Une analyse pollinique: plantes mellifères & pollinifères de nos régions

L’origine des miels est déterminée par une analyse pollinique. Voici une description des principales espèces de fleurs détectée par une analyse d’un miel récolté à Bierges en 2019. Vous y verrez la grande variété des espèces butinées par nos abeilles !

Source : WIKIPEDIA – Bierges: près de Wavre, Brabant Wallon, Belgique

Ligustrum (les troènes ou troënes) est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Oleaceae, originaire d’Eurasie et d’Afrique du Nord, qui comprend une cinquantaine d’espèces.

Ce sont des arbustes ou de petits arbres au feuillage caduc, semi-persistant ou persistant. Beaucoup d’espèces de troènes sont utilisées en horticulture pour créer des haies taillées. En France seul le troène commun (Ligustrum vulgare) est indigène.

Le Chénopode blanc (Chenopodium album L.), ou Ansérine blanche, est une espèce de plantes annuelles de la famille des Amaranthaceae. Très présente dans les lieux cultivés, elle est originaire d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, et naturalisée dans d’autres régions1.

C’est souvent une des premières plantes à coloniser les sols fraichement perturbés (plante pionnière et nitrophile). La plante doit son nom à ses feuilles en forme de patte d’oie d’un vert blanchâtre.

La famille des Polygonaceae (Polygonacées) regroupe des plantes dicotylédones ; elle comprend 51 genres répartis en 1200 espèces. Ce sont principalement des plantes herbacées cosmopolites qui ont une préférence marquée pour les zones tempérées et froides de l’hémisphère Nord.

Les Rosaceae (Rosacées) sont une famille botanique qui réunit environ 3 370 espèces réparties en plus d’une centaine de genres.

Cette famille cosmopolite comprend aussi bien des plantes herbacées vivaces que des arbustes ou des arbres. Elle est représentée par de nombreuses espèces sauvages (on peut citer le sorbier, l’aubépine, le prunellier, l’églantier, la ronce commune, les fraisiers, les benoîtes, les potentilles, la reine-des-prés, la pimprenelle, l’aigremoine, etc.) et cultivées parmi les plus importantes (voir leur importance économique)

Les Poaceae, ou graminées, sont une famille de plantes monocotylédones de l’ordre des Poales, qui comprend environ 12 000 espèces groupées en 780 genres, à répartition cosmopolite. C’est, par le nombre d’espèces, la cinquième famille de plantes à fleurs, après les AsteraceaeOrchidaceaeFabaceae et Rubiaceae. On y trouve la plupart des espèces appelées communément « herbes » et les céréales.

Ce sont généralement des plantes herbacées, plus rarement ligneuses (bambous), qui partagent des caractéristiques morphologiques qui les distinguent nettement des autres familles végétales : tiges (chaumes) cylindriques aux entrenœuds creux, feuilles alternes à disposition distique, au limbe linéaire à nervation parallèle, et dont la gaine enveloppe la tige, inflorescence élémentaire en épillets, fleurs réduites aux organes sexuels (étamines et ovaire), fruits dont le péricarpe est soudé à la graine (caryopses).

Les formations graminéennes, telles que les savanes et les prairies, dans lesquelles les Poaceae sont l’élément dominant, couvrent plus de 40 % de la surface terrestre (Groenland et Antarctique exclus)3. Les graminées forment également une part importante d’autres habitats, notamment des zones humides, des forêts et de la toundra.

C’est la famille de plantes la plus importante sur le plan économique, qui fournit une part essentielle de l’alimentation de base directement grâce aux espèces domestiquées comme les céréales (blérizmaïsorge et millet), la canne à sucre, et indirectement grâce aux plantes fourragères, sans compter les matières utiles à l’industrie ou l’artisanat comme les bambous, la paille, le chaume et la biomasse (éthanol). Les graminées sont aussi cultivées pour l’agrément, notamment pour constituer des pelouses et des terrains de sport (golf), et pour lutter contre l’érosion des sols (oyatvétiver). La famille compte aussi de nombreuses espèces adventices qui affectent les cultures, cinq espèces de Poaceae (Cynodon dactylonEchinochloa colonaEleusine indicaSorghum halepenseImperata cylindrica) figurant parmi les dix « pires » mauvaises herbes sur le plan mondial4.

L’étude des phytolithes a montré que les Poaceae sont probablement apparues au cours du Crétacé, il y a plus de 85 millions d’années, faisant déjà partie de l’alimentation des dinosaures5.

Asteraceae, Les Astéracées (Asteraceae) sont une grande famille botanique de plantes dicotylédones, appelées aussi Composées (Compositaenom. cons.)1,2 ou, plus rarement des Composacées1,2. En effet, ce que l’on prend à première vue pour des « fleurs » chez ces plantes est en réalité composé de fleurs minuscules, réunies en inflorescences appelées capitules.

Elles comprennent près de 23 500 espèces réparties en 1 600 genres environ, ce qui en fait la deuxième plus vaste famille du monde végétal et des plantes à fleurs, derrière les Orchidacées (25 000 espèces) mais devant les Fabacées3. Le métabolisme secondaire, l’inflorescence capitulaire et la plasticité écologique sont responsables du succès évolutif de cette famille4 à répartition cosmopolite (sauf l’AntarctiqueN 1, l’inlandsis du Groenland et l’archipel arctique canadien), mais principalement dans les régions tempérées5. Les principaux représentants de cette famille se développent essentiellement dans les régions sujettes à la sécheresse, en dehors de la compétition des arbres des forêts tropicales humides6.

Ce sont très majoritairement des plantes herbacées, même si la famille comprend aussi des arbres, des arbustes ou des lianes3.

 Betula pendula (Bouleau)

 Campanulaceae, Les Campanulaceae (Campanulacées) forment une famille de plantes dicotylédones qui comprend 2 000 espèces réparties en 90 genres environ.

Ce sont des plantes herbacées le plus souvent pérennes, quelques arbres et arbustes, cosmopolites, des régions froides à tropicales (sauf l’Afrique tropicale).

En France on peut citer les genres :

La classification phylogénétique APG II (2003) et la classification phylogénétique APG III (2009) placent cette famille dans l’ordre des Asterales.

Caprifoliacées (Caprifoliaceae) sont une famille de plantes dicotylédones.

En classification classique de Cronquist (1981), elle comprend environ 420 espèces réparties en 15 à 37 genres.

La classification phylogénétique APG (1998) a fait éclater cette famille. Les genres Sambucus (sureaux) et Viburnum (viornes) font maintenant partie des Adoxacées. Les genres Carlemannia et Silvianthus forment une nouvelle famille, les Carlemanniacées. Abelia, Dipelta, Kolkwitzia et Linnaea constituent la famille des Linnaéacées tandis que Diervilla et Weigela forment celle des Diervillacées.

Il ne reste donc plus dans cette famille que 220 espèces réparties dans les cinq genres suivants :

Heptacodium, Leycesteria, Lonicera, Symphoricarpos, Triosteum.

La classification phylogénétique APG II (2003) offre deux options :

  • stricto sensu, avec les 220 espèces réparties en cinq genres ;
  • lato sensu, en incluant toutes les plantes autrefois assignées aux familles Diervillacées, Dipsacacées, Linnaéacées, Morinacées et Valérianacées.

Ce sont des arbustes, des petits arbres, des lianes et plus rarement des plantes herbacées des zones tempérées à tropicales (montagnes).

En France, cette famille est représentée par le chèvrefeuille ou le camérisier, tous deux du genre Lonicera.

Ericaceae, Les Éricacées (Ericaceae) forment une famille de plantes à fleur (les Angiospermes). Elle compte près de 1 350 espèces de plantes réparties en une centaine de genres1. Les genres principaux sont EricaVacciniumGaultheriaLeucopogonCavendishia et Arctostaphylos1.

C’est une famille plutôt cosmopolite des zones froides ou tempérées à basse altitude, jusqu’aux zones tropicales en montagne. Elle est faiblement représentée en Asie du sud.

C’est à cette famille qu’appartiennent en France, le raisin d’ours, la myrtille, l’airelle, les rhododendrons et les bruyères. Parmi les petits arbres de la famille des Éricacées, on peut aussi citer l’arbousier, originaire du bassin méditerranéen.

 Fagus sylvatica (Hêtre),

 Pinus (Pin),

 Rosaceae, Les Rosaceae (Rosacées) sont une famille botanique qui réunit environ 3 370 espèces réparties en plus d’une centaine de genres.

Cette famille cosmopolite comprend aussi bien des plantes herbacées vivaces que des arbustes ou des arbres. Elle est représentée par de nombreuses espèces sauvages (on peut citer le sorbier, l’aubépine, le prunellier, l’églantier, la ronce commune, les fraisiers, les benoîtes, les potentilles, la reine-des-prés, la pimprenelle, l’aigremoine, etc.) et cultivées parmi les plus importantes (voir leur importance économique)

 Tilia sp. (Tilleul),

Ranunculaceae, La famille des Renonculacées (ou Ranunculacées) est constituée de plantes Eudicotylédones. Elle comprend environ 2 500 espèces réparties en une soixantaine de genres1.

 Taraxacum officinale (Pissenlit),

Aesculus hippocastanum (Marronnier),

 Castanea sativa (Châtaignier),

 Brassicaceae, L’importante famille des Brassicaceae (brassicacées), anciennement crucifères, regroupe des plantes dicotylédones. En classification classique, elle comprend 3 200 espèces réparties en 350 genres dont 78 en France. Ce sont essentiellement des plantes herbacées surtout présentes dans l’hémisphère nord à l’état sauvage ou cultivé, principalement pour la production d’huile (à usage alimentaire et industriel), pour l’alimentation humaine et animale, ou comme plantes d’ornement.

Les plantes appartenant à la famille des Brassicaceae  (chouxnavetcolzamoutarderaifortcresson…) contiennent des glucosinolates qui, sous l’action d’une enzyme endogène (la myrosinase), sont transformés en isothiocyanates, composés soufrés qui ont une saveur plus ou moins âcre et donnent leur goût particulier à leurs préparations culinaires.

La famille des brassicacées comprend des espèces de la flore sauvage spontanée et des espèces cultivées (dont certaines génétiquement modifiées) qui peuvent coexister et échanger des gènes.

 Cornus mas (Cornouiller mâle),

Rumex sp. (Oseille),

 Salix sp. (Saule)