Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (26/08/2017)

Note d’Oncle Max – 26/08/2017

Avant de m’absenter le 12/8, j’avais placé par précaution une barquette de 1.7kg de ChantAbeilles sur chacune des colonies du Rucher Tampon. A mon grand étonnement, toutes les barquettes étaient vides le 22/8. Donc, j’en ai conclu que les colonies sont en manque de réserves, du moins celles qui sont populeuses.
Avec les changements climatiques actuels, j’avais l’intention de postposer d’une semaine la stimulation pré-nourrissement (pour favoriser la ponte de jeunes abeilles d’hiver) et de commencer donc le week-end du 2/9 (avec un nourrissement à partir du 12/9).
Vu la situation de disette, j’ai décidé de commencer la stimulation aujourd’hui (25/8 – comme prévu dans notre plan d’hivernage -) car on annonce un rafraîchissement des températures à partir du 31/8. Des vols d’oies vers le sud ont déjà commencé.
La stimulation qui sert de signal de miellée virtuelle a besoin de bonnes températures. Pour rappel : la stimulation se fait en donnant quotidiennement 200 à 250 cc de Trim-o-Bee  dans un nourrisseur de 2 litres, pendant 10 jours.  Ce qui fait que les colonies reçoivent entre 2 et 2.5 litres de sirop avant le nourrissement (10 litres de sirop).

Frelons : en allant m’occuper des colonies du RT, j’ai observé un frelon européen (Vespa Crabro) s’affairer devant une ruchette du RT. Visiblement il est aussi intéressé que Vespa Velutina à capturer des abeilles, mais il semble moins habile surtout lorsque 4 ou 5 abeilles lui mordent les pattes sur la planche de vol. C’est la deuxième année consécutive que j’observe ce comportement des frelons européens. Auparavant, je n’avais jamais observé cela. Nos frelons sont-ils désormais en manque de proies pour s’attaquer aux abeilles ? Lire la note de Michel Fraiteur dans le dernier Belgique Apicole. Commencerions-nous à basculer dans un réchauffement climatique très sérieux et plus rapide que prévu ?

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/08/2017)

BeeWallonie: rapport du comité d’accompagnement

Le rapport de la réunion de la réunion du 29 juin du comité d’accompagnement de BeeWallonie est disponible à l’adresse http://www.beewallonie.be/reunions-du-ca-bee-wallonie/. On y apprend plusieurs choses intéressantes, mais certaines décisions officielles posent vraiment question.

Recensement 2017 des ruches

Le recensement officiel des ruches fait état de 63.311 ruches en Belgique, dont 33.242 en Wallonie et à Bruxelles (40.000 étant sans doute une meilleure estimation de la réalité)

Comme la superficie de la Belgique est de 30 528 KM2, cela fait donc une moyenne oscillant entre 2,07 et 2,5 ruches par KM2. Ces chiffres sont cependant à considérer comme des maximas annuels; en effet, il s’agit des ruches prêtes pour l’hivernage, comptabilisées durant la période allant du 1er septembre 2016 au 31 octobre 2016, avant les mortalités constatées surtout durant la période hivernale.

Le comité relève un paradoxe dans le système actuel d’aide au repeuplement: plus on perd de ruches moins on est aidé!

Communication du SPW Wallonie, DG Nature au sujet des PCDN

La DG Nature a récemment envoyé un courrier aux communes en PCDN pour les informer qu’elle ne financerait plus les projets liés aux abeilles domestiques et choisit de privilégier les initiatives liées aux pollinisateurs sauvages.

Les raisons ? Un effet de compétition avec les espèces sauvages indigènes, un risque de transmission des maladies contagieuses et « une modification des flux de pollen qui peut entrainer une perturbation de la reproduction des plantes et une modification de la composition des communautés végétales »

On croirait entendre les explications de Sganarelle, le médecin du malade imaginaire de Molière !

Sganarelle

En tout cas, ceux qui doivent se féliciter de cette décision, ce sont les agros-chimistes de tous bords: l’abeille n’est plus une source de biodiversité mais un perturbateur de l’environnement, on ne s’intéresse plus aux disparitions d’espèces que l’on peut facilement évaluer mais d’autres espèces très difficilement observables. Ca va !! (à fredonner sur l’air du Diable de Jacques Brel)

Rappelons quand même une vérité qui semble ignorée: plantes et pollinisateurs forment ce qu’on appelle un réseau mutualiste, à la différence des relations entre prédateurs et proies, qui forment un réseau antagoniste. Une abondance de plantes cause une abondance de pollinisateurs, qui à son tour accroît l’abondance de plantes. La compétition n’est pas le seul type de relations entre les pollinisateurs, l’entraide existe aussi via la multiplication des plantes fécondées dans des conditions variables et fluctuantes. Et c’est précisément cet type de réseau qui explique le caractère soudain de l’effondrement des pollinisateurs.

Lire ou relire notre article: L’effondrement soudain des communautés de pollinisateurs.

Le glyphosate classé comme cause de cancer par l’état de Californie

https://oehha.ca.gov/proposition-65/crnr/glyphosate-listed-effective-july-7-2017-known-state-california-cause-cancer

Espérons que nos autorités européennes suivent la même voie et bannissent aussi ce produit devenu omniprésent dans notre environnement

Revue n°54 du CRA Nivelles

Au sommaire:

    • La vie du cercle et de ses voisins
    • Inquiétudes: communiqué de presse BeeLife; depuis le 2 août, l’humanité vit à crédit; petite piqûre de rappel pour l’enregistrement auprès de l’AFSCA
    • Le petit mot du rédacteur
    • L’UE s’accorde sur une définition des perturbateurs endocriniens
    • Le glyphosate, un stimulant pour le système de défense des crapauds

Revue N54 AOÛT 2017

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (05/08/2017)

Note d’Oncle Max  – 5/08/2017

Je ne pensais pas rédiger une note cette semaine, mais les prévisions météo et la pleine lune m’ont fait subitement changer d’avis. https://www.meteoblue.com/fr/meteo/prevision/14-jours/beauvechain_belgique_2802483

Pour le traitement contre le varroa, comme j’utilise cette année-ci ApiLifeVar (à base de thymol et de camphre), j’ai décidé d’appliquer le traitement ce dimanche ou lundi au plus tard, car ensuite on nous annonce plusieurs jours de pluies. Les températures ne seront pas optimales pour le produit pendant quelques jours, mais je préfère cela qu’un excès de températures qui pourrait perturber trop fortement les abeilles.
Je viens de mettre les corps de mes colonies sur 8 cadres en préparation à l’hivernage. Il y avait encore un peu de réserve de nourriture, mais je devrai être vigilant les prochaines semaines.
Ne pas oublier de surveiller les réserves de nourriture de vos colonies : en effet, l’un ou l’autre m’ont dit que leurs colonies étaient presqu’en rupture de réserve. On observe que les colonies sont plus défensives lorsqu’on les visite. Lors des observations au trou de vol le nombre de gardiennes est nettement plus élevé que d’habitude.  Certains préconisent de placer dès à présent les réducteurs d’entrées pour éviter un éventuel pillage.  Personnellement, je considère que si une colonie se fait piller aujourd’hui, c’est qu’elle sera trop faible pour passer l’hiver et c’est la sélection naturelle qui prévaut. Evidemment, s’il y a parmi les colonies du rucher des ruchettes en développement (division/élevage tardif), le problème est différent et je conseillerais de placer ces ruchettes dans un autre lieu pour éviter le risque de pillage par des colonies voisines très fortes.  NB: je place les réducteurs d’entrées juste avant le nourrissement d’hiver, au tout début septembre.

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (29/07/2017)

Foire de Libramont: Conférence « Impact des changement climatiques »: ce dimanche 30 juillet

La Foire agricole, forestière et agroalimentaire de Libramont se déroule cette année du vendredi 28 au lundi 31 juillet.

Etienne BRUNEAU présentera une conférence en rapport avec la thématique de la foire : «Impact des changements climatiques sur la pratique apicole». Cette conférence aura lieu le dimanche 30 juillet de 10 à 11h au LEC 2 (auditoire situé dans le hall 3). Tous les apiculteurs sont les bienvenus à cette conférence.

L’UFAWB, le CARI et l’URRW seront présents dans le village de l’Agriculture aménagé par le SPW au 1er étage dans le hall 3.

Note d’Oncle Max  29/07/2017

Comment bien conserver les cadres bâtis de hausse jusqu’au printemps suivant ?
Il faut savoir que la fausse-teigne n’aime pas trop la lumière et les courants d’air. La fausse teigne recherche aussi des alvéoles avec un peu de pollen pour y pondre ses oeufs afin que les larves s’y nourrissent au début (avant d’attaquer la cire avant le stade de la nymphose).
Si les cadres ont été bien léchés par les abeilles et sont très propres (pas de pollen), on peut les pendre sous toiture, séparés d’un bon 2cm, à l’air libre. Veiller toutefois à ce qu’ils ne soient pas accessibles aux souris affamées en hiver.
Si vous n’avez pas d’endroits pour les suspendre comme indiqués ci-avant et s’ils sont bien propres, on peut les empiler dans des hausses en suivant 2 techniques : la première est de pulvériser préalablement les cadres avec du B401 (VitaSwarm), un produit biologique contre la fausse-teigne contenant des spores viavantes de bactéries.  La seconde technique que m’a enseigné un ancien apiculteur (et que j’emploie depuis plus d’une décennie ) est la suivante : je place sur 2 chevrons une grille à reine, sur laquelle j’étends une dizaine de feuilles de noyer fraîches. J’y place une hausse avec des cadres bâtis au-dessus duquel je remets une couche de feuilles de noyer fraîches et ainsi de suite jusqu’à la dernière hausse au-dessus de laquelle je mets la dernière couche de feuilles de noyer.  Je place une grille à reine et je ferme avec une planche couvre-cadres (sans trou). Il est important de ne pas avoir d’alvéoles de pollen qui attirent fortement la fausse-teigne malgré que les feuilles de noyer servent de répulsif à cette dernière.
Une autre façon de procéder pour ceux qui n’auraient pas beaucoup de cadres de hausse bâtis à conserver et qui auraient un excédent de place dans un congélateur, c’est d’y placer les cadres bâtis. C’est utile pour les cadres bâtis avec quelques alvéoles contenant encore du pollen.

Pour le reste, il n’y a pas beaucoup d’informations pertinentes en ce moment si ce n’est de s’assurer que vos colonies aient assez de réserves pour ce trou de miellée jusque fin août, moment de la stimulation pré-nourrissement d’hiver (j’y reviendrai lors de la semaine du 21-26/8).  Les colonies vigoureuses et affamées risquent de piller leurs voisines.

Pour le traitement contre le varroa, j’attends personnellement encore une semaine ou deux avant de placer mes plaquettes de ApilifeVar, le temps que la ponte ralentisse (ou s’arrête) avec le trou de miellée. Il est fort probable que je commence le traitement la semaine du 7 au 11 août.

Rapport de l’étude concernant l’ajout de stéarine à la cire d’abeilles

L’AFSCA vient du publier son rapport d’étude concernant l’ajout de stéarine à la cire d’abeilles:  https://www.health.belgium.be/fr/news/rapport-detude-concernant-limpact-de-lajout-de-stearine-la-cire-dabeilles-sur-la-mortalite-du

Les cadres dont la cire contient 15% de stéarine ont un taux de survie du couvain de 51% de la normale, ceux contenant 40% de stéarine ont un taux de survie du couvain de 36,1% seulement. Le dépérissement du couvain apparaît au début du stade larvaire. Le problème a également été signalé en Allemagne et aux Pays-Bas.

Le rapport comprend de nombreuses photos qui pourront aider les apiculteurs à bien identifier leurs cadres problématiques.

Cadre contaminé

On y apprend (sans réelle surprise) que la cire contaminée est principalement d’origine chinoise.

La méthodologie utilisée est particulièrement intéressante à étudier: en effet, il a fallu isoler la mortalité du couvain due à l’impact de la stéarine de la mortalité naturelle du couvain résultant de facteurs divers tels que la température extérieure et l’emplacement sur le cadre. La mortalité naturelle du couvain est quand même de 18,5% dans les échantillons de référence !

Rapport d’évaluation de l’efficacité et de la sécurité du Flumethrin (Polyvar yellow)

Le rapport d’évaluation établi par Bayer (le producteur du Polyvar Yellow, ne l’oublions quand même pas) conclut à une réduction du nombre de varroas de 99.9% sur les colonies traitées, et un taux de survie de 80 à 90% des colonies traitées contre seulement 30% des colonies non traitées.

Rapport Polyvar Yellow (en anglais)

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (22/07/2017)

Note d’Oncle Max  22/7/2017

Les quelques petites averses tombées chez nous ont permis de relancer une floraison de trèfles dans les zones ouvertes (prairies, pelouses, friches,..), ce que ne dédaignent pas nos abeilles qui sont entrées dans une période de vaches maigres au point de vue de la récolte de nectars.
Varroa : Ayant participé à une réunion du Groupe sanitaire à LLN, la question qui s’est posée et que se posent beaucoup d’apiculteurs : comment traiter le varroa cette année-ci ? Je ne m’étendrai pas sur la technique des cagettes Scalvini (voir le dernier ActuApi) qui propose l’utilisation de l’acide oxalique après l’encagement momentané de la reine.
A vrai dire, je ne suis pas un partisan des acides oxalique et formique après avoir lu les effets négatifs qu’ils pourraient avoir sur la reine et/ou sur les abeilles.
Que reste-t-il sinon le choix entre un traitement « hard » avec Apistan ou Apivar – tous deux « chimiques »- et un traitement soft avec Thymovar et ApilifeVar – tous deux aux huiles essentielles .
Les premiers auraient une efficacité de 85% à 95% et les seconds de +/-75%.  Le but est surtout de faire baisser la pression du varroa sur les colonies et non de l’éradiquer car l’éradication est illusoire.
Pour ceux qui ont des colonies fortement infestées, je pense qu’il serait préférable de faire un traitement à l’Apistan (légèrement moins résiduel que l’Apivar), même si une éventuelle résistance serait apparue.
Pour les autres, un double traitement (2 x 3 semaines) avec Thymovar et/ou ApilifeVar serait préconisé. Si vous utilisez l’un puis l’autre, mieux vaut commencer avec Thymovar car ApilifeVar est plus efficace lorsque les températures commencent à baisser (septembre).
Tout traitement devrait être débuté début août ou mi-août et terminé pour le 30 septembre.
Comment évaluer simplement l’infestation sans passer par le comptage au sucre impalpable sur un paquet d’abeilles pris au hasard (voir sur internet) ?
Il faut placer pendant 6 jours un plateau (de fermeture) sur lequel vous mettrez une feuille blanche. Après 6 jours complets, vous faites un rapide comptage.
Etant admis que la chute d’un varroa tous les 2 jours traduit la présence de 50 varroas dans la ruche, je dirais que, pour une colonie moyennement populeuse, l’infestation est faible avec moins de 5 varroas, est moyenne entre 5 et 20 varroas et est relativement forte avec plus de 20 varroas. Cette estimation est tributaire de la populosité de la colonie.
Certains me demanderont comment évaluer si une colonies est plus ou moins populeuse. Bonne question à laquelle il est difficile de répondre.
Avec mes couvre-cadres en verre, en fin de journée ou le soir lorsque les abeilles sont rentrées, si les lattes supérieures des cadres sont couvertes à 85-90%, la colonie est très populeuse; à 75%, assez populeuse; à 50%, moyennement populeuse et à 25% faiblement populeuse. C’est assez approximatif, mais je n’ai pas encore trouvé mieux pour évaluer à vue d’oeil la populosité de mes colonies.
Récolte du miel : cette année-ci, en Brabant Wallon, beaucoup de miels, même de printemps, sont assez foncés (hormis ceux qui ont profité des champs de colza). L’explication viendrait du fait que les abeilles, par manque de nectar, ont été récolter divers miellats. La cristallisation sera donc plus lente.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (08/07/2017)

Le point sur le Rucher Tampon et la Campagne Essaims 2017

En ce début de mois de juillet, nous pouvons déjà tirer un premier bilan, même si la saison n’est pas encore terminée.

9 membres ont fait appel à nous cette année; ensemble ils demandaient 14 colonies.

Nous avons déjà pu satisfaire 8 demandeurs: le rucher tampon a permis de produire 4 colonies; la campagne essaims, particulièrement maigre cette année, n’a rapporté qu’un seul essaim; 2 apiculteurs nous ont cédé 4 colonies et 1 essaim. Au total, ce sont donc 10 colonies que nous avons pu déjà fournir à nos membres.

Notre rucher tampon se porte bien: plusieurs colonies sont encore en préparation et nous attendons la fin du mois pour décider de celles que nous hivernerons et de celles que nous pourrons encore éventuellement céder cette année.

Un tout grand merci à Maximilien qui gère notre Rucher Tampon avec un grand dévouement ainsi qu’à ses assistants, Benoit et Carole. Un merci particulier aussi à Philippe qui nous a cédé plusieurs colonies.

Si vous avez du succès dans votre élevage cette année et que vous avez des colonies en surnombre, pensez à les céder au Rucher Tampon: vous ferez plaisir à un de nos membres et vous deviendrez ainsi bénéficiaire prioritaire une prochaine année en cas de sinistre !

Note d’Oncle Max (08/07/2017)

Comme à mon habitude, j’essaie de faire ma dernière récolte de miel dans la quinzaine qui suit le solstice d’été afin de laisser aux abeilles la floraison du châtaignier. Cette année-ci ce dernier est en avance d’une quinzaine de jours et le trou de miellée estival s’annonce donc plus long que prévu.
Pour cette raison, lors de cette unique récolte 2017, j’ai laissé à chacune de mes colonies au moins 6 cadres de miel non operculé (et en cours de remplissage) dans la hausse afin de ne pas les stresser et ne pas devoir les nourrir dès à présent avec du sirop.
En cours d’extraction avec ma fourchette à désoperculer, j’ai remarqué que j’avais certains cadres avec des opercules dits « secs » (clairs) faciles à retirer et d’autres avec des opercules « collants » (foncés) plus difficiles à retirer sans perdre trop de miel. Comme c’est mon unique récolte, peut-être que certains cadres sont plus anciens et datent de la mi-printemps. Ou bien il y a une autre explication que j’ignore ?
Dans la gestion du temps d’extraction, j’ai été piégé par mon optimisme et ce travail m’a entraîné à terminer tard dans la nuit. Il faut bien 3/4 d’heure pour désoperculer correctement et extraire 9 cadres de hausse avec un extracteur à moteur. A cela, il faut ajouter les filtrations (3 dont 2 combinées) et le nettoyage régulier des outils. Bref, une heure par hausse est une moyenne que j’ai constatée.
En effet, à la sortie de l’extracteur, sur un petit seau, je place un double filtre (double passoire) avec un premier panier récoltant les morceaux d’opercules et un second plus fin pour les autres impuretés. Ce seau est alors versé dans un maturateur avec un filtre encore plus fin. Ce miel filtré est alors stocké dans des seaux en plastic alimentaire. Une filtration encore plus fine pourrait être faite avec un cône renversé en tissu synthétique afin de supprimer les mini impuretés pour un éventuel concours.
Ensuite, j’ai opéré un ensemencement avec le miel de printemps 2016; soit un pot de 500gr par seau de 35kg. Idéalement, il eut fallu d’abord ensemencer 5kg de nouveau miel avec 500gr d’ancien miel à mettre 24 hr plus tard dans un seau de 35kg. Mais un peu fatigué, j’ai court-circuité la procédure usuelle.
A ceux qui n’ont pas encore récolté et qui espèrent prendre le dernier carat de miel fin juillet ou début août, je leur dit « attention au bien-être des abeilles » afin de garantir un bon hivernage essentiel à la survie des colonies dans les contextes environnemental et météorologique actuels.

Semaine de l’abeille à Braine-l’Alleud

Le service de l’environnement de la commune Braine-l’Alleud et l’Abeille du Hain organisent une semaine de l’abeille du 10/07/2017 au 16/07/2017 avec 3 dates clé :

  • Le 10/07 – ouverture de la semaine de l’abeille avec une conférence sur les produits de la ruche
  • Le 12/07 – après-midi pour la découverte des abeilles par les enfants + possibilité de déguiser son enfant en apiculteur pour prise de photo par les parents
  • Le 16/07 – journée culminante de la semaine – expositions, visite du Jardin du Dr Arouète et du rucher mis en place avec l’appui de la commune, nombreuses activités pour les enfants et les parents, conférence compostage + conférence de clôture « A la découverte du monde fascinant des abeilles ».

Plus de détails pour les horaires et lieux sur  http://www.braine-lalleud.be/fr/semaine-de-l-abeille-a-bl-a.html?cmp_id=24&news_id=78524291&vID=226

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (01/07/2017)

Frelon asiatique: état de la situation

L’AFSCA vient de transmettre un communiqué sur la situation actuelle de la présence du frelon asiatique en Belgique.

Un nid avait été découvert fin 2016 à Guignies, près de Tournai. En 2017, 4 fondatrices ont été piégées dans les environs immédiats, une ébauche de nid a été découverte à 25 KM de là et un frelon a été découvert à Oudenaarde.

La vigilance est donc de mise; les conseils sont rappelés dans la note; la destruction des nids en hauteur est dangereuse: il faut faire appel aux services spécialisés.

COMMUNIQUE FRELON ASIATIQUE 28 JUIN 2017

De nouvelles études confirment la nocivité des néonicotinoïdes

« Ce résultat suggère que l’exposition aux néonicotinoïdes pourrait aider à expliquer le syndrome d’effondrement des colonies »

« Il est devenu intenable de continuer à affirmer que l’utilisation agricole des néonicotinoïdes n’endommage pas les abeilles sauvages et domestiques ».

En savoir plus sur lemonde.fr

Revue n°53 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment)

  • le petit mot du rédacteur
  • la vie du cercle
  • la disparition des pollinisateurs
  • plantes ornementales: les faux amis

Revue N53 JUIN-JUILLET 2017

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (24/06/2017)

Dossier Athéna: abeilles et bourdons, les sentinelles menacées de notre environnement

Dans le numéro 331 de la revue Athéna paru en mai de cette année, un intéressant dossier sur les menaces qui pèsent sur les abeilles et les bourdons.

Le dossier se base sur les travaux du professeur Pierre Rasmont et de son équipe du laboratoire de zoologie de l’UMons.

Depuis 1980, le professeur a constaté un déclin phénoménal du nombre d’abeilles sauvages en Europe, ainsi qu’une modification importante dans leurs aires de distribution, avec en général plus de pertes que de gains de territoires.

Liste rouge des abeilles européennes

Liste rouge des abeilles européennes

Plusieurs causes sont citées:

  • l’utilisation des engrais azotés et la disparition des cultures de légumineuses
  • les changements de paysage: urbanisation, disparition des zones de friches ou à culture peu intensive, entrainant une disparitions des espèces de fleurs butinées et des zones d’habitat; baisse de la biodiversité végétale
  • le réchauffement climatique; plus que l’élévation de la température moyenne, c’est l’augmentation de la fréquence et de l’importance des périodes de canicules (comme celle que nous connaissons actuellement) qui peut avoir une influence néfaste sur la survie des espèces les plus sensibles. Le réchauffement climatique est également lié à une augmentation des incendies de forêts qui détruisent un grand nombre d’espèces animales. L’influence du réchauffement climatique apparaît maintenant comme beaucoup plus grave que prévu initialement !
  • les pratiques agricoles néfastes, problème renforcé par le lobbying des très grosses sociétés qui ont un intérêt direct dans l’utilisation des pesticides: insecticides néonicotinoïdes fortement décriés actuellement, mais également insecticides pyréthrinoïdes (mortels à 100% pour les abeilles à une dose de 3 GR/HA !!) et vermifuges avermectines, dont on parle encore très peu.
  • Les espèces invasives venues du sud, prédatrices ou concurrentes des espèces domestiques, dont l’arrivée est favorisée par le commerce international. Le cas de Vespa Velutina est bien connu, mais le professeur Rasmont prévoit l’arrivée prochaine de Vespa Orientalis, d’Apis Florea et de nombreuses autres espèces
  • La perte de rentabilité de l’apiculture professionnelle: coût de la main d’œuvre élevé par rapport aux zones économiques avec lesquelles le miel européen est en concurrence, baisse le la production, concurrence déloyale de Chine de miels synthétiques qu’il est presque impossible de distinguer des vrais miels.

Les travaux du professeur Rasmont insistent particulièrement sur les impacts du changement climatique. Dans un futur proche, le changement climatique va entraîner un changement géographique de la distribution des espèces:

  • la plupart des espèces va migrer vers le nord et verra généralement son aire de distribution se réduire
  • la plupart des espèces nordiques disparaîtra
  • un très petit nombre d’espèces profitera du changement pour accroître son aire de distribution.

La migration des espèces dépend cependant de leur capacité de dispersion: certaines espèces pourront migrer facilement, d’autres moins ou pas du tout. La capacité de dispersion des bourdons n’est pas encore bien connue.

Projection du sort des bourdons européens en 2100

Projection du sort des bourdons européens en 2100 selon l’hypothèse la + FAVORABLE, la + DEFAVORABLE

Faible capacité de dispersion Grande capacité de dispersion
Espèces restreintes à de hautes altitudes ou des de hautes latitudes en montagne Espéces de plaine
Espèces insulaires Espèces continentales
Espéces spécialistes dans leur alimentation ou leur habitat Espéces généralistes dans leur alimentation et leur habitat
Espéces qui n’ont pas été capables de coloniser de nouveaux territoires dans le passé Espéces ayant connu une expansion récente
Evolution attendue de la distribution de Bombus Terrestris dans une hypothèse de "Business as usual"

Evolution attendue de la distribution de Bombus Terrestris dans une hypothése de « Business as usual »

Evolution bombus hortorum 2

Evolution attendue de la distribution de Bombus hortorum selon plusieurs hypothèses de réchauffement et de dispersion

Ce qui est également inquiétant, c’est que si les 2/3 de la superficie de l’Europe deviennent inhospitaliers pour de nombreuses espèces d’abeilles, ils risquent également de devenir incultivables et donc inhabitables pour l’homme.

Pour en savoir plus:

http://recherche-technologie.wallonie.be/fr/particulier/menu/revue-athena/index.html (cliquer « Par numéro »; téléchargement gratuit)

Pierre Rasmont: Climatic Risk and Distribution Atlas of European Bumblebees (étude complète; téléchargement gratuit)

Pierre Rasmont: The high climatic risk of European wild bees and bumblebees (présentation; téléchargement gratuit)

Initiative de la Région wallonne, Athena est une publication mensuelle éditée par le Département du Développement technologique de la DGO6. Elle a pour objectif de sensibiliser toutes les personnes intéressées, et plus particulièrement les jeunes, aux enjeux et aux perspectives des technologies nouvelles, de la biotechnologie aux télécommunications en passant par l’agroalimentaire et les nouvelles technologies de l’information. Athena se veut un outil qui entend contribuer à développer chez tout un chacun une véritable culture scientifique.

Note d’Oncle Max (24/06/2017)

Actuellement, n’oubliez surtout pas les abreuvoirs pour vos colonies : deux fois par semaine, je mets 10 litres d’eau pour les 15 colonies hébergées à Doiceau.
Nous voici déjà avec des châtaîgniers en fleurs, soit près de deux semaines plus tôt que prévu. Avec la fin de la floraison des ronces et des trèfles, le trou de miellée d’été s’annonce particulièrement long. Il reste encore les reines-des-prés (Filipendula Ulmaria), épilobes et quelques autres fleurs sauvages de début d’été (ou d’après solstice d’été) pour les aider.
Personnellement, je serai vigilant dans la récolte des cadres (avant fin juin) afin de laisser suffisamment de réserves aux abeilles. Il leur faudra en moyenne 4 cadres de hausse (tout dépend de la force des colonies) pour tenir jusque fin août.
Il est néanmoins utile de se remémorer l’été 2016 durant lequel les colonies ont pu engranger plus de réserves que d’habitude et, avec le complément de nourrissement fin août/début septembre, certains blocage de ponte ont eu lieu. Bref, gardez des provisions en suffisances pour vos colonies et évaluez correctement le complément qu’il leur faudra.
Il est doucement temps de savoir quelles colonies chacun hivernera.
La recommandation d’hiverner des colonies fortes est toujours d’actualité. Vos observations au trou de vol et lors d’une visite approfondie seront très importantes pour effectuer un bon choix.
Conservez vos colonies les plus vigoureuses et soignez-les bien jusqu’au début octobre. Par soins, en-dehors de ce qui a été évoqué ci-avant pour les réserves estivales, nous entendons le traitement varroa et le nourrissement hivernal (début septembre) précédé d’une petite stimulation de 10 jours (à partir de fin août).

Fête de la Nature et du Miel: ce dimanche 25 juin à Lobbes

Une bonne idée d’activité pour les petits et les grands !  Fête Musée du Miel Lobbes 2017

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (17/06/2017)

Situation des investigations concernant l’utilisation de rayons de cire gaufrées en 2016

En faisant des tests complémentaires, l’AFSCA a pu montrer qu’une addition de stéarine à la cire d’abeilles a un impact négatif sur le développement du couvain (sur la survie des oeufs et des larves).

Un lien entre l’addition de stéarine et la mortalité du couvain apparue l’année dernière est donc probable. Pour cette raison l’AFSCA demande aux apiculteurs d’exclure définitivement l’utilisation des stocks restant de rayons problématiques. Comme communiqué auparavant, il s’agit des numéros de lot 212225 à 213110, à l’exception de la cire bio.

Cette cire trafiquée n’implique cependant pas de danger pour la santé des consommateurs car le miel n’est pas affecté par la stéarine.

2017_06_12_Bericht_Koepelorganisaties_FR

Pour en savoir + sur la stéarine: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tristéarine
Question innocente: comment et à quel niveau est-elle arrivée dans la cire d’abeilles ?

Cires gaufrées falsifiées: et dans la pratique ?

Si vous disposez encore des cires gaufrées dans leur emballage d’origine, vous pouvez aisément identifier le numéro de lot: si vous avez tiré un numéro gagnant, vous pouvez rapporter ce qui vous reste à votre vendeur et demander remboursement.

Pour les cadres déjà bâtis et occupés, la solution est plus difficile.
Dans la pratique, 2 séries de problèmes vont se poser à vous:

  1. identifier les cadres contaminés
  2. éliminer les cadres contaminés

Comment identifier les cadres contaminés ?

Si vous êtes du genre hyper-méticuleux et que vous avez inscrit le numéro de lot de la cire gaufrée sur chacun des cadres, vous n’aurez aucun mal à les identifier.

Mais si ce n’est pas le cas (comme c’est probable), vous aurez des difficultés si vous avez des cires de provenances différentes, si vous fabriquez aussi vos propres cires, ou si vous laissez aussi les abeilles bâtir sur des amorces.

En bonne pratique, vous auriez dû conserver durant 5 ans les numéros des lots de cires gaufrées utilisées dans votre registre des entrées. Cela vous permet de savoir que certains de vos cadres sont contaminés, mais cela ne vous indique pas lesquels.

Et si vous n’avez pas gardé la trace des numéros de lots anciens, comment savoir les identifier ? L’information fournie par l’AFSCA est lacunaire: pas de numéro ni de nom de fabricant, pas de date de fabrication ! Selon mes propres achats, j’ai pu identifier qu’il s’agit de Bijenhof (information que l’AFSCA n’a voulu ni infirmer ni confirmer suite à ma demande); les dates de fabrication ne sont pas faciles à déterminer: disons 2015 et 2016.

Donc, si vous avez utilisé des cires gaufrées correspondant à ces critères, une élimination des cadres défectueux s’impose; la première étape est d’identifier les cadres contaminés.

  • faire un contrôle de TOUS vos cadres de couvain; si le couvain est lacunaire, n’est pas régulier, vous semble clairsemé ou en mosaïque, marquez les cadres d’une punaise de couleur (rouge !) : il faudra les éliminer progressivement dans les meilleurs délais.

Comment éliminer les cadres contaminés ?

Ce n’est pas chose aisée: nous ne pouvons pas tout simplement éliminer en une fois des cadres de couvain surtout s’ils sont plusieurs dans une même ruche et au risque d’anéantir la colonie.

La façon d’éliminer les cadres contaminés dépend de leur nombre dans une ruche, du fait qu’ils contiennent du couvain operculé ou ouvert, et du type de ruche, divisible ou non. Il faudra également veiller à ne pas bloquer le nid à couvain lors de leur élimination.

Nous vous proposons la solution suivante:

  • si le couvain de ce cadre contaminé est majoritairement operculé, il faut d’abord le déplacer en rive gauche ou droite. De là, après la naissance des abeilles, il pourra soit être garni de miel soit être retiré et détruit dès que possible. Attention, ceci ne peut être fait que par temps chaud ! Si possible, mettre en bordures du couvain restant un cadre bâti vide ou partiellement garni de miel; gratter le miel operculé pour permettre le développement du couvain. Si vous n’avez pas de cadres bâtis, vous pouvez placer une cire gaufrée de part et d’autre du couvain sain resté au centre.
  • si le couvain de ce cadre contaminé n’est pas encore operculé, le déplacer d’abord en bordure du nid à couvain. Il faut éviter qu’il puisse être pondu à nouveau: le déplacer en rive dès qu’il sera operculé et suivre la procédure mentionnée ci-avant.
  • Un problème peut bien sûr se poser s’il y a de nombreux cadres à remplacer: il faudra peut-être pratiquer l’opération en plusieurs étapes à intervalles espacés et si possible avant fin juin car à partir de début juillet nous observons que les colonies bâtissent moins facilement les cires gaufrées.
  • Dans les ruches divisibles, on peut transférer les cadres contaminés dans le corps du bas et les cadres sains dans le corps du haut: le corps du bas deviendra inoccupé en fin de saison ou au plus tard au début du printemps prochain et on pourra alors retirer les cadres contaminés sans difficulté.

Cette réorganisation devrait être terminée avant le nourrissement d’hiver.

Note d’Oncle Max (17/06/2017)

Parti en excursion dendrologique en Allemagne, la semaine dernière, j’ai fait faux bond dans la rédaction hebdomadaire de cette petite note. Là-bas, les tilleuls étaient déjà bien en fleurs depuis une semaine. A mon retour j’ai essayé de voir où en étaient les nôtres. Près de l’église de Doiceau, il y a une allée de tilleuls mais je n’y ai vu qu’une petite fleur de temps à autre, mais aucune grappe de fleurs. Vraisemblablement, c’est la sécheresse qui en est la cause.
Depuis notre installation en 1991, c’est la premier printemps aussi sec.
J’avais mis mes espoirs dans la floraison des tilleuls, mais je dois me résoudre à l’évidence. Néanmoins, les colonies prospèrent doucement au gré de la floraison de trèfles, particulièrement nombreux cette année, de celle des ronces et d’autres floraisons sauvages. NB: je pense que dans les zones moins sèches, les arbres fleuriront comme d’habitude.
Près de chez moi, il y a une parcelle de lin en fleurs. Si l’un d’entre vous peut me confirmer qu’il a vu des abeilles butiner le lin, j’en serais ravi.
Les divisions de colonies au Rucher Tampon se sont bien passées, mais 3 colonies n’ont pas (encore) de couvain; je n’ai pas pris le temps de chercher une reine. J’espère que fin de semaine prochaine ces colonies auront bien redémarré. Nous sommes dans la dernière semaine avant le solstice d’été.
Quoiqu’il en soit, la première semaine de juillet, j’inspecterai les hausses et des deux hausses sur chacune de mes colonies je récolterai uniquement les cadres operculés en laissant aux abeilles de quoi passer le trou de miellée de juillet-août.

Grille à propolis – Suivi d’utilisation

Message reçu d’Agnès Fayet du CARI et qui s’adresse à tous ceux qui ont bénéficié il y a quelques mois d’un achat groupé de grilles à propolis. Répondre au questionnaire exige d’avoir un compte Google.

Votre expérience nous intéresse… Les réponses que vous donnerez à ce questionnaire seront analysées et permettront d’envisager un accompagnement futur de la production dans le cadre du programme Bee Wallonie. Vos réponses resteront totalement anonymes.

Ce questionnaire de 20 questions ne vous prendra qu’une dizaine de minutes. Vous serez tenu personnellement informé des résultats dépouillés. Je vous remercie d’avance pour votre collaboration.

Voici le lien vers le questionnaire: https://goo.gl/forms/mDinJPkK7aPczBUZ2
Une réponse avant le 26 juin serait très appréciée.

Grand merci à vous!
Bien cordialement,
Agnès Fayet

Nouvelle guidance vétérinaire pour les apiculteurs dans le cadre de la lutte contre la varroase

Communiqué de presse: 170517GL- apiculteurs guidance FR

Compte-rendu de réunion: Comment mettre en place la guidance vétérinaire et demander l’allocation de 75€: 170615ZT-PB-PD-na vergadering-BEE API-NL-FR

Publié dans Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (17/06/2017)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/06/2016)

Dimanche 11 juin: Jardins Ouverts 100% naturels à Grez-Doiceau

Cette année, pour la dixième fois, 6 jardins 100% naturels seront ouverts au public à Grez-Doiceau.

Tous les détails sur le site du PDCN de Grez-Doiceau: http://pcdn-grez-doiceau.be/news/jardins-ouverts-100-naturels

Parmi eux, 2 jardins d’apiculteurs de notre société: Benoit à Gottechain, qui participe également au parcours d’artistes et expose ses sculptures, et Michel à Biez, qui participe également au WE des parcs et jardins de Wallonie.  Noter que ces 2 jardins seront ouverts le samedi 10 ET le dimanche 11.

Note d’Oncle Max (3/6/2017)

Les apiculteurs de l’Est du Brabant comme j’en suis se demandent quand ils verront tomber un peu plus de pluies. Les quelques averses sont passées soit à l’Ouest soit à l’Est de notre contrée nous laissant juste quelques gouttes. Malgré cette sécheresse, j’ai la chance d’avoir près de mon rucher d’une part une grande prairie où pour la première fois la floraison des trèfles est abondante (probablement dû à cette sécheresse qui a fortement ralenti la pousse de l’herbe) et d’autre part des massifs de ronces en fleurs le long du ruisseau qui coule à proximité et le log des zones boisées. Ces floraisons sont bien utiles en ce petit trou de miellée avant la floraison des tilleuls.
J’espère que vous avez aussi près de chez vous des floraisons intéressantes et en quantité suffisantes permettant de faire la jonction avec celle des tilleuls.
Comme je n’ai pas extrait en cette fin de mai, je me pose la question sur le timing adéquat pour une première (si pas unique) récolte.
En effet, il commence à y avoir du miel dans les hausses, mais pas encore assez operculé. Si la miellée du tilleul commence dans une dizaine de jours, soit je devrai extraire en pleine miellée soit je devrai ajouter des hausses supplémentaires, ce qui pourrait ralentir l’operculation du miel déjà stocké.
Dans une semaine, je ferai le point avant la miellée sur tilleuls en même temps que la visite des colonies qui ont été divisées. D’ici là nous aurons aussi des prévisions météo plus précises. Bref, quelle saison apicole 2017 !!!

 

Publié dans Activités apicoles | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/06/2016)