Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (12/1/2018)

Note d’Oncle Max – 12/1/2018

Dans les réunions d’hiver entre apiculteurs, nous nous échangeons nos impressions sur l’évolution de nos colonies. Comme certains se sont (courageusement) lancés dans l’ouverture de leurs ruches pour un traitement à l’acide oxalique, ils ont déjà pu constater certaines pertes.
A vrai dire, les premières nouvelles ne sont pas trop rassurantes et certains apiculteurs de notre environnement ont perdu 30% à 50% de leurs colonies, et ce malgré des réserves de nourriture en suffisance.
J’avoue que, comme d’habitude, je ne souhaite pas ouvrir mes ruches à partir du 1er octobre jusqu’au premiers beaux jours de printemps et ne pas traiter à l’acide oxalique. Je reste fataliste en cette période, mais j’espère ne pas avoir de convenues comme chacun l’espère chaque année.

Début de semaine, par temps sec, j’ai placé les plateau sous les planchers , mais en inversant la fermeture de ceux en bois qui laisse ainsi une ouverture horizontale de 1.5cm à 2cm pour une bonne circulation de l’air.  A vrai dire, avec les planchers Nicot, la calibration pour garder une ventilation adéquate est moins commode, pour ne pas dire impossible. Avec les anciens plateaux, j’avais découpé 7cm x 3cm à l’arrière-centre du plateau. Les nouveaux plateaux ont des ventilations latérales, mais je n’en connais pas l’efficacité. NB: actuellement, pour l’hivernage, j’ai 10 planchers en bois sauf 3 planchers Nicot. Le rucher tampon de la section a 5 ruches 10 cadres avec planchers Nicot et 5 ruchettes 7 cadres avec des planchers en bois.

Lundi ou mardi, si les températures annoncées (8°C à 9°C) sont confirmées, j’irai jeter un oeil au travers des couvre-cadres en verre pour voir si les grappes d’abeilles sont toujours bien là et où elles se situent dans la ruche (ou dans la hausse). J’irai après le coucher du soleil avec une lampe LED car c’est plus commode qu’en plein jour.

J’en profiterai pour voir où en sont les réserves de nourriture (cellules operculées dans la hausse), car avec les 2 partitions en rive dans le corps, la colonie a stocké une bonne partie de ses réserves (de fin d’hiver) dans la hausse.

 

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