Note d’Oncle Max (23/07/2016)
Une très belle semaine s’achève. Pour les colonies bien entourées de châtaigniers, tilleuls argentés, catalpa et autres floraisons tardives c’était une bonne opportunité de rentrer nectar et pollen.
C’était aussi le moment d’observer les colonies les plus actives (et les plus faibles).
J’ai commencé à réunir/renforcer deux ou trois colonies. J’hésite à faire passer dès à présent deux autres colonies moins populeuses sur des ruches DB7c.
Je verrai cela dans quelques jours, mon but étant d’avoir les colonies à hivernées déjà prêtes pour l’hivernage.
Les situations des ruchers entre les diverses régions du pays sont exceptionnellement variées cette année-ci. Certains n’ont pas récolté de miel de printemps mais récolteront un miel d’été et vice versa. On m’a demandé si j’allais encore récolter : dans mon cas (environnement), comme j’ai relativement bien récolté le miel de printemps, je ne compte pas récolter de miel d’été après cette période de mauvais temps que nous avons subie.
Pour ceux, comme moi, qui hivernent avec une hausse (ou avec deux corps dans le cas des divisibles – Langstroth/Warré -), cela ne pose pas de problème, excepté qu’il faille mettre corps et hausse sur 8 cadres. Il faut donc bien répartir les réserves entre les colonies d’un même rucher avant le nourrissement de fin d’été.
Pour ceux qui hivernent sans hausse, sur un seul corps de 10 cadres, je leur dirais de récolter malgré tout avant la fin du mois le miel operculé et de faire lécher le miel non operculé par les colonies du rucher. Avant de faire cela, il est conseillé de réduire l’entrée des ruches pour éviter le pillage et placer les cadres à lécher à 15 ou 20 mètres des ruches (et sous abris en cas d’averses). Le risque de pillage est inhérent à cette pratique, mais d’autre part cela sert de révélateur entre colonies fortes et faibles. Personnellement, je n’ai jamais observé de pillage dans mes ruchers.
Nous allons avoir 6 semaines de répit avec le trou de miellée estival, sauf pour ceux qui seraient situés à côté d’un champ de phacélies ou autres cultures mellifères.
Ceux qui commencent à ranger leur hausses extraites, il est utile de rappeler le conseil d’un ancien apiculteur : il plaçait entre chacune de ses hausses empilées une couche de feuilles de noyer vertes comme répulsif contre la fausse teigne. Je le fais depuis des années et c’est à chaque fois concluant. Je commence par mettre une grille à reine (avec encadrement) comme plancher ; j’y mets la première couche de feuilles de noyer, ensuite une hausse; après, une couche de feuilles de noyer + hausse, etc…. en terminant par une couche de feuilles de noyer et un couvre-cadres.
Un nouveau foyer de loque américaine à Andenne
La loque américaine se rapproche de nous !
Plus que jamais, soyons prudents et évitons les déplacements de colonies, ainsi que d’acheter des abeilles dont nous ne connaissons pas l’origine. Les déplacements sont interdits dans les zones de protection.
Ne nourrissez jamais vos abeilles avec du miel qui ne provient pas de votre propre rucher; c’est un risque important de contamination.
Carte de la zone de protection d’Andenne
Aperçu des zones de protection en Belgique