Piégeage de fondatrices de frelons asiatiques au printemps: achat groupé
Tout d’abord nous vous conseillons de relire les conseils généraux concernant la gestion des frelons asiatiques sur le site de la SRAWE Protéger nos ruches contre le frelon asiatique : c’est important de relire les conseils qui y sont prodigués.
Bref rappel : le piégeage de printemps est ESSENTIEL pour réduire le nombre de nids de frelons près d’un rucher, particulièrement s’il a subi de fortes attaques l’année précédente.
Au printemps les fondatrices se réveillent quand les températures diurnes dépassent les 12°C, généralement à partir de début mars. Les fondatrices seront actives à l’extérieur du nid jusque environ début mai.
Afin d’avoir des pièges et de l’attractif à temps, nous allons lancer la semaine prochaine un double achat groupé :
- pour le piège qui est le plus sélectif et qui nous paraît le plus intéressant sous le rapport qualité-efficacité/prix : VESPACATCH SELECT
- et pour l’attractif qui nous paraît le plus opportun : TRAPPIT
Pour vous permettre de vous préparer à cet achat, nous vous rappelons ici les points les plus importants de cette lutte, et les principales caractéristiques de ces 2 produits:
Piégeage de fondatrices de frelons asiatiques au printemps
La FAB-BBF interpelle Beelife et nos ministres au sujet des «Nouvelles Techniques Génomiques»
Eliane Keppens, présidente de la Fédération des Apiculteurs de Belgique, FAB-BBF, a adressé des courriers à Beelife et à nos ministres en charge des «nouvelles techniques génomiques» (‘New Genomic Techniques’, NGT), leur demandant d’intervenir au Parlement Européen pour rejeter les propositions en cours concernant la dérégulation des plantes génétiquement modifiées (OGM) créées par ces techniques.
Les critiques portent sur le manque de transparence des propositions d’amendements de la législation sur la présence d’OGM, sur l’insuffisance des garanties pour protéger la santé humaine et l’environnement contre les risques potentiels associés aux OGM et surtout sur les impacts négatifs des brevets végétaux sur l’industrie semencière, les agriculteurs et les sélectionneurs de semences.
Ces amendements sont qualifiés de ‘poudre aux yeux’, d’enfumage (« smoke and mirrors »), et considérés comme destinés à masquer la volonté de supprimer les contrôles sur ces NGT.
Le problème central est la concentration du pouvoir de marché entre les mains des titulaires de brevets: ils sont 4 à contrôler 60% du marché mondial des semences: Bayer, Corteva, ChemChina-Syngenta et BASF !
Au sujet des abeilles et de l’apiculture, les problèmes non résolus concernent principalement la présence de résidus toxiques éventuels impactant la santé de la ruche ou la qualité du miel, et les responsabilités en cas de pertes de colonies ou de récoltes.
Toutes nos félicitations, Eliane, et un tout grand merci à toi qui défends ainsi nos abeilles, … tout aussi bien que notre démocratie !
Voici ces 2 courriers, en anglais et en français (le français est une traduction automatique assez approximative: mieux vaut les lire en anglais si vous le pouvez !)
FAB-BBF Courrier NGT 202501 BEELIFE FAB-BBF Courrier NGT 202501 MINISTRE
Note d’Oncle Max – 25/01/2025
Nos abeilles devront-elles bientôt avoir des pattes palmées pour sortir ?
Depuis le début de l’hiver, je n’ai observé qu’une seule sortie des colonies pour un vol de propreté. C’est un peu inquiétant au niveau sanitaire car à la première visite de printemps nous risquons de trouver l’intérieur de nos ruches souillées, ce qui est néfaste pour la santé de la colonie.
Ce temps n’est vraiment pas propice pour l’hivernage sain de nos abeilles. Un hiver humide est moins favorable qu’un hiver froid et sec.
Nous risquerons de trouver de la moisissure au bas des cadres de corps. Il faudra peut-être envisager de recouper le bas des cadres de corps avec de la moisissure pour encourager nos abeilles à reconstruire des alvéoles plus saines pour l’élevage du couvain. On verra à l’autopsie.
Il faut toujours bien surveiller les réserves de nourriture.
Au RT1, nous avons déjà pu observer 2 colonies avec plus aucune abeille vivante et la hausse toujours pleine de nourriture. Nous n’avons pu encore les ouvrir complètement pour y faire un diagnostic. Pour les 8 autres colonies ; nous avons procédé à un petit nourrissement préventif – 400gr à 500gr de candi simple (Apifonda) ) qui nous sert de contrôle de la bonne santé de chaque colonie. S’il y a un surplus de réserve au printemps, ce n’est pas un problème car nous n’extrayons pas de miel du RT. Cela nous aidera à avoir des réserves lors des divisions, surtout si le mauvais temps persiste.
Toujours au RT1, nous avons mis tous les plateaux sous les planchers avant la période de gel, surtout pour limiter l’humidité excessive due à l’humidité extérieure s’additionnant à l’humidité interne de la ruche. C’est peut-être une erreur car la circulation d’air est freinée, mais c’est peut-être un moindre mal.
Dans les ruches-troncs (cfr Torben Schiffer et ses études sur les abeilles dans les troncs d’arbres), l’équilibre chaleur/humidité est complètement différent car les fibres du bois sont verticales et non pas horizontales (cas des ruches modernes en bois). Dans les ruches-troncs, l’humidité absorbée par le bois descend gravitationnellement pour s’évacuer par le bas. L’intérieur de la ruche-tronc est propolisé et joue office de « goretex » ***; il est dès lors plus sec avec la chaleur de la colonie et celle-ci doit dépenser moins d’énergie pour maintenir une température minimale, car, comme les ingénieurs le savent, les dépenses énergétiques d’un chauffage sont bien plus importantes pour chauffer un local humide qu’un local sec (à retenir également pour nos habitations).
Vous comme moi attendons avec impatience quelques beaux jours plus secs pour observer nos colonies lors d’un vol de propreté en attendant que les jours rallongent, qu’ils soient moins humide et surtout que la végétation se réveille lentement au mois de mars.
NB : contrairement à l’an dernier, depuis le mois de décembre, je n’ai pas encore vu de noisetiers en fleurs. Je pense qu’il manque beaucoup de luminosité pour activer la photosynthèse. Par contre, j’ai vu les boutons floraux des cornus mas assez gros mais encore (fort heureusement) bien fermés et qui semblent avoir bien résisté à la période de gel.
Selon mes observations (développement des plantes et nombre de journées moins lumineuses), je pense qu’à ce jour la végétation ne sera pas aussi en avance que l’an dernier, mais tout peut changer dans les 8 à 9 semaines à venir selon la météo.
*** si une colonie propolise bien l’intérieur de la ruche, l’humidité rentre bien dans le bois mais ne parvient pas à s’évacuer naturellement (à cause des fibres horizontales), ce qui peut expliquer que nos ruches se détériorent plus rapidement.
Agenda apicole
Jeudi 20 février à 20h à LLN: conférence « Communication au sein de la colonies d’Abeilles » par le Dr Eric VAN CLEUVENBERGEN, organisée par le Mouch’ti.
Les abeilles prennent des décisions collectivement et démocratiquement. Cette conférence nous révèle les capacités incroyables de ces insectes à prendre des décisions consensuelles et efficaces.
Ibis Styles Hôtel & Meeting Center, Boulevard de Lauzelle 61, 1348 Louvain-La-Neuve. Accueil dès 19h45, sans inscription. Un événement gratuit & ouvert à tous.