Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (24/10/2014)

Compte-rendu de l’atelier cire du Dimanche 19 octobre

C’est par un temps radieux que s’est déroulé notre atelier cire à Gottechain; Benoit et Françoise nous ont accueillis dans leur atelier bien aménagé; nous avons pu profiter de leur splendide jardin et de la vue magnifique sur la vallée et le village de Bossut.

Benoit comme maître-gaufreur

Benoit comme maître-gaufreur

Pascal est l'assistant

Pascal est l’assistant

Vital: fin observateur & conseiller technique

Vital: fin observateur & conseiller technique

Une belle coulée

Une belle coulée

Rappelons que tous les membres peuvent emprunter la fondeuse de cadres et la casserole; il est indispensable de les rapporter propres et en bon état ! Par contre, pour utiliser le gaufrier si fragile, il faut nécessairement participer à un de nos ateliers cire.

Projet de rucher tampon – suite

Il était indispensable de manifester très rapidement son intérêt pour le projet de rucher tampon afin de pouvoir espérer bénéficier d’un subside pour l’acquisition des ruches et ruchettes. C’est pourquoi le comité a décidé d’envoyer un e-mail de motivation sans attendre notre prochaine AG.

Je tiens à vous dire déjà tout l’intérêt que porte la SRAWE au projet de ruchers tampons et notre volonté d’y participer.

 

Cela rejoint une action que nous menons depuis de nombreuses années avec nos moyens individuels et nous permettra de la perpétuer et de l’amplifier. C’est ce que nous appelons la ‘campagne essaims’ : nous invitons tous nos membres à produire quelques ruchettes de réserves, à former des nucléi, et à les céder à des collègues apiculteurs débutants ou sinistrés. Cela se fait selon les circonstances et au gré de l’apiculteur soit gratuitement (pour un essaim nu par exemple), soit à prix coûtant ; jamais au prix du marché. Cette année encore, tous les apiculteurs de notre section qui ont demandé une colonie ont pu en recevoir au moins une, et nous avons même pu aider d’autres sections de la FABW.

 

Par ailleurs, cela rejoint dans l’esprit la proposition que vous avions faite au comité d’accompagnement concernant l’aide à apporter pour l’élevage de colonies complémentaires. Nous estimons très important de favoriser un élevage local accessible aux amateurs que nous sommes, afin d’endiguer l’importation anarchique d’abeilles avec tout le cortège de maladies et parasites que cela peut entraîner.

 

Nous n’avons pas encore de plan précis pour ce projet et nous ne voulons pas le prendre à la légère. Le succès dépend en effet non seulement de la mise à disposition du matériel adéquat mais surtout de la bonne volonté des apiculteurs pour fournir les colonies de départ et pour entretenir les rucher tampon. Nous voulons que cela se fasse selon un plan précis, avec l’assentiment et la participation les plus larges possible de nos membres.

 

C’est pourquoi, nous avons convoqué pour en parler une réunion du comité qui, en fonction des disponibilités des uns et des autres, se tiendra ce lundi 20/10.

 

Nous serons donc à même de vous communiquer notre projet détaillé dans le courant de la semaine prochaine, mais je voulais vous signaler dès maintenant notre grand intérêt pour ce projet de ruchers tampons.

 

Merci d’avance. Bien à vous,

 

Michel Fraiteur

Président de la SRAWE

Trois membres du comité se sont déjà portés volontaires pour gérer 1 ou  2 ruches  d’élevage, ainsi que 2 ruchettes par ruche.  Nous attendons maintenant la décision de principe concernant l’attribution des subsides pour fixer les modalités pratiques.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (18/10/2014)

Ce dimanche 18: atelier cire à Gottechain

Pour rappel, c’est ce dimanche 18 que nous aurons notre atelier cire chez Benoit à Gottechain.

Si vous avez de la cire à fondre ou à gaufrer, vous devriez normalement être déjà inscrit auprès de notre secrétaire Pascal (pour les distraits, il n’est peut-être pas trop tard, vous pouvez encore tenter votre chance).

Si vous n’avez pas de cire, vous serez les bienvenus sans rendez-vous ni inscription: ce sera l’occasion pour vous d’apprendre à utiliser la fondeuse et le gaufrier, que vous pourrez emprunter durant l’année si vous le souhaitez.

Toutes les infos pratiques sur notre calendrier

Vivelesabeilles !

Un site nouveau à découvrir, qui regorge d’informations sur les abeilles. Il a pour objectif de rassembler les informations et les outils pédagogiques existants sur les abeilles. Les rubriques correspondent à des points de vue spécifiques: en tant que particulier, que commune, qu’apiculteur, qu’agriculteur, qu’école, qu’entreprise, qu’association

ViveLesAbeilles.be est une initiative du Point focal national Biodiversité, Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, soutenue par le Service Public Fédéral Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, les Régions flamande, wallonne et de Bruxelles-Capitale, ainsi que par de nombreux partenaires.

vivelesabeilles.be

Ruche tronc & abeilles noires

Une ruche tronc est un modèle d’apiculture très ancien directement inspiré du processus de nidification des abeilles dans des troncs d’arbres creux. La ruche-tronc, comme son nom l’indique, est creusée dans une portion de tronc d’arbre. Cet habitat créé par l’homme est très proche de l’arbre creux où les colonies d’abeilles nichent spontanément à l’état naturel sous nos latitudes.

Les ruches troncs ont été utilisées abondamment dans les Cévennes, dans la région ou poussent les châtaigniers. Il en reste quelques unes qui abritent encore quelques colonies d’abeilles noires ‘résistantes’ qui ont survécu à une phase d’abandon partiel ou total de ces ruchers.

Ruches troncs et abeilles noires passionnent aujourd’hui une équipe d’apiculteurs qui a créé un site pour nous montrer tout cela: ruchetronc.fr

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (11/10/2014)

Projet « Ruchers tampons »

La Région wallonne, conseillée par le Comité d’Accompagnement chargé du projet d’accompagnement des apiculteurs wallons, souhaite créer des pôles de sauvegarde appelés « ruchers tampons » pour permettre un redémarrage aux apiculteurs qui ont perdu leurs colonies. Le projet est destiné aux sections apicoles de Wallonie qui se montrent intéressées. En produisant une réserve d’abeilles, les sections apicoles qui le souhaitent pourront offrir un service utile à leurs membres et susciter l’intérêt des apiculteurs pour l’adhésion à leur section.

Un beau sujet à débattre lors de notre prochaine AG du mois de novembre: la SRAWE veut-elle participer au projet de rucher tampon ? Il y a-t-il des volontaires pour s’en occuper ? Où l’installer ?

Par ailleurs, n’oublions pas que cela fait de nombreuses années déjà que la SRAWE offre ce service à ses membres sur base d’initiatives personnelles et de l’entraide mutuelle !

 Projet ruchers tampons – tous les détails

Projet de valorisation du patrimoine apicole Wallon

PVPAW Rapport d’activités octobre 2014

Revue N31 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

On y trouvera notamment:

      • des recettes de cuisine au miel
      • le mot du rédacteur
      • le calendrier apicole
      • un article sur une nouvelle machine écologique pour le désherbage des grandes surfaces
      • comment les araignées pourraient sauver les abeilles: des scientifiques proposent un
        nouveau pesticide à base de venin d’arachnide

Revue N°31 Octobre 2014

abeille@home: un blog à découvrir

Notamment un article intéressant sur la vision des couleurs par les abeilles: http://darrigan.net/blog/vision-couleurs-abeilles/

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/09/2014)

Compte-rendu de la conférence du Dimanche 14 septembre :

« Visite d’un rucher du CARI – le point sur le dépérissement des abeilles  » par Noa Simon

Le temps était instable et menaçant ce dimanche, mais nous avons finalement eu la chance de profiter d’une belle après-midi de fin d’été pour cette conférence particulièrement intéressante.

Le rucher GSK, géré par le CARI, est perdu en pleine campagne, à quelques dizaines de mètres seulement de la zone industrielle de Wavre-Nord ; c’est pourtant un lieu de quiétude au milieu d’une nature agréable et bien diversifiée : une prairie fleurie (en graines hélas à cette saison), un verger de variétés anciennes, un bois d’espèces mellifères variées, quelques tables de pique-nique pour le personnel de GSK. Et un beau rucher couvert, avec des parois vitrées pour que tous puissent admirer les abeilles sans crainte. Nous avons pu nous y installer tout à notre aise pour notre conférence.

Le rucher GSK

Le rucher GSK

Le rucher GSK

Le rucher GSK

Noa nous a expliqué qu’une partie des ruches gérées par le CARI sert à des études scientifiques (dépérissement, électromagnétisme, etc) et à des études comparatives sur les produits employés dans les ruches, l’autre partie étant vouée à la production de miel pour remercier les sponsors et parrains.

Noa nous a parlé fort longuement des études menées par le CARI pour l’identification des facteurs de dépérissement des colonies, et en particulier d’une étude publiée en juillet dernier sur plosone.org : « Le dépérissement des colonies d’abeilles dans les régions de grandes cultures : le rôle des pesticides et des virus » Honeybee Colony Disorder in Crop Areas: The Role of Pesticides and Viruses

Une des découvertes de cette étude, c’est que ce ne sont pas les virus qui sont les principaux responsables du dépérissement (on les trouve aussi bien dans les colonies en bonne santé que dans les colonies dépéries) mais bien les produits chimiques, et en particulier les fongicides qui n’étaient pas soupçonnés jusqu’ici.

Je ne vais pas vous donner un nouveau résumé de cette étude : un résumé en français est disponible sur le site du CARI : http://www.cari.be/article/annexe-1-resume-etude-depab/; il a également été publié dans la Belgique Apicole du mois d’octobre.

Mais je voudrais vous communiquer deux commentaires « OFF » de Noa :

  • Les producteurs de ces produits chimiques connaissent très bien leurs produits et leurs conséquences ; ils disposent d’équipes très étoffées de scientifiques et font des études d’incidence proactives afin de se préparer aux critiques qui pourraient venir. Les études indépendantes doivent fournir de très gros efforts pour parvenir à prouver les effets indirects de ces produits
  • Les protocoles officiels d’agréation sont trop simplistes. Si on parvient à identifier des effets indirects négatifs AVANT l’agréation du produit, mais que ce n’est pas compris dans le protocole officiel, ces résultats sont au mieux indiqués en annexe (mais sans impact sur l’agréation) et au pire totalement ignorés.

Dans le futur, des études complémentaires devraient déterminer comment les fongicides interviennent : des pistes devraient être orientées vers les larves, le pain d’abeille et vers les bactéries et microorganismes internes des abeilles.  Le problème est de trouver des financements pour pouvoir les réaliser !

Pétition AVAAZ ‘Avant la fin des abeilles’

Plus de 2.850.000 personnes ont déjà signé cette pétition à l’attention des membres du groupe de travail sur les abeilles de la Maison Blanche:

Nous vous demandons d’interdire immédiatement l’utilisation des pesticides néonicotinoïdes en attendant l’éventualité d’une étude qui prouverait qu’ils sont sans danger. Le déclin catastrophique des abeilles pourrait mettre en danger notre chaîne alimentaire. Si vous agissez rapidement, vous pouvez sauver les abeilles.

A signer sur: https://secure.avaaz.org/fr/save_the_bees_us_pet_loc/?btIybdb&v=47017

 

Publié dans Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/09/2014)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/09/2014)

/Au sommaire:
  • Rappel, ce dimanche 14 septembre: visite d’un rucher du CARI – le point sur le dépérissement des abeilles.
  • Le CARI sur Facebook et Scoopit./

Rappel, ce dimanche 14 septembre: visite d’un rucher du Cari – le point sur le dépérissement des abeilles

Conférence assez exceptionnelle ce dimanche à la SRAWE avec Noa Simon au rucher ‘GSK’ du CARI.

Noa est vétérinaire de formation, scientifique de référence du CARI, responsable de Bee-Life Europe, membre du steering commitee de la task force « Systemic Pesticide » à l’ IUCN (International Union for Conservation of Nature) et  membre de la task force Apitox du programme Coloss (UE).

Ce dimanche, Noa reviendra du 6ème Symposium EURBEE  ( European Association for Bee Research) du 9 au 11 septembre en Espagne, qui traite précisément de ces sujets qui nous concernent au plus haut point; elle pourra nous parler des dernières avancées dans le domaine.

Attention: soyez bien à temps pour notre rendez-vous à 13h45 en face du garage Mercedes de Wavre (au rond-point de la Chaussée de Bruxelles, sur la Chaussée des Collines, direction Ottenburg – pas sur le site du garage même). Nous irons ensemble au rucher, perdu quelque part au fin fond de la campagne wavrienne !

Deux petits détails pratiques:

  • s’il pleut, pensez à prendre un parapluie: il faut marcher 500 mètres entre le parking et le rucher
  • prenez avec vous un petit siège pliable: il n’y en a pas au rucher.

Toutes les infos sur notre page Calendrier

Le CARI sur Facebook et Scoopit

Le CARI s’est lancé depuis quelques temps déjà sur Facebook et Scoopit:
https://fr-fr.facebook.com/CARIasbl
http://www.scoop.it/t/les-abeilles-font-le-buzz

C’est accessible sans être membre. On y trouve des articles et vidéos intéressantes :
http://www.marianne.net/Disparition-des-insectes-une-catastrophe-silencieuse_a240801.html
http://info.arte.tv/fr/france-insectes-en-danger

Publié dans Activités apicoles, Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/09/2014)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (06/09/2014)

Revue N30 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

On y trouvera notamment:

  • des recettes de cuisine au miel
  • le mot du rédacteur
  • les calendrier apicole
  • les abeilles, victimes de fongicides ?
  • des infos positives & de moins bonnes nouvelles
  • 10 choses que vous ignorez (peut-être) sur les abeilles

Revue N°30 du Cercle Royal Apicole de Nivelles (08-09/2014)

27 & 28 septembre: journées Apicharme – Agricharme à Terwagne

Les 27 et 28 septembre 2014, de 10 à 18 h, l’adorable village de Terwagne (commune de Clavier), en province de Liège, servira de cadre pour un événement unique en son genre. En effet, il sera le carrefour de l’abeille, de la nature, de l’agriculture. Il constituera dès lors le rendez-vous incontournable des passionnés de l’environnement.

Apicharme

Apicharme

Apicharme Communiqué de presse

Comité d’accompagnement ‘abeilles’: rapport de réunion

Projet de valorisation du patrimoine apicole wallon; compte-rendu de la réunion du 23/04/2014.

Une occasion de voir ce qui se dit dans les hautes sphères de l’apiculture wallonne et à quoi les subsides sont ou seront utilisés

Comité d’accompagnement

 

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/08/2014)

La galane: une plante idéale en cette fin d’été pourrie !

En ce qui concerne l’aménagement de l’environnement en faveur des insectes butineurs, une priorité est d’obtenir une abondance de fleurs qui fournissent nectar et pollen en dehors de la période de grande miellée; cela veut quand même dire 9 mois par an, du 15 juillet au 15 avril. C’est vrai pour les apiculteurs qui enrichissent leur jardin; c’est vrai également pour les pouvoirs publics et responsables de l’environnement qui aménagent parcs publics, bords de routes, ronds-points, parterres fleuris.

Mais apporter nectar et pollen n’est souvent pas une qualité suffisante: il faut encore que la plante assure une décoration de longue durée, qu’elle soit résistante sous notre climat, n’exige pas trop d’entretien, soit économique, ne verse pas à la pluie, ne présente pas de maladie et ne soit pas attaquée par les limaces, pucerons ou autre prédateurs, …

Une plante remplit toutes ces conditions et elle est trop peu connue: il s’agit de la galane.

Elle est appelée ‘turtlehead’ en anglais à cause des ses fleurs en forme de tête de tortue, et ‘chelone’ de son nom scientifique (dans la mythologie grecque, Chelone, tortue en grec, est une nymphe, transformée en tortue comme punition pour avoir refusé de se rendre aux noces de Zeus). En fait, les 2 pétales supérieurs sont fusionnés, et les 3 pétales inférieurs forment une lèvre barbue en 3 lobes.

Chelone: tête de tortue

Chelone: tête de tortue

Galane: fleur découpée pour montrer les organes internes

Galane: fleur découpée pour montrer les organes internes

Il existe plusieurs espèces de chelone; ce sont des vivaces originaires de l’Amérique du Nord. Chelone obliqua est l’espèce la plus adaptée au jardin: elle présente de tiges bien droites d’1 m de hauteur, surmontées de mi-juillet à mi-septembre de fleurs pourpre-rosé (il en existe aussi une variété à fleurs blanches).

Chelone obliqua: un massif

Chelone obliqua: un massif

Cette forme de tête de tortue est particulièrement avantageuse quand il pleut abondamment comme cet été: tous les organes de la fleur sont très bien protégés: ils ne souffrent pas des intempéries et l’ont peut voir des abeilles butiner les galanes dès que la pluie cesse !

Abeille sur fleur de Galane

Abeille sur fleur de Galane

Abeille sur fleur de Galane

Abeille sur fleur de Galane

La galane apprécie un sol fertile, humide, et une exposition ensoleillée ou mi-ombragée. La touffe se développe d’année en année sans jamais devenir envahissante et on peut la diviser en fin de saison ou en début du printemps pour multiplier les plantes.

Septembre étant une période idéale pour la plantation des vivaces, c’est maintenant que vous pouvez l’adopter !

Rucher-école de Huy: un apiculteur amoureux de ses abeilles.

Un très beau film de Sébastien Pins, à voir sur humanité-biodiversité.fr (6’06)

Tondre sa pelouse, mais pas n’importe comment !

Tondre sa pelouse chaque semaine: voici une pratique qui semble bien banale. Mais elle n’est pas sans impact sur l’environnement.

Le geste du mois d’Apis Bruocsella nous apprend comment réduire ses effets négatifs et augmenter l’attrait de nos pelouses pour les butineuses.

Pelouse fleurie au printemps

Pelouse fleurie au printemps; à l’avant-plan, un chemin est tondu

Publié dans Plantes mellifères | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/08/2014)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (23/08/2014)

C’est le moment de semer le pourpier d’hiver

C’est le moment de semer le pourpier d’hiver ou claytone de Cuba;  claytonia perfoliata, en anglais ‘miner’s lettuce’ ou laitue du mineur à cause de sa haute teneur en vitamines C.

Originaire d’Amérique du Nord, cette plante s’est naturalisée en Europe, notamment en Bretagne. Elle est de culture facile en nos régions; c’est un légume particulièrement agréable en hiver et bien adapté au potager familial. Il peut être consommé crû en salade, ou cuit comme des épinards ou encore en soupe. Un particularité: les feuilles (2 bractées soudées) poussent chacune à l’extrémité d’un pétiole qui reste toujours souple, et les fleurs apparaissent sur chaque feuille. On peut tout consommer, même quand la plante est en fleurs: il n’y a aucune partie dure ni fibreuse: on coupe à quelques centimètres du sol et elle repousse plusieurs fois généreusement.

Parfait me direz-vous mais quel rapport avec nos abeilles ?

Eh bien, cette plante est abondamment butinée par nos avettes dès que la température leur permet de voler.  Et ce ne sont pas les fleurs qui sont butinées mais bien les feuilles, perforées de petits trous comme le nom latin l’indique.

La claytone exsude abondamment par ces perforations, même par temps froid et les abeilles en profitent. Apprécient-elles le goût sucré de cette sécrétion, ou sa teneur en vitamines et sels minéraux, ou trouvent-elles simplement que cette eau est plus facile à collecter là qu’ailleurs ? Je ne sais pas, mais je constate que la claytone est butinée durant plusieurs mois même par temps froid.

Alors, semons-en suffisamment pour partager ses bienfaits avec nos abeilles: c’est le moment !

Abeille sur Claytonia Perfoliata

Abeille sur Claytonia Perfoliata (1)

Abeille sur Claytonia Perfoliata

Abeille sur Claytonia Perfoliata (2)

Abeille sur Claytonia perfoliata

Abeille sur Claytonia perfoliata (3)

Abeille sur Claytonia perfoliata

Abeille sur Claytonia perfoliata (4)

Alerte Nektapoll

Communication de l’AFSCA

L’AFSCA communique qu’un taux de HMF (hydroxymetylfurfural) anormal a été détecté dans un lot de candi Nektapoll, paquets de 1 kilo, et recommande aux apiculteurs de ne plus utiliser le Nektapoll.  Voir le communiqué de presse de l’AFSCA

Communication de Bijenhof

Cher Monsieur ou Madame,

Nous vous informons sur le fait que Nektapoll ne peut plus être vendu. L’agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire a lancé une recherche sur ce produit avec le numéro de lot 14020 (NB SRAWE: également lot 14023, ainsi que le lot 04031014 du Neopoll)

Si vous avez encore du Nektapoll en stock avec le numéro de lot 14020 (ou 14023), nous vous demandons de nous envoyer par écrit ou email combien vous en avez encore en stock. On peut aussi vous demander de supprimer votre stock restant et le ramenés vers nous au cours du mois. Vous pouvez le faire en donnant tout à notre chauffeur ou de nous l’envoyer.

En outre, nous demandons vous aussi d’afficher tout dans votre boutique avec l’annonce que le Nektapoll avec le numéro de lot 14020 ne peut plus être vendu.

Met vriendelijke groeten, Nos salutations distinguées, Kind regards

Renée Delaey

 

Publié dans Plantes mellifères, Pratiques apicoles | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (23/08/2014)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (16/08/2014)

Un allié oublié de nos abeilles ?

Nous avons eu la surprise de voir (sur Youtube ***) un scorpion s’attaquer à un varroa ! Vous pensez que nous avons rêvé ? Nous l’avons vu vider le varroa de son contenu en le suçant par une patte ! … Non… nous n’avons  pas abusé d’hydromel…

Il s’agit du Chelifer Cancroïdes, un arthropode d’un demi-centimètre de long de la famille des araignées  qui ressemble effectivement à un scorpion car il a deux longs bras comme eux (mais pas de queue avec un dard ! et tout à fait inoffensif pour l’homme…et pour l’abeille).

Chelifer cancroïdes – (photo Christian Fischer Wikipedia)

Ce qui est surprenant est qu’il aurait jadis cohabité avec les abeilles dans la plupart des ruches européennes. Cohabité en leur rendant de grands services car au cours de ses quatre années de vie il se délecte des vers de fausse teigne et autres parasites de la ruche. Ce qui est magique est qu’il ne demande pas mieux que de faire de même avec les varroas, il les adore !

 

 

 

Il possède une douzaine de poils au bout des « ciseaux » qui ornent ses deux pinces principales lui permettant de localiser les varroas, même dans l’obscurité de la ruche. Une fois immobilisé le varroa à l’aide d’une pince, il lui instille un venin paralysant et commence à sucer sa proie  au cours d’un repas qui lui prendra vingt minutes. Ce n’est que justice lorsqu’on pense que le varroa a tout autant pris le temps de pomper l’hémolymphe des nymphes…nous a chuchoté une avette..

Le Dr Max Beier * s’insurgeait en 1951 contre le manque de reconnaissance vis à vis de cet hôte bienveillant des ruche; il décrivait  cet arthropode aspirant le ver de la fausse teigne jusquà ce qu’il n’en reste  plus que la peau. Il avait également observé que le Chelifer ne s’attaquait pas au couvain et qu’il n’appréciait absolument pas le côté collant du miel ! L’on pourrait se demander s’il ne pourrait pas communiquer avec les abeilles car Beier a observé que lors des essaimages il avait l’habitude de s’accrocher à l’une ou l’autre abeille pour être du vogage. Il avait ainsi observé sa présence aussi bien en Angleterre qu’en Russie et soulignait son utilité même pour nos vieux livres qu’il protégeait des vers. (d’ou son nom « scorpion des livres » en allemand « Bücherskorpion »).

D’après Torben Schiffer** il aurait abandonné nos ruches pour plusieurs raisons. Il ne parviendrait pas à trouver à se réfugier dans les modèles récents (il met deux années à devenir adulte, il lui faut différentes mues et passages dans des cocons de soie qui nécessitent cachettes et recoins où cacher ses cocons). Et d’un autre côté, certains produits utilisés dans la lutte contre la varroase lui seraient fatals,en quelques secondes, comme l’acide formique ou le Perizin (Bayer) par exemple. Il semblerait par contre tolérer l’acide oxalique.

En Afrique du Sud (1999 Marc Hale) et actuellement en Allemagne et en Suisse,  des essais de réintroduction ont permis d’observer une disparition de l’impact de la varroase sans aucun produit chimique.

Sapristi, il faut que nous nous re-pinçions pour être certains de ne pas rêver… Nous sommes bien curieux de lire la suite de ces recherches…

Une aventure apicole du Dr Charles & de Guillaume Schramme

Références:
– *** A voir sur Youtube; un Chelifer prenant un varroa (par Torben Schiffer) – à la minute 7,26 on le voit commencer à mordiller la carapace. Dès une ouverture obtenue,  il injecte, crache des sucs digestifs … attend un peu puis réaspire le tout … à la fin le varroa  sera absolument vide
– *Der Bücherskorpion, ein wilkommener Gast des Bienenvölker ( österreicher Imker 1951 p 209 unz)
– **Biologische Untersuchungen an mit Honigbienen assoziierten Pseudoskorpionen »2008 Torben Schiffer
– Prof. Dr. Peter Weygoldt  « Moos und Bücherskorpione / 1966 »
A voir sur Youtube; une vidéo de Chelifer au Canada
– Une étude sur la co-habitation d’un autre Chelifer et des abeilles: « Pseudoscorpion Relationship to Arthropods within Honeybee Colonies: The Pseudoscorpion Ellingsenius Indicus Chamberlain Relationship to Other Arthropod Species within Honeybee Colonies », par Krishna Chhosyaki
photo d’un Chelifer s’accrochant à une patte d’insecte en guise de moyen de transport (photo Claude Pilon Insectarium Montréal, espace pour la vie Montréal)

Biez: quartier en santé sans pesticides

Cette année, Biez, village de la commune de Grez-Doiceau, s’est engagé dans le projet ‘Quartier en santé sans pesticides’ avec Adalia.

Le dimanche 8 juin, le jardin et le rucher de votre président étaient ouverts; Adalia  y a donné 2 ateliers pratiques sur le jardinage au naturel et répondu  aux questions des participants durant toute la journée.

Compte-rendu dans la Newsletter d’Adalia, ainsi que quelques trucs pour jardiner sans pesticides.

‘Quartier en santé sans pesticides’: un beau projet à mettre en œuvre dans d’autres communes et villages tant il est essentiel de réduire l’utilisation des pesticides pour la santé de nos abeilles (et la nôtre !).

Quartier en santé sans pesticides

Quartier en santé sans pesticides

Publié dans Pratiques apicoles, Sauvegarde & santé de l'abeille | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (16/08/2014)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (09/08/2014)

Nouvelles toitures pour ruches: danger de températures extrêmes !

Les nouvelles toitures pour ruches semblent bien pratiques et bien agréables: un couvre-cadres en plexiglass transparent qui donne une vue magnifique sur la colonie, un toit métallique englobant qui peut se poser directement sur la ruche; il existe également un plateau nourrisseur en plastique que l’on pourrait avoir tendance à laisser en permanence comme couvre-cadres.

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Mais gare au risque de températures extrêmes  ! En effet, si ces accessoires sont pratiques pour protéger la ruche contre les intempéries, pour le nourrissement ou pour admirer les abeilles, ils sont totalement inefficaces pour protéger la ruche des excès de chaleur ou de froid ! En été, la température d’une ruche au soleil peut facilement monter au point de fusion de la cire (64°C – j’ai relevé 57°C directement en dessous du toit d’une ruche au soleil alors que la température à l’ombre n’était que de 25°C !), en hiver, elle pourra tomber au niveau de la température extérieure.

Il semble donc impératif de mettre en tout temps un coussin isolant au-dessus du couvre-cadres: frigolite, styrodur, bois expansé ou même torchons, et de ne pas laisser le plateau nourrisseur en hiver, sous peine de voir sa belle colonie disparaître en très peu de temps !

Cherchons encore quelques colonies pour des apiculteurs débutants

Cette année 2014 encore une fois, la plupart de nos membres qui le souhaitaient ont pu acquérir des abeilles dans le cadre de notre campagne ‘Essaims’, et ce dans des conditions nettement plus avantageuses que celles du marché grâce à la solidarité de la SRAWE : un grand merci à tous ceux qui y ont participé. Nos avons même pu aider des apiculteurs des autres sections de la FABW !

Nous recherchons encore quelques colonies pour des apiculteurs débutants: si l’année vous a été favorable et s’il vous reste un peu trop de colonies, pensez à les céder à un autre apiculteur plutôt qu’à les réunir ! Merci de contacter le Président qui mettra en rapport offreurs et demandeurs.

Publié dans Pratiques apicoles | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (09/08/2014)