Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (01/07/2023)

Note d’Oncle Max – 1/07/2023

Les floraisons de tilleuls et de châtaigniers sont sur leur fin, ici, dans notre coin du Brabant Wallon. Bien sûr il reste par endroit trèfles (prairies) et ronces (bois), mais la miellée d’été se tarit. Deux arbustes sont encore visités régulièrement en ce moment : le salix triandra semperflores et la bourdaine (frangula alnus) qui, tous deux, ont des floraisons qui durent depuis mi-avril, mais en quantité limitée. Dans les bas fonds plus humides et bien exposés, les salicaires (lythrum salicaria), eupatoires (eupatorium) et reines des prés (filipendula ulmaria) sont des ressources utiles pour les abeilles en cette période. La centaurée des prés (centaurea thuillieri) est aussi une bonne plante vivace mellifère qui fleurit de juillet à septembre et très visitée par les abeilles; elle supplante souvent d’autres fleurs sauvages vivaces mellifères car elle peut atteindre 70 cm à 80 cm de haut et 50 cm à 60 cm de large (NB: beaucoup de centaurées sont des bisannuelles). Ayant observé que la grande consoude était souvent visitée ces dernières semaines (aussi par des bourdons), j’ai préparé 4 ou 5 plants en pots que je transplanterai en automne. Celle-ci peut s’étaler sur un diamètre de 80 cm à 1,2 mètre.

Depuis le 21 juin (solstice d’été), les balances sous 4 de mes colonies affichent une stabilité de poids : les colonies consomment ce que les butineuses ramènent dans la ruche.

C’est donc le signe pour moi de récolter les hausses avec les cadres operculés, mais je veillerai à laisser à chaque colonie suffisamment de réserves pour tenir jusqu’au nourrissement d’hiver. Pratiquement, je compte laisser à chacune d’elles au moins 8 cadres de hausse avec du miel. D’autres apiculteurs préfèrent tout récolter dans les hausses et leur donner ensuite un bon demi bidon de sirop (7 à 8 kg). Chacun fait comme il le sent, mais pour la santé de mes colonies, je pense que du miel multifloral est plus indiqué qu’un sirop à base de fructose, glucose, saccharose et maltose tirés de céréales ou de betteraves.

Plusieurs parmi vous m’ont signifié avoir eu quelques soucis avec des remérages de colonies, de divisions non réussies et autres problèmes de développement de colonies. Au rucher de la section (RT) nous avons eu 3 problèmes sur les 8 colonies divisées. Deux n’ont pas créé de cellules royales et une dont la reine avait été marquée est devenue orpheline sans avoir créé de cellule royale de sauveté. Sur les deux premières nous avons greffé des cellules royales prélevées sur une colonie qui en avait produit 6 ou 7, et cela a fonctionné. Pour la troisième, nous venons de lui mettre un cadre avec du jeune couvain pour tenter de la relancer.

Ces 3 ou 4 dernières années nous avons observé plus de problèmes avec les divisions de colonies que durant les premières années (2015-2019) du rucher tampon de la section.

Nous devons chacun penser au traitement contre le varroa et le nourrissement d’hiver : il faut donc prévoir de s’inscrire dans l’achat groupé pour le traitement contre le varroa. Thierry nous a très gentiment invité à nous inscrire pour un (ou +) des produits de notre choix.

Très certainement, vous souhaiteriez savoir ce que je compte faire.

Initialement, j’aurais voulu essayer l’Apiguard (gel au thymol) mais il est présenté dans une barquette en aluminium de 8mm d’épaisseur et je ne vois pas très bien comment le placer si ce n’est en utilisant une grille à reine dans un cadre en bois posé à l’envers (c’est-à-dire avec la partie la plus épaisse côté couvre-cadres) : en effet, si on additionne l’espace au-dessus du couvre-cadres et l’espace entre la grille à reine et le bord de l’encadrement, on arrive à un espace de 10mm. NB : avec une grille à reine dans un encadrement en bois, il y a toujours un espace plus restreint côté corps de ruche et un espace plus large côté hausse, ceci pour respecter l’espace-abeille et la libre circulation des abeilles). De plus, la diffusion peut se faire à travers la grille à reine. Seul inconvénient, lors d’un essai précédent, les abeilles avaient bien propolisé la grille à reine pour bloquer la diffusion du thymol.

Quand prévoir le traitement : tout dépend des traitements, mais la plupart couvrent un cycle complet de développement du varroa c’est-à-dire 3 à 4 semaines. Commencer trop tôt risque de permettre plus facilement une ré-infestation de fin de saison, et le faire trop tard risque d’empêcher une bonne diffusion du produit qui doit se faire idéalement entre 18°C et 30°C (pour certains produits). Ayant choisi une formule à base de thymol (Thymovar, ApilifeVar ou Apiguard), je compte traiter à partir du 15 août lorsque je vais retirer les grilles à reines sous la hausse d’hiver laissée avec du miel pour leurs réserves estivales.

Frelons asiatiques : RàS de particulier en ce moment. Rappel : Préparons nos muselières qui vraisemblablement devront être placées début juillet.

Animations du CARI: « Protégez votre rucher contre le frelon asiatique »

Le CARI organise 8 animations pour sensibiliser les apiculteurs à l’importance de bien protéger son rucher contre les attaques de frelons asiatiques. Tous les apiculteurs intéressés peuvent s’inscrire … à condition qu’il reste des places disponibles (il n’y en a plus beaucoup !)

Info & réservations: Mail CARI animations FA

Newsletter de Miel Maya Honing

Au programme: Le Webinaire international sur les apicultures durables avec comme point focal l’alimentation et le nourrissement des abeilles

Newsletter MMH juin 2023

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (24/06/2023)

Note d’Oncle Max – 24/06/2023

Le Solstice d’été est maintenant derrière nous ; les jours vont commencer à raccourcir et comme le dit très bien Hubert Guerriat dans son guide d’apiculture, nous entrons dans la phase de régression des colonies après celle de son expansion. Progressivement toute la nature va embrayer dans le même sens.

C’est à partir de maintenant qu’il faut veiller à ne pas commettre des erreurs avec nos colonies car elles se mettent en mode « préparation à l’hivernage ». Il faut donc bien réfléchir à ce que nous pensons faire avec les nouvelles colonies, en particulier celles qui sont trop faibles pour passer l’hiver. Certaines n’occupent pas encore tout le volume de la ruche dans laquelle elles auraient été placées : voir ce qu’il y a lieu de faire car, en principe, elles bâtissent moins assidûment qu’en phase d’expansion. Mettre des partitions est une solution ou les mettre dans une ruchette. Et si une colonie n’est vraiment pas assez populeuse, la fusionner avec une autre plus forte.

Au rucher tampon de la section, nous allons vérifier l’état de toutes nos colonies, équilibrer les réserves de nourriture (elles hivernent toutes, ruches et ruchettes, avec une hausse). Certaines en DB10 seront peut-être déjà mises sur 8 cadres (corps et hausse), ce qui devrait nous permettre de compléter d’autres colonies en DB7 avec des cadres bâtis et transférées en DB10 sur 8 cadres. D’après nos constatations, ces travaux d’adaptation seront peut-être reportés en partie début ou mi-juillet selon l’état individuel de chaque colonie.

Quant à mes propres colonies, je compte récolter bientôt mais ce sera en fonction de la météo qui nous annonce quelques pluies fin de semaine prochaine. Les premiers jours de juillet me paraissent à présent les plus indiqués pour la dernière récolte. Mais il faudra veiller à laisser assez de réserves au cas où nous aurions un été sec comme l’an dernier. Comme toujours, tout dépend de votre environnement mellifère et de la manière dont vous envisagez d’hiverner vos colonies (en leur laissant du miel d’été ou très peu mais avec plus de sirop).

Frelons asiatiques : RàS de particulier en ce moment. Rappel : Préparons nos muselières qui vraisemblablement devront être placées avant la fin du mois.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (17/06/2023)

Le févier d’Amérique: un arbre mellifère intéressant.

Une information partagée par notre collègue apiculteur Albert Mahieu

Il y a quelques années, les élèves de rhéto du Collège Notre Dame de Basse Wavre ont planté ensemble un févier d’Amérique qui est très apprécié par les abeilles pour le moment. Cet arbre, de son nom scientifique Gleditsia triacanthos ou Gleditsia à 3 épines, est en effet également appelé Carouge à miel.

Sa floraison arrive entre la fin de celle des robiniers pseudo-acacias et celle des tilleuls, ce qui est appréciable.

Il peut vivre jusqu’à 120 et 150 ans et mesurer jusqu’à 25m de haut !!! Sa cime est arrondie et légèrement plane au sommet. Son écorce lisse et luisante chez le jeune arbre devient grise avec de profonds sillons et des crêtes écailleuses chez l’arbre mature. Ses feuilles sont caduques, et d’une belle teinte d’or pâle en automne comme des cheveux d’or.

Le févier est une espèce dioïque, avec des fleurs mâles et femelles portées sur des pieds séparés c’est-à-dire qu’il existe des sujets mâles et des sujets femelles;  seuls les pieds femelles fructifient.

A l’état naturel, le févier est l’arbre du grand frisson, du fantastique, de l’horreur: l’ « Epine du Christ » (autre nom commun du Gleditsia en référence à la couronne d’épines) est un grand acteur de la peur au cinéma; en effet tronc et branches sont garnis d’épines tripartites – regroupées par trois – très acérées, de 6 à 9 cm.
Vous imaginez les scènes…. «Qui s’y frotte, s’y pique !!!»

Pas de panique cependant: la plupart des cultivars que l’ont trouve dans le commerce sont des variétés inermes, c.à.d. sans épines, des individus mâles qui ne produisent donc pas de gousses, et des arbres à la dimension plus restreinte d’une dizaine de mètres.

Une fois adulte, le Gleditsia triacanthos est rustique, pouvant supporter–15 °C; cependant,  les jeunes plants sont plus sensibles au froid et on peut les protéger avec un voile d’hivernage.

Il faut le planter en plein soleil, à une situation bien exposée et abritée du vent, car ses rameaux sont cassants. Il n’affectionne pas les courants d’air et les vents violents. Sa préférence va aux sols riches, humides mais bien drainés.

Le Gleditsia de NBBW n’intéresse pas seulement les abeilles mais aussi les castors: son pied a dû être protégé par un grillage !

https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9vier_d%27Am%C3%A9rique

https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/fichefamille/gleditsia-triacanthos-fevier-amerique-plantation-culture

La ‘hausse à cadres extractibles’ d’Antoun Fahmeh sur TVCom

Le 28 janvier dernier, notre collègue apiculteur Antoun Fahmeh nous présentait en avant-première l’invention qu’il venait de faire breveter: la ‘hausse à cadres extractibles’.

Elle vient de faire l’objet d’un reportage sur TVCom. Bravo Antoun !

https://www.tvcom.be/video/info/economie/wavre-ebenbee-recolter-le-miel-sans-deranger-les-abeilles_32534_89.html

https://m.facebook.com/groups/wavrepour/permalink/10159866369202266/

Note d’Oncle Max – 17/06/2023

Cette semaine c’est l’éclosion des fleurs de tilleuls…. Tous ne fleurissent pas en même temps : d’abord les platyphyllos et les cordata (à petites feuilles); ensuite les tomentosa pour terminer avec les Petiolaris (aussi de la lignée des tomentosa).

Cela nous enchante mais nous risquons d’être désenchantés avec cette sécheresse qui pourrait avoir un impact sur les floraisons (production de nectar) en fonction des sols sur lesquels ils poussent et de la proximité de zones plus humides.

Soyons optimistes : les colonies sur balances affichent une augmentation de poids journalière de +600 gr à +800 gr, ce qui change la donne par rapport à la semaine dernière ( -150 à -200gr/jour);  est-ce le prélude d’une (petite) miellée sur tilleuls  avant la floraison des châtaigniers ? Certains m’ont indiqué des butinages sur la ronce et le trèfle.

N’oubliez toujours pas les points d’eau pour abreuver vos abeilles.

Nous nous acheminons déjà vers le solstice d’été, c’est-à-dire le point de bascule entre les journées qui rallongent et celles qui raccourcissent, entre la phase de progression des colonies et celle de leur régression.  Après le solstice d’été, la vigueur pour la production de cire et la construction d’alvéoles va s’amenuiser. A partir de début juillet, mettre des cires gaufrées ne garantira pas qu’elles soient (bien) bâties, surtout si les températures baissent temporairement. A partir du solstice d’été, il faudra déjà penser aux colonies à hiverner, celles qui sont faibles notamment et qu’il faut renforcer ou rassembler au mois de juillet. L’alternative est de remplacer la reine (si possible avant la fin juin) pour redynamiser temporairement la colonie pour le mois d’août. NB : il faut un petit mois pour voir naître des abeilles de cette nouvelle reine.

Frelons asiatiques : RàS de particulier en ce moment sauf chez notre ami Charles à Piétrebais qui en a déjà capturé plus d’une centaine. Rappel : Préparons nos muselières qui vraisemblablement devront être placées avant la fin du mois.

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (10/06/2023)

Note d’Oncle Max – 10/06/2023

Vous n’avez pas été oubliés la semaine dernière, mais je fus fort occupé avec l’extraction du miel et ensuite avec la mise en pots.

Contrairement à mes estimations, l’apparition de la floraison des acacias a commencé aux environs du 30 mai sur les vieux sujets et un peu plus tard sur les plus jeunes arbres. Donc il n’y a pas eu de ralentissement dans le butinage des abeilles jusqu’à ce jour. En tout cas nous avons pu observé que les acacias ont fleuri plus longtemps que de coutume et ils n’ont pas subi d’orages ou d’averses.

Un certain nombre d’entre vous ont attendu sa floraison pour récolter, d’autres ont attendu une operculation complète et un temps plus sec aussi. Pour autant qu’il n’y ait pas de risques d’essaimage, c’était un meilleur choix car, personnellement, en ayant récolté plus tôt (voir note du 27/05) j’ai dû laisser les hausses avec le déshumidificateur un bon 8 jours pour que le taux d’humidité descende en-dessous des 18%. Normalement au printemps, j’utilise le déshumidificateur 2 ou 3 jours.

Pour la mise en pots, je craignais que mes abeilles aient été butiné du colza et donc que la cristallisation se ferait très rapidement. Eh bien non, c’est au bout de 5 jours que j’ai décidé de mettre en pots, c’est-à-dire samedi dernier, et le miel n’est pas encore bien figé à ce jour. Ce qui m’étonne un peu, c’est la couleur plus ambrée pour un miel de printemps d’habitude très clair.

Cette dernière semaine Pierre m’a fait remarquer que ses abeilles rentraient moins de nectar. J’ai constaté également que les 4 colonies sur balances n’avaient pas fort progressé sur la semaine. Ces 3 derniers jours elles ont perdu entre 125gr et +200gr de poids par jour (400gr à 700gr) en fonction de la densité de population des colonies. Ceci serait dû au temps sec provoqué par des vents asséchants de NNE et maintenant d’Est. Les plantes commencent à retenir leurs réserves hydriques et coupent en premier l’arrivée de sève dans les nectaires.

Qu’en sera-t-il de la prochaine floraison des tilleuls dans cette situation de sécheresse ? Selon mes dernières observations sur des tilleuls bien exposés, les fleurs ne sont pas encore prêtes de s’épanouir.  Nous aurons donc un « trou de miellée » à partir de ce week-end. Espérons que nous aurons bientôt quelques averses pour que les fleurs des tilleuls (et des châtaigniers qui suivront) puissent produire du nectar pour nos butineuses.

N’oubliez pas les points d’eau pour les abeilles. Trop souvent on oublie que cet insecte a aussi besoin d’eau pour s’alimenter et alimenter le couvain.

Frelons asiatiques : restons sur nos gardes car ils arrivent déjà dans nos pièges et certaines prédations devant les ruches ont déjà été observées. Préparons nos muselières qui vraisemblablement devront être placées dans la quinzaine de jours.

 

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/06/2023)

L’abeille et l’apiculteur; fable

L’abeille ayant butiné
Tout l’été
Se trouva sans mets
Quand son miel fut extrait ….

Gwendoline Mouthuy, la fille de notre collègue apiculteur Serge Mouthuy, a écrit cette superbe petite fable en parodie de « La cigale et la fourmi » pour son cours de 5ème TQ artistique; elle est illustrée de quelques photos personnelles.

Une bonne leçon pour tous les apiculteurs: 10/10 !

Fable l’abeille et l’apiculteur – Parodie de la cigale et la fourmi

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/05/2023)

Un plaisir partagé par notre collègue apiculteur Gilles Martin

https://www.youtube.com/watch?v=OZQRywhJtwE (51’13)

Prévention FA

Un conseil de notre collègue apicultrice (et spécialiste FA) Carole Cocriamont

Aussi bien chez moi à Gottechain qu’au RT à Doiceau, les frelons asiatiques commencent à s’en prendre aux abeilles. C’est tôt dans l’année, ce qui ne présage rien de bon. Pas encore de grosse pression sur les ruches. A partir de ce moment il est intéressant de mettre des pièges au plus près des ruches; en tout cas chez moi ce sont les plus efficaces. Vous pouvez constater que c’est un piège à noyade que j’utilise mais je le surveille plusieurs fois par jour. Il est aussi possible d’utiliser ce type de piège en y mettant une éponge imbibée d’attractif (donc sans noyade) et de les installer en dessous des ruches pour les mettre à l’abri d’éventuelles intempéries.

Note d’Oncle Max – 27/05/2023

Ce n’est pas avant vendredi prochain 2/6 que nous aurons des températures nocturnes qui dépasseront les 10°C.  Ce qui explique peut-être pourquoi le miel dans les hausses que j’ai récoltées vendredi dernier avait un taux d’humidité exceptionnellement élevé (+/- 20%) pour un miel de printemps. Ce vendredi, ces hausses sont toujours avec un déshumidificateur.

La déshumidification naturelle du miel par les ouvrières se fait surtout la nuit quand toutes les abeilles sont rentrées. Si vous passez le soir près de vos ruches vous entendrez le vrombissement des abeilles qui ventilent. Si les températures sont trop basses, elles consacrent plutôt leur énergie à maintenir à 35°C le couvain qui est plus important en ce moment.

J’admets avec un certain regret que j’ai récolté des cadres de hausse qui n’étaient pas bien operculés (une face oui et l’autre non). C’est peut-être une erreur de ma part, mais le risque d’essaimages devenait trop important avec 5 colonies qui avaient 3 hausses (2 autres avaient déjà essaimé). Sur les 150 cadres (15 hausses), je n’ai pris que 110 cadres pour laisser 40 cadres aux 5 colonies. J’ai complété cette première hausse avec des cadres bâtis. Tous les 40 cadres étaient des cadres de miel non operculé.  Comme 3 d’entre elles étaient très populeuses, je leur ai mis directement une seconde hausse de cb (cadres bâtis) et de cg (cadres de cire gaufrée) pour qu’elles ne fassent pas la barbe à l’entrée de la ruche.  Prendre une bonne décision pour récolter les hausses n’est pas évident avec ce climat actuel et moins prévisible qu’auparavant.

Bien que ces journées-ci soient bien ensoleillées, le vent du nord ou nord-est ralentit l’ardeur des butineuses ou, pour celles qui doivent aller loin pour butiner, entraîne une consommation d’énergie plus importante pour les trajets aller-retour. J’observe cela grâce aux ruches sur balances qui indiquent depuis quelques jours une augmentation journalière de poids de 500 à 600gr au lieu de 2, 3, 4 voire 5 kg lorsque les conditions étaient plus optimales. NB : il faut tenir compte également qu’avec la fin de la floraison des aubépines c’est la fin de la miellée de printemps. Ce qui entraîne un temps plus long pour la recherche du nectar (et du pollen) par les butineuses. Et, ici, les acacias ne sont pas prêts de se mettre en fleurs à cause des températures nocturnes trop basses. Les fleurs de tilleuls ne sont non plus pas prêtes de s’épanouir.  Nous aurons donc un « trou de miellée » à partir de ce week-end et ce pendant une à deux semaines (en principe).

AU RT, nous avons opéré les divisions sur les 2 ruches qui avaient servi à l’atelier d’écrémage de colonies (pour la création de ruchettes) que Pierre avait organisé. Carole et moi avons donc attendu 10 jours avant de diviser ces 2 colonies.  Nous en avons profité pour mettre un cadre de couvain dans une des colonies déjà divisée qui n’avait pas créer de cellule royale afin de la relancer.  Comme quoi ces divisions ne sont pas toujours réussies à 100%.

C’est en réalisant ces derniers travaux au RT que nous avons déjà vu des FA (frelons asiatiques) venir attraper des abeilles. Actuellement nous avons 7 FA dans notre piège Jabeprode près du rucher. Ils ne sont pas encore en très grand nombre mais ils sont bien présents dans notre entourage à Doiceau.

Revue n° 105 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

Au sommaire (notamment):

    • La vie du Cercle
    • Le petit mot du rédacteur
    • Lutte contre le frelon asiatique : la Wallonie passe à l’action !
    • Le coin des petites annonces

Revue N 105 MAI 2023

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (20/05/2023)

Note d’Oncle Max – 20/05/2023

Vous avez sûrement été tous concernés cette dernière semaine par des essaims, chez vous ou chez des tiers. Ce doit être une année à essaims car nous avons été déjà sollicités de nombreuses fois. Il y a un dicton (vrai ou faux ?) : « Essaim de mai, vache à lait »

Chez moi, j’en ai eu 4 dont 3 primaires et 1 secondaire. 2 primaires et le secondaire se sont accrochés dans un tilleul ou un mélèze entre 8 m et 12 m de haut. Trop risqué pour les descendre de si haut. Heureusement le secondaire est revenu à sa colonie souche dans les 24hr.

Je ne lutte pas systématiquement contre l’essaimage par toutes sortes de techniques multiples et variées, laissant la nature faire mais en veillant à récupérer les essaims lorsqu’ils sont accessibles.  Le panier à essaim s’avère souvent pratique dans des situations pas toujours évidentes, mais l’opération doit se faire en 2 temps, en enruchant la colonie du panier en toute fin de journée après que toutes les abeilles se soient bien regroupées à l’appel de la reine.

Au RT de la section, nous avions opéré nos divisions (essaims artificiels) ce qui aurait dû bien freiner toute fièvre d’essaimage. Eh bien, non, nous avons eu des colonies orphelines qui ont développé rapidement plusieurs cellules royales qui ont provoqué quelques essaimages (3). Comme quoi, même avec des divisions de colonies nous ne sommes à l’abri d’essaimages. NB: si nous avions été plus prudents, nous aurions fait une visite de contrôle plus tôt afin de prévenir ces essaimages en ne laissant qu’une ou deux cellules royales (certaines de ces colonies en avaient 4 ou 5, voire 6). Avec Carole et Pierre, nous avons libérer 3 reines d’une même colonie qui avait déjà une cr désoperculée.

Ce week-end qui, de vendredi à dimanche, sera sous une « constellation de terre » propice à la récolte de miel, je compte récolter 5 colonies qui ont 3 hausses et 1 avec 2 hausses. Cependant j’envisage de laisser au minimum 5 cadres de miel non (complètement) operculé et complété de cadres bâtis et de cire gaufrée. Si une colonie est très populeuse, pour éviter qu’elle ne soit trop à l’étroit et qu’elle ne fasse la barbe devant la ruche les jours suivant, je mettrai une hausse supplémentaire de cadres bâtis et de cadres de cire gaufrée (+/- 50/50 selon la force de la colonie). NB: je n’aurai pas le temps de remettre les hausses extraites avant la fin de la semaine, donc j’utiliserai des cadres de hausse de réserve.  Au fil du temps, il est toujours très utile d’avoir des cadres de hausse en surplus ainsi que des cadres bâtis pour ce genre d’intervention en fonction de la météo.

Nous avons déjà capturé 7 ou 8 frelons asiatiques (FA) dans notre piège sélectif au RT1 de Doiceau; et lors de notre dernière visite nous avons déjà vu 2 FA emporter une abeille. Donc, ils sont bien là dans ce coin du BW comme ailleurs, d’après les dernières nouvelles de Charles (Piétrebais) qui en aurait déjà aussi piégé.  Naïvement, je pensais jusqu’à ce jour que la mauvaise météo du printemps allait être aussi mauvaise pour le développement des FA, mais ils semblent être de « durs à cuire ».  Nous avons aussi attrapé quelques gros FE (fondatrices) que nous avons relâchés.

A tous, bonne chance et/ou bon courage pour la récolte de vos essaims et pour de celle de vos ruches.

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/06/2023)

Samedi 3 et dimanche 4 juin à Grez-Doiceau:
Parcours d’Artistes & Jardins Ouverts

Deux de nos membres participent à l’évènement et ouvrent également leur rucher aux visites: Michel à Biez et Benoit à Gottechain

Plus d’info sur notre page Autres évènements apicoles 2023

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (06/05/2023)

Note d’Oncle Max – 6/05/2023

Le mois de mai c’est le mois de la gestion des essaims, des essaimages, des essaims artificiels, des élevages de reines, mais aussi de la gestion des hausses et peut-être des première récoltes de printemps à la fin de ce mois.

Les essaims primaires sont en général pas très hauts et assez facilement récupérables à moins qu’ils soient enchevêtrés dans un buisson ou dans l’intérieur d’un arbuste dense. Par contre les essaims secondaires sont beaucoup plus volages avec une jeune reine non encore fécondée et se placent plus souvent en hauteur sans rester très longtemps à leur premier emplacement. Pour éviter les essaims secondaires il faut visiter la colonie, repérer le nombre de cellules royales operculées et désoperculées; s’il y en a une ouverte, il faut en laisser au moins une par mesure de précaution et supprimer les autres (ou les récupérer pour créer des nucléi – paquets d’abeilles sur quelques cadres bâtis à placer dans une ruchette – . Mais en laissant une cellule royale operculée, on risque tout de même un essaimage secondaire. En supprimant toutes les cellules royales lorsqu’il y en a une déjà ouverte, on n’est pas sûr que la première reine est bien dans la colonie et que son vol de fécondation sera réussi.

Quant à la gestion des hausses avec un nombre de cadres de cire gaufrée et de cadres bâtis, il faut surtout opérer en fonction de la météo. S’il y a quelques jours de pluies en prévisions après plusieurs jours de beau temps, il est préférable que les abeilles « aient du  pain sur la planche » dans la ruche, c’est à dire des cadres à bâtir et de quoi s’occuper pendant ces jours où elles sont contraintes de rester dans la ruche sans pouvoir aller butiner.

Nous avons observé que les changements de temps entraînent souvent une incitation à l’essaimage (fièvre d’essaimage) après qu’elles aient déjà récolté assez bien de miel (pour alimenter l’essaim qui partira avec une part des réserves).  C’est la pratique au bout de plusieurs années dans votre environnement mellifère qui vous indiquera le meilleur moment pour placer vos hausses. Il n’y a pas de règle toute faite et chacun doit adapter sa conduite des colonies en fonction de son environnement et de la météo. Pour cette raison, il faut être observateur, vigilant et prévoyant.

NB: s’il y a parmi les apiculteurs « avertis » certains qui me lisent, ils sont invités à me transmettre leurs observations/remarques à propos de ces sujets du jour que j’aurais le plaisir de transmettre la semaine prochaine. beemax@skynet.be

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (29/04/2023)

Plan d’action 2023 de la RW contre le FA: de la com + ???

La Région Wallonne a présenté cette semaine son plan d’action 2023 pour lutter contre le frelon asiatique: il est présenté comme devant permettre de diminuer la pression du frelon sur l’activité apicole.

Les activités prévues sont principalement:

  • la poursuite de la formation certifiante de désinsectiseurs spécialisés en neutralisation des nids (voir + loin)
  • le financement de perches et équipements de protection à destination des sections apicoles (pour les apiculteurs qui auront suivi la formation)
  • la poursuite par le CRA-W des évaluations des piégeages déjà mis en place
  • et de la com: informations, animations, tutoriels, flyers, …

Communication FA Min.Borsus Avril 2023

Par contre, il semble que le plus important est soigneusement passé sous silence: que l’action principale de 2022 est abandonnée, que la RW n’interviendra plus que sur le domaine régional dans la neutralisation des nids posant un problème de santé publique.

1600 nids auraient été supprimés en 2022 pour environ 200 en 2021.

Le SPW aurait cependant confirmé récemment à certaines communes que le service de destruction des nids de frelons asiatiques assuré par son département de l’Étude du milieu naturel et agricole est reconduit pour l’année 2023.

C’est donc le flou, la RW n’ayant pas fait de communication officielle à ce sujet. C’est d’autant plus dommageable que cela freine certaines communes à prendre elles-mêmes des décisions au sujet de la neutralisation des nids de frelons asiatique.

Comme nous l’avons déjà souvent signalé, le particulier sur le terrain duquel un nid de frelons est installé n’aura le plus souvent aucun intérêt personnel à financer sa destruction, car il n’en sera généralement pas gêné personnellement. Sans financement public de la destruction des nids de FA, les frelons asiatiques ont encore de beaux jours devant eux.

Frelon asiatique: encore et encore …

Compte-rendu de notre conférence ‘Localisation et destruction des nids de frelons asiatiques’

Le compte-rendu de la conférence ‘Localisation et destruction des nids de frelons asiatiques’ que Gaëtan Fiévez nous a donnée dimanche passé est disponible sur notre page Calendrier SRAWE 2023

Atelier pratique de localisation des nids de frelons asiatiques

Lors de sa conférence, Gaëtan nous a proposé d’animer un atelier pratique sur le sujet dès que l’occasion s’en prêtera cette année, sans doute après le 15 juin. Le but serait que des petits groupes autonomes «d’apiculteurs-localiseurs» se forment dans nos différentes communes pour pouvoir localiser avec précision les nids de frelons asiatiques et faire ensuite appel aux désinsectiseurs professionnels pour les neutraliser.

Notre secrétaire nous enverra prochainement un courrier nous indiquant les modalités d’inscription à cet atelier.

Frelon asiatique: le péril jaune ?

Un bon dossier généraliste du ‘Bruant Wallon’, le blog ornitho de Natagora Brabant Wallon: https://bruantwallon.be/2023/04/07/frelon-asiatique-le-peril-jaune/

Formation certifiante sur les techniques de neutralisation des nids de frelons

Avis aux amateurs: le CRA-W organise une formation certifiante sur les techniques de neutralisation des nids de frelons, devant permettre la formation de 240 personnes en 2023 . La formation dure 1 jour et coûte 100€; prochaines formations pour lesquelles il reste des disponibilités: à Gembloux les 8/06, 9/06, 22/06, 23/06.
Renseignements et inscriptions:
https://www.cra.wallonie.be/fr/formation-neutralisation-nids-frelons-asiatiques

NB: cette formation s’adresse prioritairement à des apiculteurs qui auront à cœur de consacrer du temps (probablement gratuitement) pour des neutralisations au bénéfice des membres de leur section.

Pour ses membres qui s’y engagent, la SRAWE est prête à rendre en charge les 100€ de frais d’inscription: contacter le secrétaire, SVP

Note d’Oncle Max – 29/04/2023

En principe nous aurons une dizaine de jours secs, ensoleillés et avec des températures de saison qui permettront à nos butineuses de remplir les hausses. Dans la dernière note, je vous avais dit que je reviendrais sur ce dernier sujet.

En effet, un certain nombre d’entre nous, nous nous posons la question de savoir quand poser une hausse et avec quels types de cadres – bâtis ou de cire gaufrée -.

Les colonies fortes auraient déjà dû recevoir une hausse depuis la mi-avril, voire début avril pour ceux et celles qui hivernent sans hausse; les autres ce sera ce week-end ou le week-end prochain selon la force de la colonie. Personnellement, avec un hivernage avec hausse, j’ai ajouté une hausse à trois de mes colonies dimanche dernier; je compte en hausser deux autres ce samedi et la dernière probablement dans le courant de la semaine prochaine.

Pour le type de cadres à placer dans la hausse, il est conseillé de mettre au moins un cadre bâti en rive de chaque côté car ce sont les zones les moins chaudes que les abeilles bâtissent en dernier (ou pas du tout si le temps se détériore). Benoît Mercenier me dit qu’il hiverne sans hausse et place des hausses avec 6 cadres bâtis et 3 cadres cg en positions 3, 5 et 7. Ceci, dit-il, pour s’assurer que les cadres cg soient bien construits entre 2 cadres bâtis. Il est vrai qu’avec 2 cadres cg contigus les abeilles peuvent surdimensionner des cellules d’un cadre ce qui entraîne un sous-dimensionnement des cellules du cadre opposé. Cela peut arriver plus facilement dans les hausses à 9 cadres, posant des soucis à l’extraction du miel. Avec des hausses à 10 cadres, j’ai rencontré moins souvent cette situation avec 2 cadres cg contigus.

Personnellement, avec mes 3 premières hausses déjà posées, une avait 4 cadres cg et 6 cadres bâtis, la seconde 3 cadres cg et 7 cadres bâtis et la 3ème 2 cadres cg et 8 cadres bâtis. Ceci en fonction de la population de chaque colonie. Ces cadres cg étaient placés au centre de la hausse. Pour ces 10 prochains jours, si on nous annonçait plusieurs jours à plus de 20°C, j’aurais mis à mes 3 prochaines ruches une hausse avec 3 ou 4 cadres bâtis. Avec à peine plus de 15°C, j’opterai pour 2 à 3 cadres de cg par hausse. A partir de mi-mai, on peut mettre 5 à 8 cadres cg, surtout si on n’a pas assez de cadres bâtis en stock. Mais au plus on met des cadres à bâtir, au plus on ampute le stockage du miel car les abeilles ont besoin de 1 kg de miel pour produire 100g de cire.

Je reviens chaque année avec ce sujet car il est important pour ne pas fragiliser vos colonies en période de temps instable. Il ne faut pas oublier qu’en mettant une hausse sur un corps (pour les DB) on augmente  le volume de 50%, la seconde hausse augmentera le volume de 33% et ainsi de suite. Avec les ruches divisibles Langstroth, lorsqu’on passe d’1 corps à 2 corps, on double le volume (+ 100%); avec un 3ème corps on augmente de 50% le volume; et ainsi de suite.  Les abeilles doivent s’adapter à ce changement de volume; cela les stresse et les ralentit dans l’organisation de leurs tâches.

Bonus : Adaptation du Belgian Red Trap

Beaucoup d’entre nous avions acheté une Belgian Red Trap (ancien modèle) qui n’était pas bien conçue car d’une part les frelons voulaient d’abord rentrer par la grille à reine, et d’autre part pour accéder aux frelons il fallait retirer la grille à reine pliée.

Voici ce que j’ai fait :

  1. Percer dans le fond du piège un trou inférieur au diamètre d’un couvercle d’un petit pot en verre.
  2. Découper le même diamètre du couvercle en veillant à laisser de la place pour le visser au fond du red trap
  3. Placer un morceau de grillage à propolis entre le couvercle et le fond pour empêcher l’accès à l’appât par les frelons
       
  4. Fermer une des parois avec un panneau de bois, avec possibilité de l’ouvrir partiellement
  5. Diviser la grille à reine en 2 et découper dans un des morceaux de la grille à reine quoi placer 2 cônes.
  6. fixer les cônes avec des colsons
  7. Placer en-dessous du red trap 2 blocs de l’épaisseur du pot à appâts .

Revue n° 104 du Cercle Royal Apicole de Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • La vie du cercle
  • Le petit mot du rédacteur
  • Agenda apicole
  • Importations de miel : l’ampleur des fraudes confirmée
  • Interview de Vincent Canova, apiculteur Français qui a vu la profession changer et transformer la nature même de l’abeille domestique, aujourd’hui trop dépendante de l’humain. Il se bat aujourd’hui pour la préservation urgente de l’abeille noire.

Revue N° 104 AVRIL 2023

Marché aux plantes à Court-Saint-Etienne ces 29 et 30 avril

 

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