abeilles à être résilientes, mais elles devront s’adapter aux changements climatiques avec ces floraisons très (trop) hâtives. Je ne regrette pas d’avoir donné du candi protéiné aux colonies dès la mi-janvier pour favoriser le développement du couvain. C’est une manière de les aider dans leur résilience.

Les colonies hivernées avec hausse et supplées en janvier avec du candi protéiné avaient la semaine dernière plusieurs cadres de beau couvain (entre 4 et 6 cadres de couvain). NB: relire la note de la semaine dernière. Mais il faut encore attendre que les températures remontent à plus de 16°C pour mettre une seconde hausse. Pour les colonies hivernées sur un seul corps, il est peut-être temps de placer la grille à reine et une première hausse (avec des cadres bâtis vu les températures trop fraîches et le temps pluvieux de la semaine à venir).

Je doute que la météo de la semaine prochaine soit meilleure pour le butinage avec, à nouveau, des vents de +/- 30km/hr et des températures nocturnes toujours inférieures à 10°C.

Néanmoins, il est nécessaire de suivre les rentrées de miel car nous pourrions être surpris d’observer que les abeilles sont très actives pendant les courtes périodes favorables.

Joyeuses Pâques à tous !

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (23/03/2024)

Compte-rendu de notre conférence-débat ‘Frelon Asiatique’ du 16 mars

Vous avez été nombreux à participer activement à notre conférence-débat le weekend passé sur le thème de la lutte contre le frelon asiatique.

Merci à Carole, Sébastien, Pierre et Maximilien d’avoir animé ce débat et de nous avoir partagé leurs expériences les plus récentes.

Vous en trouverez quelques points-clés et des informations complémentaires sur notre page Compte-rendu de la conférence du 16 mars 2024

Nous maintenons régulièrement à jour nos pages sur le frelon asiatique, les techniques de piégeage et de protection, en fonction des dernières innovations et des dernières découvertes. N’hésitez pas à le consulter régulièrement:
https://www.srawe.be/?page_id=3207

Frelonne Killer

Pas encore de prise de FA dans mes pièges, ni dans ceux placés au RT à Doiceau. Mais je pense que tout doucement les futures reproductrices sortent d’hibernation. Mon voisin Maximilien en a vu un (bien gros > fondatrice) circuler autour de ses ruches.

Un collègue apiculteur de Gembloux vient d’en piéger un.

N’oubliez pas de bien surveiller vos pièges, de renouveler l’attractif régulièrement (s’évapore rapidement quand les pièges sont exposés au soleil), de libérer le plus rapidement possible les insectes non ciblés qui seraient encore dedans.

Et puis petit rappel suite à notre conférence, le trou central des cônes de piégeage fabriqués grâce à Armand est un peu trop étroit pour des reproductrices FA. Donc il faut l’agrandir à l’aide d’une mèche de 8mm sur foreuse à faire tourner très lentement car le cône est fragile. Le mieux est d’arriver à un diamètre de 8,4 mm en chipotant un petit peu.

Bonnes captures à tous………………  Carole

Note d’Oncle Max – 23/03/2024

Nous voici au printemps depuis quelques jours. Une semaine chaude et ensoleillée se termine pour retomber dans des normales saisonnières ce week-end et la semaine prochaine. Nous en avons tous profité pour visiter nos colonies avec des surprises, bonnes ou mauvaises.

Après les saules marsault, voici les saules cendrés en fleurs, en même temps que les prunus Pissard, les pruniers, les poiriers et quelques autres floraisons mineures. Toutes ces dernières floraisons sont précoces et bien en avance sur le calendrier d’antan. Les colzas sont déjà en fleurs également. En tout cas, cette semaine écoulée a permis à nos colonies de rentrer du pollen frais, ce qui a encouragé les reines à pondre plus intensivement.

Nous avons visité les colonies du RT1 où il nous reste 5 colonies sur 10. Ces 5 colonies sont bien développées avec plusieurs cadres de couvain (entre 4 et 7 sauf pour une ruchette avec seulement 2 cadres de couvain). La colonie avec 7 cadres de couvain devra vraisemblablement être divisée dans une quinzaine de jours lorsque le temps reviendra au beau fixe. Pour cette semaine à venir de nouveau fraîche et pluvieuse, nous avons laissé une barquette avec du candi protéiné aux colonies les moins développées et ce pour une dizaine de jours.

Avec l’hivernage de nos colonies avec hausse sur 8 cadres, nous avons donc redescendu les abeilles dans le corps pour pouvoir poser la grille à reine; Nous en avons profité pour griffer le vieux miel/sirop resté dans les cadres de hausse.

Au RT, comme nous ne produisons pas de miel, mais seulement des colonies, nous ne touchons pas aux réserves dans les hausses, réserves qui serviront pour les divisions de colonies.

Nous avons remplacé les partitions par des cadres de cire gaufrée (cg) dans le corps et par des cadres bâtis dans la hausse. NB : pour les colonies avec moins de couvain, nous avons récupéré cette année-ci (des ruches désertées) quelques cadres de corps bâtis avec des réserves de pollen pour les utiliser en lieu et place des cadres cg.

J’ai fait de même chez moi avec les 4 ruches (sur 8) qui ont été désertées.

Je me suis longtemps posé la question sur le pourquoi de ces ruches désertées. Ce n’est ni le varroa, ni le frelon asiatique, ni le manque de réserves (car elles en avaient toutes en suffisance). La seule explication/hypothèse plausible est la suivante : comme je ne remplace pas mes reines chaque année et que je laisse les abeilles le soin de le faire elles-mêmes lorsqu’elles le jugent nécessaire (normalement en mai-juin), et comme nous avons eu une longue arrière-saison relativement chaude, les reines ont continué de pondre plus longtemps que d’habitude. Les plus vieilles reines sont naturellement arrivées plus tôt en régression de ponte, ce qui a déclenché un remérage tardif qui, sans faux-bourdons (déjà évacués des ruches) s’est soldé par une non-fécondation des jeunes reines. La population des abeilles d’été s’est étiolée jusqu’à ce que la colonie disparaisse en fin d’hiver, sans avoir des jeunes abeilles d’hiver pour redémarrer. NB : en 30 ans, c’est la première fois que j’ai ces pertes hivernales dans mon rucher ; donc les changements climatiques pourraient toucher les colonies d’abeilles de multiples façons. Je ne compte pas intervenir en changeant de reine chaque année et je laisse faire la sélection naturelle afin que les abeilles s’adaptent elles-mêmes à ces changements climatiques. Je leur donne seulement un coup de pouce au printemps (surtout s’il est pluvieux et froid) avec un peu de candi protéiné à partir de fin janvier.

2 rendez-vous apicoles à noter dans votre agenda

Mardi 26 mars:  Apimondia webinar ‘Invasive Species in Europe’ 

Samedi 27 avril de 10H à 18H: Journées portes ouvertes chez Beebox World

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (16/03/2024)

Revue n° 114 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

Au sommaire (notamment):

    • le petit mot du rédacteur
    • la vie du cercle – agenda chez nos collègues apiculteurs
    • chapitre frelons asiatiques
    • Les méga-enjeux du microbiome des abeilles mellifères,
      où j’épingle cette phrase-clé:
      Si on choisit l’option de la santé durable des abeilles, il n’y a qu’une voie possible : celle de la restauration des écosystèmes dans lesquels évoluent les colonies. C’est par les interactions avec les micro-organismes de leur environnement que les abeilles préservent l’équilibre de leur microbiome. Détoxifier cet environnement et en accroître la biodiversité sans compromis devrait être LA priorité de tous les amoureux des abeilles et des pollinisateurs

A lire sur: Revue N° 114 MARS 2024

L’abeille et le crapaud

L’abeille et le crapaud forment un couple improbable: comment ces 2 êtres si différents peuvent-ils se rencontrer, se disputer ou devenir amis ? Quels sentiments peuvent animer ces 2 partenaires que tout semble opposer ?

Notre collègue apiculteur Alain Danhaive est parvenu à en photographier un couple en pleine activité ! Photo assez exceptionnelle !

Cette étrangeté a inspiré divers conteurs, notamment africains.

Birago Diop, écrivain et poète sénégalais de culture soninke, nous conte une fabulette dont la morale pourrait-être « A malin, malin et demi »: Mbott le crapaud, berné par son amie Yambe l’abeille, trouve un moyen de lui rendre la pareille: http://www.soninkara.org/culture-soninke/ (voir surtout la deuxième partie du conte)

Plus proche de nous, Philippe Albor, dans ses Contes Elégants, nous raconte l’histoire, un peu semblable mais qui finit mieux, du crapaud et de l’abeille du lac de Saint Pée, au pays Basque: https://www.youtube.com/watch?v=z8PoV4cmyvY

Weekend Portes Ouvertes à la pépinière Apiflora à Solières (Huy): ces 23 & 24 mars

Un nouveau site pour la pépinière, un nouvel espace de vente et aussi un nouveau projet: celui de l’ASBL Reviv’essence qui a pour objectif de sensibiliser aux bienfaits du jardinage et du contact avec la nature sur notre santé et notre bien-être en général; on parle  d’hortithérapie et d’écothérapie

A découvrir sur: https://www.apiflora.net

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (09/03/2024)

Samedi 16 mars à 14h30: conférence-débat sur le thème du frelon asiatique

Cette conférence-débat donnera la parole à trois apiculteurs de la SRAWE qui se sont particulièrement investis dans la lutte contre le frelon asiatique et la protection des ruchers, sous la conduite d’un modérateur.

Elle sera l’occasion de partager des expériences personnelles et offrira aux participants la possibilité de confronter leurs connaissances avec d’autres apiculteurs. Nous sommes tous en phase d’apprentissage sur ce sujet très difficile, c’est donc le bon moment pour se former aux meilleures pratiques actuelles.

Dans la salle des TEMPLIERS de l’hôtel de ville de Wavre.

Les membres participants à cette conférence pourront recevoir gratuitement des couvercles-pièges à frelons asiatiques (T082) imprimés en 3D grâce à notre collègue apiculteur Armand Béché et à son laboratoire de l’UCL. Un grand merci à eux !

Tous les détails sur notre page Calendrier SRAWE 2024

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