Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/02/2021)

Webinaire ‘Protection des Abeilles dans l’Environnement’

L’Unité Mixte Technologique Protection des Abeilles dans l’Environnement (UMT-PrADE) d’Avignon organise le 1er séminaire des Jeudis de PrADE.

Premier webinaire le jeudi 4  mars: « Repérer les symptômes des virus et éviter les pratiques à risque »

Pour vous inscrire : https://forms.gle/LaQ82BchCBvgGk1X8

De la part de: Axel Decourtye, Maryline Pioz et Anne Dalmon,  Coordinateurs de l’UMT
PrADE ;  Domaine Saint Paul, 228, route de l’aérodrome Site Agroparc – CS 40509
84914 Avignon Cedex 9

Note d’Oncle Max – 27/02/2021

Cette semaine écoulée nous a permis d’observer les floraisons de noisetiers, cornus mas et perces-neige ainsi que les boutons floraux des crocus, jonquilles et saules marsault. Ces derniers viendront peut-être en appoint lors des prochaines périodes de douceur. A part   mardi et mercredi prochain, d’ici le 12 mars les températures resteront relativement fraîches. Il est donc conseillé de laisser les plateaux sous les planchers grillagés, même s’il y a une légère condensation qui se forme avec la reprise du couvain.

Les colonies ont bien profité de cette semaine de temps chaud. Les rentrées de pollen sont les meilleures indications de la bonne reprise des colonies : au plus elles rentrent de pollen, au mieux la colonie se porte. Avec le couvain mis en route par la ponte de la reine, les ouvrières vont devoir maintenir une température plus élevée dans la ruche;  en sus du miel nécessaire à l’approvisionnement des larves, cette dépense énergétique  engendrera une plus grande consommation des réserves hivernales.

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (20/02/2021)

Guide d’implantation raisonnée des ruchers en Wallonie

Le SPW Agriculture, Ressources Naturelles et Environnement vient de publier un  Guide d’implantation raisonnée des ruchers , disponible gratuitement sur Ediwall, les éditions du Service Public de Wallonie. Il a été rédigé principalement par Etienne Bruneau et mis en pages par Sabine Malfait, tous deux du CARI. (NB: une version papier est également disponible gratuitement)

Ce guide sensibilise à toutes les questions qu’un apiculteur doit se poser avant d’installer un rucher, et tente d’y apporter la meilleure réponse en fonction de ses motivations et de ses objectifs. Il intéressera particulièrement les candidats-apiculteurs, qui cherchent à se documenter sur leur nouvelle passion avant d’acquérir leurs premières colonies; mais les apiculteurs chevronnés y trouveront aussi de nombreuses informations utiles pour améliorer leur pratique.

Le guide comprend 4 chapitres (112 pages):

  • le premier chapitre analyse les raisons pour lesquelles on veut se lancer dans la création d’un rucher. Les motivations peuvent être très différentes; il pourra en découler des types de ruchers différents, tous régis néanmoins par les règles de base que nous dictent la nature et les abeilles.
  • Le deuxième chapitre va aider à rechercher l’environnement le plus approprié et vérifier si le lieu prévu pour implanter le rucher s’y prête bien. Pour cela, il faut acquérir un minimum de connaissances sur les ressources disponibles et sur les pollinisateurs déjà en place.
  • Le troisième chapitre présente les aspects plus techniques et le choix précis
    du site d’implantation du rucher: législation en vigueur en Région wallonne et une série de conseils visant à ce que la cohabitation se passe au mieux avec le voisinage, avec les apiculteurs proches, particulièrement en ce qui concerne le choix des abeilles qui seront élevées.
  • Le quatrième chapitre présente des réalisations concrètes replacées dans leur contexte avec les objectifs qui étaient poursuivis.
  • En annexe, on trouve notamment un rappel des différentes tâches à réaliser et un
    calendrier des travaux apicoles

Action frelon: les premiers résultats de notre enquête

Vous avez été nombreux à répondre à notre enquête frelon cette semaine, un grand merci à vous.

Bonne nouvelle: seuls 3 de nos membres signalent une attaque importante de leur rucher en 2020:  à Overijse, à Doiceau et à Ottenburg.

L’immense majorité des répondants (88%) souhaite qu’une action soit menée en 2021 mais très peu d’entre vous optent déjà pour une technique déterminée, quelle qu’elle soit. Plusieurs sont déterminés à construire eux-mêmes un piège ou une muselière (et nous demandent des plans si possible).

Plusieurs également répondent que, n’ayant pas observé d’attaque importante en 2020, ils préfèrent attendre et observer , ou tester l’un ou l’autre système en 2021.

Nous allons maintenant voir ce que nous pouvons faire au sein du comité et en relation avec les fournisseurs.

Il semble quand même certain que cette année 2021 devra être une année ou nous nous préparerons activement à l’arrivée du frelon asiatique dans notre région, en testant très sérieusement des méthodes de protection de nos ruches

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/02/2021)

Le Moulin de Bierges à l’honneur dans ‘Jardins & Loisirs’

Dimanche passé, c’est notre magasin préféré de matériel apicole, de brasserie, vinification, observation – jardinerie – animalerie, … qui été mis à l’honneur de l’émission ‘Jardins et Loisirs’. Luc Noël l’a qualifié de ‘véritable caverne d’Ali Baba’ ! Nous avons pu y découvrir des outils de jardinage nouveaux ou peu connus.

Toutes nos félicitations à toute l’équipe du Moulin !

https://www.rtbf.be/auvio/detail_jardins-loisirs?id=2733144

Note d’Oncle Max

Petit rappel pour la conférence de Gilles Lanio qui s’est vraiment spécialisé dans les actions que peuvent avoir les apiculteurs face au frelon asiatique.

Cette conférence se déroulera sous la forme d’un webinaire le 19 février à partir de 20.00hr (l’heure précédente sera consacrée aux questions-réponses sur les activités du programme UE pour l’apiculture).
L’accès à cettte conférence sera possible en activant le lien suivant : https://us02web.zoom.us/j/89864209781 que vous pouvez diffuser

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (06/02/2021)

En 2021, protégeons nos ruches contre le frelon asiatique !

En 2020, plusieurs de nos collègues apiculteurs ont observé des attaques de frelons dans notre région, notamment à Wavre, Hèze, Doiceau, Beauvechain, mais heureusement encore de manière limitée. Les observations ont été nombreuses sur l’arc La Hulpe – Rixensart – Louvain-la-Neuve – Court-Saint-Etienne. Nul doute que 2021 verra son expansion en Brabant Wallon.

http://observatoire.biodiversite.wallonie.be/enquetes/frelon/

Nous avions prévu une conférence à ce sujet en octobre dernier mais elle a dû être annulée en raison des circonstances sanitaires; il est peu probable que nous puissions en organiser une autre en temps utile. Nous avons donc décidé de faire le point à ce sujet et de le publier sur notre site web afin que vous puissiez quand même prendre connaissance des dernières avancées et vous préparer à accueillir dignement cet envahisseur ! Notre page d’information générale Vespa velutina a été mise à jour pour tenir compte des dernières informations disponibles; vous y trouverez notamment le lien vers le webinaire du CRA-W, tenu le 10 décembre 2020 par Louis Hautier et Michel De Proft. Mais surtout, nous avons créé une nouvelle page Protéger nos ruches contre le frelon asiatique Vous pourrez y découvrir des techniques pour piéger le frelon ou pour protéger les ruches par une muselière. Lisez-les attentivement. En ce qui concerne le piégeage, la sélectivité s’impose absolument pour ne pas capturer des insectes non ciblés La conclusion principale que l’on peut tirer de toutes ces sources d’information, c’est qu’il n’y a pas de solution ‘YAKA’, c’est à dire de solution simple qui fonctionne dans tous les cas. Au contraire, il est nécessaire d’évaluer sans cesse les résultats obtenus tant au point de vue de l’efficacité que de celui de la sélectivité, et de corriger ou d’adapter son action en fonction des observations; vous verrez que les expérimentateurs les plus sérieux le font énormément. Nous vous demandons également votre collaboration pour préparer une action commune en 2021:

    • si vos ruches ont été victimes d’attaques sérieuses en 2020 (pas seulement si vous avez vu quelques frelons) ou si des nids ont été découverts dans votre région, pourriez-vous nous le signaler (même si vous nous l’avez déjà communiqué précédemment). Donnez-nous SVP la localisation précise et une description des vos observations
    • seriez-vous intéressé par un achat groupé ? Si oui, de quels types d’articles ?

Nous attendons vos réponses – merci d’avance

Note d’Oncle Max – 06/02/2021

Voilà déjà 8 semaines que le solstice d’hiver est derrière nous et que les jours s’allongent sensiblement. Quant aux températures, nous avons de temps à autre une pointe de 10°C à 12°C en journée pendant quelques jours, mais souvent accompagnée de pluies. Les abeilles sortent rarement mais il semble que certaines reines se soient déjà remises en ponte (condensation sur les couvre-cadres en verre).

Nourrissement complémentaire et/ou stimulation ? Ici, nous avons 2 cas de figures : le Rucher Tampon pour la production de colonies et les ruches individuelles.

RT : Carole et moi avons décidé ce mardi 2/2/2021 de mettre 500gr de candi (Apifonda) à chaque colonie du RT afin d’être assuré qu’aucune ne soit en manque de réserves avant le redémarrage en mars. Ce n’est pas indispensable, peut-être, mais c’est un acte économique de prudence car ce serait un peu stupide de perdre une colonie (120€) de famine pour 1 € de candi.

Nos colonies : personnellement, j’ai deux sites, un à Gottechain (6 ruches ) et un à Doiceau (4 ruches). Doiceau est un site d’été, c’est à dire qu’il y a assez de floraisons printanières pour démarrer, mais pas assez pour faire une bonne miellée de printemps (saules/fruitiers). Avec les nombreux acacias, tilleuls et châtaigniers dans les environs, la miellée d’été est bonne. Gottechain est un site de miellée de printemps avec beaucoup de saules variés et de fruitiers (villageois). Par contre, la miellée d’été est moins importante et je leur laisse assez de réserves pour le (grand) trou de miellée estival. Avec le changement climatique nous avons observé que les plantes mellifères printanières sont en avance de 2 voire 3 semaines, ces 3 dernières années. Pour profiter de manière optimale des floraisons printanières, il est nécessaire que les colonies soient déjà bien développées. Dans ce but, je donnais habituellement 500gr à 1kg de candi protéiné (Nektapoll/Neopoll) aux colonies à partir du 1er mars. L’an dernier, j’ai avancé d’une semaine la mise à disposition de ce candi protéiné et cette année-ci ce sera au plus tard à la mi-février si pas déjà la semaine prochaine.
Il faut 21 jours à un œuf pour devenir une ouvrière et ensuite encore 15 à 20 jours pour devenir une butineuse, soit une petite quarantaine de jours. Si la floraison des saules explose aux environs du 1er avril, il faut des colonies fortes dont les butineuses sont été pondues et soignées avant la mi-février. Pour le RT, le candi protéiné nous semble moins important et moins économique car nous ne visons pas les miellées.

Autre nouveau point de vue lié au frelon asiatique : il me semble entendre que les frelons s’attaquent d’abord aux colonies les plus faibles. Alors autant avoir des colonies fortes le plus tôt possible durant la saison apicole. D’ailleurs, pour le RT ce sera un défi lors de la division des colonies car par ces divisions nous allons affaiblir les colonies : pour ces dernières les protections contre le frelon asiatique vont devenir indispensables. Ce sera le cas pour tous les élevages d’abeilles. C’est au mois de juin la période où les ouvrières frelons asiatiques commenceront à s’orienter vers une nourriture protéinée (carnée) et donc par une prédation plus importante sur les colonies d’abeilles. Donc, il semble préférable de faire nos divisions de colonies assez tôt, si la météo le permet, afin d’avoir de nouvelles colonies fortes pour la mi-juin ou fin juin.

Voilà , je vous ai adressé quelques lignes de réflexion et de prévision à court et moyen terme. C’est un avis parmi d’autres et contextualisé par notre environnement. Je le répète encore, chacun doit progressivement faire son calendrier et ses choix de conduite de colonies en fonction de son environnement, son micro-climat et micro-écosystème, ses abeilles, son mode d’hivernage et de ses objectifs. La mémoire de l’observation annuelle (floraisons, pluviométrie, …) est très importante pour s’adapter en fonction de ses contraintes. En plus, vient se greffer les aléas climatiques généraux.

PS : ce jeudi soir je viens de jeter un oeil sur les prévisions pour la prochaine quinzaine. A partir de lundi soir nous aurons des températures négatives pendant 5 jours pouvant descendre jusqu’à -5°C. Il sera peut-être nécessaire de prévoir la mise en place des plateaux-tiroirs pour protéger le jeune couvain qui semble se développer dans plusieurs colonies.

Vendredi 19 février à 19 heures, événement zoom gratuit: bilan des activités du Programme Miel Européen en Wallonie et conférence de Gilles Lanio: « Aspects pratiques de la protection des ruchers contre le frelon asiatique. »

> pour le lien zoom se rendre sur www.butine.info

Voir notre page Autres événements apicoles 2021

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/01/2021)

Chez Alain & Thérèse: Jardin de rêve, des fleurs pour les abeilles du rucher

Notre collègue apiculteur Alain Danhaive et son épouse, Thérèse, de Limal, ont eu dimanche dernier les honneurs de l’émission Jardins & Loisirs, sur la RTBF.

Jardin fleuri, potager, mare, arbustes remarquables et bien sûr un magnifique rucher: nous avons pu admirer une oasis de nature ornée de nombreuses notes artistiques et humoristiques.

Toutes nos félicitations à Alain et Thérèse !

A voir ou à revoir sur: https://www.rtbf.be/emission/jardins-et-loisirs/detail_jardin-de-reve-des-fleurs-pour-les-abeilles-du-rucher?id=10677878

Revue N°86 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

    • le petit mot du rédacteur
    • la vie du cercle
    • un message d’Arista bee
    • 4 nouvelles espèces d’abeilles ont fait leur apparition en Belgique en 2020

A lire sur: Revue N° 86 janvier 2021

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (02/01/2021)

Note d’Oncle Max – 2/01/2021

Pour cette première note de 2021, je souhaite à tous une excellente année apicole 2021. Elle sera d’abord en grande partie le résultat d’un bon hivernage que vous aurez réalisé en cette seconde partie d’année 2020, soit après le solstice d’été.
Chacun appréhende non seulement les effets du changement climatique mais surtout l’arrivée des frelons asiatiques.
Contrairement à Doiceau ou à Hèze où ils ont déjà occasionné quelques dégâts, ici à Gottechain, nous ne l’avons pas encore vu et nous pensons qu’ils n’ont pas encore localisé nos ruchers. Nous nous demandons quelle stratégie suivre : mettre trop tôt des pièges (sélectifs ou non) risquent de les attirer près de nos ruches et s’ils ne sont pas encore apparus d’ici la dernière récolte de miel fin juin ou tout début juillet, il faudra faire attention de ne pas attirer leur attention en laissant des opercules à lécher ou autres sources d’attraction olfactive.
Carole est en train de rechercher le meilleur modèle de muselière développé par nos voisins français pour éventuellement en faire fabriquer en petite série pour nous-mêmes et pour le rucher tampon de la section.
D’ici là, n’oublions pas de surveiller les réserves de nos colonies.
On nous annonce pour la prochaine quinzaine une période de froid relatif (entre -1°C et +2°C) qui va garder les colonies bien groupées en grappe hivernale. Donc, il y a peu de chance en ce début de période de progression (allongement des journées) et en lune descendante que la reine se remette à pondre. Seulement à partir du 12 janvier (début de lune montante et croissante) et si les températures font mine de remonter au-dessus de 10°C que nous pourrions avoir un début de ponte de la reine. Les abeilles sortiront de toute manière pour effectuer un vol de propreté si la météo le permet. Ce sera l’occasion de faire les premières observations au trou de vol et d’évaluer le dynamisme respectif de chaque colonie.

Revue n°85 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment)

    • Le petit mot du rédacteur
    • Liens frelon asiatique: Webinaire frelon asiatique présenté par Louis Hautier et Michel De Proft & autres infos
    • Vu au cours de la vidéo-conférence MielMayaHoning: plusieurs liens utiles
    • Une pensée émue en souvenir d’André Fontignie

A lire sur: Revue N° 85 décembre 2020

Rappel cotisations

Pour ceux qui ne l’auraient pas encore fait, n’oubliez pas de payer votre cotisation 2021, SVP: toutes les infos sur notre page: Devenir membre

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/12/2020)

Meilleurs vœux pour ces fêtes et une excellente année 2021 !

Tout le comité de la SRAWE vous présente ses meilleurs vœux pour d’heureuses fêtes de fin d’année et une excellent année apicole 2021.


En cette année toute particulière, ce ne seront naturellement pas les grandes festivités habituelles; nous vous souhaitons cependant de partager avec vos plus proches la chaleur humaine et l’affection dont nous avons tous tellement besoin, et ce sans prendre de risque inutile.

L’imagination et la simplicité des relations seront nos meilleurs guides pour ce Noël un peu spécial.

Il y a un an, nous vous annoncions l’arrivée imminente du frelon asiatique dans notre Brabant Wallon. Il est bien arrivé, quelques uns de nos membres et collègues en ont été affectés, notamment à Wavre, Hèze, Gottechain, Doiceau, Chaumont, Beauvechain, mais heureusement encore de manière limitée. Il est à craindre que 2021 soit chez nous l’année de son expansion. Nous ferons un gros effort de recherche de documentation et d’information pour apprendre à lutter contre cet envahisseur.

Hélas, nous n’avons pas encore pu préparer notre calendrier d’activités 2021: la pandémie nous empêche toute projection sur les possibilités de réunions ou de conférences. Espérons que l’arrivée attendue d’un vaccin, puis celle du beau temps, parviennent à freiner sa propagation et nous permettent de reprendre une vie normale.

Rappel: n’oubliez pas de payer votre cotisation 2021 !

Vous aurez normalement reçu un appel de Thierry notre nouveau secrétaire. Pour faciliter la tâche de tous ceux qui gèrent l’administration de notre société, de la fédération et de l’union des fédérations, n’oubliez pas de payer le plus rapidement possible, SVP. Si vous êtes un nouveau membre, pensez également à nous transmettre vos coordonnées. Merci d’avance

Voir notre page: Devenir membre

Néonicotinoïdes [1]: la Belgique autorise à nouveau l’imidaclopride en dérogation à l’interdiction de l’Europe

Ces dernières semaines, le SPF Santé Publique, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement, Service Produits phytopharmaceutiques et Engrais, a autorisé à nouveau  l’usage de l’imidaclopride, un insecticide néonicotinoïde, pour l’enrobage des semences de betteraves sucrières (culture en plein champ), et ce jusqu’au 01/06/2022, c.à.d. pour encore 2 saisons de culture complètes: La mise sur le marché et le stockage par des tiers sont encore autorisés jusqu’au 01/06/2021. L’utilisation est possible jusqu’au 01/06/2022.

Paradoxe: c’est pour la protection de l’abeille que le SPF autorise le GAUCHO car il s’en veut le défenseur !!  Notre pays soutient toujours et sans aucune retenue les mesures qui doivent protéger l’environnement (en particulier les abeilles) contre l’impact des produits phytopharmaceutiques. […]  Si les producteurs de betteraves ne peuvent pas utiliser de semences traitées avec des néonicotinoïdes, ils devront effectuer des traitements foliaires avec d’autres insecticides. On peut se demander si les insecticides autorisés à cette fin […] ne s’avéreront pas […] plus nocifs pour les abeilles que les traitements de semences avec des néonicotinoïdes. Il ne semble pas improbable que ce soit le cas. D’où notre crainte que les restrictions adoptées par la Commission puissent, dans certains cas, avoir un impact négatif sur les populations d’abeilles.

Le SPF juge aussi l’usage des semences enrobées suffisamment sécurisé: La betterave est une plante qui ne fleurit pas pendant le cycle de culture et qui ne pose pas de problème en ce qui concerne la guttation (formation par la plante de gouttelettes qui peuvent être absorbées par les abeilles); pas non plus de dégagement de poussières grâce aux semences enrobées par une couche ‘pelliculée’. Conclusion: la culture elle-même n’est pas une source d’exposition pour les abeilles. Le principal problème se situe au niveau de la rotation des cultures. […] Sous réserve de certaines conditions de rotation des cultures, il serait possible d’exclure un risque inacceptable.

Les conditions de l’autorisation prévoient donc quelles cultures peuvent être effectuées dans les deux ans (Annexe 1), puis durant les 5 ans (Annexes 1+2) suivant une culture dont les semences ont été traitées avec GAUCHO 70 WS . Étonnant: on trouve parmi ces cultures des choux, des radis, du romarin et d’autres plantes dont la floraison est attractive pour les abeilles; bien sûr, on est sans doute censé les récolter avant la floraison !

Pourtant des études récentes ont permis de démontrer que l’imidaclopride est très persistant dans les sols et se diffuse à grande échelle dans l’environnement, pouvant ainsi se retrouver dans des cultures non traitées et des fleurs sauvages.

https://fytoweb.be/fr/produits-phytopharmaceutiques/usage/utilisateur-professionnel/neonicotinoides

Plusieurs associations de protection de l’environnement ont réagi à cette décision et repris une campagne de lutte.

Nature et Progrès Belgique dénonce à la fois la pertinence du diagnostic et l’opportunité du traitement. La jaunisse de la betterave, induite par les pucerons, ne serait qu’un des facteurs de baisse des rendements à côté notamment des aléas climatiques et des maladies cryptogamiques, et les pertes dues à cette maladie ne seraient pas si importantes qu’affirmé (seulement 7%). Des alternatives existent: il y a des champs de betteraves bio notamment en Allemagne (54% des cultures bio de betteraves en Europe), en Autriche et dans le Nord de la France. Bien entendu, les méthodes alternatives demandent un suivi plus précis des cultures.

https://www.natpro.be/la-belgique-reautorise-un-dangereux-neonicotinoide-malgre-linterdiction-europeenne/

Dans un article extrêmement bien documenté de RTL-INFO, Héloïse Vidal relate que les scientifiques ont prouvé que le bio était beaucoup moins touché par ces maladies que les exploitations conventionnelles; ils concluent que le bio est plus résistant aux maladies et pathogènes que les pesticides. La meilleure résistance en culture bio est liée à la fertilité du sol, à la présence de prédateurs naturels des pucerons (les coccinelles), ainsi qu’aux techniques de culture, notamment la période de semis, plus tardive qu’en culture conventionnelle. Le prix de vente très bas sur le marché conventionnel impose aux producteurs conventionnels de jouer la carte du rendement au maximum, ce qui impacte moins les producteurs bio.

https://www.rtl.be/info/magazine/science-nature/derogation-pour-utilisation-neonicotinoides-par-secteur-betterave-sucriere-malgre-les-effets-nefastes-1264293.aspx

Pour la troisième fois consécutive, Nature & Progrès Belgique et le Pesticide Action Network (PAN) Europe, vont introduire un recours devant le Conseil d’Etat (les deux premiers recours n’ayant pas encore fait l’objet d’un arrêt du Conseil d’Etat). Comme toutes ces actions ont un coût, ils sollicitent l’aide des citoyens et en particulier des apiculteurs belges: https://www.natpro.be/faire-un-don/

A suivre: Néonicotinoïdes [2]: sulfoxaflor et flupyradifurone plus toxiques pour les abeilles qu’attendu

Sauvons les abeilles et les agriculteurs!

L’alliance derrière l’Initiative Citoyenne Européenne « Sauvons les abeilles et les agriculteurs! » est un réseau en pleine expansion qui regroupe actuellement plus de 140 ONG environnementales, organisations d’agriculteurs et d’apiculteurs, fondations caritatives et institutions scientifiques réparties dans toute l’Union européenne, travaillant ensemble pour concilier agriculture, santé et biodiversité. BeeLife est membre de cette alliance. Parmi les 7 citoyens co-signataires de l’ICE se trouve Noa Simon, bien connue de beaucoup d’entre nous

Les principales exigences de l’ICE:

1. L’élimination progressive de l’utilisation des pesticides de synthèse

D’ici 2030, l’utilisation de pesticides de synthèse sera progressivement réduite de 80% dans l’agriculture de l’UE. D’ici 2035, l’agriculture de l’ensemble de l’Union fonctionnera sans pesticides de synthèse.

2. Mesures vecteur de rétablissement de la biodiversité

Les habitats seront restaurés et les zones agricoles deviendront un vecteur de restauration de la biodiversité.

3. Soutien aux agriculteurs

Les agriculteurs doivent être soutenus dans la nécessaire transition vers l’agroécologie. Les exploitations agricoles familiales, diversifiées et durables seront favorisées, l’agriculture biologique développée et la recherche sur l’agriculture sans pesticides de synthèse ni OGM sera soutenue

La FAB-BBF (Fédération des Apiculteurs Belges) est membre de BeeLife et  finance en partie cette organisation; elle nous demande de soutenir cet appel à une agriculture respectueuse des abeilles au profit des agriculteurs, de la santé et de l’environnement: https://www.savebeesandfarmers.eu/fra/ (on peut également faire un don)

Note personnelle: néanmoins, comme on peut le voir dans le cas des néonicotinoïdes, ce n’est pas tant l’Europe qui freine la conversion que les différentes autorités nationales ou régionales, en particulier Belges …

 

 

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (12/12/2020)

Note d’Oncle Max – 12/12/2020

Les bruyères (Erica) et les orangers du Mexique (Choisya ternata) sont déjà en fleurs et nous ne sommes que mi-décembre. Mais avec les conditions météorologiques actuelles, il y a peu de chances que des butineuses en profitent.
Ayant été vérifier les réserves des colonies du rucher tampon, nous avons remarqué une forte différence entre les colonies : certaines très légères avec presque plus de réserves et d’autres encore avec des alvéoles de miel operculé dans la hausse. Ceci indique une forte hétérogénéité entre les colonies d’un même rucher. Comment expliquer ces différences sinon par la diversité génétique des colonies métissées que nous avons. Certaines colonies sont plus sobres que d’autres, certaines développent un couvain plus longtemps que d’autres ou certaines anticipent plus vite que d’autres la période d’hivernage. On peut déjà l’observer au moment du nourrissement automnal durant lequel certaines colonies emmagasinent plus rapidement le sirop donné que d’autres. Lors des observations hivernales à la planche de vol au cours de journées douces et ensoleillées, vous remarquerez également une différence d’activité entre les différentes colonies.

La seule consigne à suivre en ce moment est de bien laisser les colonies tranquilles, leur assurer un bon isolement au-dessus du couvre-cadres et de surveiller l’état des réserves. Si vous avez un doute et pour ne pas prendre le risque de laisser une colonie mourir de faim, il est alors conseillé de leur laisser 400gr ou 500gr de candi dans une petite barquette alimentaire (dont vous aurez fait une ouverture de 2 cm sur 4 cm dans le fond) à placer sur le trou du couvre-cadres et en ayant pris soin de préserver l’isolation tout autour.

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (05/12/2020)

Une apicultrice du Yucatán reçoit le prix Goldman de l’environnement pour le combat qu’elle a mené contre Monsanto / Bayer pour interdire le soja transgénique

Leydi Pech, une apicultrice indigène Maya du Yucatan au Mexique a obtenu le prix Goldman 2020 de l’environnement; elle avait conduit une coalition qui avait stoppé Monsanto de planter du soja génétiquement modifié (et de traiter ces champs au glyphosate) dans le sud-Mexique. En septembre 2017, faisant suite à leur long combat, la Cour Suprême Mexicaine a jugé  que le gouvernement avait violé les droits constitutionnels des communautés indigènes d’être consultées avant d’approuver les permis environnementaux.

Dès juin 2012, Leydy Pech avait conduit une coalition d’apiculteurs, d’ONG et de défenseurs de l’environnement pour s’y opposer. Ils avaient mené une action judiciaire contre le gouvernement pour arrêter la plantation de soja transgénique. Avec l’aide d’institutions académiques, ils ont pu documenter les impacts de cette culture sur le miel,  l’environnement et les personnes; ils ont pu prouver que du pollen de soja transgénique était présent dans le miel produit localement ; ils ont également pu prouver la présence de  traces de glyphosate dans l’eau de distribution et dans les urines des résidents.

NB: malgré cette révocation, la culture de soja transgénique a continué dans la région, en toute impunité

https://www.goldmanprize.org/recipient/leydy-pech/

https://www.courrierinternational.com/article/environnement-leydy-pech-lindienne-maya-qui-stoppe-monsanto-recompensee

Une information transmise par notre collègue apiculteur Charles

Une idée cadeau pour Noël: un coffret de produits nature de Madagascar

Véronique Gyllins, apicultrice à Waterloo, qui fut longtemps secrétaire de la FABW et qui nous fit le plaisir de nous donner plusieurs conférences, nous propose l’achat de coffrets-cadeaux originaux en cette Noël 2020, pour aider à développer l’apiculture à Madagascar.

En cette année très particulière à tous points de vue,  je vous propose pour les fêtes de Noël un peu d’évasion et d’exotisme avec les coffrets cadeaux Ilanga-Nature.

Ilanga-Nature est une jeune société belge active à Madagascar et Tarcienne. Partenaire impliqué dans divers projets à Madagascar, Ilanga-Nature y participe au développement de l’apiculture; son but est de professionnaliser cette filière et de permettre à la population rurale de bénéficier d’un emploi stable et d’un meilleur niveau de vie.

Ilanga-Nature attache une grande importance à l’éthique du travail, d’où la volonté de respecter les exigences du commerce équitable et solidaire et d’entreprendre une démarche responsable et écologique. L’essence même d’Ilanga-Nature est aussi la qualité du produit, le choix et le respect des matières premières. 

Les malgaches ont ainsi vite compris l’importance de l’abeille et des arbres. Ils ont cessés la pratique du brûlis pour préserver les arbres et la biodiversité liée. L’apiculture leur apporte un meilleur niveau de vie et d’éducation.  

Ilanga-Nature a étendu son concept à d’autres produits tels que les confitures et les épices. La production des confitures et l’extraction de miel se font dans des ateliers équipés pour respecter les normes d’hygiènes européennes.

Un tout grand merci d’avance à TOUS les membres de la SRAWE pour leur participation. Je centraliserai les commandes et les livrerai le plus rapidement possible pour les cadeaux de Noël.   

Apicolement,
Véronique Gillyns

Plus d’infos en images : https://fb.watch/1-r7ojjcrp/   ou https://www.facebook.com/188947862050314/videos/347214912902650/

Le site web d’Ilunga-Nature: https://ilanga-nature.com/fr/ 

Coffrets-cadeaux-noel-Ilanga-Nature

Modalités pratiques:

  • vous complétez le bon de commande Excel ci-après et le renvoyez au plus tard le 14/12/2020 par e-mail à mfraiteur’acrolle’skynet.be
  • vous payez le montant total au plus tard le 14/12/2020 par virement au compte de la SRAWE: IBAN BE85 6511 4816 7506 en mentionnant VOTRE NOM & « COMMANDE ILUNGA-NATURE » dans la communication
  • le 15/12/2020: nous envoyons toutes les commandes reçues et payées à Véronique
  • au plus tard le 20/12/2020: Véronique dépose les commandes chez Michel Fraiteur à Grez-Doiceau; vous recevez un e-mail vous proposant de venir chercher votre colis dans le respect des règles en vigueur

Bon de Commande Ilunga Nature Noël 2020

Note d’Oncle Max – 5/12/2020

9.2°C c’est la température moyenne de ce mois de novembre 2020 qui établit un nouveau record depuis 1852.  Que cela veut-il dire pour nous apiculteurs ?

Principalement, cela indique que nos abeilles sont sorties beaucoup plus qu’à l’accoutumée et qu’elles ont donc consommé leurs réserves de graisses pour passer l’hiver et qu’il leur faudra puiser plus dans les réserves de la ruche. Donc attention, surveillez vos réserves.

Mes colonies de Doiceau ont encore 60% de réserves operculées dans les cadres de hausse tandis que celles de Gottechain n’ont plus que 30%. Celles de Gottechain ont bénéficié de floraisons tardives avec la luzerne et le trèfle, ce qui aura eu pour conséquence un allongement de la période de ponte de la reine et de l’élevage d’un couvain tardif, consommateur de pollen et de miel.  A Doiceau, l’élevage aura été interrompu plus tôt.

Ceci indique qu’une situation n’est pas l’autre pour les ruchers, même à quelques kilomètres de distance. A fortiori entre le Brabant Wallon et la Gaume ou la Fagne, il y aurait de plus grandes différences.  Donc, c’est à chacun d’être observateur, vigilant et attentif à la consommation des réserves de ses colonies.  Avoir quelques kilos de candi en standby ne serait pas superflu afin de pouvoir intervenir en urgence.

Frelon asiatique :  Bernard vient de me dire qu’il a trouvé en octobre une de ses ruches vides à Hèze avec quelques cadavres d’abeilles et 7 ou 8 cadavres de frelons asiatiques.
Nous voilà bien servi pour le printemps prochain avec des fondatrices aussi à Beauvechain (nid repéré et détruit par le CRA-W) et à Doiceau (nid pas encore identifié).
Si nous faisons une triangulation Beauvechain-Doiceau-Hèze, Grez-Doiceau se retrouve au milieu.     Cela promet pour l’an prochain.

Publié dans Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (05/12/2020)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (28/11/2020)

A la Sancta Catharina,
plante un Mahonia
X Media !

Les Mahonias ×Media sont des hybrides, issus du croisement entre Mahonia Lomariifolia et Mahonia Japonica, tous deux originaires d’Asie. Il en existe plusieurs cultivars, les plus connus étant ‘Charity’ et ‘Winter sun’.

Ils ont la particularité de fleurir magnifiquement de novembre à février et d’attirer particulièrement les abeilles: cette semaine, à plusieurs reprises, mes mahonias étaient visités par 2-3 abeilles alors que la température avoisinait les 10°C ! Un petit apport naturel bienvenu dès que le temps s’améliore en automne et en hiver.

En général, quand nous plantons un arbre ou un arbuste à la Sainte Catherine, nous ne plantons qu’un simple bout de bois: ce n’est pas très jouissif et il faut patienter plus de 4 mois pour le voir verdir. Rien de tout cela avec la Mahonia X Media: il est vendu en container et le plus souvent déjà en fleurs en cette période !

 

Les premières années, il présentera généralement une tige unique, bien dressée, avec une grande inflorescence terminale. Les années suivantes, cette tige s’élèvera lentement; il est possible aussi qu’elle se divise et forme quelques tiges latérales, également érigées. Au bout de plusieurs années, notre Mahonia peut ainsi former un buisson d’1 mètre de diamètre et de 2 à 3 mètres de haut.

Le Mahonia x Media se bouture très facilement en prélevant une bouture de tête d’une trentaine de cm à la Sainte Catherine, ce qui facilitera sa ramification (enlever les feuilles à la base de la bouture sur une quinzaine de cm et l’enduire d’hormone de bouturage). Il faut cependant soit sacrifier la fleur, soit attendre un peu que la fleur soit fanée et la retirer, soit attendre une année sans fleur sur cette tige.

Pour en savoir +: http://nature.jardin.free.fr/1102/fbg_mahonia_xmedia_charity.htm

PS: si vous voulez planter des arbres et arbustes mellifères, lisez ou relisez notre page Des fleurs au jardin, pour les abeilles: elle regorge de bonnes idées et de conseils pratiques !

Le frelon asiatique au Parlement de Wallonie

Le 17 novembre dernier, 3 députés wallons, Mrs Dodrimont, Matagne et Antoine, ont posé des questions orales sur l’arrivée du frelon asiatique en Wallonie à Mme Céline Tellier, Ministre de l’Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal de la Région Wallonne.

Les questions: https://www.parlement-wallonie.be/pwpages?p=podcast&id_ag=22237#31

La réponse: https://www.parlement-wallonie.be/pwpages?p=podcast&id_ag=22237#32

Il en ressort que le frelon asiatique a encore progressé cette année en Wallonie et qu’il ne sera pas possible de l’éradiquer: il faudra donc apprendre cohabiter avec lui en tâchant de limiter ses nuisances.

Concernant les mesures de lutte et de prévention, les conclusions proviennent surtout de nos voisins français: la pose de muselières à l’entrée des ruches ainsi que le piégeage estival sélectif à proximité des ruches ont un effet positif. Par contre, le piégeage printanier des fondatrices n’a pas de véritable effet sur le frelon asiatique mais bien des effets négatifs sur d’autres espèces, guêpes et abeilles indigènes; il est donc fortement déconseillé.

La ministre précise que la destruction des nids mentionnés via le portail biodiversité.wallonie.be (http://biodiversite.wallonie.be/fr/encodage-des-observations.html?IDC=6001) est gratuite.

Le service du CRA-W en charge de la lutte contre le frelon asiatique sera renforcé en 2021 et un nouveau cadre juridique sera mis en place en 2021 pour permettre la participation d’opérateurs dans cette lutte

Plusieurs médias ont relayé cette information cette semaine, notamment la RTBF qui publie également une interview du Pr Michel De Proft (que nous avions eu l’honneur d’accueillir le 3 mars 2017 pour une conférence à l’hôtel de ville de Wavre) : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_impossible-d-eradiquer-le-frelon-asiatique-nous-allons-devoir-cohabiter?id=10635308

Le Pr De Proft présente également la muselière comme une partie importante de la solution. La semaine passée, la Revue N 84 novembre 2020_du CRA Nivelles nous présentait le montage d’un piège à frelons avec les entrées Jabeprode: nous reviendrons très certainement sur ces techniques au cours de l’année 2021 !

In Wallonia, Yes, we plant !

Vouloir planter 4 000 km de haies ou 1 million d’arbres avant la fin de la législature, un pari fou ? C’est pourtant l’objectif fixé par le Gouvernement de Wallonie.

Le projet, présenté ce 20 novembre 2020, s’adresse à tous: aux citoyens & citoyennes,  aux associations, agriculteurs & agricultrices, aux entreprises, écoles et organismes publics.

A travers ce projet, la Wallonie soutient la plantation de haies vives, de taillis linéaires et d’alignements d’arbres et d’arbres fruitiers, ainsi que l’entretien des arbres têtards. De 350.000 € précédemment, le budget se monte désormais à 1 million € et ira jusqu’à 2 millions € en 2024.

yesweplant.wallonie.be: vous trouverez sur ce site toutes les informations pratiques pour participer à cet élan vert.

Publié dans Plantes mellifères, Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (28/11/2020)