Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (7/10/2017)

Quelques photos de notre conférence du 1er octobre

Encore un grand merci à Guy pour cette conférence si intéressante même si sa machine à extraire le pain d’abeilles, un prototype de sa conception, a connu quelques ratés durant la démonstration.

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Note d’Oncle Max – 7/10/2017

Encore quelque jours de beau temps, ce mois-ci, pour récupérer un peu de pollen ou de nectar par-ci par-là sur des floraisons tardives. Voilà nos abeilles qui s’apprêtent à hiverner.

Dimanche dernier, j’ai été fort interpellé par les efforts de Charles Schramme pour introduire le pseudoscrorpion « Chelifer cancroides » dans ses ruches pour contrôler le varroa.

Charles & Chelifer

En avril 2016, le CARI avait déjà publié un petit article sur le sujet ( http://www.www.cari.be/medias/abcie_articles/173_ecologie.pdf).

Comme le fait Charles, ne serait-il pas utile de se pencher très sérieusement sur la question et d’essayer de développer ce petit prédateur naturel de nos bois afin d’éviter d’introduire régulièrement des produits divers qui ne parviendront jamais à éradiquer le varroa.

Réduisant déjà le nombre de cadres pour l’hivernage, je me suis demandé si ce ne serait pas envisageable de réduire des colonies sur 9 cadres de manière permanente afin d’introduire un cadre comme lieu de résidence pour des chelifers. Il faudrait développer un modèle de cadre aménagé de manière optimale pour la résidence et la multiplication des chelifers.  Un modèle allemand a déjà été proposé pour maintenir le chelifer dans une ruche, mais ne faudrait-il pas essayer d’avoir un modèle qui serait tout à fait adéquat non seulement pour sa résidence mais également pour sa reproduction ?

Je pense qu’il y a plus d’idées dans plusieurs têtes que dans une et qu’il serait intéressant qu’un grand nombre d’apiculteurs expérimentent diverses solutions pour développer le Chelifer cancroides dans les ruches.  D’après Charles , il y aurait d’autres petits prédateurs  des varroas et ce ne serait pas inutile que ceux qui font de la recherche appliquée en apiculture se penchent sur cette approche plutôt que tester indéfiniment tous les nouveaux produits mis sur le marché au profit des mêmes groupes pharmaceutiques.

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