Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (29/02/2020)

Chelifer, stratiolaelaps et autres anciens alliés des abeilles

Le compte-rendu de la conférence de Charles Schramme, le 7 février dernier, est maintenant disponible. Y compris des recettes et des adresses pour se les procurer.

Compte-rendu de la conférence du 07/02/2020

Note d’Oncle Max – 29/02/2020

Au moment où s’écrivent ces quelques lignes, tombe la neige….. sur les jonquilles, forsythias et millepertuis en fleurs. Nos abeilles sont confinées dans leurs ruches et y resteront , selon les prévisions, toute cette prochaine quinzaine.
Donc, tous les boutons floraux (saules marsault, prunus, etc…) vont attendre les premiers rayons de soleil avec une bonne température pour s’épanouir mi-mars. Je m’attends donc à une explosion de floraisons en même temps au lieu d’un étalement de celles-ci.
Ce seront surtout les colonies déjà bien développées qui pourront libérer assez de butineuses qui en profiteront au maximum. Lorsque je dis « libérer » je veux dire que si la température n’est pas assez chaude, la majorité des ouvrières de ces colonies moins populeuses seront contraintes de rester pour garder la chaleur du couvain.
Les colonies très populeuses depuis fin janvier ont pris, logiquement, plus de candi que les autres colonies plus sobres. Parmi celles-ci, certaines n’ont toujours pas terminé leur premier 500gr de candi. Mais d’autres en sont déjà à leur troisième barquette de 500gr, voire leur 4ème ou même 5ème selon certains échos.
NB : dans l’absolu, ce n’est pas énorme si on divise le poids de candi consommé par jour en tenant compte qu’elle sont normalement en train d’élever.
C’est, je pense, surtout le cycle de développement (ponte de la reine), lié aux réserves de pain d’abeilles (pollen stocké), qui est le moteur de redémarrage, plus que les réserves de miel. Certaines reines sont aussi plus précoces à pondre que d’autres. Pour cette raison, en ce début de semaine, je suis passé au candi protéiné à la place du candi simple pour aider les colonies dans leur élevage au cas où le manque de pollen stocké serait insuffisant et qu’elles ne peuvent sortir pour aller en chercher du frais.

Il risque d’y avoir de fortes différences de démarrage entre les colonies, comme en 2018 (et en 2019). La miellée de printemps est d’ores et déjà un peu compromise pour celles qui démarreront seulement sur les floraisons de mi-mars.

https://www.meteoblue.com/fr/meteo/14-jours/beauvechain_belgique_2802483

Le projet Eurofrelon 2020 fait appel à nous pour collecter des reines en ce début d’année

Voici un courrier reçu cette semaine du projet Eurofrelon 2020: il nous demande de piéger 10 reines de frelon asiatique et de les leur envoyer pour analyse.

Attention à bien respecter les instructions pour la construction du piège afin qu’il soit bien sélectif et ne tue pas d’autres insectes utiles: limiter la taille du trou d’entrée pour éviter la capture de frelons européens ou de papillons; il faut des trous d’échappement de 5mm de diamètre et placer dans le fond de la bouteille une éponge qui ne baigne pas totalement dans le liquide afin d’éviter la noyade !

En ce début d’année, tous les frelons asiatiques sont des reines fondatrices et ce jusque fin avril environ

Voir aussi AAAFA Cycle de vie d’une colonie et piégeage de printemps pour plus d’information


De: Eurofrelon 2020 < eurofrelon@gmail.com >

Message :
Mesdames, Messieurs,

Le projet EUROFRELON 2020 s’inscrit dans un projet de recherche à grande échelle lancé en 2017 par des chercheurs de l’INRAE et du CNRS. Son principal objectif est de comprendre les adaptations génétiques et morphologiques qui favorisent l’expansion du frelon asiatique (Vespa velutina) en Europe afin de pouvoir réguler plus efficacement les populations. Pour mener à bien ce projet, nous avons besoin de votre aide !

Le frelon asiatique a été introduit accidentellement dans le Sud-Ouest de la France en 2004 et pose de nombreux problèmes pour notre société et notre environnement (déclin des pollinisateurs, impact sur la biodiversité et sécurité sanitaire). Sa vitesse d’expansion est alarmante car en 16 ans, il a envahi nombre de pays européens. En 2020, on le retrouve en France (entièrement colonisée), en Espagne, au Portugal, en Italie, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume Uni. Mais pourquoi cette dispersion est-elle si rapide ? Le frelon est-il en train d’évoluer ? Peut-on réguler ce phénomène ?

Pour répondre à ces questions, nous avons besoin de votre aide ! Capturez et envoyez-nous les reines de vos régions !

En 2017, lors d’une première campagne de collecte de frelons, de nombreux participants nous ont envoyés plus de 5000 reines de frelons asiatiques de 5 pays différents ! Nous les avons étudiées et les résultats préliminaires sont déjà très encourageants (https://sites.google.com/site/eurofrelon/home/eurofrelon-francais).

Dans le désir de suivre l’évolution des frelons dans l’espace mais aussi dans le temps, nous souhaitons cette année encore collecter des reines en provenance de vos régions, et c’est dans ce cadre que nous sollicitons votre aide !

Nous vous invitons à diffuser cet email ainsi que notre flyer (en pièce jointe) a un maximum de vos contacts défenseurs des abeilles et sensibles à la préservation de la biodiversité. Le Nord et l’Est de la France sont pour nous des zones d’intérêt privilégiées en raison de leur colonisation récente.

Merci d’avance pour votre participation !
Tous les participants seront formellement remerciés dans toutes les publications issues de ce projet.

Pour plus d’informations sur le projet et les modalités de capture et d’envoi des frelons, visitez notre site internet https://sites.google.com/site/eurofrelon/home !
Contact: eurofrelon@gmail.com

Apicalement,

Juliette Poidatz, Denis Thiéry (INRA Bordeaux)
Mathilde Lacombrade, Antoine Wystrach, Cristian Pasquaretta, Tamara Gomez-Moracho, Mathieu Lihoreau (CNRS Toulouse)

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (22/02/2020)

Ce photographe a installé son appareil directement dans un nid d’abeilles

Ces images inédites nous montrent les différentes techniques mises au point par les abeilles pour éliminer leurs assaillants, réguler leur température et mener une vie d’insecte social.

Un magnifique reportage photos à découvrir sur le site du National Geographic (en français !): https://www.nationalgeographic.fr/animaux/2020/02/ce-photographe-installe-son-appareil-directement-dans-un-nid-dabeilles?f…

Quinzaine des abeilles et de pollinisateurs: du 16 au 30 mai 2020, partout en Wallonie


Cette campagne s’inscrit dans la dynamique du « Réseau Wallonie Nature » et du Plan Maya; l’ASBL Adalia a  été mandatée pour l’organiser. Elle a pour objectifs de sensibiliser le grand public :

  • à la nécessité de protéger les abeilles et les pollinisateurs pour notre société,
  • aux rôles et aux services qu’ils nous rendent;
  • à l’apiculture durable
  • à la diversité des espèces
  • aux possibilités d’aménagement des jardins afin de les accueillir favorablement

De nombreux évènements seront organisés à cette occasion: visites de jardins et de ruchers, conférences, balades, ateliers, spectacles, projections de films, expositions, animations diverses…

Jusqu’au 30 mars, c’est maintenant le moment d’inscrire des activités à cette grande quinzaine (la conférence que nous donnera Pierre Pol Vincke le samedi 24 mai sur le thème « Observons les abeilles pour être encore plus en phase avec leur biologie » y est déjà inscrite)

Pour inscrire des activités et retrouver tous les évènements: www.abeillesetcompagnie.be

Conférence du CRA Nivelles le vendredi 28 février à 20 heures:  « Flore mellifère et Environnement »

Conférence du Cercle royal apicole de Nivelles le vendredi 28 février à 20h00 au «Foyer des Récollets», rue de Charleroi (derrière l’Église des Saints Jean et Nicolas) à Nivelles.

Sur le thème générique de « Flore mellifère et Environnement », il nous sera présenté un focus sur les aménagements qui peuvent être réalisés par les particuliers en faveur des pollinisateurs, avec, notamment, un rappel des espèces mellifères (apports en nectar, pollen, propolis ou miellat) adaptées à nos régions.

Conférence de l’AAJIE le vendredi 13 mars à 19h30: « L’élevage de reines VSH : techniques de base pour des reines de qualité »

Conférence donnée par Mme Alexandra Van Issum, bénévole auprès d’Arista Bee Research Belgium. A l’espace Corlier, Chemin de la Carrière aux Pavés 16A 1315 Incourt.

Pour faciliter l’intendance, merci de vous inscrire en suivant le lien :https://forms.gle/kTPAVGcc9u1yggLs9

Télécharger l’invitation_Elevage_de _reines_13_03_2020

Cours de perfectionnement d’élevage de reines

Le rucher école de Tournai organise un cours de perfectionnement en élevage de reines selon un programme de 24 heures (9 heures théoriques et 13 heures pratiques du 28 mars 2020 au 27 juin 2020). Après les cours théoriques, la technique d’élevage de reines sera pratiquement mise en œuvre, pas à pas, en groupes de 4 à 6 participants. Le prix de la formation est fixé à 75 euros. Nous acceptons 18 participants au maximum et les inscriptions se font en adressant un courriel à: jean-luc.strebelle’acrolle’outlook.be

De plus amples informations sont visibles sur le blog du rucher école de Tournai: www.rucherecoletournai.travel.blog

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (15-02-2020)

Note d’Oncle Max – 15-02-2020

Ce samedi midi, 12°C, soleil, et voilà nos abeilles à plein régime sur les cornouillers mâles (cornus mas) encore en floraison. Juste avant les grands vents annoncés pour ce dimanche. Je n’oserais encore insister sur l’utilité de ce (grand) buisson qui peut atteindre 3 m ou 4 m, voire plus, en hauteur et en largeur. Il produit un nectar de qualité et du pollen frais pour le jeune couvain.
Concernant le nourrissement complémentaire, j’ai décidé de passer au candi protéiné (Nektapoll Forte ou Neopoll) pour les colonies ayant terminé leur barquette de 500gr de candi simple (Apifonda).
C’est 15 jours avant la date usuelle (fin février), mais avec ces changements climatiques et la précocité des premières floraisons (cornus mas), je préfère m’assurer que les colonies soient suffisamment en forme (populeuses) pour profiter de la floraison des saules et des premiers fruitiers (prunus divers) dont les merisiers et prunelliers (prunus spinosa, prunus Pissard, etc..).
Bien sûr, on pourrait les laisser se développer sur les grandes floraisons printanières, mais avec le risque, d’une part, qu’elles soient à court de provision, et d’autre part, de ne pas avoir de miellée de printemps si floraison et météo ne sont pas synchrones.
Pour mes colonies populeuses, je viens de retirer les rétrécisseurs d’entrée pour permettre une meilleure mobilité des va-et-vient des butineuses. Pour les autres, j’attends fin févier (notamment pour celles du rucher tampon).

Après les grands vents annoncés pour dimanche, il est vivement conseillé de vérifier si vos ruches sont toujours bien debout. Les prévisions annoncent également des températures de 15°C pour ce dimanche…. c’est chaud pour un 16 février, mais avec le vent et la pluie, je doute que les abeilles auront envie de sortir; mais, cette température élevée momentanée favorisera sûrement l’activité de la colonie dans la ruche et en particulier la ponte de la reine.

Cire gaufrée : Je suis passé ce samedi matin à Fernelmont chez Beeboxworld où Xavier Rennotte m’a très aimablement expliqué qu’ils proposaient des cires de diverses qualités contrôlées par l’unité de l’ULg (où travaille Noémie El Agrebi, spécialiste de la contamination des cires) :  4 étoiles sont les cires exemptes de pesticides, de paraffine ou tout autre élément externe; 3 étoiles, celles qui ont quelques résidus de pesticides (traces/résidus d’acaricides de traitement); 2 étoiles, celles qui sont comme les 3 étoiles mais aussi avec un peu de paraffine; Cela permet aux apiculteurs de choisir le type de cg qu’ils souhaitent acheter pour le corps de ruche et/ou pour les hausses.  Il est temps d’y penser pour encirer les cadres qui seront nécessaires pour la première visite de printemps.  NB: il proposera également des cadres filés horizontalement suite à la demande de nombreux apiculteurs qui préfèrent les fils horizontaux aux verticaux.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (08/02/2020)

Intéressé à acheter un cérificateur solaire ?

Seriez-vous intéressé à participer à un achat groupé de cérificateurs solaires ? Notre fédération du Brabant Wallon (FABW) envisage un tel achat pour 2020 mais, auparavant, nous aimerions savoir combien d’apiculteurs pourraient être intéressés.

Un achat individuel revient entre 150 et 200€, hors frais de port éventuels. Nous pouvons envisager un coût de 100€ à 125€ pour cet achat groupé.

Alors, pourriez-vous nous faire connaître votre avis par retour d’e-mail, SVP ? Merci d’avance

Note d’Oncle Max (8/2/2020)

Malgré les 7°C (à l’ombre) les butineuses les plus courageuses ont profité du soleil de ces mercredi et jeudi midi pour butiner sur les bruyères et les cornus mas. Michel m’avait fait remarqué que ces derniers étaient en fleurs depuis le week-end dernier. Normalement, ils sont en fleurs début mars et les voilà déjà en fleurs 8 semaines d’avance sur le calendrier normal. Les hellébores, perce-neiges et crocus commencent également à fleurir.
Cette asynchronie avec le développement des colonies n’est pas une bonne nouvelle et on en reparlera sûrement le 28 mars lors des conférences sur le changement climatique à Louvain-La-Neuve.
J’espère que les 0°C de ces dernières nuitées n’ont pas affecté les nectaires des cornus mas.
Lundi dernier, je m’étais demandé s’il ne serait pas préférable de fermer, du moins partiellement, les plateaux des planchers des ruches pour préserver le couvain.
Comme on n’annonçait pas de vrai gel (moins de 0°C) nocturne, j’ai laissé les planchers ouverts. Est-ce une erreur ?
Je me suis dit qu’un peu de « fraîcheur » allait ralentir l’ardeur des abeilles à développer trop de couvain et donc ralentir une surconsommation de leurs réserves. NB : j’ai laissé 5 de mes colonies sur 12 avec le plateau partiellement fermé tout l’hiver à titre expérimental.
Les ouvrières ont tendance à se grouper assez fort autour du couvain pour maintenir une température optimale et vu leur nombre réduit en fin d’hiver, il y a moins de butineuses qui peuvent se libérer de cette tâche. Seules les plus fortes colonies ont l’opportunité d’avoir des butineuses disponibles pour ramener pollen frais et nectar frais.

Revue N°77 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • le petit mot du rédacteur
  • agendas
  • prochaine Convention pour la Diversité Biologique
  • polémique à propos de la concurrence entre abeilles mellifères et
    dites solitaires ou sauvages.

A lire sur: Revue N°77 Février 2020

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (01/02/2020)

Rappel: conférence « Chelifer, stratiolaelaps et autres anciens alliés des abeilles » par Charles Schramme

Vendredi prochain, 7 février, à 20H, à la Maison de Quartier de la Butte de Biez, rue du Beau Site, 32 à Grez-Doiceau

Toutes les infos sur notre page Calendrier 2020

NB: pensez à regarder de temps à autre notre page Autres évènements apicoles : vous y trouverez de conférences, des formations, des séminaires auxquels vous êtes aussi les bienvenus !

RAPPEL 2 : Ce dimanche 2/2 Journée de Namur Conférences sur les abeilles VSH résistantes au varroa    –  ENTREE GRATUITE –

Auditoire des facs de médecine Place du Palais de Justice 4 à Namur

Journée « Programme Miel 2020 » dédicacée au Programme  » Arista Bee Research » subsidié par les fonds wallons et européens

09.30 Accueil et café
10.00 Intro, explications et perspective du nouveau Programme Miel 2020-2023
10.15 L’élevage VSH par Mr Paul Jungels (GD Luxembourg)
11.45 Election du comité Miel et présentation des actions de la FAB
14.30 Programme Arista Bee – Résultats des 5 premières années par Sacha d’Hoop
15.15 La station de fécondation VHS de Sélange par André Jusseret
15.45 Programme d’action et de formation par Philippe Roberti 
Pour plus d’information visiter le site :
http://butine.info/journee-de-namur-2020/
https://aristabeeresearch.org/fr/bienvenue/

ou Notre Calendrier des Autres évènements apicoles

Note d’Oncle Max – 01/02/2020

13°C ce vendredi midi avec toutes les colonies en vadrouille dont certaines butineuses rentraient du pollen…. vraisemblablement du pollen de noisetiers ou de bruyères. Ces apports en pollen frais vont dynamiser la ponte de la reine et le développement du couvain.
Espérons que nous n’aurons pas une période trop froide au mois de février qui risque de mettre à mal ce nouveau couvain.  Selon les prévisions actuelles, jeudi et vendredi prochains nous frôlerons les gelées nocturnes.
Certains sureaux ont déjà leurs bourgeons transformés en jeunes feuilles. heureusement que les saules marsault ne sont pas trop en avance.
Inutile de vous rappeler de bien faire attention aux réserves de vos colonies.
Certaines auxquelles nous avions donné 500gr de candi n’y avaient pas touché pendant des semaines et, subitement, la barquette de candi s’est vidée en une petite semaine. Vigilance, donc.
Il est encore trop tôt pour retirer les rétrécisseurs des trous de vol. Néanmoins, il faut s’assurer que les abeilles peuvent évacuer facilement les cadavres des anciennes abeilles pour ne pas laisser le trou de vol obstrué.

Abeilles mellifères et sauvages, concurrence déloyale ou collaboration ?

Le sujet est d’actualité: ces derniers temps, de nombreuses publications traitent de la concurrence inégale qu’imposeraient les abeilles mellifères aux abeilles sauvages: interdiction des ruches en zones Natura 2000 à Bruxelles, volonté de Bruxelles Environnement de réduire le nombre de ruches dans la capitale. A l’étranger aussi (France, Canada, …) des publications scientifiques dénoncent la compétition que les abeilles mellifères imposeraient aux abeilles sauvages au titre de divers griefs.

Qu’en est-il vraiment ? Un nouveau dossier de la SRAWE à lire sur: https://www.srawe.be/?page_id=6841

NB: n’hésitez pas à nous faire parvenir vos commentaires à ce sujet

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (18/01/2020)

Note d’Oncle Max – 18/01/2020

Ce mercredi 25/1, 12°C, et voilà nos abeilles en pleine effervescence cherchant avec peine quelques fleurs à butiner…. une bruyère plein sud sur notre terrasse recevait la visite d’une vingtaine d’abeilles. C’est sympa, mais inquiétant.
Ayant assisté mardi dernier avec Guy à la réunion du Groupe de Travail Sanitaire à LLN, nous avons entendu certains apiculteurs qui avaient déjà perdu 15% à 20% de leurs colonies voire plus pour un des membres. D’autres n’ont encore subi aucune perte. Donc la vigilance est de mise pour surveiller les réserves de nourriture.
Ces changements climatiques perturbent assez fort le cycle naturel de nos colonies tout comme les floraisons et l’ensemble de l’environnement.  Si les floraisons printanières débourrent trop tôt et que les températures baissent à nouveau (comme c’est prévu la semaine prochaine), les abeilles ne vont pas pouvoir sortir et profiter de ces floraisons qui seront dès lors perdues pour elles.  Ce qui aura un impact certain sur le développement du couvain de printemps et par conséquent sur les premières miellées. Il n’y aura pas assez de butineuses pour, à la fois, nourrir le couvain et stocker des réserves de miel. Prévoir du candi protéiné (Nektapoll Forte ou Candipolline Gold) est à considérer dans ce cas (ref notes précédentes sur le nourrissement) .
Il est prévu un week-end (28 et 29 mars pour vos agendas) de conférences à Louvain-la-Neuve (Place Croix du Sud) avec comme thème « l’apiculture face aux changements climatiques ».
C’est tout à fait d’actualité et ce sera très intéressant aussi bien pour les apiculteurs chevronnés que pour les débutants. Les détails seront vraisemblablement fournis dans la prochaine newsletter.  Nous devons rester ouverts à ce qui se passe autour de nous et en particulier bien observer l’évolution des ressources mellifères pour nos abeilles.

Enquête EFSA sur les pratiques apicoles

Nous avons reçu un courrier de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) nous demandant de transmettre à nos membres un formulaire d’enquête sur les pratiques apicoles. Vous pouvez le télécharger ci-après et renvoyer le formulaire complété à:  efsafocalpoint@health.fgov.be

QUESTIONNAIRE BeekeepingEU FR

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (12/01/2020)

Note d’Oncle Max – 12/01/2020

La prochaine dizaine de jours avec 8°C à 10°C le jour et 3°C à 8°C la nuit, voilà une météo qui va sûrement favoriser une remise en ponte de la reine en ce début de mois de janvier, si elle n’a déjà pas commencé.  En effet, des premiers signes indiquent que du couvain serait déjà là (condensation sur les couvre-cadres en verre) dans l’une ou l’autre colonie.
Les premiers noisetiers sont déjà en fleurs depuis quelques jours.  Si un coup de froid s’annonce pour février, les risques de perdre une première série de jeunes larves ou nymphes est fort probable.  Ce qui m’inquiète, par contre, ce sont les chants matinaux des mésanges dont le timbre est celui qu’elles utilisent en prélude à la nidification.

Tout ce qu’il y a à faire est de veiller à ce que les abeilles aient suffisamment de réserve pour tenir jusqu’aux premiers beaux jours de printemps avec de bonnes floraisons printanières. S’il y a déjà du couvain, il sera peut-être nécessaire de passer au candi protéiné avant le 1er mars; éventuellement vers mi-février selon la météo. Nous sommes ici en limite entre un nourrissement complémentaire (pour nourrir le couvain) et un nourrissement de stimulation : il faut éviter autant que possible une stimulation trop précoce. Certains rétorqueront qu’il est préférable de ne pas faire de nourrissement pour bloquer la ponte. Si la colonie n’a pas assez de réserve il est probable que la reine arrête sa ponte. Mais celle-ci est surtout induite naturellement par l’allongement des jours et la douceur de la température. Comment évaluer la situation pour ne pas mettre la colonie dans une situation de famine ? En restant au candi non-protéiné le plus tard possible ? Peut-être.  Ces changements climatiques nous perturbent autant que les abeilles 😉
Commençons à prévoir des cadres de cire gaufrée et tout le matériel pour être prêt pour le mois de mars.

Invitation conférence AAJIE: Le « Miel Wallon », un savoir-faire bien de chez nous, par Robert Lequeux

Le vendredi 31 janvier à 19h30 à Incourt

Tous les détails: invitation_AAJI_31_01_2020

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (28/12/2019)

Note d’Oncle Max – 28/12/2019

Meilleurs Vœux pour 2020

Réflexions de fin d’année sur 2 sujets controversés (parmi d’autres) :
2 questions reviennent périodiquement sur la table et en particulier en ce moment :
Faut-il traiter contre le varroa ? Faut-il donner un complément de candi aux colonies ?

Préambule général sur la conduite de colonies :

Je pars de ma position simpliste vis-à-vis du varroa. Je ne suis ni biologiste, ni vétérinaire ni zootechnicien diplômé. Je suis mon intuition d’après ce que j’ai observé/constaté en élevage dans ma carrière à l’étranger et en Belgique. Ces notes qui suivent n’engagent que moi.

Les moutons Soay (race très rustique) ont aussi des verminoses récurrentes impossibles à détecter sauf lorsqu’il y a forte infestation et diarrhée, mais je traite le moins possible pour qu’ils créent leurs propres défenses. Bien sûr il y a d’autres races très productives mais beaucoup moins rustiques, ni économes en pâturage et qu’il faut vermifuger 3, 4 ou 5 fois par an. S’il y a un mouton qui a trop de verminoses, je l’élimine car cela ne sert à rien, génétiquement parlant, de reproduire des lignées avec des faiblesses de résistances, c’est contre-productif et cela peu propager des caractères faibles dans sa descendance (désolé pour cette forme d’eugénisme naturel).
Comme avec mes moutons, je fais le minimum pour réduire la pression des varroas sur mes colonies et j’écarte les colonies d’abeilles trop infestées : dans la nature celles qui sont trop sensibles au varroa disparaîtraient naturellement. NB : j’écarte également celles qui sont trop défensives et, si possible, celles qui ne sont pas assez économes avec leurs réserves.
A nous de sélectionner les colonies porteuses de bons gènes et supprimer les autres pour ne pas relâcher dans la nature des faux-bourdons avec des gènes non désirables. NB: celui qui garde des colonies peu résistantes au varroa laisse s’échapper dans la nature des faux-bourdons porteurs de cette faiblesse génétique pour les autres colonies. C’est le contraire de ce que veut faire AristaBee research, c’est à dire disperser à terme dans la nature des faux-bourdons porteurs de gènes résistants aux varroas….

1. Traitement contre le Varroa :
Pour lutter contre les varroas, il n’y a pas de réponses toutes faites ni de prescription standard. Le tout est de savoir s’il est absolument nécessaire de faire un traitement et, si oui, quand et avec quelle substance ou même avec quelles méthodes biologiques. Cela fait l’objet de beaucoup de discussions et cette note-ci n’est qu’un rappel partiel de ce qui a déjà été dit et écrit maintes fois sur le sujet.
Eradiquer le varroa n’est pas envisageable pratiquement car il existe de nombreuses colonies sauvages dans des bâtiments ou des arbres creux. De plus, les varroas sont d’excellents voyageurs parasites qui passent d’une abeille à l’autre (même en faisant une pose sur une fleur). Mais il faut éviter une trop forte propagation dans chaque colonie. Donc, il faut essayer d’évaluer au mieux l’état d’infestation de chaque colonie, entre début juillet et fin septembre, car il est préférable de ne plus toucher aux colonies à partir de début octobre et que la grappe d’abeilles hiverne harmonieusement durant tout l’hiver sans être bousculée.
Déjà les traitements au thymol ne sont pas bien acceptés par les abeilles (perturbations olfactives principalement), mais les traitements hivernaux aux acides (oxaliques et formiques) ne seraient pas sans incidence sur les colonies d’abeilles. Les acides sont agressifs et pourraient endommager la chitine (peau) des abeilles et en particulier celle de la reine. Certaines études ont dit que cela affecterait la ponte de cette dernière.
Ce qu’il ne faut surtout pas oublier en hiver, c’est l’équilibre relativement fragile de la colonie qui a bien colmaté tous les interstices de la ruche et qui s’est mise en grappe pour hiverner en se protégeant du froid et de l’humidité. Les abeilles se sont bien organisées en prévision des périodes de froid. Ouvrir une ruche en plein hiver perturbe d’autant plus une colonie qu’en été. Toute perturbation entraîne un stress et des pertes énergétiques.
L’avenir c’est le développement des lignées d’abeilles domestiques européennes résistantes aux varroas (VSH) comme le sont les abeilles asiatiques qui vivent avec le varroa depuis toujours.
Mais, il ne faut pas rêver, ce n’est pas demain que nous pourrons avoir toutes nos abeilles résistantes aux varroas. Il faudra peut-être une décennie (ou deux) pour en arriver là. Entre-temps, il faut, d’une part, aider nos abeilles à se protéger d’un excès de varroas et, d’autre part, sélectionner nos colonies qui semblent déjà plus résistantes et supprimer celles qui paraissent être de véritables nids à varroas pour ne pas infester les colonies voisines.
Il me semble que la protection des abeilles doit se faire avec des produits « soft » et si possible écologiques qui ne puissent se retrouver indirectement dans le miel ou la cire, quitte à ne pas avoir la meilleure protection possible. Personnellement, je ne suis pas trop favorable à la lutte mécanique, à savoir la suppression des cadres à mâles, blocage de la ponte, etc…. qui perturbent l’équilibre naturel de la colonie. Si certains ont des cadres-témoins, ceux-ci sont souvent bâtis avec des cellules de mâles qu’on peut aisément extraire sans trop perturber la colonie. NB : pour mémoire, les varroas reproducteurs recherchent surtout les cellules de mâles.

2. Nourrissement « artificiel » complémentaire avec du candi

Tout d’abord il est important de préciser de quel type de colonie d’abeilles on parle : est-ce dans une ruchette MiniPlus sur 2 corps, une ruchette 5 ou 6 cadres en polystyrène ou en bois, une ruchette 7 cadres double parois sans ou avec hausse, une ruche Warré sur un, deux ou trois corps, une ruche Langstroth 10 cadres sur un ou deux corps ou encore une ruche Dadant 10 cadres (réduite ou non sur 8 cadres) sans ou avec hausse. Pourquoi cette liste exhaustive ? C’est pour vous dire que le volume dans laquelle une colonie sera hivernée (à partir de mi-juillet) est primordial pour sa gestion autonome.
En effet, la colonie a besoin:
1. d’un nombre minimum d’abeilles pour maintenir une température minimale de la grappe en hiver: http://www.cari.be/medias/abcie_articles/131_bio.pdf
2. d’un nombre suffisant de jeunes abeilles d’hiver pour redémarrer l’élevage au printemps
3. de suffisamment de nourriture (pollen et miel) comme réserves énergétiques non seulement pour les jeunes abeilles d’hiver mais également pour démarrer l’élevage au printemps si cette période est pluvieuse et trop fraîche (manque de floraisons hâtives).
4. D’une température hivernale suffisamment fraîche (moins de 7°C) pour ne pas sortir inutilement le jour et pas trop froide (au-dessus de -7°C) pour ne pas dépenser trop d’énergie pour maintenir la température minimale de la grappe en hiver.

Tous ces éléments indiquent que les abeilles recherchent un équilibre pour passer au mieux l’hiver dans les conditions qui lui sont données. A moins d’avoir des abeilles extrêmement sobres et un hiver très doux, je ne vois pas comment une colonie peut survivre naturellement (sans apport complémentaire) dans un seul corps de ruche Warré, un double corps Miniplus ou une simple ruchette 5 ou 6 cadres.
Quelle quantité de nourriture a besoin d’une colonie pour passer l’hiver ? Je n’en sais trop rien.
Disons que 1000 abeilles devraient avoir 1,5kg (1500gr) de réserve de nourriture pour passer l’hiver et que normalement 10.000 jeunes abeilles sont nécessaires pour redémarrer un élevage au printemps, la colonie devrait donc avoir 15 kg de réserve de nourriture au tout début de l’hiver. Nous savons qu’un cadre de corps bien rempli de miel/sirop pèse 4 kg. Il faut donc presque 4 cadres de corps libres pour stocker cette quantité.
Si le temps doux s’est prolongé en automne et que la reine a continué de pondre allègrement, où les abeilles vont-elles pouvoir stocker les réserves qu’elles trouvent encore ou qu’on leur apporte si la place est occupée en partie par le couvain ? Si dans une ruchette 6 cadres, 3 ou 4 cadres sont encore occupés par du couvain et 1 ou 2 cadres par du pollen, il ne reste plus beaucoup de cadres pour stocker du miel et du sirop. Un cadre de corps Dadant a +/- 4.000 cellules par face. Pratiquement le couvain couvre en fin d’été les 2/3 de la surface soit 2.500 cellules par face soit 5000 cellules par cadre. Donc, la colonie peut élever 20.000 jeunes abeilles d’hiver sur 4 cadres de corps, ce qui permet d’avoir une colonie suffisamment populeuse pour passer l’hiver et reprendre l’élevage au printemps. NB : en stimulant la reine à pondre 10 jours avant le nourrissement, les premières jeunes abeilles naissantes laisseront de la place pour la fin du nourrissement.

C’est ce questionnement sur le rapport entre le volume de la ruche, le nombre désiré de jeunes abeilles d’hiver et l’espace proportionnel pour stocker les réserves de nourriture qui m’a conduit à hiverner mes colonies, à partir de mi-juillet, sur un corps Dadant 10 cadres (réduit à 8 cadres + partitions) surmonté d’une hausse avec 8 cadres et 2 partitions (en rive). Avec les 8 cadres de hausse (équivalents à 4 cadres de corps), les abeilles peuvent stocker près de 12kg de réserves et avec 2 cadres de corps de miel, cela me donne 8 kg supplémentaires auxquels il faut ajouter 2 cadres de pollen ; ce qui nous laisse 4 cadres de couvain de jeunes abeilles d’hiver naissantes après le nourrissement d’hiver (fin d’été).
Ces calculs ne sont pas scientifiques mais des estimations brutes qui permettent d’évaluer les besoins de la colonie. Si vous décidez d’hiverner sur un seul corps Dadant 10 cadres ou sur un corps Langstroth 10 cadres ou encore dans une ruchette 7 ou 6 cadres, la colonie va en principe adapter son hivernage en fonction du volume disponible pour, en même temps, stocker des réserves et élever des jeunes abeilles d’hiver. Il suffit qu’elle élève trop et n’aie plus assez d’espace de stockage ou qu’à l’inverse elle stocke trop et n’ait plus assez d’espace pour élever des jeunes abeilles d’hiver que la colonie est dès lors compromise en cours ou fin d’hiver.
Aujourd’hui, pour plusieurs colonies (souvent populeuses), la question se pose sur les quantités de réserves disponibles jusqu’à la fin de l’hiver. Les frimas ne sont pas arrivés assez tôt et dans plusieurs colonies, la reine a continué de pondre inlassablement. Les ouvrières ont dû continuer à élever le couvain et à dépenser de l’énergie pour maintenir ce couvain bien au chaud car elles avaient déjà rejeté les mâles (dont c’est un des rôles dans la ruche). Peut-être ce travail supplémentaire a entraîné une consommation anormale des réserves hivernales.
Conclusion : Faut-il dès lors les aider ou les laisser se débrouiller toutes seules (au risque de les perdre) ? Celles qui ne sont pas trop populeuses et qui sont hivernées avec suffisamment de nourriture (dans une hausse Dadant ou un second corps Langstroth) pourraient s’en sortir sans appoint de candi. Mais les autres… tout dépend de la population de la colonie, des réserves qui leur ont été données et qui leur restent pour tenir jusque fin mars ou début avril et de la météo que nous aurons de début janvier à fin mars.  NB: aujourd’hui, aux colonies dont la grappe est collée au couvre-cadres, je leur donne 500gr de candi (Apifonda) dans une petite barquette alimentaire. Je la remplacerai si nécessaire au fil des semaines à venir.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (21/12/2019)

A tous: Joyeux Noël et une excellente année 2020 !

Tout le comité de la SRAWE vous présente ses meilleurs voeux pour d’heureuses fêtes de fin d’année et une excellent année apicole 2020.

Malheureusement, cette année 2020 verra certainement la diffusion du frelon asiatique dans notre région: quelques individus ont déjà été observés durant cet été 2019.

Faisons donc le vœu que son expansion puisse être freinée dans un futur proche et que nous trouverons les moyens de protéger nos ruches de ces envahisseurs

Le programme de nos activités 2020 se construit peu à peu: vous pouvez le consulter sur notre page Calendrier SRAWE 2020

Notez déjà nos premières conférences dans votre bel agenda tout neuf:

  • le vendredi 7 février, « Chelifer, stratiolaelaps et autres anciens alliés des abeilles » par Charles Schramme
  • le dimanche 15 mars, « Vers une apiculture respectueuse de la nature de l’abeille » par François Godet

Vous trouverez dorénavant aussi une nouvelle page Autres évènements apicoles (au menu: juste en dessous du point ‘Calendrier’) qui reprendra les activités apicoles que d’autres sections ou organismes nous demandent de publier:

  • le samedi 25 janvier à Rebecq: « Disséminer les connaissances sur l’élevage de reines de qualité, une compétence qui bénéficie à tous » par Arista Bee Research
  • le dimanche 2 février à Namur: journée d’information annuelle gratuite organisée dans le cadre du Programme Miel 2020. Elle est dédiée au projet « Arista Bee Research Belgium »

Rappel: dernière semaine pour payer votre cotisation sans interruption dans la diffusion de l’AeW

Ce jeudi 26 décembre est le dernier jour pour payer votre cotisation de membre effectif et ne pas avoir d’interruption dans la diffusion de notre revue Apiculture en Wallonie.

Au delà de cette date, les premiers numéros vous seront envoyés avec retard, quand nous faisons une mise à jour trimestrielle.

Voir notre page: Devenir membre

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Note URGENTE d’Oncle Max – 17/12/2019

21 décembre, c’est le Solstice d’hiver. Alleluia.

Aujourd’hui, quand j’écris ces quelques notes, le thermomètre affiche 15°C.
Pour ceux qui devraient faire un traitement Varromed contre le varroa, ces prochains jours (17-18 -19 et 20/12) sont parfaits. Mais, dans l’absolu, ces températures sont beaucoup trop élevées pour une mi-décembre.
Comme nous sommes juste au solstice d’hiver, ce n’est qu’après cette date que les reines pourraient être amenées à recommencer leur ponte si les températures sont douces, mais je ne pense pas que l’élevage d’un couvain reprendra de si tôt, surtout que les prévisions nous disent que les températures vont baisser progressivement jusqu’à la fin du mois après une nouvelle petite semaine pluvieuse.
Nous terminons donc les 6 mois de décroissance de la ponte des reines avant d’aborder les 6 prochains mois de croissance. Pour les abeilles domestiques, c’est la fin du cycle de régression et le début du cycle d’expansion de la colonie.
Idem pour la nature qui va voir les jours se rallonger, signe qu’il est temps de se réveiller. Néanmoins les habituelles périodes de froid de janvier et février devraient pouvoir freiner l’éclosion des bourgeons tout comme le développement du couvain dans les ruches.

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