Notre site web a fait peau neuve !

Vous ne l’aurez sans doute pas encore remarqué mais cette semaine, nous avons finalisé le changement d’hébergeur pour notre site web. Las des lenteurs et des pannes récurrentes de notre ancien hébergeur, nous avons opté pour la société belgo-canadienne Astropof qui nous fournit également un service de support pour la gestion de notre site.

Nous avons profité de cette migration pour en améliorer quelque peu la présentation: menu simplifié, pages importantes plus lisibles. N’hésitez donc pas à le redécouvrir

Malheureusement, nous avons perdu quelques fichiers média (images, PDF) au cours de l’opération. Il s’agit de fichiers dont le nom contenait des caractères accentués; nous allons essayer de les restaurer progressivement.

Egalement, la référence des pages a été simplifiée; elle est désormais toujours au format « https://www.srawe.be/?p=xxxx« ; veillez donc si nécessaire à adapter vos favoris, marque-pages ou autres endroits où vous auriez mémorisé un accès direct à nos pages ou à nos articles. Il peut être utile de supprimer toutes les pages concernant la SRAWE de votre historique de navigation

Avec les années, notre site web est devenu un outil primordial pour le développement de notre société, l’information de nos membres mais aussi le contact avec le grand public qui cherche comment aider les abeilles ou à qui s’adresser pour récolter un essaim. Nous comptons bien sur ces nouveaux développements pour améliorer encore son impact !

Note d’Oncle Max – 14/12/2019

Ce jeudi 12/12 j’ai observé l’un ou l’autre chaton de saule marsault en train de débourrer. C’est vraiment très tôt. Un redoux après une semaine de gelées nocturnes entraîne souvent cette réaction des saules hâtifs. Espérons que cela s’arrête à ces quelques bourgeons.
Dans mes ruchers et au rucher tampon, seulement 1 colonie sur 10 a consommé quelques 300gr à 500gr de candi en une bonne semaine; mais chez Carole qui a 5 colonies à moins de 300m des miennes, elles en sont toutes à leur 2ème barquette de 500gr de candi,
Ses colonies sont issues des miennes, donc la raison n’est pas à priori une différence génétique fondamentale. Ses colonies comme les miennes ont profité d’une prairie de luzerne et trèfles en floraison jusqu’en septembre. Ses colonies comme les miennes ont bénéficié d’un bon reliquat de miel après la dernière récolte. La seule différence serait un nourrissement antérieur d’une semaine à 10 jours par rapport aux miennes.
Si cette différence impacte l’état différent des réserves, peut-être que ses colonies ont élevé plus longtemps du couvain; ce qui a consommé une partie des réserves hivernales. Il faudrait pouvoir comparer les populations mais il n’est pas conseillé d’ouvrir les ruches en ce moment.
Avec les changements climatiques, il devient nécessaire de remettre en question la préparation à l’hivernage qui commence après le solstice d’été en revoyant aussi bien la période de traitement contre le varroa que la période de nourrissement hivernal pour ne pas avoir de surprises au printemps.
Chacun doit bien observer ses colonies dans son environnement propre car il n’y a pas de réponses toute faites. Il faut essayer de bien comprendre comment ces changements climatiques affectent le cycle de nos colonies et ensuite adapter nos interventions en conséquence.

Note d’Oncle Max – 30/11/2019

VIGILANCE….. les réserves sont à surveiller de près.

Observations récentes : Le 24/11, soir, j’ai été refaire le tour des colonies, les miennes (11) et celles du RT (10). A travers chaque couvre-cadres en verre, j’ai essayé de voir les réserves que les colonies avaient encore dans la hausse. La plupart des grappes se trouvaient dans le haut de la hausse, mais j’ai pu évaluer (+/-) la situation de chaque colonie. Les cadres 2 et 9 de la hausse étaient désoperculés dans la grande majorité des colonies.

Sur les 21 colonies, 4 avaient encore plus de 60% de cellules operculées, 16 avaient entre 40% et 60% de cellules operculées et 1 avait 30% ou moins de réserve. Cette dernière semblait plus populeuse que la moyenne;  inversément, celles qui avaient le plus de réserves semblaient moins populeuses que la moyenne. C’est assez logique, me direz-vous.

Ce 28/11, matin, j’ai été chercher 2 cartons d’Apifonda en prévision d’un appoint de nourrissement et le soir même je reçois un message d’alerte au risque de disette des colonies de la part d’André Mercier qui a fait un constat similaire dans ses colonies.

Message d’André Mercier :  Chères apicultrices et chers apiculteurs,  Je vous envoie le présent avis d’alerte concernant les provisions encore détenues dans vos ruches. Je constate que certaines colonies sont proches, voire dans la disette. Cela est consécutif à la température encore trop élevée pour la saison et les pluies qui ont contrarié le butinage des floraisons d’arrière-saison ( moutardes, phacélie, lierres etc…). Les colonies sont restées trop actives, certaines sont déjà collées au couvre-cadres de vos ruches. L’examen des cadres latéraux à travers le vitrage montre l’absence de provisions operculées pour la suite de l’hiver, nous sommes encore loin du printemps…   Un exemple de disette : les abeilles courent aux quatre coins de la ruche. Un pot de miel de 500 grammes a été consommé totalement en 24 heures ! ! !.  Ne vous laissez donc pas surprendre, au risque de perdre des colonies. Pour le moment le seul apport doit être du solide. Pour celles et ceux qui n’ont pas de couvre-cadre vitré, l’examen de la grappe peut s’effectuer au trou de nourrissage. Merci de répercuter l’information à vos collègues. Bonne fin de saison et bonne fin d’année. André.

Donc, je pensais intervenir vers le 15/12 sur les colonies qui ont été en production et vers le 21/12 (solstice d’hiver ) sur les colonies du rucher tampon qui ont conservé toutes leurs réserves. Je leur donnerai à chacune +/- 500gr d’Apifonda dans les petits raviers alimentaires (de récupération).  Cela me permettra de mieux surveiller leurs besoins réels.  NB: comme on nous annonce une période de gel nocturne à partir de samedi soir, j’hésite à intervenir avant que la grappe redescende plus bas dans le corps pour garder au chaud ce qui reste de couvain. Dans ce cas elle ne montera plus facilement pour aller chercher le candi que je lui aurais donné. D’autre part, si la grappe est descendue, ce sera plus facile d’évaluer les réserves dans la hausse. Si la colonie a compris qu’il y a une réserve d’appoint au couvre-cadres, peut-être remontera-t-elle si nécessaire. Je ne sais pas du tout ce qui lui reste dans les cadres 2 et 9 du corps (cadres 1 et 10 sont des partitions). Comme quoi, ce n’est pas simple d’anticiper et de décider au bon moment (avec les bons gestes) en apiculture. Même après plus de 25 ans de pratique, on se pose toujours des questions… peut-être trop de questions. Qui sait ?

Et le tour est joué (le trou d’accès est en dessous, bien sûr) !

Une barquette, avec un trou pour l’accès des abeilles …

Une plaque d’isolant avec un trou de la dimension de la barquette …

Note d’Oncle Max – 7/09/2019

Les échanges d’informations entre apiculteurs proches sont très utiles, en particulier s’ils ont leur rucher dans le même environnement.
Depuis lundi j’ai commencé la stimulation (pré-nourrissement) et pendant plusieurs jours la moitié de mes colonies ne prenaient rien tout comme le tiers des colonies du rucher tampon. Je pensais que c’étaient les plaquettes d’ApilifeVar qui les dérangeaient pour monter au nourrisseur, mais mon voisin Benoît qui a traité au Varromed avait fait la même observation. Donc, ce ne sont pas les plaquettes d’ApiliveVar qui en sont la cause. De plus en retournant aujourd’hui, soit le 4ème jour de stimulation, quasi toutes les colonies prenaient les 200-250cc de sirop. Carole, mon autre voisine, qui avait commencé une semaine plus tôt n’a pas vu de différence entre ses colonies.
J’en déduis que c’est peut-être une question de température, car aujourd’hui nous avons eu 20°C, ce qui aura dû stimuler les dernières colonies plus lentes à prendre le sirop. NB: j’ai malgré tout retiré toutes les plaquettes d’ApilifeVar, même si j’aurais dû attendre encore quelques jours pour le faire.
Si les températures descendent trop, les colonies auront plus de mal à prendre le sirop de nourrissement et ce pour 2 raisons : plus d’abeilles doivent rester auprès du couvain pour maintenir la chaleur nécessaire et d’autre part,les abeilles ont moins d’énergie pour transformer le sirop en miel.
Espérons encore une bonne semaine de beau temps pour terminer le nourrissement entre le 15 et le 20 septembre.

PS: avec les dernières nuitées plutôt fraîches, les souris vont commencer à chercher un abri bien chauffé pour l’hiver (avec de quoi grignoter pour assouvir leur faim).   Il est peut-être déjà opportun de placer les rétrécisseurs d’entrée.  De plus, pour ceux qui font leur nourrissement hivernal en ce moment, cela découragera un éventuel pillage d’une colonie plus faible.