Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (26/09/2015)

Semaine de l’abeille à Gembloux: du 25/9 au 3/10

Au programme de la semaine: stands d’apiculteurs, ateliers pour petits & grands, brocante de matériel apicole et 2 conférences.

A épingler en particulier: la conférence du vendredi 2/10: «La diversité chez l’abeille domestique et la sélection de colonies tolérantes à l’acarien Varroa destructor» par Gil LECLERCQ (Projet SELAPIS ; GxABT, ULg). Il s’agit du projet pour lequel on a fait appel récemment à des apiculteurs volontaires; plusieurs de nos membres y participent.

La participation est gratuite, mais une inscription préalable est obligatoire:
(Sandra Van Dyck, 081/61.62.54 email les trésors de la nature)
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Programme Semaine Abeille 2015

Semaine de l'abeille_Gbx2015

Compte-rendu de notre conférence du 19/09: ‘La ruche kényane’, par Philippe Cougnet

Quelques informations pertinentes butinées à la conférence organisée chez M. Michel Fraiteur le 19/09/2015 par la SRAWE et animée par M. Philippe Cougnet sur le thème de « la ruche kényane en question ».

Philippe Cougnet a procédé à un petit rappel historique de l’évolution des ruches.

La première exploitation rapportée concerne la ruche sauvage représentée sur la peinture rupestre espagnole des Grottes de l’Araignée. Il a aussi mentionné les peintures égyptiennes représentant des ruches horizontales. Des ruches horizontales datées de 3000 ans ont été retrouvées en Israël (première découverte physique de ruches très anciennes). George Wheler et Spon de Lyon, nous ont transmis des dessins datés de 1676 et 1682 de la ruche grecque à barrettes. La catoire est apparue vers 1700. Actuellement, en Afrique noire et au Maroc, des ruches horizontales tubulaires sont encore exploitées sur base de l’héritage des anciens.

La KTBH (Kenya Top bar Hive ou ruche kényane à barrettes supérieures) a été mise au point en 1971 par le canadien Maurice Smith, dans le cadre d’un projet apicole mis en oeuvre au Kenya. Son objectif étant de mettre à disposition du monde rural une ruche nécessitant peu de moyens financiers, permettant l’application de techniques simples, tout en rendant possible les visites et la gestion apicole de la colonie.

La KTBH se présente comme un parallélépipède à base trapézoïdale reposant sur les petites bases des trapèzes. Le conférencier a fabriqué une KTBH dont les dimensions internes sont les suivantes :

  • Longueur : 105 cm
  • Hauteur : 28 cm
  • Grande base du trapèze : 38 cm
  • Petite base du trapèze : 12,5 cm.

Le fond est grillagé. L’entrée est située à la base d’un côté trapézoïdal (comme pour les ruches marocaines et autres africaines traditionnelles; l’entrée des abeilles se faisant par l’avant et la récolte de miel par le côté opposé). Le volume de cette ruche correspond à celui d’une Dadant 10 cadres munie de sa hausse.

Les barrettes ont les dimensions suivantes :

  • Largeur : 3,5 cm (pour les abeilles européennes)
  • Longueur : 42 cm

Il est utile de prévoir une ou deux partitions de forme trapézoïdale. La ruche est munie de 4 pieds.

L’avantage est de pouvoir pratiquer les dimensions que l’on désire et d’utiliser les matériaux que l’on possède (bois de palettes – mais attention aux traitements; ruche fabriquée en osier recouvert de boue…). Il faut cependant éviter de faire des ruches trop hautes (rayons fragilisés) et trop longues.

Le conférencier nous a décrit la manière de conduire cette ruche, depuis l’introduction de l’essaim nu jusqu’à la récolte du miel, en passant pas la gestion et l’agrandissement du nid.

Ses conclusions sont les suivantes :

  • Le traitement contre le Varroa est très aléatoire dans ce type de ruche vu la longueur de la ruche. Il en résulte une mortalité importante de colonies logées dans ce type de ruches.
  • Le rendement en miel est très faible (on récolte 2 à 3 barres de miel à la fois). Il faut laisser suffisamment de miel dans la ruche pour passer l’hiver.
  • La KTBH convient très bien comme support pédagogique. Egalement pour une apiculture naturelle, familiale.
  • La KTBH peut être adoptée par des personnes à mobilité réduite (en chaise roulante) car la dimension des pieds de la ruche peut être adaptée à la hauteur de l’apiculteur. Elle convient très bien pour l’initiation à l’apiculture dans les écoles.
  • Cette ruche peut être utilisée pour faire de l’élevage de reines, des essaims artificiels… ces opérations étant faciles dans ce type de ruche car il ne faut pas multiplier son matériel. Mais dans ce cas, il faut prévoir des ouvertures latérales supplémentaires.
  • Elle n’utilise pas de cire gaufrée, donc la cire est fréquemment renouvelée.

Le saviez-vous?

Quand on parle de bigre, on fait allusion à une personne malhonnête et rusée. Ce terme nous vient du Moyen Age, période au cours de laquelle les bigres gardaient pour les seigneurs les arbres dans lesquels étaient logés des colonies sauvages. Ces bigres avaient le privilège de pouvoir abattre ces arbres pour recueillir le miel. Mais ils abusaient de ce droit pour exploiter les bois sous couvert de l’exploitation apicole… Ils roulaient ainsi les seigneurs.

Le droit napoléonien interdit la confiscation des ruches.

Article écrit par Daniel MATHIEU, conférencier apicole et membre de l’Abeille du Hain.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/09/2015)

Maudits frelons !

Une paisible journée de septembre, le soleil vient de sécher la rosée du matin et je remarque les pommes rivaliser de couleur avec certaines tuiles du rucher…lorsque soudainement un ronronnement sourd me fait lever les yeux…

Un reportage photographique de Charles Schramme: Maudits frelons

NB: malgré que nous puissions déplorer la prédation du frelon européen sur nos abeilles et qu’il soit vraiment impressionnant, il faut noter que c’est un insecte peu agressif et utile. une colonie bien développée peut consommer 500 g d’insectes par jour : mouches, guêpes, abeilles, sauterelles, libellules, chenillles, araignées et même fausse-teignes car il est aussi actif la nuit (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Vespa_crabro).

Il n’y a donc pas lieu de le détruire systématiquement, d’autant plus que, comme le frelon européen occupe une niche écologique proche de celle du frelon asiatique, il sera un concurrent à ce dernier lorsqu’il arrivera chez nous.

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (12/09/2015)

Vendredi 18/9: spectacle-conférence « Graines de Voyous »

A la croisée de la conférence et du théâtre, le spectacle Graines de Voyous, nous emmène à la rencontre de la végétation sauvage et de tout le bien et le mal qu’on en dit. Sur un mode très personnel qui mêle récits de vie, information scientifique et témoignages de terrain, Frédéric Jomaux interroge avec légèreté et humour, nos relations à la nature et notre fidélité inébranlable aux pesticides .

Une activité organisée par le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) de Grez-Doiceau, dans le cadre de la semaine du bien-vivre. Le vendredi 18 septembre à 20h, ancienne école de Hèze, Avenue Felix Lacourt 176, 1390 Grez-Doiceau

Cette activité est gratuite. Pour une bonne organisation, on demande de s’inscrire au préalable par téléphone au 010/84.83.55 ou via le formulaire sur le site du PCDN

Les 80 autres activités de la semaine du bien-vivre à Grez-Doiceau: http://www.pcdr.grez-doiceau.be/

Pendant que l’industrie des pesticides pulvérise ses records au sprint, moi je roule à vélo et deviens une « mauvaise herbe» de la circulation. N’y a-t-il sur terre de place pour tous, cyclistes, pissenlits, automobilistes et hortensias ?

Pendant que l’industrie des pesticides pulvérise ses records au sprint, moi je roule à vélo et deviens une « mauvaise herbe» de la circulation. N’y a-t-il sur terre de place pour tous, cyclistes, pissenlits, automobilistes et hortensias ?

Samedi 19/9: Conférence « La ruche kényane», par Philippe Cougnet.

Comme son nom l’indique, la ruche kényane a été conçue pour être utilisée en Afrique dans des conditions parfois difficiles ; elle peut être construite et utilisée de façon très simple.Elle séduit actuellement en Europe car elle serait plus proche de la forme naturelle du nid des abeilles. Mythe ou réalité ? En quoi une ruche kényane peut-elle influencer la résistance des abeilles ? Comment construire nous-mêmes une ruche kényane ? La ruche kényane est-elle adaptée à nos contrées froides ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Voici quelques questions et beaucoup d’autres auxquelles Philippe répondra. Au-delà de la question technique du modèle de ruche, il attirera aussi notre attention sur le respect des besoins fondamentaux de l’abeille.

Samedi 19 septembre à 20 heures, rue de Basse-Biez, 32 à Grez-Doiceau.
L’agenda des activités de la SRAWE: Agenda 2015

Butine.info: nouveau blog & newsletter du CARI

Le CARI a ouvert un nouveau blog à destination de tous les apiculteurs; il fournit de courts articles sur des sujets apicoles: actions entreprises, recherche scientifique, pathologie des abeilles, avancées techniques, etc. A la différence des réseaux sociaux, l’information n’est pas seulement relayée mais analysée.

Pour ceux qui n’aiment pas aller voir régulièrement les dernières informations parues, il est possible de s’abonner à une newsletter mensuelle.

A découvrir sur: http://butine.info/

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (05/09/2015)

L’inocuité de l’Amitraz remise en doute.

L’Amitraz est un pesticide formamidine largement utilisé comme insecticide et comme acaricide ; il est utilisé pour le traitement anti-varroa des abeilles (notamment Apivar ®). Il était officiellement considéré comme ne posant pas de risque inconsidéré ni d’effets négatifs pour l’homme ni pour l’environnement.
L’université de Madrid a effectué récemment (26/05/2015) une revue des informations disponibles à ce sujet : il apparaît que les risques du produit auraient été sous-estimés. Des données ont été rapportées sur la toxicité de l’Amitraz au sujet de la génotoxicité (pouvant compromettre l’intégrité du génome), du stress oxydant (agression des constituants de la cellule), de la mort des cellules, de l’immunotoxicité (dysfonctionnement immunitaire), de perturbation endocrinienne, de toxicité pour le développement. De plus, il apparait que l’information manque sur les aspects quantitatifs ainsi que les mécanismes de son action.

DEL PINO, J., MOYANO-CIRES, P. V., ANADON, M. J., et al. Molecular Mechanisms of Amitraz Mammalian Toxicity: A Comprehensive Review of Existing Data. Chemical research in toxicology, 2015.

Abstract à lire (en anglais) sur NCBI (US National Center for Biotechnology Information)

Une plante mellifère peu connue: la Véronique de Virginie

Le Veronicastrum Virginicum ou Véronique de Virginie est une splendide plante vivace fleurie pour nos jardins, qui est malheureusement trop peu connue et utilisée.

Le port de la plante est élancé: de belles tiges bien droites qui fleurissent de juillet à septembre, à une période donc particulièrement importante pour les butineuses. Les fleurs sont blanches, bleu pâle ou roses selon les variétés; elles sont butinées non seulement par les abeilles mellifères, mais également par les bourdons et des abeilles solitaires. Le feuillage est caduc et la souche est vivace: on coupe toutes les tiges au ras du sol à la fin de l’hiver.

Les véronicastrum aiment un sol frais, profond et riche et supportent un sol humide: on peut les planter en bordure des étangs et dans des zones inondables, mais elles se plairont aussi dans tout parterre de bonne terre fraiche. Elles apprécient une exposition ensoleillée ou à mi-ombre, comme en lisière d’un bosquet. Une plante vigoureuse pourra être mise dans une prairie fleurie, entre des saules par exemple; mais les jeunes plantes que l’on vient d’acheter doivent être cultivées dans un parterre soigné jusqu’à devenir suffisamment fortes.

Les souches des véronicastrum s’agrandissent lentement d’année en année, sans jamais devenir envahissantes; on peut les diviser pour multiplier l’espèce.

Nous entamons le mois de septembre, le meilleur mois de l’année pour la plantation des vivaces. Alors pensez aux véronicastrum et à toutes les autres plantes mellifères pour améliorer l’environnement de vos abeilles ! Vous trouverez une liste de plantes et des conseils de plantation sur notre page Des fleurs au jardin, pour les abeilles et dans nos articles de la catégorie Plantes mellifères

Veronicastrum virginicum

Veronicastrum virginicum

Abeille sur Veronicastrum

Abeille sur Veronicastrum

Bourdon sur Veronicastrum

Bourdon sur Veronicastrum

Publié dans Plantes mellifères, Sauvegarde & santé de l'abeille | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (05/09/2015)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (29/08/2015)

Loque américaine: de nouveaux foyers régulièrement découverts en Belgique

4 nouveaux foyers de loque américaine ont été découverts en juin (Bertrix, Herbeumont, Dilsen-Stokkem & Waasmunster), 1 en juillet (Waasmunster) et 3 en août (As, Waasmunster & Mons). Restons donc prudents et attentifs et limitons au maximum les déplacements de colonies ainsi que les achats de reines et de colonies d’origine lointaine !

Tous le détails, les dernières informations sur la situation sanitaire actuelle et les cartes des zones de protection sur le site de l’AFSCA: http://www.afsca.be/apiculture/santeanimale/#situation

La loque américaine est une maladie du couvain à déclaration obligatoire.

Les symptômes suivants peuvent faire suspecter la loque américaine:

  • couvain clairsemé composé de cellules fermées, de cellules ouvertes et de cellules contenant des restes de larves atteintes,
  • cellules à l’opercule affaissé,
  • opercules présentant des perforations,
  • les opercules ont une couleur un peu plus foncée que la normale,
  • odeur terreuse, argileuse,
  • le contenu des cellules atteintes est filandreux et de consistance visqueuse (test de l’allumette)

Le risque de contamination peut être réduit de différentes manières:

  • ne pas nourrir avec du miel et du pollen d’origine inconnue,
  • ne pas utiliser de rayons et de cadres d’origine inconnue,
  • contrôler si le couvain ne présente pas d’anomalies,
  • limiter les contacts avec d’autres colonies d’abeilles.

Un étrange essaim du 9 août

Ce dimanche 9 août, j’ai été appelé pour un essaim d’abeilles dans un village voisin. Méfiant (ce n’est vraiment pas la saison et nombreux sont ceux qui essaient de faire passer des guêpes pour des abeilles afin de bénéficier d’une intervention gratuite), je pose les questions d’usage: taille et emplacement de la grappe, couleur, forme et taille des insectes, … Il semble bien qu’il s’agisse d’abeilles.

Le monsieur m’explique alors qu’il a brûlé quelques papiers dans sa cheminée et que c’est çà qui en a fait sortir les abeilles; il se souvient d’un grand brouhaha d’abeilles autour de sa cheminée au début du mois de juillet mais qu’il n’y avait plus prêté attention par la suite.

Je me rends sur place: il y a effectivement un essaim qui pend à bonne hauteur à un chamaecyparis, tout près de la maison, et de nombreuses abeilles virevoltent autour de la cheminée.

Je récolte l’essaim dans une cloche que je pose sur une petite table, non loin de l’endroit où il s’était accroché. Les abeilles commencent à ventiler en sortant bien leur glande de Nasanov: c’est bon signe. Mais je suis bien conscient que je ne dois avoir qu’une petite partie de la colonie, et peut-être pas la reine.

Je conseille alors à ce monsieur de continuer à faire du feu dans sa cheminée toute l’après-midi en essayant de faire surtout beaucoup de fumée et pas trop de chaleur. Comme il vient de couper des branches vertes au jardin, c’est chose facile (mais il fait plus de 25° dehors !) .

Je reviens à la tombée de la nuit; les abeilles sont bien regroupées dans la cloche et ne volent presque plus; je les emporte. Une nuit en cave pour se rafraîchir les idées.

Le problème, c’est que cet essaim de sauveté ne dispose certainement pas des cirières qui lui permettraient de se construire de nouveaux rayons. Je contacte Maximilien qui partage ce jugement et qui dispose heureusement de suffisamment de cadres bâtis vides de bonne qualité. Le lundi soir, j’enruche donc notre essaim sur 5 cadres Dadant de corps + 5 cadres de hausse. Je ne vois toujours pas la reine, mais les abeilles rentrent bien volontairement: encore un bon signe donc.

Le mardi soir, je nourris un peu au Trim-o-Bee mais le mercredi matin, je constate qu’elles n’ont presque rien pris. Je fais une visite d’inspection le jeudi 13: je ne vois ni reine ni œufs mais les abeilles ont pris leur nourrissement et sont calmes; je reste optimiste. Ce n’est qu’en fin de semaine que je constate les premières rentrées de pollen, ainsi qu’une garde bien organisée à l’entrée de la ruchette; je reprends le nourrissement.

Nouvelle visite le samedi 22: je constate avec plaisir qu’il y a 3 cadres contenant un beau couvain, bien régulier.

Que retenir de cette expérience ?

D’abord qu’il est possible de récupérer une colonie installée dans une cheminée; le résultat n’est pas certain mais ce n’est pas impossible: je ne le croyais pas.

Ensuite qu’il faut beaucoup de temps, près d’une semaine, à une colonie qui a subi un tel traumatisme pour se réorganiser et que les différentes classes d’abeilles retrouvent leur capacité à exercer leur fonction: que les cirières entretiennent et bâtissent, que les butineuses butinent, que les sentinelles veillent, que les nourrices produisent la gelée royale, que la reine se remette à pondre. Il faut de la patience, ne pas vouloir brusquer les choses; il serait par exemple inutile et dangereux de nourrir excessivement trop rapidement car les abeilles n’ont ni la capacité de stocker la nourriture (même si elles disposent de cadres bâtis), ni celle de se défendre contre les pillards.

Cette ruchette rejoindra notre rucher tampon quand elle sera totalement rétablie. En espérant qu’elle puisse passer l’hiver sans encombre.

Bulletin n° 38 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

Au sommaire, notamment

  • le calendrier des activités apicoles
  • un intéressant article sur la capacité de varroa de mimer chimiquement l’hôte qu’il parasite (l’abeille) afin d’échapper à leur comportement hygiénique
  • quelques adresses de sites web à visiter.

Revue N38 AOÛT 2015

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (22/08/2015)

L’hôtel à insectes de Grez-Doiceau a déménagé

En raison des travaux d’aménagement de 2 ronds-points de la RN25, l’hôtel à insectes de l’avenue Comte d’Ursel a été réinstallé en bordure du rond-point du Stampia. Les ouvriers communaux ont déménagé l’imposante structure en bois et ce sont les volontaires du plan Maya qui ont vidé, stocké et regarni tout le matériau de nidification, dans une ambiance conviviale.

Nous souhaiterions maintenant que, cet automne, cette parcelle puisse être agrémentée d’arbres et arbustes mellifères, pour donner plus d’impact visuel à notre hôtel.

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Un dimanche d’été chez les abeilles

Que font les abeilles un dimanche de fin d’été quand manquent les fleurs à butiner ? Un reportage photographique de Charles Schramme: dimanche chez les abeilles

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (15/08/2015)

Concert dans la vigne vierge

Les apiculteurs ont subtilisé une bonne partie du miel que les abeilles avaient engrangé dans les ruches. Dare-dare les reines ont  ré-envoyé de courageuses butineuses explorer de nouvelles sources  de provisions car un jour l’hiver et ses frissons refrapperont à la porte. Et une de ces sources de nectar est la vigne-vierge ! C’est pour cela que  deux semaines durant, du matin au soir, vous pouvez en ce moment entendre un fredonnement, un joyeux chant continu même à plusieurs mètres.

Un reportage photographique de Charles Schramme: Concert dans la vigne-vierge

Noter que l’appellation vernaculaire française ‘Vigne vierge’ recouvre plusieurs espèces botaniques différentes. Celle qui attire tellement les abeilles est le Parthenocissus tricuspidata ou Vigne vierge à 3 pointes (syn. Ampelopsis tricuspidata). Elle atteint 15 mètres, s’attache bien aux murs sans les abimer grâce à des petites pelotes adhésives, et donne des feuilles au superbe ton rouge en automne; les fruits bleus, toxiques pour l’homme, sont consommés par les oiseaux en hiver.

La vigne vierge produit plusieurs composés pharmaceutiques intéressants; l’un d’entre eux, le glucopyranoside, a une activité anti-malaria prouvée. Qui sait si nos abeilles n’y recherchent pas leur médicament en plus du précieux nectar sucré ?

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (08/08/2015)

Apiculture-Wallonie.be: le nouveau site web de l’UFAWB

L’Union de Fédérations vient le lancer son nouveau site web: http://www.apiculture-wallonie.be/

Très clair et agréable à regarder grâce à un visuel attractif, ce nouveau site web met bien en évidence nos sections apicoles et nos activités. L’agenda (‘toutes les dates’) permet de voir toutes les conférences et activités organisées par toutes les sections, triées par ordre chronologique: un outil facile pour celui qui recherche un sujet précis.

La rubrique ‘Actualités apicoles’ relate des informations for intéressantes au sujet de l’abeille.

A découvrir de toute urgence !

Révolte au rucher

Un reportage photographique en forme de thriller de Charles Schramme

Révolte au rucher

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (01/08/2015)

Offre d’analyses génomiques gratuites de colonies d’abeilles

Que l’on soit un apiculteur débutant ou un éleveur de reines expérimenté, on est tous curieux de mieux connaître les abeilles de nos colonies. Tout le monde sait que la couleur des abeilles ne permet pas d’en connaître la race.

En réalisant une analyse génomique, on peut connaître le mélange de races constituant la colonie, ou l’on peut connaître l’hybridation d’une race que l’on voulait conserver. Ces informations peuvent être utiles à tout sélectionneur, ou toute personne simplement passionnée par ses colonies.

Le service d’entomologie de Gembloux Agro-Bio Tech propose une analyse génomique gratuite de vos colonies situées en Wallonie.

Attention, le nombre d’analyses disponibles est limité et seuls les premiers demandeurs pourront être servis ! Ne tardez donc pas à répondre si vous êtes intéressés.

Tous les détails dans le document en annexe: 2015-Analyses_génomiques-GRATUITES

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (25/07/2015)

L’abeille au Jardin Extraordinaire

La RTBF a diffusé un beau reportage sur l’abeille dans le Jardin Extraordinaire du dimanche 19 juillet.

Le document est accessible à tous, y compris aux enfants. A voir ou à revoir: http://www.rtbf.be/video/detail_le-jardin-extraordinaire?id=1959042

Un apiculteur de Scheepdaal a sélectionné des abeilles résistantes au varroa

Noël De Schrijver, un apiculteur de Scheepdaal, est parvenu à sélectionner des abeilles résistantes au varroa grâce à leur comportement hygiénique. Un espoir pour nous tous !

Le professeur Dirk de Graaf (UGent / Honeybee Valley) explique l’importance de cette découverte: « L’apiculteur de Scheepdaal a obtenu des abeilles avec une hygiène sensible aux varroas via son travail de sélection. C’est une forme de tolérance au varroa qui est basée sur le comportement de nettoyage des abeilles.   Les cellules fermées dans lesquelles le varroa parasite les nymphes des abeilles sont reconnues par les ouvrières, ouvertes et vidées. A cause de cela, le parasite ne peut plus se multiplier. »

Il s’agit d’une évolution naturelle du comportement hygiénique que l’abeille, qui peut être fixée par une sélection scientifique .

Espérons que cette bonne nouvelle puisse être confirmée par d’autres études scientifiques et généralisée sans que nos abeilles perdent pour autant toutes leurs autres qualités spécifiques.

A lire (en néerlandais) notamment sur: Vlaams infocentrum land-en tuinbouw & persinfo.org

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