Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (01/06/2019)

Note d’Oncle Max – 1/06/2019

Charles nous prévient que son miel de printemps, récolté le 19 mai a figé en à peine 10 jours. Effectivement, nous savions que le colza induit une cristallisation rapide et si vous n’aviez pas de colza dans votre environnement mais des pissenlits, cela revient presque au même. Nous avons eu une floraison importante de pissenlits, cette année-ci. Donc, il faudra être vigilant. Je n’ai pas encore expérimenté l’impact des pissenlits sur la cristallisation du miel, mais j’ai lu que nos confrères du sud (Luxembourg) nous prévenaient dès à présent.
Personnellement, je n’ai pas encore mis la récolte dans mon agenda car les cadres ne sont pas suffisamment operculés. Sur certaines ruches, je viens de placer une 3ème hausse avec surtout des cadres bâtis et seulement un ou deux cadres à bâtir, vu les prévisions maussades de la semaine prochaine. Sur certaines ruches j’ai placé dans la 3ème hausse 8 cadres bâtis et 2 partitions en rive. Vu l’évolution des stocks emmagasinés et la météo, je pense pouvoir récolter juste avant le solstice d’été.
Ces vendredi, samedi et dimanche, nous aurons 3 jours de temps chaud et sec, ce qui va pousser nos butineuses à travailler.
Comme elles n’ont que de courtes périodes de butinage intensif et qu’une visite les perturbe un jour ou deux, ce serait dommage de les freiner dans leurs ardeurs. Mieux vaut ne pas visiter les colonies durant ces 3 jours et laisser nos abeilles à leurs affaires car on nous annonce 4 à 5 jours de temps pluvieux à partir de lundi.
Ce n’est pas une année facile pour la conduite des colonies, si, du moins, on veille à leur bien-être avant tout.

Rappel d’Oncle Max

N’oubliez pas les jardins ouverts de Grez, notamment celui de Michel Fraiteur (rue de Basse Biez à Grez ) et celui de Benoît Charles (rue des Déportés à Gottechain), tous deux avec leurs ruches dans un jardin dédié aux abeilles : http://www.grez-doiceau.be/actualites/parcours-dartiste-2018-a2-web.pdf

Le temps sera au beau fixe et les abeilles butineront de plus belle.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (25/05/2019)

Vendredi 31 mai à 20 heures à l’hôtel de ville de Wavre: conférence: « Les abeilles dans notre environnement (agricole) : intérêt, menaces et pistes d’améliorations » par Etienne Bruneau

Dans le cadre de la quinzaine de l’abeille.

La conférence originellement prévue, «Agro-écologie : aménagements publics et privés en faveur de la biodiversité, interactions entre abeilles domestiques et abeilles sauvages» par Renaud Delfosse, a dû être annulée en raison de l’état de santé du conférencier. Etienne a gentiment accepté de nous donner cette conférence.

Parcours d’artistes & Jardins ouverts 100% naturels à Grez-Doiceau: samedi 1er & dimanche 2 juin, de 10H à 18H

Deux de nos membres y participent:

  • Benoit & 3 autres artistes à Gottechain (24): abeilles, sculptures, bijoux, jardin promenade, potager, serre, paysage
  • Michel à Basse-Biez (26): abeilles, fleurs, potager,arbres

parcours-dartistes-jardins-naturels 2019

Note d’Oncle Max – 25/05/2019

Cette semaine écoulée  a donné l’occasion à plusieurs d’entre vous de récolter des essaims ou, du moins, d’avoir des échos d’essaims à récolter par ci par là.  La récolte d’essaims donne lieu à de nombreuses anecdotes, commentaires et discussions entre apiculteurs.  Je ne voudrais pas entrer dans toutes sortes de considérations car le sujet est déjà traité dans la nouvelle revue « Abeilles en Wallonie » (que vous aurez probablement reçue) d’un côté par Marc Van Dormael – Travaux de Mai et Juin – et de l’autre par René Van Dormael – Anecdotes sur l’essaimage – .   Le seul élément dont je voudrais attirer l’attention est le fait de mettre à disposition aux essaims récoltés et placés dans des ruches ou ruchettes avec cire gaufrée suffisamment de sirop pour les aider à bâtir les cadres si les conditions météorologiques et/ou les floraisons ne sont pas optimales.  En effet, pour que les abeilles cirières puissent produire 100gr de cire elles doivent consommer 1 kg de miel/sirop.  Un cadre de corps Dadant demande +/- 125gr de cire produite par les cirières. Donc, pour construire 5 à 6 cadres, elles ont besoin de 6 à 8 kg de miel/sirop (soit un demi bidon de Trim-O-Bee).  Bien sûr que nous pourrions les laisser se débrouiller elles-mêmes, mais elles prendraient plus de temps dans des conditions météo et de floraison défavorables. Sachant qu’elles s’organisent au mieux pour répartir les surfaces de cellules disponibles entre couvain, pollen et nectar/miel, mais qu’après le solstice d’été (21 juin) elles sont beaucoup moins enclines à construire, nous pourrions avoir des colonies insuffisamment développées pour l’hivernage si elles n’ont pas pu construire assez de surfaces de cadres à cause d’une mauvaise météo et/ou de floraisons insuffisantes.  Dans notre système de divisions de colonies (corps + hausse) au Rucher Tampon de Doiceau, nous utilisons justement les réserves de la hausse pour assurer un minimum de ressources alimentaires aux nouvelles colonies.

Le 22/5, au Rucher Tampon de Doiceau, le contrôle des divisions réalisées a pu déterminer que certaines « nouvelles » colonies avaient démarré mais d’autres nécessitaient une seconde inspection car du jeune couvain n’avait pas encore été identifié.  Une des colonies « souche », issue des divisions faites le 19/4, avait une cellule royale ouverte malgré que nous avions observé du jeune couvain le 1/5. Elle a dû décidé de se remérer entre-temps et nous devrons donc également la contrôler dans une à deux semaines.

La semaine prochaine ne semble pas propice aux miellées, mais ce n’est pas trop grave car les tilleuls ne sont pas encore en fleurs et quelques averses de pluie seront bénéfiques à ces derniers ainsi qu’aux châtaigniers dont les floraisons suivront.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (18/05/2019)

Note d’Oncle Max – 18/05/2019

Comme prévu après cette période pluvieuse et froide, les essaims sont sortis aux premiers beaux rayons de soleil. De mes ruchers, les 6 essaims n’étaient pas grands, avec le plus gros de +/- 2kg et le plus petit de +/- 600gr. je compte d’ailleurs rassembler le plus petit avec un autre de taille moyenne. Il est conseillé, avec cette météo plutôt chaotique, d’apporter du sirop aux essaims pour leur permettre de bien s’installer et, surtout, de construire les cadres de cire gaufrée que vous leur avez mis.
Bienheureux ceux qui ont beaucoup d’aubépines dans leur environnement. En effet, selon leur exposition, elles fleurissent avec un léger décalage ce qui est tout bénéfice pour les butineuses. Elles sonnent le glas de la miellée de printemps. Bien sûr il y a des cournouillers (cornus) et autres buissons ou petits arbustes en fleurs comme les sureaux, mais ce n’est pas suffisant pour une miellée; par contre ils sont nécessaires pour aider les essaims à se redévelopper dans une nouvelle ruche. Les acacias peinent à débourrer avec les nuits encore trop fraîches. Je me demande quand les fleurs apparaîtront. L’an dernier nous avons eu une floraison d’acacias exceptionnelle, mais je doute que cela se reproduise cette année-ci.
Il sera bientôt temps de vérifier si les divisions de colonies (ou les nucléi d’élevage) ont complètement réussi. Selon les dernières prévisions météorologiques, nous pourrions visiter les colonies soit en début de semaine prochaine soit dans une dizaine de jours, mais les prévisions sont assez aléatoires en ce moment. Donc, si vous avez un créneau de 2 ou 3 jours de temps assez chaud et ensoleillé, profitez-en.

Revue N72 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • Le petit mot du rédacteur
  • Calendrier
  • La vie du Cercle
  • Frelon asiatique
  • Projet Mycobees

A lire sur: Revue N72 2019.docx

Prochaines conférences de la FABW

Conférence du CRA Nivelles, à l’hôtel de ville de Nivelles

  • Lundi 20 mai à 18h30: « Biodiversité, insectes & pollinisation» par Véronique Gyllins

Nous parlerons du rôle des abeilles solitaires et domestiques dans notre environnement proche, des raisons de leur disparition massive, des dangers et problèmes liés à leur disparition et des solutions simples à mettre en place dans son jardin pour accueillir et protéger les insectes.

A la rencontre de nos abeilles

Un nouveau livre pour les jeunes de 6 à 9 ans écrit par Pierre Denauw, apiculteur à Soignies

Découvrir le livre (éditions Walden)

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (11/05/2019)

Conférence « Multiplication des colonies » par Eliane Keppens: c’est ce dimanche 12 mai !

La météo ne nous permettra hélas pas d’ouvrir les ruches et de faire des essaimages artificiels. Inutile donc d’apporter votre masque comme annoncé plus tôt.

Par contre, nous organiserons une micro-exposition de matériels divers destinés à l’élevage des colonies afin que chacun puisse mieux se rendre compte des nombreuses possibilités qui s’offrent à lui pour multiplier ses colonies

Tous les détails sur notre page: Calendrier 2019

Campagne Ruchettes en Goguette 2019: clôture des inscriptions & lancement officiel ce weekend

Ce samedi 11 mai verra la clôture des inscriptions pour la campagne Ruchette en Goguette 2019.

Ce dimanche 12, tous les participants recevront de Pascal, notre secrétaire, les coordonnées des autres participants afin de pouvoir convenir d’un échange d’emplacement. Peut-être déjà de vive voix, en marge de la conférence ?

Lancement officiel de la campagne 2019 par Guy ce dimanche 12.

Samedi 18 mai: journée de l’abeille au parc Nelson Mandela à Wavre

Au programme: ruche et abeilles avec la SRAWE, distribution de vivaces mellifères avec le Plan vert, …

Nous recherchons encore des volontaires pour nous aider à tenir notre stand, particulièrement entre 13H et 16H30.

La journée de l’abeille est pour nous chaque année une excellente occasion de rencontrer un public nombreux et motivé, et de le sensibiliser aux actions qu’il peut mener en faveur des insectes butineurs.

Jeudi 23 mai à Genappe: conférence sur les pesticides par le Prof. Bruno Schiffers (ULG-Gembloux Agrobiotech)

Note d’Oncle Max – 11/05/2019

Encore quelques jours de mauvais temps et ensuite la situation devrait s’améliorer à partir de jeudi.

J’en profite pour vous transmettre les avertissements d’André Mercier : « afin de vous mettre en garde lors du retour de la moindre amélioration du temps il s’agira de surveiller attentivement vos colonies. En effet, pour celles qui auraient entamé des velléités d’essaimage avant ou pendant le mauvais temps que nous connaissons, les cellules royales éventuellement en gestation ont continué leur développement, les reines sont ou vont probablement éclore si ce n’est déjà accompli. Dès lors, en cas de sortie d’essaim, ce dernier contiendra vraisemblablement plusieurs reines. N’enruchez donc pas cet essaim sans prendre la précaution d’utiliser la grille à reine sous peine de le voir s’enfuir à nouveau endéans les prochains jours s’il recèle plusieurs majestés. Si vous utilisez une cloche de paille profitez-en pour vérifier le taux d’infestation en varroas, c’est le moment de réduire la prolifération de cet ennemi avant la reprise de la ponte royale. »

André fait généralement pendre une bande d’Apistan ou d’Apivar au milieu du panier pendant 48hr maximum, avant de verser l’essaim dans une ruche. Pour cette dernière opération, il place une grille à reine pour repérer le nombre de reines ou s’il n’y en a qu’une, pour la marquer. Cela ralenti quelquefois le processus d’enruchement car la reine n’étant pas dans la ruche, les abeilles n’y entrent pas facilement et courent de tous côtés.

Remarque :  il n’est pas impossible qu’il y ait déjà eu des velléités d’essaimage à la moindre éclaircie, mais les abeilles (et/ou la reine) peuvent décider de ne pas sortir avec ce mauvais temps. Dans ce cas, il y a remérage sans essaimage avec la vieille reine qui est soit tolérée soit rejetée par la colonie. Des observations ont déjà montré qu’il y avait ce genre de cohabitation temporaire.

Que penser des hausses que nous avions placées avant cette (longue) période de mauvais temps ? Il faut s’attendre à ce que toutes les colonies se soient nourries sur une (bonne ) partie du miel de printemps. Hélas pour nous, tant mieux pour elles.
Avec les colonies pas suffisamment populeuses, il serait envisageable de retirer la seconde hausse (presque vide) pour réduire le volume à chauffer et les aider ainsi à redémarrer plus rapidement. C’est du cas par cas et aucune règle générale ne peut être suivie sans une bonne observation et évaluation de la situation.
Ne pas oublier que nous avons en ce moment un trou de miellée et qu’il faudra attendre la floraison des acacias et des tilleuls pour que les butineuses rentrent à nouveau beaucoup de nectar (si le temps le permet).

Au Rucher Tampon, nous attendrons le 21 ou 22 mai pour vérifier si les jeunes reines qui sont nées ont bien réalisé leur vol nuptial, sont bien rentrées et se sont mises à pondre.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (04/05/2019)

Note d’Oncle Max – 4/05/2019

Les aubépines en fleurs le 1er mai, c’est tôt et presque trop tôt car les acacias débourrent à peine, ralentis par les nuits fraîches. Nous aurons donc un petit trou de miellée jusqu’à la floraison des acacias, normalement suivie par celle des tilleuls.
Il faut en tenir compte surtout lorsque nous faisons soit des divisions soit un élevage de reines. Les nouvelles colonies sans reines ont besoin de nourriture et si, par malchance, les températures sont trop basses ou s’il fait trop pluvieux, les butineuses ne peuvent ramener suffisamment de réserves.
C’est le cas, je crains, pour ces 10 prochains jours. Les embellies ne seraient prévues que pour le 15 mai. Conclusion : il faut s’assurer que les nouvelles colonies ont assez de provisions, quitte à leur donner un peu de sirop.
Le second point délicat en matière de division ou d’élevage de reines en ce moment, c’est un mauvais temps prolongé qui empêcherait les jeunes reines de réaliser leurs vols de fécondation. Ceci peut donc mettre à mal tout notre travail.

La floraison de l’acacia est aussi habituellement l’indicateur de la fin de la miellée de printemps. J’ai ouï dire que certains apiculteurs avaient déjà récolté leur premier miel. Néanmoins, avec la météo chaotique, je serais prudent en décidant de récolter juste avant une période pluvieuse et fraîche plus ou moins longue, car les colonies (populeuses) pourraient être à court de réserves suffisantes durant cette période. Cette pénurie de réserves pourrait engendrer un arrêt de ponte chez la reine et un ralentissement du développement des colonies pour la miellée sur tilleuls et châtaigniers.

Cette saison me paraît, au premier abord, plus délicate à gérer que celle de l’an dernier.

Il faut d’abord veiller au bien-être des abeilles avant de vouloir ponctionner à tout prix leurs réserves au risque de les mettre dans une situation de stress.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/04/2019)

Campagne essaims & colonies à céder: c’est parti !

Le beau temps persistant ces dernières semaines a boosté nos ruches: les premiers essaims sont déjà de sortie. Et, comme Pascal l’a annoncé dans son mail de ce weekend, un généreux donateur parmi nos membres (Philippe) nous cèdera très prochainement plusieurs colonies que nous pourrons transférer immédiatement à nos membres qui le souhaitent.

Le moment est donc venu cette semaine – au plus tard le 3 mai – de vous inscrire (ou de vous réinscrire) si vous souhaitez un essaim ou une colonie cette saison, en répondant au mail de Pascal.

Pour les essaims, vous serez contacté par un membre du comité si un essaim a été découvert dans votre région. C’est à vous à aller le chercher – il faut donc être disponible très rapidement. Les débutants peuvent demander l’aide d’un apiculteur senior.

Pour les colonies, qu’elles soient reçues ou produites dans notre rucher tampon, il y a un ordre de priorité et un prix raisonnable à payer. Les détails sur notre page Le rucher tampon

Note d’Oncle Max – 27/04/2019

Jeudi 18/04, pour la première fois, j’ai observé des abeilles butinant des fleurs d’un chêne. C’est en passant sous ce chêne pédonculé (d’une vingtaine d’années) que le bourdonnement sympathique des butineuses a attiré mon attention.  Je pensais que les chênes (comme les hêtres) n’étaient intéressants que pour le miellat récupéré par les abeilles. Il y a deux ans, cela se passait avec un noyer noir d’Amérique. Comme quoi, on apprend tous les jours avec les abeilles.

Vendredi 19/04, nous avons décidé d’effectuer les divisions des colonies populeuses (4 sur 5) et de transférer les 5 ruchettes DB7 en ruches DB10.
Nous souhaitions le faire quelques jours avant les pluies annoncées pour ce mercredi 24/04 afin que les colonies puissent se remettre avec quelques jours de très beau temps.

Samedi 20/4, j’ai décidé de mettre une deuxième hausse sur 7 de mes colonies sur 9. Et ce lundi de Pâques, j’ai eu mon premier essaimage, malgré tout : la colonie essaimeuse devait être déjà en fièvre d’essaimage lors de la pose des hausses. Je lui ai donc retiré cette deuxième hausse en prévision du mauvais temps annoncé afin que la colonie ne se refroidisse pas.
NB: dans ma note du 16/03, je prévoyais le risque d’essaimages précoces des colonies populeuses avec les conditions climatiques particulières de ce début d’année.

Discussion : lors des manipulations faites au RT pour les divisions (voir programme ci-après), des questions ont été soulevées en cours des travaux et m’incitent à parler de la méthodologie d’actions pour, d’une part, diviser les 10 cadres de corps en deux groupes de 5 cadres à mettre dans des ruchettes distinctes et, d’autre part, pour essayer de trouver la reine (non marquée).
Soit on commence par retirer les cadres centraux de couvain (à bien répartir, c’est à dire veiller à ce qu’il y ait du très jeune couvain de part et d’autre), soit on commence par retirer les cadres de rive (nourriture) jusqu’à tomber sur les cadres de couvain. Les deux approches se valent, mais si nous voulons trouver la reine, il est préférable de commencer par les cadres de rive avant d’arriver aux cadres centraux car la reine se trouve usuellement toujours dans les environs du couvain. En commençant par les cadres centraux, la reine peut s’enfuir vers n’importe quel autre cadre.

Pour les 5 jours à venir, la météo sera capricieuse. Ensuite, nous devrions avoir 4 à 5 jours de beau temps à partir de mardi ou mercredi prochain.  Comme les colonies ont pu profiter de ces dix derniers jours de très beau temps, il est fort probable que nous ayons, après ces jours de pluie, des essaimages lors de ces prochains beaux jours. Il faudra être vigilant, particulièrement avec les colonies qui n’ont pas été haussées ou n’ont pas été divisées.

Divisions – Modus Operandi


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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/04/2019)

Note d’Oncle Max – 13/04/2019

L’explosion des floraisons de pissenlits et de lamiers (blancs et jaunes), cette dernière semaine, apportent avec les autres fleurs sauvages un bon complément de pollens et nectar à nos colonies. Un seul bémol, ce sont les gelées nocturnes qui sont prévues pour les nuits de vendredi et samedi.
Pour le reste, rien de particulier jusqu’à ce que nous ayons une période plus chaude et ensoleillée qui encouragerait nos butineuses à passer à la vitesse supérieure. Dans une semaine, nous devrions avoir des températures de 20°C (à confirmer).
Ce week-end devrait être mis à profit pour vérifier si nous avons suffisamment de cadres de hausse (bâtis et avec cire gaufrée) prêts. L’entretien de notre matériel demande aussi d’être fait à temps. Ceux qui ont des ruches ou ruchettes en bois en standby, il est nécessaire de vérifier leur état et de repasser un coup de peinture extérieure au besoin. Pour l’intérieur, certains grattent l’excès de propolis et passent rapidement les parois au chalumeau, d’autres utilisent plutôt un décapeur thermique qui serait moins « agressif ».
Personnellement, j’essaie de ne pas trop toucher à la propolis à l’intérieur de la ruche car c’est une excellente protection anti-bactérienne. Avec un chalumeau, on risque d’éliminer toutes les propriétés bénéfiques de cette propolis.

Revue N71 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • Le petit mot du rédacteur
  • Tout le monde sera obligé de faire de la permaculture
  • MOOC : Cours en ligne sur l’abeille et l’environnement
  • ByeByeGrass, pour plus de verdure mais moins de pelouse

Revue N°71 AVRIL 2019

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (06/04/2019)

Enquête COLOSS 2019 : évaluation des pertes hivernales 2018-2019

Bonjour,

L’enquête annuelle  COLOSS vient d’être activée et sera clôturée le 15 mai. Afin d’évaluer objectivement ces pertes, nous invitons également les apiculteurs qui n’ont pas connu de pertes cette année à remplir ce questionnaire.

Lien vers le questionnaire COLOSS : http://projects.honeybeevalley.eu/limesurvey/index.php/463153?lang=fr

Les résultats des années précédentes et les cartes sont disponibles sur le site de Bee Wallonie : http://www.beewallonie.be/deperissements/coloss/

En vous remerciant d’avance pour votre collaboration à cette enquête. Cordialement,

Notes d’Oncle Max -6/04/2019

Depuis la semaine dernière, vous aurez tous remarqué les floraisons printanières qui se sont multipliées.  Avec le temps favorable (soleil et minimum de 12°C en journée), les butineuses en profitent.  Au rucher, rien de particulier à faire si les visites de printemps ont été effectuées correctement. Laissons les colonies se développer à leur rythme.  Veiller néanmoins à ce que les abeilles aient accès à un point d’eau car il n’a pas beaucoup plu ces derniers temps. J’ai ouïe dire que certains apiculteurs avaient déjà haussé leurs colonies (hivernées sur un corps). Comme indiqué dans une des récentes notes, il y a une disparité de développement parmi les colonies : il est donc nécessaire de surveiller les colonies les plus populeuses afin de donner l’espace suffisant à leur dynamisme.

Prochaines conférences de la FABW

Conférence du CRA Nivelles: « Apiculture naturelle, paradoxe ou pléonasme ?» par Agnès Fayet

Le vendredi 12 avril à 20 heures, au «Foyer des pensionnés » 20h00 Rue de Charleroi (derrière l’Église des Saints Jean et Nicolas) à Nivelles

L’apiculture naturelle est-elle possible ? Nourrissement, stimulation, récolte, traitements anti-varroa, essaimage artificiel, élevage en nucléi, encagement des reines … Beaucoup d’apiculteurs se sentent actuellement tiraillés entre leur amour de l’abeille et leur volonté de pratiquer une apiculture respectueuse, et des techniques qui semblent devenir indispensables mais plus agressives pour l’abeille.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (30/03/2019)

Notre campagne de parrainage 2019 est bien lancée maintenant !

Normalement, tous nos candidats filleuls devraient déjà avoir été contactés par leur parrain pour organiser les premières activités communes.

Si vous êtes candidat filleul 2019 et que vous n’avez pas encore été contacté par un parrain, c’est sans doute qu’une erreur administrative s’est produite. N’hésitez pas alors à contacter Pascal, notre secrétaire, pour rappeler votre demande.

Note d’Oncle Max – 30/03/2019

La météo m’étonne : depuis plusieurs semaines les températures nocturnes ne dépassent pas les 5°C ou 6°C, tandis que les températures diurnes oscillent entre 6°C et 12°C avec quelques pointes de 15°C à 18°C pendant 2 ou 3 jours.
Les prévisions à 15 jours restent identiques. Ces vendredi et samedi peuvent être mis à profit pour une première visite de printemps pour contrôler et éventuellement réorganiser les cadres de corps.
Les floraisons printanières augmentent sensiblement, ce qui encourage nos braves butineuses et donc la ponte de la reine.
Le plus délicat sera de choisir le moment opportun pour hausser les colonies.
En effet, comme il semble que les colonies sont à des stades de développement très variés, il faudra s’adapter au cas par cas. Usuellement, on attend la floraison des premiers fruitiers (cerisiers, pruniers), mais pour ceux qui ont de nombreux saules dans leur entourage, il est peut-être indiqué de hausser un peu plus tôt. Ce qui est mon cas à Gottechain, mais comme j’hiverne avec une hausse, j’ai moins de soucis à me faire avant de penser à mettre une seconde hausse. Il n’y a pas de règle; il faut se fier à ses observations cumulées au fil des ans.
Chacun doit, avec les années d’observation et d’expérience dans son écosystème, choisir la période optimale. Trop tôt, cela risque de refroidir la colonie et, trop tard, cela risque d’encourager une fièvre précoce d’essaimage.
Il faut également faire attention à la manière dont on va hausser au début du printemps (première hausse). Il faudra choisir de le faire avec un certain nombre de cadres bâtis et un certain nombre de cadres avec cire gaufrée.
NB: pour faire bâtir les cires gaufrées, il est préférable de les placer au centre de la hausse. Quelle répartition cadres bâtis/cadres CG ? A chacun de voir selon le développement de la colonie, de son environnement floral et de la météo prévisionnelle. Personnellement, pour la première hausse, j’opte pour 80% à 100% de cadres bâtis, Pour la seconde hausse 50%/50% ou 60%/40%.
Pour ces 15 prochains jours, vu les températures nocturnes relativement fraîches, j’opterai pour 100% de cadres bâtis dans la première hausse (hausse d’hiver que j’aurai préalablement griffée pour faire descendre ce qui reste des réserves hivernales). Les cadres de partition en rive seront remplacés par des cadres bâtis.
Dans les corps DB10, pour remplacer les (2) partitions en rive, je placerai des cadres de CG contre le couvain.
S’il est nécessaire de transvaser des colonies de ruches DB7 dans des DB10, je complèterai avec 3 cadres bâtis (ou 2 cadres bâtis et un cadre CG).
Bonnes visites printanières.

Frelon asiatique : piéger ou ne pas piéger en ce printemps 2019 ?

Un communiqué de BeeWallonie du 26.03.2019

Le communiqué met fortement l’accent sur l’impact dommageable pour les bourdons que peuvent avoir des tentatives de piégeage avec des pièges non sélectifs, en particulier les pièges à noyade qui ne devraient jamais être utilisés.

Cette année, de nouveaux pièges secs vont être testés; mais comme leur sélectivité est encore mal connue; ceux qui décident de les utiliser devraient préparer correctement l’appât afin de ne pas noyer les insectes capturés, et effectuer un contrôle quotidien afin de libérer les espèces autres que Vespa velutina qui auraient été capturées.

Explications détaillées & mode d’emploi:20190326-PiégeagePrintempsFrelonAsiatique. Le communiqué mentionne aussi le site web où l’on peut communiquer les observations.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (23/03/2019)

Livrer de nombreuses petites colonies en juin

Voici l’article décrivant la méthode du Dr Aumeier, que Guy nous a présentée dimanche passé

Livrer de nombreuses petites colonies en juin

Note d’Oncle Max – 23/03/2019

Voilà soleil et chaleur qui permettent à nos abeilles de ramasser le reste des floraisons de saules marsault et de pruneliers qui n’ont pas été endommagés par les bourrasques de la semaine dernière. Sur une rangée de 12 jeunes saules marsault, j’ai observé de nombreuses butineuses qui s’affairaient pour récupérer ce qu’elles pouvaient de pollen encore en bon état (+/- 10%).
Certains cerisiers du Japon et de Chine offrent déjà leurs floraisons. Tant mieux. Les fondatrices de bourdons (Bombus terrestris) cherchent aussi un abri pour démarrer leur élevage.
Si je n’ai pas voulu déranger mes abeilles avec une visite de printemps cette semaine, c’est pour leur laisser le temps de bien redémarrer sans risquer de briser leur élan.
Par contre, la semaine prochaine, si les prévisions se maintiennent, j’envisagerai de faire la première visite de printemps dans mes ruches dans le but premier de donner, si besoin, un peu d’espaces en remplaçant les partitions en rive par des cadres à construire et aussi pour poser la grille à reine aux colonies les plus fortes.
Pour le Rucher Tampon, il y a moins d’urgence et je ferai la visite de printemps un peu plus tard. On risquera de trouver un peu de couvain dans le bas des hausses, mais ce n’est pas trop contraignant pour les divisions. Au contraire, cela pourrait permettre de rééquilibrer certaines colonies qui ont moins de couvain.
Il est assez difficile de prévoir les travaux avec cette météo qui fait du yoyo avec les extrêmes.  De plus, les températures nocturnes prévisionnelles ne dépassent toujours pas les 5°C en moyenne, ce qui nous oblige à garder momentanément les plateaux sous les planchers grillagés.   Suivons l’adage « en avril ne te découvre pas d’un fil ».

État de la biodiversité mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (III)

Dans ce troisième article, nous analysons les facteurs de changement de la BAA et leur influence, avec un focus sur la situation des pollinisateurs.

A lire sur:https://www.srawe.be/?p=5539

A propos du thiaclopride

Des pétitions circulent régulièrement ces derniers temps au sujet du thiaclopride, un néonicotinoïde. Voici un avis de Martin Dermine. Martin Dermine est vétérinaire; il travaille pour PAN Europe (Pesticide Action Network); il est également apiculteur, membre de la SRABE, membre du comité Mellifica (abeilles noires – Chimay) et membre d’Aristabee research.

Le thiaclopride a été classé « toxique pour la reproduction catégorie 1B » en 2015. Rien que pour cela, il devrait être interdit mais la Commission européenne souhaitait recevoir l’avis de l’EFSA avant de prendre une décision. D’après l’agenda de la réunion du Comité permanent de ces 21-22 mars, le cas du thiaclopride sera discuté pour la première fois mais il n’y aura pas de vote.   L’EFSA a récemment publié son évaluation de la substance qui est très mauvaise (reprotoxic 1B, de nombreux « data gaps » qui ne permettent pas de conclure l’évaluation, etc.).   Ceci-dit, il reste une possibilité légale pour les Etats membres de voter pour sa ré-approbation, c’est l’utilisation de l’article 4.7. du règlement pesticide qui donne la possibilité d’autoriser un pesticide pour 5 ans (une seule fois, non-répétable), c’est un type de dérogation lorsqu’il y a un risque à long terme pour la santé des plantes, notamment basé sur le fait que les agriculteurs ne disposent pas de suffisamment de substances actives de familles différentes (ce qui augmente le risque de résistance des ravageurs).   Et effectivement le thiaclopride est le dernier néonic réellement actif (raison pour laquelle il est massivement utilisé pour remplacer les 3 néonics restreints depuis 2013). Il reste bien l’acétamipride mais sa toxicité est très faible donc il est très peu utilisé.

Donc, comme vous le voyez, il va falloir encore agir au niveau des Etats membres pour les convaincre de ne pas utiliser l’article 4.7. Mais pour le moment, il s’agit simplement d’une discussion préliminaire… N’hésitez pas à signer des pétitions qui vous sont envoyées pour faire pression sur nos gouvernements.

Publié dans Activités apicoles, Sauvegarde & santé de l'abeille | Marqué avec | Commentaires fermés sur Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (23/03/2019)