Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (19/03/2016)

Notes d’Oncle Max – 18/3/2016

Un petit coup d’œil sur les prévisions à 2 semaines …. toujours pas de températures diurnes au-dessus de 10°C et nocturnes au-dessus de 4°C : je ne prévois donc pas d’ouvrir mes ruches ni de retirer les plateaux des planchers avant la fin du mois si ces prévisions se confirment.  Lorsque les températures nocturnes passeront au-dessus de 5°C, je retirerai les plateaux afin de permettre une meilleure ventilation.

Certains apiculteurs ont déjà procédé au nettoyage des planchers lorsqu’il faisait 9 à 10°C.

Les saules marsault sont en train de fleurir très lentement et j’observe toutes mes colonies qui rentrent du pollen.  Je les ai aussi vues à l’abreuvoir; c’est aussi un bon signe. Avec cet apport de pollen frais, le couvain va croître exponentiellement.  Avec ce vent du NE les butineuses ne sortent que 4 ou 5 heures par jour (de 11.00hr à 16.00hr) :  je vais donc poursuivre l’apport (500gr à la fois) de Nektapoll pour qu’elles puissent continuer l’élevage du couvain le reste de la journée (et de la nuit).  NB: pour les colonies qui ont assez de réserves, je pourrais les laisser se débrouiller seules (avec un frein naturel sur le développement du couvain), mais s’il y a une semaine de chaleur début avril, beaucoup de plantes vont fleurir en même temps et ce sera peut-être l’occasion de profiter de cette petite miellée avec un nombre suffisant de butineuses.  Comme il y a 2 ans, nous risquons de ne pas avoir un bon étalement des floraisons.

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (12/03/2016)

Note d’Oncle Max

Apis ! Apis toujours…. prêts ! N’oublions pas d’avoir prêts nos cadres de cire gaufrée pour la première visite de printemps dans quelques semaines si la météo nous le permet (comme annoncé). En attendant patiemment, je vous propose non seulement de bien observer vos colonies au trou de vol mais aussi cette réflexion d’un sage apiculteur pour cette nouvelle saison :

Servir ou se servir : le modèle des abeilles

Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur : Philippe Lurquin,  membre de l’asbl MELLIFICA dont le but est la promotion de l’abeille noire indigène.

Depuis des temps immémoriaux, la société des abeilles est reconnue par l’être humain comme un modèle d’excellence. Philippe Lurquin propose d’analyser notre pratique apicole à la lumière de ce modèle. Bien sûr, le choix de la race d’abeilles que nous élevons est un des éléments de cette réflexion !

L’observation attentive des abeilles dont nous prenons soin nous permet de constater que l’abeille ne travaille pas pour « se servir » en tant qu’individu isolé, mais avec l’unique objectif de servir la colonie, entité plus grande dont elle est une simple cellule.
Chaque geste étant posé au profit de la collectivité, l’abeille se voit cependant, par les retombées de la bonne santé de l’entité collective dont elle fait partie, bénéficiaire de son action individuelle en tant que membre du corps social qu’est la colonie.
C’est sur ce même principe que fonctionne le corps humain, dans lequel chaque cellule est au service du corps dans son ensemble, lequel fonctionne harmonieusement grâce à l’interaction de toutes les cellules dont il est composé.
Une cellule qui quitte cette orientation collective, et se met à agir pour son propre profit est dite cancéreuse, amenant le dysfonctionnement de l’ensemble du corps qu’elle était censée servir, et précipitant ainsi sa propre perte.
En tant qu’apiculteur, il est possible de reconsidérer nos pratiques en posant un regard sur l’intention que nous mettons dans le rôle que nous sommes censés remplir.
Cette prise de hauteur par rapport à notre fonction d’apiculteur peut nous permettre de déterminer si nous agissons bien comme étant partie d’un Tout, au service d’une entité collective plus grande que nous qu’est le Vivant au sens large, ou bien si nous agissons pour nous servir en tant qu’individu et à son détriment.
Chaque geste de notre conduite apicole peut alors être analysé au préalable en se posant la question : « Est-ce qu’en posant ce geste, mon intention profonde est de servir le Vivant, ou bien de me servir ? »
Prenons quelques exemples :
« En sélectionnant les abeilles qui récoltent moins de propolis, pour que les cadres collent moins lorsque je les manipule, tout en sachant que la propolis est la barrière sanitaire de la colonie, est-ce que je sers ou est-ce que je me sers ? »
« Si, les mauvaises années, je réduis la place disponible dans le corps pour obliger les abeilles à mettre le peu de miel disponible dans la hausse, est-ce que je sers ou est-ce que je me sers ? »
« En pratiquant le commerce mondial de reines et d’abeilles en paquets, recourant au transport aérien polluant d’une part, favorisant la diffusion des maladies et la perte du patrimoine génétique des races locales d’autre part, est-ce que je sers ou est-ce que je me sers ? »
« Si je sature démesurément en abeilles domestiques une zone naturelle au point de risquer de rompre un équilibre subtil avec les autres pollinisateurs sauvages, est-ce que je sers ou est-ce que je me sers ? »
« En choisissant une race d’abeille adaptée à l’agriculture intensive, nécessitant d’être nourrie massivement au sirop de sucre, tout en sachant que la fabrication de ce sirop à base de betteraves et maïs requiert un usage important de pesticides nuisibles à toute la chaîne du Vivant, est-ce que je sers ou est-ce que je me sers ? »
Aligner notre pratique de l’apiculture sur le modèle d’excellence de l’abeille elle-même pourrait se révéler être la solution à beaucoup de problèmes.
Cette approche mérite en tous cas d’être explorée concrètement par chacun d’entre nous par un examen de nos pratiques.
Telle l’abeille butineuse, chaque apiculteur ne détient qu’une toute petite partie d’une solution globale qui par définition, sera collective et coordonnée ou ne sera pas.
S’inspirer du mode de fonctionnement de l’abeille pourrait être la clé du changement.
L’abeille nous tend un miroir. Aurons-nous le courage de nous y regarder ?

Source : Mellifica n° 114 – février 2016   www.mellifica.be/

Enquête nationale sur l’état des ruchers

La fédération Apicole Belge (FAB) et le Koninglijke Vlaamse Imkersbond (KONVIB), avec l’aide du CARI, vous proposent de répondre en ligne à un questionnaire qui a pour but de connaître l’état des ruchers en ce début 2016: http://goo.gl/forms/1Xr4BcqCQu

Résultats de l'enquête FAB 2014-2015

Résultats de l’enquête FAB 2014-2015

Dossier Glyphosate: suite (et pas encore fin)

Les nouvelles se bousculent ces dernières semaines au sujet du glyphosate (substance principale du Roundup)

Vendredi 8 janvier 2016: le CRIIGEN annonce avoir gagné 2 procès dans sa lutte contre les OGM et le glyphosate.

http://www.criigen.org/actualite/80/display/Victoire-du-Pr-Seralini-de-son-equipe-et-du-CRIIGEN-dans-deux-proces-

Le CRIIGEN, Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique, dont le président du conseil scientifique est le Pr Gilles-Eric Séralini, a publié des études très critiques sur les OGM et le glyphosate.

On se souviendra particulièrement d’une étude de 2012 « Toxicité à long terme de l’herbicide Roundup et d’un maïs génétiquement modifié pour tolérer le Roundup », montrant des rats ayant développé de monstrueux cancers.

Rats Séralini

Cette étude, publiée originellement dans la renommée revue « Food & Chemical Toxicology » avait été retirée en 2013 par son éditeur Elsevier sous la pression des lobbys, avant d’être publiée à nouveau en juin 2014 dans la revue Environmental Sciences Europe.

Elle avait valu à ses auteurs une tempête d’attaques. Notamment, par le magazine Marianne, sous la plume de Jean-Claude Jaillette, qui avait écrit que « des chercheurs du monde entier » avaient « des mots durs » au sujet de la recherche du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe sur les effets toxiques d’un OGM et du Roundup à long terme, et avait évoqué une « fraude scientifique où la méthodologie sert à conforter des résultats écrits d’avance« . Le Pr Séralini, son équipe et le CRIIGEN ont attaqué cette allégation en diffamation. Le 6 novembre 2015, aux termes d’une information judiciaire de trois années, la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris vient de condamner les auteurs (le journal et son journaliste) de cette grave accusation portée par Marianne pour diffamation publique.

Autre dossier: le 25 novembre 2015, le Tribunal de Paris a mis en examen Marc Fellous pour « faux » et « usage de faux » dans un procès qu’il avait perdu en diffamation contre le Pr. Séralini. L’histoire remonte à 2009 et à une étude portant sur trois maïs OGM de la firme Monsanto; elle avait montré que Monsanto n’avait communiqué aux autorités qu’une version favorable à l’obtention des agréments, dissimulant la plupart des données au nom du  » secret industriel « . Cette étude avait été violemment critiquée par Marc Fellous, ancien président de l’Association française des biotechnologies végétales (AFBV) et de la Commission du Génie Biomoléculaire (CGB) qui avait permis d’autoriser nombre d’OGM agricoles à la consommation. S’en était suivi en procès en diffamation que le Pr. Séralini avait gagné en 2011, procès au cours duquel Marc Fellous avait produit des faux.

NB: la CGB a été remplacée en 2008 par la Haut Conseil des Biotechnologies dont le rôle majeur est d’éclairer de manière indépendante le Gouvernement (français) sur toutes questions intéressant les OGM ou toute autre biotechnologie, et de participer à l’élaboration de normes et règlements les concernant

Infos & commentaires sur le blog de Raoul Marc Jennar
Sur Youtube: JT RTBF du 25/04/2014; un bonne perspective
Euractiv.fr: les trois quarts des Allemands contaminés au glyphosate

Vendredi 4 mars 2016: le ministre fédéral Borsus annonce qu’il soutient la proposition de renouveler l’approbation du glyphosate

Ce vendredi 4 mars, un communiqué de presse officiel intitulé La Belgique durcit les règles d’approbation du glyphosate,  (admirez l’exercice de style !) nous informe que « Sur base de l’avis du SPF Santé publique et en concertation avec la Ministre de la Santé publique Maggie De Block (Open Vld), le Ministre de l’agriculture Willy Borsus (MR) soutient la proposition de renouveler l’approbation du glyphosate […] car basé sur la science et le principe de précaution »

3 raisons « scientifiques » sont invoquées:

  • l’avis de l’EFSA « qui conclut qu’il est improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l’homme« . L’EFSA ne supporte pas le rapport de l’IARC, l’International Agency for Research on Cancer de l’OMS, qui avait classé l’herbicide glyphosate comme « probablement cancérogène » chez l’homme.
  • le fait que les incertitudes identifiées par l’EFSA « sont toutes prises en compte dans la décision de la Commission européenne, sous forme de mesures de gestion de risques supplémentaires, conduisant notamment à des évaluations plus poussées au niveau des Etats membres lors de l’autorisation des produits contenant le glyphosate (compétence nationale) »
  • le fait que la proposition de la Commission « prend aussi en compte les incertitudes soulevées par l’EFSA sur un des co-formulants parfois associé au glyphosate, la POE-tallowamine. La Belgique considère qu’il s’agit ici de l’application correcte du principe de précaution. »

Cette décision est vivement critiquée, notamment par InterEnvironnement Wallonie: Déception : la Belgique soutient le renouvellement de l’autorisation du glyphosate, classé cancérigène probable pour l’homme.

IEW rappelle notamment que l’évaluation officielle par l’Europe des propriétés cancérigènes du glyphosate n’est pas encore commencée et que les conclusions ne sont pas attendues avant 18 mois !
Lettre d’IEW aux ministres fédéraux (08/12/2015)

Dans un communiqué de presse daté du 8 mars, les Ministres wallons et bruxellois de l’Environnement se sont dits consternés par cette décision: « Pour Carlo DI ANTONIO (CdH) et Céline FREMAULT (CdH), cette position s’apparente à de la lâcheté environnementale. Ils sont stupéfaits par la position que le Ministre BORSUS – représentant la Belgique – défendra à l’Europe ce mardi !. […] Dans cette logique, la Ministre Céline FREMAULT proposera une interdiction d’utilisation du glyphosate sur le territoire bruxellois le 20 mars à l’occasion de la Semaine sans pesticides. De son côté, Carlo DI ANTONIO souhaite suivre l’exemple des Pays Bas et voir interdire l’utilisation du glyphosate pour tous les particuliers et les services communaux en Wallonie. »

Le médiateur européen vient précisément de critiquer fort vertement la Commission pour ses décisions prises avant que les études scientifiques indépendantes suffisantes aient été menées à bien. Le glyphosate est une des substances pour lesquelles la plainte de Pan Europe mentionne que les études sponsorisées par le producteur donnent des résultats fort différents des études indépendantes

Autre critique formulée par PAN Europe et le médiateur et qui s’applique parfaitement dans ce cas: en reportant la décision sur la substance (à prendre au niveau européen) vers des décisions à prendre sur les produits commerciaux (à prendre au niveau national, en Belgique au niveau régional), on multiplie les agréations à donner, au risque de noyer les décideurs sous une masse de travail excessive et d’en arriver à agréer des produits ‘par défaut’, simplement parce qu’on n’a pas eu le temps de faire toutes les analyses nécessaires et d’en étudier leurs conclusions.

Lundi 7 mars: report de la décision de la Commission Européenne

Le vote concernant l’autorisation du glyphosate en Europe a été reporté, faute de majorité au sein du comité d’experts. Les pays les plus réticents sont la Suède, l’Italie, la France, les Pays-Bas et l’Allemagne.

« La Commission essaie à présent de trouver une solution pour convaincre les Etats membres qui ne sont actuellement pas favorables avec un changement dans le texte initial, afin d’obtenir une majorité qualifiée« , indique Bart Staes, membre des Verts-ALE.

On voit clairement quel est le but recherché !

A lire sur: La Libre

 2 pétitions à signer

http://www.natpro.be/campagnes/glyphosate/index.html
http://action.sumofus.org/fr/a/glyphosate-vote-2016-french/?sub=mtl

A relire dans les archives de la SRAWE:

01/02/2014: 1200 médecins français signent un appel anti-pesticides
01/02/2014: Les pesticides sont beaucoup plus toxiques pour l’homme qu’annoncé
06/06/2015: Concernant l’interdiction des pesticides en Région Wallonne
10/10/2015: Controverse autour du glyphosate
27/02/2016: Décision du Médiateur Européen concernant les pratiques de la Commission Européenne au sujet de l’autorisation et le placement sur le marché de produits de protection des plantes

Publié dans Pratiques apicoles, Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec , , , | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (12/03/2016)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (05/03/2016)

On passe enfin à table !

Un reportage photographique de Charles Schramme

Cela fait une éternité que les ruches n’ont plus connu de repas frais, que la reine souhaiterait de la nourriture convenable pour sa descendance de printemps espérée; les abeilles nourricières se sentent un peu au chômage technique. Cela fait des mois que les magasins à pollen, les fleurs, affichent la pancarte : « fermé pour la mauvaise saison ».
Et voilà que la semaine dernière, entre le passage de deux gros nuages bien noirs, le temps d’une belle éclaircie, le bruit court dans les ruches d’une ouverture imminente des boutiques…

La reine houspille illico quelques éclaireuses, quelques abeilles disons d’un certain âge qui se souviennent encore de ce qu’est le butinage

La reine houspille illico quelques éclaireuses, quelques abeilles disons d’un certain âge qui se souviennent encore de ce qu’est le butinage

Sapristi, c’est tout à fait exact. Ces perce-neige sont bourrées de pollen, on se croirait le premier jour des soldes. Elles s’en remplissent deux sacoches entières, pardon deux corbeilles à pollen...

Sapristi, c’est tout à fait exact. Ces perce-neige sont bourrées de pollen, on se croirait le premier jour des soldes. Elles s’en remplissent deux sacoches entières, pardon deux corbeilles à pollen…

Juste le temps de réarranger ces pelotes de pollen orange vif; heureusement, elles ont emmené exprès un peu de miel pour que cette « boulette » colle bien ensemble

Juste le temps de réarranger ces pelotes de pollen orange vif; heureusement, elles ont emmené exprès un peu de miel pour que cette « boulette » colle bien ensemble

Et rentrent présenter leur butin à la ruche.

Et rentrent présenter leur butin à la ruche.

Attention atterrissage !

Attention atterrissage !

Mais ne pensez pas que la ruche toute entière se rue sans réfléchir sur ces petites fleurs annonçant la fin de l’hiver. Voyant arriver le pollen, la reine se sentira motivée à pondre d’avantage, et il faudra que l’approvisionnement dans les autres domaines suive.

C’est pour cela qu’il existe toute une organisation des courses, et que certaines se dévouent à la corvée de l’eau…en aspirant de leur trompe la boisson qui n’a que quelques degrés

C’est pour cela qu’il existe toute une organisation des courses, et que certaines se dévouent à la corvée de l’eau…en aspirant de leur trompe la boisson qui n’a que quelques degrés

Encore d’autres trouvent une source inespérée de sucre dans ces pommes « gueule de mouton » échappées à la vigilance de l’hiver; cette dernière photo montre comme elle touchent la pomme de leurs antennes afin de goûter avant de se servir…

Encore d’autres trouvent une source inespérée de sucre dans ces pommes « gueule de mouton » échappées à la vigilance de l’hiver; cette dernière photo montre comme elle touchent la pomme de leurs antennes afin de goûter avant de se servir…

Elles sont bien loin d’hiberner ces braves petites abeilles, non ?

Activités SRAWE & semaine de l’abeille 2016: tous les détails.

Lors de notre conférence de ce vendredi 4 mars, nous vous avons présenté le détail de nos 3 premières campagnes de l’année. Vous les retrouverez dans le document ci-joint. Inscrivez-vous dès maintenant si vous souhaitez y participer !
Nous vous avons également parlé de la semaine de l’abeille qui aura lieu à Wavre du 23 au 28 mai; nous recherchons des volontaires; détail ici

Personnes de contact pour vous inscrire à ces activités:

  • Entraide & compagnonnage: Michel
  • Rucher tampon (pour céder une ruche au RT ou en obtenir une): Benoit
  • Travaux pratiques en commun au rucher tampon: Maximilien
  • Semaine de l’abeille: Michel
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Et encore un tout grand merci à Didier Brick pour sa splendide conférence ‘Abeille sentinelle’ !

Appel d’offres pour le placement de 2 ruches sur le toit du CESE à Bruxelles + participer à un plan de communication.

Madame, Monsieur,
Dans le courant du mois de mars, le Comité Economique et Sociale Européen (CESE) […] va lancer un appel d’offre pour le placement de deux ruches sur le toit de son bâtiment situé rue Belliard à Bruxelles (contrat de 10.000 €). […]. Il s’agirait non seulement de placer et faire le suivi de deux ruches mais aussi de participer à un plan de communication concernant les abeilles par le biais de plusieurs activités impliquant le personnel du bureau. Il nous faut donc quelqu’un qui soit capable de s’exprimer en Français et Anglais. […]
Cordialement, Cécile Laszlo Assistante Observatoire Développement Durable ODD
Comité Economique et Sociale Européen (CESE) Bureau JDE 2081
99, rue Belliard, B-1040 Brussels Tel.: + 32 (0)2 546 8039
cecile (point) laszlo (acrolle) eesc (point) Europa (point) eu

Les apiculteurs intéressés peuvent contacter Madame Laszlo afin d’être informés de l’appel d’offres.

Nivelles: cherche un producteur de miel pour réseau de distribution alternatif

Bonjour Madame/Monsieur;
je cherche un producteur de miel de qualité pas trop loin de Nivelles qui peut être intéressé de proposer et vendre ses produits à travers notre réseau.

Les ventes se font online, c’est le producteur qui décide le prix et la quantité (minimum ou maximum) pour chaque vente, La livraison des commandes est organisée une fois par semaine, le jeudi soir de 18.00 à 19.30 à Baulers (Nivelles) . Pendant la distribution les producteurs ont l’occasion de rencontrer les consommateurs, répondre à leurs questions et promouvoir les produits pour les ventes suivantes. […]

[Si vous êtes intéressé], n’hésitez pas à me contacter au 0470576346 ou par email je serai bien contente de répondre à vos questions et vous expliquer plus en détail notre projet.
Merci pour votre attention

Lucrezia Dibattista
La Ruche qui dit oui – Nivelles
lucrezia (point) dibbattista (acrolle) virgilio (point) it

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/02/2016)

Vendredi 4 mars à 20 heures: conférence « Abeille sentinelle de l’environnement » par Didier Brick

Attention à l’adresse:    Cette conférence se tiendra à l’hôtel de ville de Wavre, salle des Templiers  (et non à Grez-Doiceau comme indiqué par erreur dans la Belgique Apicole).

Tous les détails sur notre page: Calendrier 2016

Cette conférence grand-public est très importante pour la défense de l’abeille et pour faire mieux connaître notre société dans la région. N’hésitez pas à envoyer des invitations dans votre réseau de relations ! Des affichettes et la description détaillée de la conférence peuvent être téléchargées sur cette même page.

Vendredi 4 mars: lancement de nos 3 campagnes 2016 + info / semaine de l’abeille 2016 à Wavre

A l’issue de notre conférence du 4 mars, nous vous parlerons de la semaine de l’abeille à Wavre et nous lancerons nos 3 premières campagnes de l’année pour la promotion de l’abeille et de l’apiculture, et pour l’aide à nos membres apiculteurs

  • Semaine de l’abeille à Wavre; du 23 au 28 mai 2016: nous avons besoin de votre participation !
  • La campagne Entraide & compagnonnage permet à des apprentis (des apiculteurs débutants) de pratiquer l’apiculture avec des compagnons (des apiculteurs expérimentés)
  • Au rucher tampon, nous élevons des colonies pour en fournir à nos membres sinistrés ou débutants; et nous avons aussi besoin de l’aide de nos membres plus chanceux pour qu’ils nous fournissent une part de leurs colonies en excès
  • Les membres qui le souhaitent peuvent se joindre à nous pour les travaux pratiques au rucher tampon: un occasion unique pour des débutants de participer aux travaux d’une année apicole sous la conduite d’apiculteurs expérimentés !

Explications, modalités, questions-réponses: vendredi 4 mars après la conférence

Note d’oncle Max: que conclure de la consommation des colonies à cette époque ?

Cher Oncle Max,
Merci pour tes conseils si perspicaces. Comme tu le recommandais, j’ai nourri mes ruches ; par acquis de conscience car je veille à leur laisser beaucoup de miel et à bien les nourrir en fin de saison. J’ai préféré les nourrir avec un pot renversé de miel de ma propre production plutôt qu’avec un produit industriel.
Voici ma question : une quinzaine de jours plus tard, j’ai contrôlé ce qu’elles avaient consommé (un jour où il faisait assez beau et où elles volaient, pour ne pas les perturber dans leur hibernation). La plupart des colonies avaient consommé plus ou moins un demi pot. Mais une seule colonie avait consommé tout son pot et une autre colonie n’avait presque rien consommé. Peut-on tirer des conclusions de ceci, sur la force ou la faiblesse des ruches, sur leur état de prospérité ou au contraire de manque de réserves ?
Merci d’avance pour tes conseils avisés.
Michel

Cher Michel,
Que conclure de la consommation des colonies à cette époque ? Il y a plusieurs éléments à tenir en compte :

  1. Génétiquement, les abeilles noires sont sobres et frugales, mais les Buckfast gourmandes. Avec des abeilles croisées (comme les miennes), nous pouvons avoir des colonies qui ont hérité d’un caractère plus que d’un autre. Et comme une reine peut avoir été fécondée par une douzaine de mâles, voire plus, on peut se retrouver avec une modification comportementale d’une même colonie en fonction de l’incidence de la fécondation sur les naissances des jeunes ouvrières.
  2. Une colonie populeuse consommera plus qu’une qui l’est moins, a fortiori; surtout au moment du développement du couvain en fin d’hiver (comme c’est le cas actuellement).
  3. Si une colonie est plus exposée (aux vents) qu’une autre, elle aura tendance à consommer plus d’énergie pour maintenir la température de la grappe. Inversément, une colonie plus protégée du froid ou plus exposée au soleil en hiver pourrait consommer moins qu’une autre. Vers 14.00hr lors d’un jour ensoleillé d’hiver, au travers des couvre-cadres en verre, j’ai déjà observé où se situaient les grappes des colonies : elles étaient toutes près de ou collées sur la paroi exposée au soleil.

Ces trois facteurs interagissent entre eux et il n’est pas aisé de tirer une conclusion unilatérale pour toutes les colonies. C’est une réponse de Normand, je le concède !

J’en profite pour faire un lien avec la préparation à l’hivernage : lorsqu’on prend les mesures pour favoriser la production d’un maximum de jeunes abeilles d’hiver (ref Notes Générales : « Préparation à l’hivernage » ou « Gestion apicole et aléas climatiques »), il faut veiller à ce que ces colonies aient proportionnellement assez de réserves de nourriture jusqu’au démarrage de printemps. C’est un équilibre difficile à estimer, surtout avec les aléas climatiques et il est plus prudent de surveiller les réserves de colonies en fin d’hiver.

Bien cordialement
Oncle Max

Décision du Médiateur Européen concernant les pratiques de la Commission Européenne au sujet de l’autorisation et le placement sur le marché de produits de protection des plantes

Ce 18 février, le médiateur européen a rendu une décision importante concernant les autorisations de mise sur le marché des pesticides. La décision fait suite à une plainte déposée en 2013 par PAN Europe, le ‘Pesticide Action Network’ contre la DG Santé de la Commission. Selon ce rapport, dans certains cas, la Commission approuve des substances actives alors que les exigences légales ne sont pas remplies, en particulier à cause du manque de données permettant d’exclure les risques pour la santé humaine ou animale, la qualité des eaux et l’environnement.
Le Médiateur recadre assez sèchement la Commission; il base ses conclusions principalement sur la priorité absolue à donner à la protection de la santé humaine et animale, et à l’environnement, ainsi qu’au principe de précaution.

Lire la suite: Décision du Médiateur Européen concernant les pratiques PPP de la Commission Européenne

Revue n°42 du CRA Nivelles

A épingler:

  • Un usage « policier » du pollen: la palynologie
  • Calendrier de diverses activités apicoles dans le Brabant Wallon
  • Une liste de sites web et de blogs sur l’apiculture.

Revue N°42 janvier 2016

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (20/02/2016)

Note d’Oncle Max

Abreuvoirs :  S’il n’y a pas de mares naturelles ou artificielles dans l’entourage proche de vos colonies, ce n’est pas un luxe de leur mettre un abreuvoir à disposition (avec des flotteurs pour que les abeilles ne se noient pas).  J’en parle maintenant car, avec le couvain se développant dans les colonies, les abeilles ont un besoin supplémentaire d’eau pour faire la bouillie à base de pollen et de miel pour les larves du couvain.  Si les abeilles doivent parcourir des distances plus importantes pour trouver de l’eau, elles s’épuisent plus rapidement et s’exposent plus longtemps au températures fraîches.

Mes colonies ont consommé leur 600gr d’Apifonda et je passerai cette fin de semaine pour leur donner 500gr (1/2 paquet) de Nektapoll Forte.  C’est un peu plus tôt que ce que j’avais prévu (27-28/2), mais vu les conditions relativement clémentes de ces 2 derniers mois, je pense qu’une majorité des colonies ont déjà développé du couvain.

Modification du calendrier: conférence « Au trou de vol » + AG de la SRAWE

A la demande du conférencier, la conférence « Au trou de vol » et notre AG seront reportées au dimanche 20 novembre au lieu du 13 novembre.

Modifiez votre agenda si vous l’aviez déjà inscrit !

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/02/2016)

Note d’Oncle Max: comment évaluer l’état des réserves d’une colonie sans ouvrir la ruche

Dans sa note du 21/01/2016, Oncle Max recommandait: « vérifiez l’état des réserves … sans ouvrir les ruches ». Gaëtan lui a demandé comment faire pratiquement; voici sa réponse.
Bonsoir Gaetan,
Question simple….mais réponse difficile, surtout si on n’a que quelques ruches.

1er cas de figure : hivernage seulement sur un corps. Dans ce cas, il est utile d’avoir un petit peson (voir images sur Google) qui est utilisé à la fin du nourrissement d’hiver, pour mesurer le poids de la ruche avant l’hiver. Il est nécessaire d’avoir bien noté la quantité de sirop octroyé à la ruche. Le peson (il existe des modèles mécaniques et électroniques, mais pour la précision ces derniers sont meilleurs) est utilisé en soulevant l’arrière de la ruche. Il faut que l’avant de la ruche par rapport au support n’ait pas été déplacé entre la prise de mesure d’avant l’hiver et celle de maintenant, sinon l’indication est faussée.

Différents types de pesons

Différents types de pesons

La différence entre les 2 mesures (après nourrissement de fin d’été et maintenant) permettra de dire la quantité de réserve déjà utilisée. On ne tient pas compte de la réduction du nombre d’abeilles. Pour le démarrage de printemps il faut, je pense, au moins 4kg de nourriture en réserve, si possible 6kg, soit entre 1 et 1.5 cadre de corps plein de réserves (nb : tout dépend aussi de la force de la colonie).

2ème cas de figure : hivernage sur un corps (8 cadres et 2 partitions, en rive) + une hausse (8 cadres et 2 partitions en rive, avec si possible un couvre-cadres en verre). Soit on utilise le même système que ci-dessus, soit on regarde avec une lampe led s’il y a encore des réserves operculées dans la hausse. Lorsqu’il n’y a plus de réserve dans la hausse, il est temps de donner du candi.
En effet, dans ce cas les abeilles ont principalement stocké leurs réserves dans la hausse et non pas dans les cadres de corps en rive qui ont été remplacés par des partitions avant le nourrissement d’hiver (les autres cadres de corps ayant été utilisé pour le couvain des jeunes abeilles d’hiver et pour les réserves de pollen).

Ceux qui ont une dizaine de ruches et qui sont très habitués à soupeser à la main, il leur est facile de comparer une colonie avec l’autre, et de se rendre compte de celles qui sont lourdes et de celles qui sont légères.
Cependant, si elles sont toutes trop légères, l’apiculteur aura du mal à faire son évaluation et il serait préférable qu’il utilise un peson.

Personnellement, j’ai investi dans des couvre-cadres en verre (1cm d’épaisseur avec un trou de nourrissage au centre) réalisés par « la Miroiterie Bernard » à Limal (en face de Walibi), ce qui me permet non seulement de vérifier les réserves mais d’observer l’évolution de la grappe dans la ruche sans l’ouvrir ni perturber la colonie.
Ci-joint une photo (14 janvier 2015) où vous pouvez voir des réserves operculées sur les cadres 2 et 3 (les cadres 1 et 10 étant des partitions). NB: c’était une colonie très forte à l’époque….elles n’étaient pas toutes aussi fortes ….mais qui dit forte, dit besoin de réserves importantes pour le démarrage de printemps.

Vue d'une fore colonie à travers son couvre-cadres en verre, le 14/01/2015

Vue d’une forte colonie à travers son couvre-cadres en verre, le 14/01/2015

Bien cordialement
Maximilien

Semaine de l’abeille 2016 à Wavre: appel aux volontaires

La ville de Wavre organisera une semaine de l’abeille du 23 au 28 mai prochains.

La SRAWE s’y associe activement. Il est bien sûr encore beaucoup trop tôt pour vous en donner les détails mais nous recherchons dès maintenant des volontaires pour son animation:

  • durant la semaine du 23 au 27, des formations abeilles pourront être données aux élèves des écoles de la ville; nous recherchons des apiculteurs enseignants d’un jour
    • pour ceux qui voudraient bien mais qui ne savent pas comment faire, des supports de formation existent déjà et sont disponibles sur notre page Dossier pédagogique. Nous pourrons également organiser une formation des apiculteurs-enseignants avant cette semaine si nécessaire
  • le samedi 28 se tiendra un évènement grand public; on y expliquera la vie des abeilles ainsi que la création de prairies fleuries, la plantation, la  taille et l’entretien de plantes mellifères, ainsi que les alternatives aux pesticides. Nous recherchons des apiculteurs pour tenir le stand de la SRAWE (nous disposons aussi d’un beau matériel de démonstration)
  • si certains apiculteurs veulent également vendre leur miel et des produits de leurs ruche ce jour-là, ils sont invités à le faire (inscription obligatoire).

Intéressé ? Faites-vous connaître chez Michel Fraiteur qui vous informera en détail dès que possible (Nous contacter)

Publié dans Activités apicoles, Pratiques apicoles | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/02/2016)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (06/02/2016)

Note d’Oncle Max (06/02/2016)

La semaine prochaine ne s’annonce pas meilleure en termes de température et de pluviométrie. Cela forcera les colonies à rester au calme dans la ruche. Tant mieux.
Les premiers prunus pissardii sont déjà en fleurs : ils indiquent en principe la fin de l’hiver ! Comme j’ai nourri partiellement la majorité de mes colonies il y a une quinzaine de jours, je profiterai d’une éclaircie, ce week-end, pour aller contrôler le niveau de ces apports et remettre du simple candi dans les barquettes vides. J’hésite à passer dès à présent au Nektapoll, mais j’attendrai encore une quinzaine de jours et des conditions météorologiques plus favorables.

Ceux qui ont assisté à la Journée de Namur, dimanche dernier, ont appris que les premiers essais de traitements contre le varroa avec des huiles essentielles ouvrent des perspectives intéressantes avec certaines d’entre elles. Rien de vraiment concluant aujourd’hui. Des essais complémentaires et des confirmations de résultats seront utiles avant de tourner le dos aux produits de l’industrie chimique.   NB: il n’y a pas que le type d’huiles essentielles, mais les dosages, les applications (ingestion ou vaporisation, ou les deux) et les périodes d’application qui sont importants. De nombreux essais seront nécessaires durant les prochaines saisons apicoles.  Avis aux amateurs éclairés.

Communication de l’AFSCA concernant la lutte contre aethina tumida et la varroase

Concernant Aethina tumida                  Concernant la varroase

 

Publié dans Pratiques apicoles | Marqué avec , | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (06/02/2016)

Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/01/2016)

Invitation: samedi 6 février, atelier hydromel

Au programme :

  • bref rappel de la théorie
  • mise en culture des ferments; réalisation d’un pied de cuve
  • dépotage du miel et préparation du moût
  • calcul, mesure et correction d’acidité
  • calcul de la quantité de miel à incorporer et mesure de densité
  • cuisson
  • préparation de la tourie de fermentation.

La participation est gratuite mais, pour des raisons pratiques, le nombre de participants est limité ; une réservation préalable est donc obligatoire (il reste quelques places)

Tous les détails sur notre page: Calendrier 2016

Les cornouiller mâles sont en fleurs !

Les cornouillers mâles (Cornus mas) sont déjà en fleurs et ils sont visités par nos abeilles en cette semaine de redoux.

Le cornouiller mâle fleurit en février sur le bois nu.

Le cornouiller mâle fleurit en février sur le bois nu.

Le cornouiller mâle est un des arbustes distribués régulièrement à la Sainte-Catherine. Sa floraison hâtive, qui ne craint pas le gel, est particulièrement intéressante pour nos abeilles. En effet, ce qui est important pour elles et pour les autres insectes butineurs, c’est de trouver des sources de nourriture tout au long de l’année; et en cette période, les floraisons sont rares.

Le cornouiller mâle  croît très lentement et son bois est dur comme de la corne (cornus); il atteint avec le temps 4-5 mètres de haut et 3-4 mètres de large; il nécessite peu de taille. On peut le planter dans les haies vives, dans les massifs de buissons, en sous-bois, le long des routes, … Il supporte le plein soleil et résiste aussi dans une ombre moyenne; il s’accommode d’un sol sec ou humide; il est très résistant au froid et ne connait pas de maladie. Bref, un arbuste facile.

La floraison est suivie en fin d’été de fruits à noyau comestibles assez acides, au goût un peu comme celui des airelles. On peut les cueillir quand ils sont rouges foncés. On peut les manger crûs mais on peut surtout en faire de délicieuses compotes, gelées ou confitures.

Cornus mas fleurs

Cornus mas fleur

Cornus mas fruits

Cornus mas fruits

Note d’Oncle Max

En début de semaine vous avez tous observé vos abeilles s’activer et faire quelques vols de propreté. J’ai veillé à ce qu’elles ne soient pas gênées par les grilles d’entrée. Soit j’ai légèrement soulevé les grilles métalliques, soit élargi les ouvertures à glissières, soit placé des grilles Nicot vertes (anti-frelon) afin qu’elles puissent aisément sortir les cadavres.    En effet,  elles pourraient s’épuiser inutilement en essayant de sortir les cadavres ou ceux-ci risqueraient d’obstruer l’entrée.

J’ai observé des abeilles cherchant de l’eau : cela indique que la ponte a repris et qu’il y a du couvain. Les abeilles ont besoin d’eau pour faire la bouillie à base de pollen et de miel pour le couvain.  Veillez à vérifier vos abreuvoirs là où il n’y a pas de points d’eau.

Cette année-ci, pour tenter de faire l’impasse aux produits chimiques contre le varroa, je vais utiliser des thérapies à base d’huiles essentielles (HE).  Cette semaine, j’ai placé une barquette de 400 à 500 gr de candi sur lequel j’ai mis 2 cuillères à soupe de miel additionné d’un complexe d’HE (Aromaforce – Pranarom), à raison d’une goutte d’HE pour 100 gr de miel.  (Voir tableau de composition dans la page: Les notes d’oncle Max). C’est un essai que je n’ai pas appliqué aux colonies du rucher tampon de notre section.  Même s’il existe d’autre HE intéressantes comme la cannelle de Ceylan ou le basilic, j’ai utilisé le complexe d’HE qui me paraissait le plus intéressant et qui est disponible en pharmacie.

Cours “ ZEIDLEREI” Apiculture Forestière

A Martué (Florenville) du  vendredi 28 octobre au dimanche 30 octobre 2016.

Le cours est une introduction pratique et théorique à l’ apiculture forestière. Il est conçu pour des forestiers et des apiculteurs expérimentés qui sont intéressés par l’apiculture naturelle.
zeidlerei
L’apiculture dans des arbres vivants est disparue de l’Europe à la fin du 19ème siècle.  Les apiculteurs  d’antan s’appelaient « ZEIDLER ».  La technique traditionnelle a survécu dans le Sud de l’Oural et a été réintroduite en Pologne dans le cadre d’un projet du WWF.
Comme les abeilles mellifères sauvages sont en disparition, nous voulons, avec ce cours, réintroduire des abeilles dans leur habitat naturel en espérant les rendre plus résistantes. L’objectif est d’arriver à  une apiculture proche de la nature, adaptée aux exigences de l’espèce afin de garantir des performances  de pollinisation et une adaptabilité aux changements environnementaux.

Les instructeurs sont des apiculteurs forestiers  expérimentés  de Pologne et de Suisse.

Plus d’info et inscriptions sur http://www.lagaumette.be/content/cours-dapiculture-naturelle-cursus-zeidlerei

Journée d’information Programme « Miel » ce dimanche 31 janvier à Namur

31012016

 

                                                      

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (23/01/2016)

Cette fois l’hiver est bien déclaré: que font nos abeilles ?

Un reportage photographique de Charles Schramme

Et bien c’est un peu l’histoire de La Fontaine « la cigale et la fourmi »: ceux qui n’ont que festoyé tout l’été se retrouvent affamés…

Le moindre brin d’herbe se négocie à prix d’or.

Les abeilles qui n’ont fait que travailler devraient pouvoir compter sur leurs réserves…à condition évidemment que l’apiculteur n’ait pas prélevé de dîme trop importante ! Ce froid de canard empêche même les oiseaux de picorer les pommes survivantes.

Des panneaux dits « Van Leeuwen » montent la garde devant les ruches afin de couper le vent glacial et empêchent les rares rayons du soleil bas de midi de franchir l’ouverture d’entrée et de faire croire aux abeilles gardiennes qu’au dehors il fait splendide; celles qui sortiraient piqueraient illico du nez et se retrouveraient dans la neige, incapables de rentrer.

Ceci dit, au milieu de la ruche, les abeilles se sont mis en boule, une curieuse boule avec des tournantes: celles en périphérie forment la couche d’isolation et récupèrent (elles hibernent profondément), tandis que celles qui se retrouvent à tour de rôle au centre de la grappe actionnent leurs muscles comme si elles volaient, tout en ayant mis le changement de vitesse au point mort; c’est à dire que les ailes ne bougent pas, seulement les muscles, et c’est cela qui génère la chaleur nécessaire. Serions nous capables de nous chauffer en frissonnant ?

Note technique: la température que doit maintenir la grappe hivernale varie très fort selon qu’il y ait du couvain ou non. S’il y a du couvain, c’est ce noyau central qui doit être maintenu à une température comprise entre 34 et 37°. S’il n’y a pas de couvain, c’est la température minimale en périphérie qui détermine la production de chaleur; elle ne peut pas descendre en dessous de 6°C; le température au centre de la grappe peut alors varier alors de 12 à 34°C selon la température environnante. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas la température la plus haute qui est favorable à la survie d’une abeille individuelle mais bien la température la plus basse (à condition qu’elle reste au-dessus du minimum de 6°C): c’est à basse température que l’abeille hiberne le mieux. L’abeille chauffeuse ne produit donc pas de chaleur pour sa propre survie mais bien pour celle de ses consoeurs qui se trouvent en périphérie et celle du couvain.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement de la grappe hivernale: Grappe hivernale, l’art de l’économie (CARI, Jeanine Kievits, [PDF])

Notes d’Oncle Max – 21/01/2016

Cette semaine, les abeilles se sont regroupées en grappes dans le corps sur l’éventuel couvain pour le protéger. Elles sont en mode « hibernation ». Si le couvain est déjà trop important, elles auront du mal à se nourrir car elles devront alors abandonner le couvain pour aller se nourrir là où il leur reste des réserves. Ce week-end, vérifiez l’état des réserves toujours sans ouvrir les ruches car une bonne partie de la semaine nous aurons une température de 10°C, donc des vols de propreté et de prospection. Voyez ce que j’ai conçu pour apporter 500gr de candi aux colonies tout en conservant l’isolation.

isolation de ruche avec espace pour nourriture

isolation de ruche avec espace pour nourriture

barquette alimentaire de 6cm de haut dont le fond a une ouverture de  4cm x 2 cm

barquette alimentaire de 6cm de haut dont le fond a une ouverture de 4cm x 2 cm

Réverbération du soleil sur la neige : attention, les abeilles risquent d’être perturbées par la réverbération du soleil sur la neige et de vouloir sortir inconsidérément par des températures trop basses avec un risque d’hypothermie.  Mettre des feuilles mortes, copeaux de bois ou tout autre couverture sur la neige devant les ruches (sur les 3 premiers mètres) pour couper cette réverbération.

Sulfoxaflor: suite et pas encore fin (hélas!)

En novembre de l’année passée, nous vous proposions de signer une pétition de Nature et Progrès au sujet du Sulfoxaflor (Voir l’article    Voir tous nos articles sur le Sulfoxaflor). Près de 2.400 personnes ont signé la pétition. Le ministre Borsus a répondu à N&P. En substance, il assure que la protection des abeilles constitue pour lui une priorité; que si l’EFSA a conclu que certains usages de la molécule ne présentent pas d’effets inacceptables(notamment sous serre), il veillera à ce que, pour toute demande d’autorisation en Belgique d’un produit contenant la Sulfoxaflor, les effets possibles sur les abeilles et autres pollinisateurs soient évalués avec la plus grande attention.

Il est important que nous restions attentifs. Il devient clair que la protection des abeilles et des butineuses devient une obligation à laquelle plus aucun politicien européen ne peut se déclarer insensible. Mais des bonnes paroles aux actes, nous savons aussi qu’il y a un long chemin et que le lobbying des secteurs économiques a souvent plus d’impact que le respect des personnes et de l’environnement.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (16/01/2016)

Voeux GDH 2016

Nouveau: les notes d’Oncle Max

A partir de cette semaine, vous trouverez régulièrement une rubrique supplémentaire dans nos Nouvelles: la note d’oncle Max.

Ces  notes sont de brefs conseils pratiques de saison. Dans notre nouvelle page Les notes d’oncle Max, vous trouverez aussi quelques documents plus généraux qui fondent sa méthode et permettent de mieux la comprendre à travers toute une année apicole.

Un grand merci à Maximilien de nous partager ainsi le fruit de son expérience, ainsi que de ses lectures et de ses contacts avec de nombreux autres apiculteurs.

Cette rubrique intéressera certainement un beaucoup d’apiculteurs, aussi bien débutants que chevronnés

La (première) note d’Oncle Max

Ce vendredi soir nous aurons les premières gelées nocturnes pour une bonne semaine. Hier, j’ai été placer les plateaux sous les planchers des ruches pour protéger les éventuels redémarrages de couvain.

Il ne faut pas fermer hermétiquement le plancher, mais laisser une certaine ventilation pour permettre l’évacuation d’excès d’humidité. Ne pas oublier que les abeilles souffrent plus d’humidité que du froid.

Avec les planchers en bois « Bijenhof », il faut simplement retourner le plateau qui laissera une ouverture de 1.5cm dans toute la largeur. Avec les planchers Nicot, j’ai découpé une ouverture de 15cm de long sur 2.5cm de large, au centre, sur le bord arrière du plateau.
NB: apparemment Nicot propose des plateaux en plastic avec aérations latérales.

Ne pas oublier de contrôler les réserves de nourritures chaque semaine (sans ouvrir la ruche).  J’utilise actuellement Apifonda ou Chant’Abeilles (chez Robert Lequeux).

Conférence « Aménager son environnement pour l’abeille »

par Marc Eylenbosch, à Nivelles ce mardi 2 février à 19h30

Conférence Nivelles Aménager son jardin pour les abeilles

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