Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (31/08/2019)

Frelons asiatiques présents à la Hulpe

Notre collègue apiculteur Renaud Delfosse a eu le triste privilège d’être le premier de nos membres à voir son rucher de la Hulpe attaqué par des frelons asiatiques, ce lundi 26/8 vers 20 heures: https://observations.be/waarneming/view/178632451

Il a pu les filmer: https://youtu.be/WtJ31HIWfKE

Soyons donc vigilants ! L’année prochaine, nous reviendrons certainement plus en détail sur les techniques de lutte au cours d’une de nos premières conférences.

Buddleia nocif pour les papillons: fake news!

Peut-être aurez-vous vu passer cette information, même relayée par la RTBF, selon laquelle les buddléias étaient nocifs pour les papillons et qu’il fallait les supprimer.

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-arbre-a-papillons-un-faux-ami-pour-ces-insectes?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Info&id=10291823

Un de nos collègues apiculteurs, Robert Courtois, a été intrigué et a consulté Natagora à ce sujet. En réalité il n’en est rien: le buddléia ne constitue pas une menace significative et mieux vaut concentrer son énergie sur des sujets plus importants pour la défense de la nature

Les papillons adultes butinent les fleurs et avoir dans son jardin des fleurs butinées par des papillons (notamment des buddleias) est un régal pour les yeux; mais n’oublions pas que leurs chenilles, elles, se nourrissent de feuilles et sont très spécialisées sur les espèces qu’elles choisissent comme plantes hôtes: c’est donc la présence de ces plantes hôtes (et notamment l’ortie, les chardons, …) qui est la plus importante pour le développement des papillons  et non celle des fleurs à butiner.

https://papillons.natagora.be/accueillir-les-papillons

Le Top 10 des papillons les plus observés en 2019 avec leurs plantes hôtes

Revue N74 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • Le petit mot du rédacteur
  • Une ligne directrice européenne est en vigueur pour protéger les abeilles.
    La Belgique est déjà en avance, assure Denis Ducarme
  • De plus en plus de Berlinois s’improvisent apiculteurs, sans avoir toutes les
    compétences pour s’en occuper correctement, rapporte le « Guardian »

A lire sur: Revue N74 Août-septembre 2019

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (24/08/2019)

Deux sites à découvrir, qui traitent des insectes

Deux sites à découvrir, qui traitent des insectes sous de nombreuses facettes: ceux de l’Office (français) Pour les Insectes et leur Environnement, l’OPIE.

L’Office, association créée en 1969, rassemble des naturalistes amateurs et professionnels, et agit pour la connaissance entomologique, la protection des milieux et la sensibilisation de tous les publics au monde des insectes.

Le site principal, http://www7.inra.fr/opie-insectes/ , est fort technique et s’adresse plus particulièrement aux entomologistes ou férus d’insectes

L’OPIE publie la revue « Insectes »; l’abonnement coûte 36€ / an; de très nombreux articles de la revue (de 1988 au 1er trimestre 2018)  sont accessibles gratuitement sur ce site en format PDF.

Il y a également un site grand public: http://www.insectes.org/opie/monde-des-insectes.html. Celui-ci comprend notamment une foire aux questions, avec un classement alphabétique des thèmes.

Les Sarracénies, pièges pour le Frelon à pattes jaunes

Un article découvert par notre collègue apiculteur Guy de Halleux sur le site de l’OPIE.

Les sarracénies sont des plantes carnivores; un jardinier botaniste du jardin des plantes de Nantes a découvert qu’elles attirent le frelon asiatique par certaines de leurs sécrétions.

Les sarracénies ne capturent pas suffisamment de frelons pour pouvoir être utilisées directement comme moyen de lutte biologique. Mais cette attirance de Vespa velutina pour elles pourrait être exploitée dans des pièges spécifiques appâtés avec un analogue de synthèse de la molécule active. Des pièges « sarracénies » pourraient ainsi être mis en œuvre à la période du maximum de prédation des frelons sur les abeilles et autres insectes, de manière à contribuer à la réduction des populations.

A télécharger sur: http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i177-meurgey-perrocheau.pdf

Note d’Oncle Max – 24/08/2019

Même si les abeilles se sont déjà mises en mode « pré-hivernage », il est temps de penser aux 3 ou 4 prochaines semaines et définir chacun son plan de nourrissement avant l’automne.
Après un trou de miellée, les abeilles sont avides d’un apport de sirop compensant le prélèvement de miel, mais un apport trop brusque pourrait entraîner un blocage de ponte par le sirop entreposé dans la zone du couvain. Cette ponte de fin d’été est essentielle pour avoir des jeunes abeilles d’hiver en suffisance. C’est la clé d’un bon hivernage des colonies.
D’où il est vivement conseiller de simuler une miellée pendant 10 jours pour encourager la reine à pondre. Cela est réalisé en donnant quotidiennement 200 cc à 250 cc de sirop à chaque colonie dans un nourrisseur de 2 litres (type nourrisseur CS). Ensuite, le reste du bidon de 10 litres sera donné aux abeilles et elles le stockeront en moins d’une semaine si le temps est favorable. Il faut donc compter une bonne quinzaine de jours au total.
A partir de quand est il recommandé de faire cette petite stimulation ? Bonne question que je me pose chaque année en fonction de la météo. Si, dans le passé, nous avions l’habitude de commencer fin août (+/- 25/8), avec les changements climatiques, je pencherai pour le 1/9 cette année-ci.  Les œufs pondus début septembre vont faire naître de jeunes abeilles à partir de fin septembre (jusque +/- 15 octobre). Il est souhaitable d’avoir de jeunes abeilles d’hiver juste avant les premiers frimas d’automne pour que ces jeunes abeilles ne soient pas tentées de sortir et gardent leurs réserves d’énergie pour le démarrage de printemps.
Le temps peut subitement se refroidir mi-septembre ou fin septembre et bloquer le nourrissement car les abeilles formeraient la grappe (pour protéger le couvain) sans monter récupérer le sirop dans le nourrisseur.  Comme j’ai laissé suffisamment de miel à mes colonies, je compte personnellement prendre le risque de retarder d’une semaine cette petite stimulation (et le nourrissement) et de commencer le 1er ou 2 septembre.
Si des colonies ont de (très) faibles réserves avec le trou de miellée estival, il serait peut-être indiqué de commencer le 25/8. Et dans ce cas il faut donner un bidon de 10 litres en plus des 10 x 200 cc (2 litres) de la stimulation.

Pour ceux qui traitent le varroa avec ApilifeVar et qui ont placé les premières plaquettes le 14 ou le 15 août, il est normalement indiqué de placer la seconde série une semaine plus tard, soit le 22 ou 23 août. Mais on nous annonce des températures dépassant les 30°C pour cette fin de semaine, température qu’il faut éviter avec ce produit (surtout avec de nouvelles plaquettes). Donc, personnellement, j’attendrai quelques jours supplémentaires (voire même jusqu’à jeudi prochain > voir prévisions ci-après).

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (10/8/2019)

Note d’Oncle Max – 10/8/2019

La semaine prochaine, si nous trouvons une fenêtre météorologique nous permettant d’ouvrir des ruches, nous allons effectuer 3 opérations sur chacune de nos ruches :             1. retirer les grilles à reine  2. retirer les cadres de rive des corps 10 cadres qui seront remplacés par des partitions   3. commencer le traitement contre les varroas. Nous en profiterons pour évaluer les cadres de réserve de nourriture et pour évaluer la quantité de couvain.
En principe, la reine aura réduit, sinon arrêté, sa ponte avec le trou de miellée. Mais certains ruchers qui ont l’occasion d’avoir une culture de plantes mellifères (comme par exemple un champ de luzerne) dans un environnement proche pourraient bénéficier d’un bon apport complémentaire de ressources alimentaires. L’impact de cet apport sera examiné lors de l’ouverture des ruches.
La semaine prochaine ne semble guère être favorable à la sortie des abeilles, mais un peu de pluie ne fera sûrement pas de tort à l’environnement.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (03/08/2019)

Note d’Oncle Max – 3/08/2019

Au bout de 4 semaines, j’ai décidé de mettre le miel (récolté tout début juillet) en pots. Il aurait pu encore maturer quelques jours, voire une semaine, mais mieux vaut trop tôt que trop tard.
Certains me demandent : comment connaître le bon moment pour mettre en pot ? En général le miel de printemps cristallise assez vite, en une semaine ou quelquefois en quelques jours si la récolte a été faite avant la floraison d’acacia et s’il y a du colza dans les environs du rucher. Pour le miel d’été, c’est plus aléatoire car si la récolte va de la floraison des acacias à celle des châtaigniers, ces deux-là donnent particulièrement un miel liquide qui se cristallise très lentement. Comme je n’ai pas énormément d’acacias dans mon environnement et que je récolte habituellement avant la floraison des châtaigniers (soit juste après celle des tilleuls), je ne dois pas attendre plusieurs mois (comme l’an dernier) pour avoir mon miel qui cristallise.
Il faut commencer à faire attention lorsque le miel passe de l’état liquide et assez transparent à un état plus visqueux et opaque avant d’atteindre l’état crémeux qui est la limite pour la mise en pot.

Depuis le week-end dernier, une grande culture de 2.3ha de luzerne et trèfle qui jouxte notre jardin est en fleurs. Je pensais que la luzerne est assez mellifère, mais je n’y ai pas encore vu d’abeilles. Je prendrai un peu de temps ce samedi ou dimanche pour tenter d’y faire des observations. je crains néanmoins que l’éleveur n’arrive un de ces jours pour faucher l’ensemble de ce fourrage très riche pour les bovins.

Les travaux aux ruchers se limitent à de bonnes observations au trou de vol, mais dans un quinzaine de jours ou 3 semaines,  il faudra penser à intervenir pour retirer les grilles à reine, pour mettre les partitions en rive pour l’hivernage sur 8 cadres et  pour effectuer le premier traitement varroa (avec ApilifeVar dans mon cas et dans celui du rucher tampon). la météo paraît assez instable pour la quinzaine à venir : l’ouverture des ruches devra peut-être se faire après cette période annoncée comme pluvieuse.

Il est temps de faire son choix sur les colonies que nous souhaitons hiverner. Il n’est jamais conseillé de réunir 2 colonies faibles, car cela ne donnera pas une colonie forte. Il vaut mieux réunir une faible à une forte. Lors de la visite susmentionnée, il faudra bien visiter les colonies qui semblaient un peu faiblardes, ce qui ne se confirme pas toujours, fort heureusement. On peut avoir de bonnes surprises.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (27/07/2019)

Note d’Oncle Max – 27/07/2019

A vrai dire, nous avons peu d’expériences de l’effet des périodes de canicules, combinées avec une période de sécheresse, sur le développement des colonies. On nous prédit une répétition de ce ce genre de temps à l’avenir.
J’estime que c’est un sujet à examiner par les instances scientifiques en collaboration avec les observations des apiculteurs.
Les abeilles ont sûrement un niveau de résilience supérieur à celui des autres êtres vivants tels que les humains. Néanmoins l’impact de ces fortes chaleurs n’est certainement pas sans effets. Je me demande si nous n’aurions pas dû remettre des isolants supplémentaires dans les toits en bois tôlé des ruches du rucher tampon qui sont fort exposées au soleil. C’est une réflexion un peu tardive, mais nous essayerons d’y penser à temps pour la prochaine fois.

Quant aux extractions du miel d’été, j’entends par ci par là que la moyenne des miels est de couleur assez foncée, parfois acajou, et que le tilleul semble dominant. Il faudra attendre le résultat des premières analyses du CARI pour en savoir plus. La cristallisation de ce miel n’est pas très rapide, même avec un ensemencement avec un miel de printemps. Je suis à la fin de la 3ème semaine de maturation.
Après les floraisons des tilleuls et châtaigniers, nous voyons maintenant les abeilles se rabattre sur toutes les plantes mellifères disponibles comme la salicaire pourpre, la reine des prés, l’eupatoire, tous les trèfles et autres plantes sauvages.
J’apprécie de plus en plus l’origan, cette plante mellifère rustique pour tous terrains, même un peu secs, dont la floraison est assez longue (plusieurs semaines) et fort appréciée des abeilles. Tenant compte que l’huile essentielle d’origan est connue pour son activité anti infectieuse à large spectre très puissante, ce qui vaut à son composé majoritaire, le carvacrol, d’être très largement étudié, cette plante mérite d’être diffusée près des ruchers.
Ce n’est pas la seule et je vous invite à examiner les plantes sauvages mellifères qui ont des propriétés médicinales intéressantes et qui seraient utiles dans l’environnement de nos ruchers.

Un nid de frelons asiatiques découvert et détruit à Jurbise

Restons attentifs !

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (20/07/2019)

Note d’Oncle Max – 20/07/2019

Ayant observé à la planche d’envol de quelques colonies la mise en déroute de faux-bourdons par les abeilles qui ne lésinent pas à leur abîmer les ailes pour les pousser par dessus bord, je me dis que le trou de miellée a bel et bien commencé.
Les abeilles deviennent plus défensives lorsqu’on souhaite visiter la colonie ou, pour certains retardataires, faire la récolte d’été.

En regardant quelques balances sur le site du CARI (notamment celles de Rebecq, Jandrain et Gesves)  je constate que les déficits (nectar consommé/nectar rentré) ont commencé la première semaine de juillet, voire un peu avant. Il y a quelques années, nous observions cela à partir de la mi-juillet  et de temps à autre vers le 21 juillet. Pour cette raison, j’ai préconisé, dans mes notes précédentes de récolter la première semaine de juillet et pas plus tard.  Lors d’une réunion au CARI sur les conditions pour le bien-être des abeilles en lien avec nos pratiques apicoles, plusieurs apiculteurs étaient d’avis qu’il ne faudrait plus récolter après la première semaine de juillet. Ces notes-ci concernent principalement la région du Brabant wallon.

Ce sont bien sûr des indications car un endroit de Belgique n’est pas l’autre et les environnements floraux distincts peuvent marquer de fortes différences. Un exemple est bien sûr la Gaume (balance d’Arlon, la plus proche), la région de Philippeville (balance de Chiny) ou la région de Malmedy (balance de Bütchenbach).

Avec la sécheresse, il est utile de ne pas oublier les abreuvoirs d’eau pour les abeilles qui comme chaque être vivant ont besoin d’eau pour vivre. Si les abeilles doivent aller chercher à plusieurs centaines de mètres de l’eau pour elles et pour le couvain, elles vont s’épuiser inutilement dans ces déplacements.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (13/07/2019)

Note d’Oncle Max – 13/07/2019

Le châtaignier a mis fin à sa floraison. Cela nous indique donc que les miellées sont terminées et que nous entrons dans une période maigre dit « trou de miellée » jusque fin août. Quelques belles parcelles de trèfles permettront à nos abeilles d’avoir un complément utile durant cette période. Certains ont des épilobes ou des balsamines de l’Himalaya dans leur environnement qui seront également bien butinées. NB: j’ai observé chez moi une réduction très importante de balsamines que je ne m’explique pas.
Pour ceux qui souhaitaient laisser leurs butineuses travailler après la récolte, ils auraient dû récolter en principe la première semaine de juillet au plus tard.
Si ce n’est fait, il est vivement conseillé de leur laisser quelques cadres de hausse de miel non operculé en lieu et place d’un sirop qu’il recevront déjà fin de l’été comme complément hivernal. 5 à 7 cadres selon la population de la colonie. Cela évitera d’occasionner un stress dans les colonies. NB: laisser de préférence ces cadres de miel au-dessus du couvain pour rassurer les abeilles.
Pour ceux qui ont déjà récolté, je n’ai pas encore d’échos sur la rapidité de cristallisation de ce miel d’été; moi-même suis dans l’observation et l’expectative après avoir ensemencé ma récolte avec un miel de printemps 2018 (car je n’ai fait qu’une seule récolte cette année-ci).
Indubitablement, les miels d’été seront fortement marqués par la floraison abondante des tilleuls.
Durant ces 6 prochaines semaines observez de temps à autre le niveau des réserves de vos colonies afin qu’elles ne souffrent pas de faim.
Si c’est le cas, lorsque vous leur donnerez leur sirop d’hivernage fin d’été, elles risquent de remplir trop rapidement tous les cadres et provoquer un blocage de ponte. J’en reparlerai fin août lors du nourrissement d’hiver.
NB: certains apiculteurs récoltent toutes les hausses, laissent les abeilles sur un corps et effectuent déjà le nourrissement d’hiver (avec un complément en septembre) : ce n’est pas ma façon de faire mais je respecte les avis divergents.
J’estime, pour ma part, qu’en cette période les colonies sont trop populeuses et qu’il y a encore trop de couvain ne permettant pas le stockage de sirop dans le corps de la ruche.

Revue N73 du CRA Nivelles

Au sommaire (notamment):

  • le petit mot du rédacteur
  • les effet de la téléphonie mobile 5G sur les insectes
  • compte-rendu d’activité: division d’une colonie
  • le déclin des populations d’abeilles menace la sécurité alimentaire

Revue N73 Juillet 2019

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (22/06/2019)

Vespa velutina est à Bossut !

Notre collègue apiculteur Johan Lembreght a pu l’observer et en prendre des photos

Réadapter son apiculture aux besoins des abeilles

Agnès Fayet, du CARI, lance un groupe de réflexion-expérimentation pour « réadapter son apiculture aux besoins des abeilles ».

Si cette démarche vous intéresse, rendez-vous le vendredi 12 juillet à 18h dans les locaux du CARI à Louvain-la-Neuve.

Inscription par e-mail: communication’acrolle’cari.be

Vous trouverez plus d’information dans le pdf: Réadapter son apiculture aux besoins des abeilles

Un plan d’action transfrontalier pour les pollinisateurs sauvages

Abeilles, syrphes, papillons, les pollinisateurs sauvages n’ont pas la forme. Un projet transfrontalier France-Flandre-Wallonie s’y intéresse particulièrement et vient de sortir un vaste plan d’action pour leur venir en aide, basé sur un état des lieux du territoire.

A découvrir sur le site de Natagora: https://www.natagora.be/news/un-plan-daction-transfrontalier-pour-les-pollinisateurs-sauvages?utm_source=Newsletter+de+Natagora&utm_campaign=ab95789f96-20190617+-+Natagora%2F262+-+Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_e46df95ea9-ab95789f96-88681661

 

 

 

 

 

Note d’Oncle Max – 22/06/2019

Nous voici passés le solstice d’été avec ce premier jour où les jours commencent à raccourcir. Eh oui… ce sont les prémices de l’hiver qui s’annonce petit à petit et qui sera précédé d’un été que l’on nous annonce chaud.
Finalement, je pense récolter un peu de miel après la floraison des tilleuls qui devrait se terminer fin de ce mois, à moins que les fleurs ne soient cuites avec les quelques jours de canicule de la semaine prochaine.

PS  dominical : j’ai observé ce dimanche les premiers châtaigniers en fleurs ….soit 3 semaines avant leur floraison usuelle. Nous devons nous attendre donc à un long trou de miellée à partir de la première semaine de juillet. Mieux vaut leur laisser au moins 5 à 6 kg de miel (4 cadres de hausse pleins) pour tenir jusqu’au nourrissement d’hiver.

Nous avons appris que les récoltes de printemps en Italie, Roumanie et Espagne sont catastrophiques. Pas encore de nouvelles de France où les régions sont très différentes d’un coin à l’autre du pays. En Belgique, il semble que ce ne soit pas la gloire, mais les informations sont encore trop éparses pour se faire une bonne idée de la situation.
L’important reste que les colonies soient bien portantes avant tout et nous devons privilégier cet aspect là. D’autant plus que plusieurs observations font état de colonies qui se sont remérées plus ou moins bien, mais d’autres sont devenues bourdonneuses. Même des essaims naturels se sont déjà remérés.
Le frelon asiatique est annoncé à Bossut (1 observation; capture ?) après avoir été vu (un nid détruit) ) Louvain-la -Neuve. Nous devons donc être très vigilants.

PS: n’oubliez pas d’assurer la disponibilité en eau pour vos abeilles en cette période de canicule.

 

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (15/06/2019)

Frelon asiatique: 2 observations ce mois à Ottignies-LLN

Le 1/6, un nid a été neutralisé au Petit Ry; le 2/6, un individu a été observé dans la zone industrielle de LLN

La carte des observations: http://observatoire.biodiversite.wallonie.be/enquetes/frelon/

Un reportage sur la RTBF

Rappel: achat groupé Varromed

Dernière semaine pour commander votre Varromed !

Fiche technique Varromed

Note d’Oncle Max – 15/06/2019

Le temps reste tout aussi chaotique que les semaines précédentes et les températures diurnes ne favorisent pas les vols de butineuses. En effet, si le temps est trop frais pour la saison, un plus grand nombre d’abeilles sont requises pour maintenir la température du couvain et moins d’abeilles sont mobilisables pour butiner. De même, avec des températures nocturnes trop fraîches, le besoin en énergie (et donc en miel) augmente afin que les abeilles produisent de la chaleur pour le couvain (par vibrations).
Mardi dernier, à la réunion du Comité Miel (programme UE) à LLN, la toute grande majorité n’avait pas encore récolté et pour ceux qui l’avaient fait, c’était peau de chagrin. Là-dessus, Etienne Bruneau nous dit qu’en Italie on n’avait encore jamais eu si peu de miel de printemps, de même en Roumanie et Espagne. La France ? et pour le Royaume-Uni la récolte de printemps serait « normale » d’après un apiculteur anglais de passage que j’ai rencontré ce jeudi soir.

Ces informations m’incitent à préconiser une extrême prudence lors de la récolte de miel car l’été n’est pas fini et personne ne peut encore prédire si nous aurons un été sec (ou caniculaire). Les colonies doivent donc garder une réserve de miel suffisante pour passer les éventuels mauvais caps météorologiques et le trou de miellée habituel avant l’hivernage.
En début de semaine, nous comptons visiter les colonies du RT pour évaluer la situation; et de mon côté, je visiterai mes propres colonies afin de voir si une récolte est déjà possible ou s’il faut attendre la fin de la floraison des tilleuls.

Certains ont aussi dit que cette météorologie chaotique n’avait pas contribué à faciliter les divisions et les élevages. Ils ont observé plusieurs clonies devenues bourdonneuses.  Nous en saurons plus pour le RT semaine prochaine.

Conclusion : soyons prudents avec les visites qui doivent se faire dans de bonnes conditions et avec la ponction de miel qui doit être particulièrement raisonnable pour ne pas engendrer un stress supplémentaire aux colonies.

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Nouvelles de nos abeilles et de leur environnement (08/06/2019)

Note d’Oncle Max – 8/06/2019

Un peu d’eau et un peu de soleil en alternance, c’est idéal pour les plantes qui ont soif, mais ce temps très variable ne facilite pas la tâche de nos chères butineuses. Le vent soutenu leur fait consommer beaucoup d’énergie. Les hausses des ruches se remplissent à des rythmes différents suivant l’environnement mellifère de chaque rucher.
Si les acacias étaient exceptionnellement bien en fleurs l’an dernier, cette année-ci ce fut surtout les aubépines et maintenant les sureaux. Les fleurs de tilleuls sont apparues cette semaine en petits boutons et nous devrons vraisemblablement patienter encore un peu pour que les abeilles profitent de leur épanouissement.
Nous aurons sûrement des miels très différents cette année-ci par rapport à ceux de l’an dernier.
Le week-end prochain, si la météo le permet, nous ferons un second contrôle des divisions au rucher tampon pour avoir la certitude que les divisions se sont bien déroulées et que nous pourrons céder les colonies excédentaires.

Nous avons plus d’essaimages naturels cette année-ci que l’an dernier, et c’est tant mieux car les colonies doivent assurer leur pérennité en remplaçant les reines trop âgées. Évidemment, dans le cadre d’un rucher cela pourrait affecter la production de miel par une rupture de ponte temporaire, bien qu’avec moins de couvain une quantité de nourricières est affectée au butinage. D’un autre côté, cela permettra de casser les cycles de reproduction des varroas.

Via les médias (RTBF), fin du mois dernier, la communauté scientifique demande aux citoyens de signaler toute présence de frelon asiatique sur le territoire belge. Les autorités veulent limiter le plus possible l’impact de cette espèce exotique invasive, mais « cela ne pourra se faire qu’avec l’aide de la population », insistent les chercheurs.  Pour ma part, je doute que la population en général puisse faire la différence entre frelon européen et frelon asiatique…. déjà, la majorité des gens confondent guêpes, abeilles domestiques et sauvages, bourdons et frelons. Mais signaler de gros nids de frelons sera toujours utile si le repérage et la neutralisation sont réalisés avant la dispersion des futures fondatrices qui naissent en fin d’été. NB: vous trouverez les informations pour le signalement et des photos comparatives des différentes espèces sur notre page https://www.srawe.be/?page_id=3207

Dans une petite quinzaine de jours nous arriverons au solstice d’été et il deviendra important, après cette date, d’être très prudent dans la conduite des colonies qui vont passer progressivement en « mode hivernage » comme toutes les plantes et autres animaux de la nature. Un bon hivernage est la garantie de retrouver ses colonies en bonne forme au printemps suivant.  Je le répèterai encore jusqu’en septembre. Après, ce sera trop tard, les dés seront jetés.

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